League Of Legends Au lycé ! (Et bourré de fautes d'hortographes ! ^^)

Chapitre 45 : Chapitre 45 : Détendons-nous

2299 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/10/2017 19:53

Le lendemain arriva, mais tous furent plus couvert que d’habitude, puisque l’hiver, approchait doucement.

Ils arrivèrent au lycée, et concernant Zed, il resta pour la plupart du temps silencieux, et était même un peu désagréable. Lux ne perdait pourtant pas espoir, elle voulait l’aider. Sa bonté, son cœur, sa bienveillance, sa sincérité, sa gentillesse, sa douceur furent bien trop grands et attendrissant. Elle était si mignonne envers les autres qu’on ne voudrait que lui faire des caresses amicales en gage de remercîment.

La fin de journée se pointa. Etant donné que tous finirent tôt, Caitlyn et Ezreal décidèrent de passer la fin de journée ensemble.

Elle s’était blottie dans les bras de son petit-ami pour se réchauffer à cause du froid.

« Bruuuh… Le changement de température est brusque, tu ne trouves pas ?

-Ouais…

-C’est vraiment trop chiant ! râla-elle, comme une petite fille faisant un caprice

-Hehe !

-Quoi ?!

-T’es juste mignonne quand tu boudes, ou que tu râles.

-Mouais… T’es bizarre toi !

-Hehe ! Je ne sais pas ce que t’as aujourd’hui mais ça m’arrange, car t’es vraiment choue quand t’es comme ça !

-Crétin…

-D’ailleurs…

-Oui ?

-Tu fais quoi avec Jhin le soir… ? Demanda-t-il

-Bah on fait notre vie.

-Une vraie réponse s’il te plait… Reprit-il en rougissant doucement

-T’es jaloux ?!

-Nan ! Absolument pas ! Je veux juste savoir !

-Hehe ! Mais toi, t’es mignon quand t’es jaloux ! Fit-elle en se moquant de lui

-Arrête !

Vexé par la réaction de Caitlyn, il partit en avant, voulant l’abandonner.

Elle le rattrapa en le prenant par le poignet. Il se retourna pour s’en défaire, mais elle se tint sur ses joues, se mit sur la pointe des pieds, et l’embrassa. Il ne put s’empêcher de la suivre sur ce point et l’accompagna dans ce baiser passionné. Ils s’arrêtèrent, puis Caitlyn lui expliqua calmement pour le rassurer :

-Ne te met pas dans un tel état pour ça ! Jhin est juste quelqu’un que j’apprécie. C’est un poète hors pair ! Puis il me fait rire car il pourrait te faire un roman juste pour te demander de lui passer le sel, donc je trouve ça drôle ! Rien de plus. Ne t’inquiète pas. Je ne vais pas faire quoi que ce soit. Nous sommes juste de bons amis, rien de plus, ça n’ira pas plus loin.

-Tu me le promets ?

-Promis !

Ils levèrent leurs petits doigts en l’air et les enroulèrent : cela faisait comme une chaine, mais uni par l’affection, qu’elle en fut impossible à rompre.

-N’empêche que je ne sais toujours pas ce que vous faites ! Reprit-il en riant

-J’aime beaucoup lire, tous les genres ! Et la poésie m’a toujours fasciné, et comme je sais que Jhin écrit de la poésie, ça m’arrive de vouloir l’aider et lire ses créations ! Tiens… J’en ai un dans mon sac !

Elle lui donna le bout de papier et Ezreal le déplia et le lut :

Des murs crépis, de pauvres toits,

Un pont, un chemin de halage,

Et le moulin qui fait sa croix

De haut en bas, sur le village.

Les appentis et les maisons

S’échouent, ainsi que choses mortes.

Le filet dort : et les poissons

Sèchent, pendus au seuil des portes.

Un chien sursaute en longs abois ;

Des cris passent, lourds et funèbres ;

Le menuisier coupe son bois,

Presque à tâtons, dans les ténèbres.

Tous les métiers à bruit discord

Se sont lassés l’un après l’autre

Derrière un mur, marmonne encor

Un dernier bruit de patenôtres.

Une pauvresse aux longues mains,

Du bout de son bâton tâtonne

De seuil en seuil, par les chemins ;

Le soir se fait et c’est l’automne.

Et puis viendra l’hiver osseux,

Le maigre hiver expiatoire,

Où les gens sont plus malchanceux

Que les âmes en purgatoire.

-Ouah... C’est vrai que c’est... fit-il, époustouflé, ne pouvant décrire la perfection de la chose

-Et encore, là ce n’est pas le meilleur !

-Hehe, tu m’en montreras de temps en temps !

-D’accord ! »

Elle se remit dans les bras de son bien aimé et ensemble, reprirent leur chemin, sans but, sans raison, mais ils restèrent ensemble pour le plaisir d’être rien qu’à deux, s’évadant de tout problème.

 

Lux était chez Darius, et ensemble, jouèrent sur la télévision, avec la console de Darius.

« Mais viens m’aider ! Viens ! demanda-t-elle

-Non. Fit-il d’un ton sec

-Maiiiiiiiiiiiis euuuuuuuuuh ! Je vais mourir !

-Hehehehehe ! Bien fait pour toi écoute !

-C’est pas vrai ! J’suis encore morte ! C’est de ta faute ! »

Elle prit un coussin qui se trouvait sous son coude et frappa Darius en plein visage avec. Il savait très bien le point faible de Lux et s’en servit pour se venger. Il mit le jeu en pause, lâcha la manette, et chatouilla Lux qui hurla se rire. Elle gigotait, riait, se débattait, donnait des coups, criait, et se recroquevillait. Il prenait plaisir à torturer sa petite-amie. Lux finit par supplier Darius, en pleurant de rire, pour qu’il arrête ce supplice. Puis, ils prirent plaisir l’un à embêter l’autre : que ce soit pour jouer, travailler, manger, ils passaient tout leur temps à embêter l’autre. Peu importe l’heure, l’endroit, la situation : ils trouvaient toujours un moyen de se taquiner. Ils étaient très drôles à voir et parfois même, on ne pouvait les arrêter !

 

Ahri était tranquillement chez elle, évidemment seule, couchée sur son petit canapé, elle regardait sa série préférée tout en sirotant un bon jus de pamplemousse. Soudainement, une personne frappa à sa porte.

Exaspérée, elle se leva péniblement et ouvrit la porte.

« …Oui ? Fit-elle en rallant

-Oh, salut.

C’était Talon… Ahri fut aussitôt gênée de lui faire un tel accueil.

-Oh ! C’est toi ! Excuse-moi ! Y’a des crétins qui frappent à la porte et qui partent en courant. Une fois j’en ai giflé un.

-Hehe ! ça ne m’étonne pas de toi !

-Donc… Qu’est-ce que tu fais ici ? lui demanda-t-elle

-Bah…En fait ma mère est partit pendant deux semaines avec mon petit frère loin d’ici… Et donc elle m’a dit que je devais aller chez quelqu’un… Donc je pensais venir chez toi.

-Oui… Attends ! Hein ?! Quoi ?! Toi ?! Chez moi ?! Pendant deux semaines ?! Ah… Euh… Hehe… Aucun problème…

-Merci… Mais j’ai juste un petit problème… Je devais faire ma valise ce soir mais… J’ai perdu mes clefs… déclara-t-il en passant sa main dans ses cheveux en signe d’embarras

-Tu n’as rien du coup ?

-Bah j’ai déjà prévu deux trois trucs, mais pas grands choses…

-Entre on verra bien.

Il entra dans le petit appartement qui n’avait pas changé depuis sa dernière visite. Elle prit la veste de Talon, la rangea dans une petite armoire. Il enleva ses chaussures et déposa son sac de cours.

-Juste, il faudra que je fasse chauffer de l’eau dans une marmite. Fit-elle en préparant de quoi boire pour lui

-Comment ça ?

-J’ai plus de chaudière : don plus de chauffage ni d’eau chaude… Elle est en panne, mais le service est incompétent et son donc pas près de venir… Faudra se laver comme au Moyen-Age !

-Donc tu m’aiderais à me laver comme au Moyen-Age ! Car les seigneurs avaient toujours une dame pour les aider !

-Tu le veux vraiment !?

-Bah si ça ne te dérange pas…

-Mais tu m’as prise pour qui là !

-Oh… Désolé… Je ne voulais pas te vexer… »

Elle termina la conversation par un long soupir.

Elle fit chauffer de l’eau pour Talon qui était assis sur une chaise de ce qui semblait être une salle à manger. Elle essaya de porter la marmite bouillante… Mais cela ne donna rien…

Talon arriva, porta le grand récipient sans beaucoup de difficulté, et le vider dans la petite baignoire. Elle le remercia, lui donna une serviette et des produits de toilettes. Il la remercia à son tour et ferma la porte pour commencer sa toilette. Cela fit une discussion bien froide…

Ne voulant rester dans son égoïsme… Elle prit son courage à deux mains… Elle frappa à la porte de la salle de bain.

« Je peux entrer ?

-Oui bien sûr.

Elle pénétra la petite pièce embuée, avec une petite boite en main, pour aider Talon… Le bain était rempli de mousse et de bulle l’empêcha de le voir nu. Elle semblait particulièrement mal à l’aise.

-Aaaaaaaaaaaaah ! Mais je ne pensais pas que tu allais vraiment le faire !

-Mais tu me fais la gueule aussi !

Et c’est ainsi qu’ils commencèrent à se disputer.

-Pas du tout ! Cela partait d’une simple blague !

-Mais tu avais l’air déçu !

-Mais c’était pour te faire rire !

-Ce n’est pas de ma faute si tu y mets tant de conviction !

-Prends pas tout au pied de la lettre !

-Je pensais surtout te faire plaisir !

-Mais ça me fait plaisir !

-J’ai juste l’impression que notre relation n’avance pas et qu’on ne s’engage pas !

-Alors pourquoi je pense la même chose ?!

-Je ne sais pas ! Je ne suis pas dans ta tête !

-J’veux aussi te rendre heureuse parce t’es une fille formidable qui n’arrive pas à trouver le bonheur !

-Ce n’est pas de ma faute si je n’ai pas de chance !

-C’est pas ma faute non plus ! J’veux juste te faire du bien et t’aider !

-Alors fais le !

-Je le fais déjà !

-Alors pourquoi je ne sens rien ?!

-Car personne n’y met du sien dans cette affaire !

-Moi aussi je veux te rendre heureux et que tout le monde y trouve son bonheur là-dedans !

-Mais je l’ai mon bonheur !

-Alors donnes en moi l’impression !

-Je t’en donnerais l’impression !

-Je veux te faire plaisir !

-Tu me fais plaisir !

-Alors pourquoi on se dispute ?!

-Mais j’en sais foutre rien !

Chacun reprit son souffle en se regardant droit dans les yeux. Ils se calmèrent et reprirent leurs esprits.

Elle s’approcha de la baignoire, mit de l’eau dans la boite, et la versa sur Talon pour le mouiller. Elle répéta cette même action plusieurs fois. Un silence de mort s’était clairement imposé dans la petite pièce… Ce fut long et pesant… Mais tous deux l’ignoraient. Au bout d’un moment, elle prit un gant de toilette, mit du savon dessus, et frotta le dos de talon qui s’était un peu redressé, tout en silence.

-Je te laisse frotter le reste… Appelle moi quand c’est bon. Déclara-t-elle en sortant de la salle de bain.

Elle ferma la porte derrière elle.

La jeune lycéenne se laissa glisser contre la porte, alors que de l’autre côté, son petit-ami se remit en question.

Il se frotta, et l’appela.

Elle entra doucement, et prit sa boite à nouveau, et le rinça.

-T’inquiète pas, j’ai mis une serviette.

-Comment ça ?

-Tu vois où… Pas besoin d’te faire un dessin non plus… 

Il essayait tant bien que mal de réchauffer l’atmosphère.

Sans le vouloir, il donna un coup dans la boite et renversa de l’eau sur elle. Elle se recula brusquement en se levant et regardant ce qu’il avait fait sur elle.

Etrangement, cela lui fit rappeler l’une de ses premières bêtises envers Ahri. Elle aussi, venait de s’en souvenir. Ils se regardèrent dans les yeux. Soudainement, elle se mise à rire.

-Tu vas me le payer !

-Alors viens, je t’attends ! »

C’est après cela qu’ils se mirent à jouer dans l’eau.

Un moment, il la prit et la plongea dans l’eau. Ils rigolèrent telles des enfants. Des enfants avec une relation plus forte. Inséparable même.

Elle se retrouva allongée dans le bain, et il se mit contre elle, et l’embrassa.

Ils continuèrent pendant près de deux minutes, mais qui firent longues, et si prometteuses… Ils se promettaient de rester ensemble pour toujours, sans jamais le dire. Rien que d’un regard, un touché, un baiser : ils arrivaient à comprendre l’autre.

Elle se releva, prit une serviette et sortit de la petite pièce. Il termina son long bain, et sortit, avec un simple haut et un boxer en guise de tenue de nuit. Elle partit se laver à son tour.

Ce n’était qu’une dispute, parmi des milliards.

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