Le Géant de Sucre et la Poupée de Feu

Chapitre 15 : Jardin Secret

971 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 03:38

Kuroko ayant réussis à remotiver Yumi, celle-ci regagna du poil de la bête, ce soir elle serait fixée, si oui ou non elle avait une chance avec Atsushi. Dans le pire des cas, se disait-elle, elle irait ramasser son cœur en miette sous un pont.

« Merci Kuroko-senpai ! » Lança-t-elle d'un sourire lumineux avant de quitter la pièce.

Une fois seul, un des rideau se mis à bouger, en jeune homme en sortit.

« On a faillis se faire prendre. Heureusement, tu es trop mignon pour qu'on te soupçonne de quoi que ce soit. »

Le rouge monta au visage d'habitude si pâle du jeune homme qui se leva pour serrer timidement son interlocuteur dans ses bras.

« Arrête de dire des choses comme ça Seijuro... On ne dit pas d'un homme qu'il est mignon. »

Akashi ria doucement, Kuroko était vraiment trop mignon quand il était gêné. Il se sentait revivre depuis qu'il avait connu sa première défaite à la Winter Cup. Il avait définitivement retrouvé ses esprits grâce à un suivit psychologique approfondis et des médicaments contre le dédoublement de personnalité. Il restait fragile, mais il avait choisit de combattre le mal qui le rongeait.

Lui et Kuroko avaient commencés à se voir après la Winter Cup Akashi tenait à s'excuser auprès du jeune homme, au collège, il avait eu quelques penchants pour lui et ne s'était pas gênée pour les exprimer quand il était au plus bas de son être. L'une des raisons pour lesquels Kuroko avait finit par quitter l'équipe.

A force d'essayer de se racheter, Akashi avait fait naître une véritable complicité entre les deux jeunes hommes, qui finit en histoire d'amour comme les autres. Kuroko était le pilier calme et sûre dont Akashi avait besoin pour se reconstruire.

Kuroko regardait encore avec des yeux boudeur son copain, le jeune homme aux cheveux de feu décida de déposer un baiser surprises sur ses lèvres.

« Seijuro ! »

« Je suis désolé. » Dit-il en collant son front contre le sien d'un air de défis. « Mais quand tu fais cette tête là je ne peux pas me contrôler.

Dans le salon Tatsuya venait de rejoindre ses amis. Immédiatement il commença à taquiner Kagami, son frère de cœur. Il choisit de s'asseoir sur un canapé stratégiquement bien placé pour garder Yumi et Atsushi en vision. A sa grande déception aucun rapprochement ne semblait s'être encore opéré. Et même pire, à la vu des regards tristes de Yumi, le jeune homme n'avait même pas du lui adresser la parole.

Yumi de son côté, pleine de la motivation insufflée par Kuroko, essayait désespérément de se décider à parler à Atsushi. Yumi jeta un œil à son téléphone, n'oubliant pas le couvre feu de la coach. 22H46, il leur restait encore du temps pour faire sa déclaration.

Kise se rapprocha vite d'elle, conscient qu'une soirée pouvait être une occasion importante de conclure avant une relation.

« Yumi-chi. Tu y es presque ! »

« Je sais Kise-kun, j'essaye juste de trouver comment interrompre son tête à tête avec le buffet. »

Le blond n'avait peut-être pas la réponse que Yumi cherchait mais une chose était sûre, il n'allait pas la laisser se dégonfler.

« Il ne m'a même pas décroché un seul regard de la soirée... Peut-être que si j'étais une cuisse de poulet... »

« Ce n'est pas parce que tu ne le vois pas qu'il ne te regarde pas. »

« Kise-kun ne me donne pas de faux espoirs s'il te pla... »

Yumi fut interrompu par un geste brusque de Kise. Ce dernier se saisis soudain de son visage, approchant le siens. « Kise-kun... »

Il ne fallut pas bien longtemps pour que le miracle s'opère, Atsushi lâcha tout aussi soudainement le buffet pour rejoindre les deux jeunes gens en une paire d'enjambées, nouant une fois à sa hauteur, ses deux bras autour de Yumi.

« Kise-kun j'aime pas comment tu la touche. »

Le cerveau de la jeune fille tourbillonnait, elle ne comprenait plus grand chose à ce qui se passait depuis quelques minutes. Atsushi, blessé par l'attitude de son ami emporta Yumi dans ses bras, comme à leur première rencontre, sans lui demander son avis.

« Atsushi lâche moi ! »

Sourd à ses plaintes il l'emmena un peu plus loin, sans réfléchir et pénétra dans une pièce qu'il ne connaissait pas, vu le manque de personnalisation il devait s'agir d'une chambre d'amis.

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