My Frozen Heart Tome 2

Chapitre 6 : Darkness

3459 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 20/02/2017 17:26

Le village d’Arendelle était curieusement vide. Aucuns habitants, hommes, femmes, enfants, ni même animaux ne circulaient dans les rues habituellement si dynamiques. La place principale était également étrangement vacante. Seuls ne résonnaient que les pas de la jeune reine, intriguée de voir son royaume si calme.

Le silence aurait pu être synonyme de paix pour Elsa, car symbolisant la fin de la pression instaurée par son peuple. Et pourtant l’angoisse tordait le cou et la poitrine de la souveraine. Quelque chose clochait, toute son âme hurlait au danger et pourtant son corps refusait de faire demi-tour. Elle était le chef de ce pays et la santé de ses habitants était sa priorité. Peu importe le danger encouru, il fallait qu’elle sache ce qui était en train de se passer.

Son cœur tambourinait fortement dans sa poitrine tant la peur lui dévorait le moindre centimètre de ses veines. Les jambes tremblantes, les mains face à elle, se préparant au combat, elle avançait doucement, épiant chaque rue du village à la recherche du moindre signe de vie.

Mais tout était désert, et Elsa semblait être le dernier être vivant dans les environs.

 

« Ou sont-ils passés ? » Se demanda-t-elle.

 

Sa voix résonna alors dans les rues désertes et le vide surplombant l’ambiance fit tressaillir la jeune femme. Voyant qu’elle semblait être seule, elle se dirigea lentement vers son palais à la recherche d’indice, d’un élément permettant de lui faire comprendre cette étrange disparition de tous ses sujets.

Même Anna, Kristoff et Olaf avaient disparu et la reine eut à nouveau de revivre cette si pesante solitude qui l’avait accompagnée tout au long de son enfance. Sauf que cette fois-ci, personne ne pouvait venir l’aider. Elle était véritablement seule, face à elle-même, à la merci de la folie.

 

« Jack ? » Tenta-t-elle d’appeler.

 

Elle observa les airs, le cœur empli d’un bref espoir, priant pour que ce dernier se présente et lui apporte le soutien qui lui avait toujours manqué. Après tout, il ne faisait pas véritablement partie d’Arendelle.

Mais rien ne vint. Le ciel resta tristement vide. Elsa ne pouvait même pas sentir ne serait-ce qu’une brise d’air frais, fréquemment présente en cette saison.

C’était véritablement comme si le temps s’était arrêté, que tout c’était figé dans un espace temporel défini.

La jeune femme observa une dernière fois le ciel vide de nuage avant de reprendre son chemin vers le château. Il fallait qu’elle résolve cela au plus vite. Elle ne pouvait définitivement retourner dans cette solitude, au péril de sa vie. Ayant connu la tristesse et le chagrin de cet isolement et après avoir gouté au bonheur d’être aimé autant par sa famille que par cet étrange homme, elle ne pouvait définitivement pas renoncer à tout cela. Après avoir gouté au bonheur, retourner dans l’obscurité la tuerait à petit feu.

Une fois arrivée devant la cour royale, elle poussa difficilement les grandes portes en bois. Puis elle fit face à un spectacle qui la glaça d’effroi.

Tous les habitants d’Arendelle, y compris sa famille et ses employés étaient gelés, devenus des statues entièrement faites de glaces, avec chacun un visage d’effroi inscrit sur leurs traits. La place entière était composée de glace et de neige, tout avait perdu vie. Seule Elsa, le cœur battant à tout rompre était encore symbole d’existence humaine, même si ironiquement son corps ne dégageait aucune chaleur.

Elle scruta le moindre visage à la recherche du moindre mouvement provenant de ses statues, à la recherche du moindre geste.

Mais rien ne semblait vouloir faire signe de vie.

Elle se dirigea doucement vers sa sœur qui était figée dans une position qui lui ressemblait tant. Elle regardait avec tendresse son mari Kristoff et semblait lui caresser avec douceur la joue.

Elsa esquissa un discret sourire en admirant les traits si comblés et désormais matures de sa jeune sœur. Elle avait tellement grandi.

Puis constatant que son visage restera de glace à jamais, des larmes commencèrent à montrer au coin de ses yeux. C’était un cauchemar qui recommençait sans cesse. Le destin de sa sœur était-il vraiment de rester pour toujours une statue de glace ? Cela ne pouvait recommencer, pas encore une fois.

 

« Mon dieu, est-ce moi qui est fait tout cela ? »

 

Et soudain le sanglot qu’elle retenait dans sa poitrine depuis qu’elle faisait face à ce spectacle éclata et la jeune femme ne pus retenir ses larmes.

Elle pleurait pour sa sœur, sa famille, son peuple et toutes les peines qu’elle leur avait causées. Elle était désolée de ne pas avoir été une bonne reine, désolée d’avoir été une sœur et une souveraine avec des pouvoirs si étranges. Elle était désolée de ne pas leur avoir donné ce qu’ils souhaitaient. Après tout, il avait été de son devoir de les protéger et d’obéir à leurs exigences. Son rang devait passer avant ses propres besoins.

Puis soudain, la jeune reine remarqua au travers de ses larmes, un élément nouveau, qui trônait au centre de la cour royale. Quelque chose qui n’était pas là avant. Sur ses gardes, elle se rapprocha doucement, à l’affut d’un moindre danger qui pouvait apparaitre à tout instant. Et quand son champ de vision fit la mise au point, quand elle comprit ce qui était en face d’elle, Elsa retint un hurlement de douleur en mordant son poing avec ardeur.

Il s’agissait de Jack, gelé lui aussi, qui semblait lui lancer un regard empli d’amour et qui lui tendait tendrement la main, avec comme toujours son sourire en coin.

Les genoux d’Elsa lâchèrent alors et elle s’effondra à genoux devant la statue de glace représentant son grand amour. Elle était sans voix. Sa bouche grande ouverte appelait à de conséquentes bouffées d’air mais aucun son ne parvenait à sortir. Son cœur hurlait à la mort et jamais sa poitrine ne lui avait fait tant souffrir. C’était véritablement comme si l’on arrachait sa cage thoracique en deux pour en extraire son organe vital et le compresser hargneusement entre de puissantes mains. La douleur était intense, puissante, dévastatrice, insupportable pour un mortel. 

 

« Comment j’ai pu… Comment j’ai pu faire tant de mal à un si grand nombre de personnes ? Je suis véritablement un monstre. » Cria-t-elle de tous ses poumons.

 

« Ou du moins tu le deviendras si tu ne m’obéis pas. » Lui répondit une voix familière dans son dos.

 

Elsa reconnut tout de suite la voix. La poitrine emplie d’une rage soudaine, elle se releva précipitamment pour faire face à Pitch Black, qui se tenait devant elle, un sourire comblé sur le visage.

Elle se rendit compte alors que tout cela n’était qu’une illusion une fois de plus, que rien de tout cela n’était vrai. Elle poussa inconsciemment un soupir de soulagement et relâcha doucement ses épaules. La douleur s’estompa au fur et à mesure et ses larmes disparurent de son visage, désormais marqué par les traits de colère. L’esprit du cauchemar n’avait joué qu’une fois de plus avec son subconscient et ses peurs, rien de cela n’était vrai. Le village, sa famille et Jack étaient en sécurité.

Et pourtant, même si la réalité s’imposait à elle, l’image d’Arendelle ne disparaissait pas, tout comme les statues de glace. L’illusion ne disparaissait pas.

 

« Que se passe-t-il ? » Demanda-t-elle impatiente.

 

Elle ne pouvait supporter ne pas comprendre la situation, cela était véritablement un signe de faiblesse pour elle. Et montrer cette part à son ennemi était inconcevable.

Pitch secoua exagérément les épaules et ricana sombrement.

 

« Disons que tu es affaiblie et qu’il est de plus en plus facile d’entrer dans ton esprit. » Expliqua-t-il non sans dissimuler sa joie.

 

Elsa serra les poings pour contenir sa colère et lança un regard noir envers Pitch Black, qui ce dernier se réjouissait de sa colère.

 

« Oubliez l’ultimatum que je vous ai donné il y a quelques jours. Vous n’aurez pas besoin de choisir, je le ferais pour vous. » Lui lança-t-il d’une voix dégoulinante de malice.

 

La jeune femme déglutit péniblement. Puis comme par réflexe, elle fit quelque pas en arrière pour s’éloigner de son adversaire. Il fallait instaurer une distance. Tout ceci n’était certes qu’une illusion et pourtant, elle ne pouvait renier la fatigue qui se faisait ressentir dans le moindre de ses membres, dans chaque partie de son corps.

Pitch s’approcha doucement, les mains en l’air, comme pour se rapprocher d’un animal sauvage. Elsa remarqua le mouvement et bondit brusquement en arrière tout en se positionnant pour l’attaque. Elle était désormais à l’affut du moindre geste venant de la part de son ennemi. Elle était consciente d’être sur le point de flancher, mais elle ne pouvait s’abandonner à lui si facilement. Elle refusait par-dessous tout, devenir l’objet et l’arme de Pitch Black. Elle ne serait pas celle qui amènerait la perte des gardiens.

Sous le coup de l’adrénaline et de la colère, la glace présente tout au long de la place principale se regroupa autour de l’esprit du cauchemar, l’emprisonnant dans une bulle glacée. Le prisonnier observa sa cage un instant avant de ricaner dans sa barbe. Il posa ensuite doucement sa main sur sa nouvelle prison et la glace s’évapora aussitôt en une fumée sombre. La jeune reine grimaça face à ce spectacle.

 

« Voyons Votre Altesse, il est inutile de lutter, vous êtes trop faible. Plus vous bataillez et plus cela sera douloureux et je ne souhaite en aucun cas faire du mal à une jeune femme, qui est de plus de sang royal. » Tenta-t-il de la convaincre.

 

Elsa poussa un grognement en guise de réponse et ses poings commencèrent à doucement répandre une fumée glacée.

 

« Je ne ferais aucun mal aux gardiens ni à Jack. » Déclara-t-elle d’une voix forte.

 

Pitch Black, non intimidé lui adressa un sourire provocateur. Dans son regard la jeune femme pouvait y lire la certitude de sa destruction prochaine.

 

« Comme vous voulez. » Menaça-t-il.

 

Et alors de la poussière noire se dégagea de ses mains et se dirigea tout droit vers la jeune femme. Cette dernière, surprise ne put se s’échapper à temps, et reçut le coup violemment sur la poitrine. Cela eut pour effet de lui couper le souffle. La respiration de la jeune femme était par conséquent hachée, et le manque d’oxygène dans son cerveau se faisait ressentir. Les images devenaient floues autour d’elle et pourtant elle parvint à distinguer la silhouette de Pitch qui s’approchait dangereusement d’elle.   

Elle tenta de se relever mais son corps était trop lent, et son ennemi parvint à l’attraper par le cou et la suréleva afin que son regard noir perçant lui fit face. Elsa tenta de se dégager en positionnant ses mains sur celle qui maintenait son cou. Mais l’air manquant dans ses poumons lui empêchait tous gestes et sa force m’amenuisait au fur et à mesure que ses muscles manquaient d’air.

 

« Vous savez que je n’aurais aucun scrupule à vous faire souffrir et à vous tuer. Mais détruire une si jolie femme serrait du gâchis. Je vous donne une dernière chance. Soumettez-vous docilement ! »

 

La jeune femme mit un long moment avant de répondre. L’air se faisait rare dans son organisme et elle peinait à pouvoir réfléchir par elle-même. Sa prise autour de son cou était trop forte pour lui laisser la capacité de bouger et de penser. Elle commençait à perdre peu à peu l’esprit et l’obscurité semblait gagner son champ visuel.

Puis, quand son corps fut sur le point de s’éteindre, répondant comme un instinct, comme à une pulsion, inconsciemment, ses mains se posèrent à nouveau sur celles qui encerclaient avec ardeur sa gorge et les gelèrent. Pitch laissa échapper un grognement de douleur et échappa son emprise.

Elsa retomba lourdement sur le sol, l’esprit toujours endormie. Pourtant ses mains se levèrent à nouveau, sans qu’elle n’ait le contrôle dessus et de la glace s’en échappa pour créer des pics cherchant à atteindre son ennemi.

La jeune femme ne comprenait pas ce qui était véritablement en train de se passer. C’était comme si son instinct de survie répondait et prenait le contrôle de son corps. Comme si son subconscient s’était réveillé et se battait, évitant par-dessous tout à devoir disparaitre au profit de cette infâme personne.  Car Elsa savait que si elle perdait ce combat, elle serait à sa merci. Ici la vie n’était pas en jeu, mais son droit d’agir et de penser. Et si elle succombait physiquement et mentalement, alors tout sera perdue. Il devait alors s’agir de son esprit inconscient, de cette partie qui nous contrôle dans nos rêves qui était en train de se battre à sa place. Il ne pouvait s’agir que de ça, étant donné que la jeune femme était véritablement incapable d’agir, ne pouvant se remettre du manque d’air trop important provoqué par Pitch. 

Ce dernier n’eut aucun mal en revanche à éviter l’attaque glaciale de la reine et il riposta rapidement en l’encerclant de sa poussière noire.

Elsa ayant retrouvant un léger contrôle de son corps, regarda autour d’elle la magie de son ennemi qui semblait se rapprocher au fur et à mesure.

Elle provoqua alors une bourrasque glacée qui dégagea l’espace d’un instant la poussière sombre et elle s’échappa de son emprise.

L’adrénaline permettait à la jeune femme de retrouver peu à peu ses esprits et répondant à cette pulsion à nouveau, elle enfonça son pied au sol, créant un amas de glace, qui se propagea pour atteindre les chevilles de l’esprit du cauchemar. Ce dernier se retrouva alors figé, incapable de bouger. Elsa ne put retenir un sourire fier, en voyant son ennemi à sa merci. Elle se rapprocha doucement, savourant sa victoire. Puis elle créa à nouveau un pic au centre de sa main et fit face à son adversaire. Certes elle était consciente que cela ne la délivrerait pas de sa prison à l’extérieur de cette illusion, mais au moins, elle avait retrouvé le contrôle sur son esprit.

 

« Vous ne réussirez jamais à me faire soumettre. » Lui confia-t-elle avec un sourire déterminé sur le visage tout en jouant avec le pieu de glace.

 

Et alors que la jeune femme pensait apercevoir de la peur dans les yeux de l’esprit, elle fut perplexe d’y déceler au contraire de l’arrogance.

 

« Que vous croyez. » Répliqua-t-il, le ton étrangement menaçant.

 

Elsa fronça les sourcils, perplexe face à la réaction de son ennemi. Sous l’emprise de la colère de le voir si sûr de lui, elle dirigea son pieu vers la poitrine de l’esprit de la peur. Et alors qu’elle s’apprêtait à l’enfoncer, elle ressentit soudainement une puissante douleur à la poitrine, qui lui fit lâcher brusquement son arme.

Elle observa alors son buste et poussa un hoquet d’horreur on constant qu’une arme semblable à la sienne mais faite de particule sombre, lui transperçait la cage thoracique.

Elle lança un regard emplit de tristesse à Pitch.

 

« Non. » Murmura-t-elle doucement.

 

Un liquide noir et épais s’échappa des lèvres de la jeune femme et elle se sentit transporter au loin, comme hors de son propre corps. Comme ne répondant plus à l’apesanteur, elle se sentit flotter et remarqua quelques instants plus tard qu’elle dominait la cour royale dans les airs.

 

Les statues de glace étaient toujours présentes, surplombant la scène et Pitch Black au centre se distinguait parfaitement par son aura sombre qu’il dégageait à toute heure. L’obscurité s’opposant à la clarté et pourtant symbolisant tous deux la destruction. Le froid et les ténèbres, ces deux ne peuvent qu’aller ensemble.

Et alors que la jeune femme se sentait disparaitre peu à peu elle remarqua que Pitch Black se déplaçait doucement vers la statue de glace de Jack. Puis il posa une main sur la tête et une autre sur l’épaule de la victime et d’un coup lui brisa la nuque, et détacha sa tête de son corps.

Puis il brandit fièrement la tête du bien aimé d’Elsa et lui lança un sourire démoniaque.

 

« Vous savez ce qui vous attend désormais Votre majesté. » Hurla-t-il afin que la voix atteigne les airs et la jeune femme.

 

Cette dernière trop dévastée par la vision que venait de lui offrir son ennemi ne répondit rien. Elle resta bouche bée, son esprit dominé par la peur de la perte et l’angoisse du malheur à venir quand elle disparut.

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Pitch poussa un soupir d’exaltation quand il ouvrit les yeux. Il regarda longuement les alentours et se savoura le plaisir d’être à nouveau dans sa tanière. Il savoura également le doux bonheur d’avoir enfin réussi la première étape de sa revanche.

Il se leva doucement, pour ne pas brusquer son corps, épuisé par cette illusion et se dirigea vers la cellule. Il voulait être véritablement sûr de sa victoire totale. Il voulait voir à quoi ressemblait désormais l’arme de destruction des gardiens a quoi ressemblait l’objet qui mènerait à la perte de Jack Frost. Il avait toujours trouvé ironique de vouloir détruire son grand ennemi par l’objet qu’il désirait par-dessus tout.

Il ouvrit précipitamment la cage de la jeune reine et entra sans aucune hésitation. Sa silhouette svelte était allongée sur le sol, les yeux clos, comme plongée dans un sommeil profond et sans rêve. Pitch afficha un sourire carnassier sur son visage, pressé de la voir à sa merci.

Il claqua fortement entre ses mains pour réveiller sa prisonnière qui sursauta face au bruit.


« Voyons ce n’est plus l’heure de dormir Votre Majesté, n’est-ce pas ? »


Cette dernière n’ouvrit pas tout de suite les yeux. Elle se releva doucement et se détourna de son kidnappeur un instant. Elle ne prononçait pas un seul son, pas une seule parole et semblait marcher mécaniquement, sans réelle conviction et sans réelle vie qui la maintenait. 


« Ne serait-il pas temps de sortir, qu’en pensez-vous ? » Demanda alors Pitch.


La jeune femme se retourna vivement vers son maitre et un sourire aussi carnassier que celui de Pitch s’afficha sur son visage. Ce dernier ricana dans sa barbe en observant son visage.


Toutes traces d’émotions avaient disparu. Plus aucune peur, plus aucune crainte, plus aucune joie, plus aucune tendresse ne se dégageaient de ses traits. Ne restait plus que l’obscurité.


« Bienvenue dans les ténèbres Votre Altesse. » Le salua-t-elle en se courbant légèrement face à elle.


En guise de réponse, la jeune reine ouvrit les yeux et Pitch explosa de joie intérieurement face au spectacle qui s’offrait à lui. La noirceur avait véritablement pris entièrement part de son âme et tout cela se retranscrivait dans son regard.

Plus aucune couleur ne se distinguait dans ses prunelles et désormais seuls l’obscurité y régnait, assombrissant la moindre parcelle de blanc et de bleu. 


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