Marvel DC Comics Tome 2: Invasion

Chapitre 8 : Les mutants à la maison blanche

4626 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/05/2023 18:33

À Washington, à la maison blanche, le bâtiment historique et célèbre du président des États-Unis d'Amérique, le magnifique symbole de la puissance du pays où le chef d’État réside actuellement dans son bureau en pleine réunion. Il reçoit actuellement une délégation de mutants, différents des êtres humains normaux et qui lance depuis pas mal de temps une polémique sur leurs natures et leurs pouvoirs ainsi que leurs places dans la société.

Les mutants accueillis sont bien évidemment les X-Men qui ont aidés les vengeurs et la ligue des justiciers à lutter contre l'armée de Loki durant la guerre du Beyonder. Parmi ces mutants on retrouve bien-sûr le professeur Charles Xavier, directeur de l'école des mutants, toujours vêtu de son costard bleu marine et dans son fauteuil roulant électrique, Wolverine, Cyclope, Jean Grey, Tornade, Malicia, Colossus, Shadowcat, Diablo, Iceberg, le Fauve et Angel. Seuls Jean et Tornade étaient assis à coté du professeur, les autres étaient debout derrière eux. Cela semblait être une réunion de crise et ça concernait à tous les coups le problème mutant. Le président avait invité le professeur Xavier à une entre-vue en privé caché aux yeux du monde entier pour éviter que cette rencontre entre le président et les mutants ne fasse la une des journaux, et ce dernier, bien qu'étant en présence de mutants ne semble pas perturbé par leurs venues ici:

«-Je ne sais pas combien de temps cette situation va durer, professeur ! De plus en plus de mutants se rallient à Magnéto et pour l'instant, j'ai réussi à cacher ses menaces de mort contre moi mais je crains que ça finisse par se savoir ! Je ne veux pas d'une nouvelle polémique sur les mutants à cause de moi !

-Si jamais il mettait ses menaces à exécution ? Demanda le professeur.

-Je ne permettrai pas que cette république ne tombe entre les mains d'un mutant terroriste ! La garde nationale mettra un terme à tout ça !

-Si toutefois ils échouaient, soyez bien conscients qu'il n'y aura pas assez de X-Men pour vous protéger, monsieur le président, nous sommes des professeurs et élèves, nous ne sommes pas des soldats !

-Vous savez combien de mutants l'ont rejoints ?

-Beaucoup, au moins une cinquantaine, déjà ! Dit Cyclope.

-Et nous ne connaissons pas l'étendue de leurs pouvoirs à chacun ! Il peut y avoir des téléporteurs, des télépathes, ou même des mutants capables de manipuler le béton ! Lança Jean.

-Je n'ai pas voulu ébruiter cette affaire, on a déjà à faire avec Loki ! Si jamais le monde entier apprend qu'il est menacé, ça pourrait créer la panique ! Dit-il en se levant vers la fenêtre.

-Un jour ou l'autre, ils devront le savoir, ou ils finiront par l'apprendre ! Dit Tornade.

-Alors faisons en sorte qu'ils l'apprennent le plus tard possible, histoire de reprendre l'avantage ! Je vous ai tous dit, professeur Xavier. Magnéto menace de m'enlever, nous savons qu'il réside sur une île appelée Genosha mais je ne peux pas lancer une attaque contre lui, ce serait déclencher la guerre entre nous ! J'ai renforcée la sécurité de la maison blanche et demandé qu'on retire tout le gramme de métal existant autour de la maison blanche mais je crains que cela ne suffise pas

-Avec Erik, rien ne suffit !

-Je ne savais pas vers qui me tourner, des mutants me menacent, tous les héros sont occupés à traquer Loki, je me suis dit que les seuls à pouvoir résoudre ce problème sont des mutants !

-Vous avez bien fait, monsieur le président, aussi voilà ce que je vous propose, étant donné que nous avons une idée des manigances de Magnéto, il serait plus sage que tous les X-Men restent à la maison blanche et assurent la sécurité avec vos gardes du corps 24 heures sur 24 !

-Ça me paraît une bonne idée ! J'accepte ! Mais surtout pas un mot de tout ça, je ne tiens à avoir la presse sur le dos !

-Bien-sûr !

-Même avec vous à mes cotés, vous croyez qu'il m'attaquera, honnêtement ?

-Oh oui, répondit Xavier, mais honnêtement je compte sur ça, il doit savoir que nous vous protégeons mais ce sera une belle occasion de le capturer et l’empêcher de vous nuire !

-Oui, en fait je sers d’appât, je serais prêt à attirer la bête si elle peut-être mise hors d’état de nuire !

-Considérez-vous désormais sous la protection des X-Men, Cyclope, Logan et les autres vont rester ici cette nuit !

-Mais n'est-ce pas risqué de priver le SHIELD des X-Men ? Demanda le président.

-Il y' a déjà suffisamment de héros sur l'héliporter, nous ferons la guerre après avoir vaincu Magnéto !

-Très bien, mes hommes sont avertis de votre présence, maintenant si vous voulez bien m'excuser, je dois me retirer dans mes quartiers ! Vous êtes ici chez vous !

-Merci, monsieur !»

En quittant le bureau principal, le président scelle désormais son sort en le laissant aux mains des X-Men, mais il ne s'inquiétait pas trop, le colonel Fury ne tarissait pas d'éloges sur eux. Et puis, le professeur sait qu'il faut absolument réussir cette mission afin de prouver au monde entier que les mutants ne sont pas tous mauvais.

Voilà maintenant les X-men seuls entre eux, meilleur moment pour un briefing:

«-Je me demande bien ce que cherche Magnéto, qu'est-ce qu'il a à y gagner en kidnappant le président ? Demanda Cyclope.

-Peut-être la prise de pouvoir ! Proposa Tornade.

-Moi, ça m'étonnerait ! Lança Jean.

-Je suis d'accord, Erik ne se risquerait pas à enlever le président pour une chose aussi simple, le connaissant, il doit avoir une idée derrière la tête !

-Et il doit préparer un gros coup ! Dit Cyclope.

-Très juste, voilà pourquoi on doit se tenir sur nos gardes, maintenant qu'il a recruté d'autres mutants ! Il peut attaquer à tout instant !

-Vous croyez que les menaces pourraient être un canular pour cacher quelque chose ? Demanda Tornade.

-J'y ai pensé pendant un moment, avec lui, il faut s'attendre aux surprises, mais nous ne pouvons rien faire d'autre que d'attendre qu'il se manifeste ! Et pour cela, nous devons rester ici ! Je dois rentrer au manoir pour surveiller les élèves, Logan, c'est toi le chef d'équipe !

-Bien, professeur ! Dit Wolverine.

-Bonne chance, les X-Men, on reste en contact et prévenez-moi si vous avez du nouveau !»

Il s'en va à son tour, désormais, C'est Wolverine qui prend les décisions mais c'était un leader née, il a mené bien des missions avec succès et les autres le respectent pour son charisme et sa persévérance, normal vu qu'il a fait presque toutes les guerres:

«-Allons voir déjà le chef de la sécurité, il nous aidera à nous répartir, on va devoir se relayer histoire que les autres dorment un peu, au moindre problème, on les réveille, je veux courir aucun risque !»

Les mutants occupant maintenant la maison blanche, le président semble maintenant en sécurité, mais évidemment ils ne savent pas que le président est déjà piégé et que la maison blanche a été infiltrée. En effet, ils ont oublié qu'un des mutants de Magnéto avait le pouvoir de changer d'apparence, qui plus est, son bras droit ! Mystique en personne, cette femme à l'apparence bleue qui était avec lui et Loki dés le début et qui est partie avec son chef pour revenir ici. Elle peut changer d'apparence et se mêler dans la foule facilement. Et les X-Men oublient toujours qu'elle peut se dissimuler n'importe où et n'importe quand et c'est le cas ! Elle est ici, actuellement à la maison blanche, elle s'est métamorphosée en un agent de sécurité qui vient de croiser justement les X-Men. Et elle s'attendait à les croiser ici, elle ne paraissait pas surprise, elle souriait en mode teigne et méchante, puis elle s'isola dans un coin, dans les toilettes. Elle appuya sur l'oreillette qui n'était pas celle des gardes de la maison blanche et contacta alors Magnéto en redevenant elle-même:

«-C'est moi, les X-Men sont ici, ça y'est ! Ils vont assurer la sécurité du président !

-Parfait, continue à les surveiller, je te rappellerai !»

Magnéto raccrocha, il se trouvait dans une petite grotte sur l'île de Genosha située en plein océan Atlantique. Magnéto était assis sur une table en métal. Près de lui se trouvaient deux mutants: l'un avait les cheveux blonds longs en pagaille et une petite barbe, bien qu'étant humain, il avait deux crocs en plus de ses dents, et des griffes à la place des ongles, un manteau de fourrure très épais avec plein de peau de bête avec lequel il ne risquait pas d’attraper froid. C'était un mutant à moitié fauve. L'autre avait un aspect un peu plus misérable, des cheveux verts gras, une peau jaunie sale, de vieux vêtements de banlieue et il était assis comme un crapaud. Quand une chauve-souris vola à proximité, sa bouche sortit une longue langue baveuse verte incroyablement longue et goba la chauve-souris, tel un crapaud gobant sa proie. Celui-là était donc un mutant crapaud et son nom fut bien évidemment:

«-Crapaud ! Évites de manger ces chauve-souris devant moi, tu me coupes l’appétit ! Lança le mutant fauve.

-Et toi, alors ? Répondit-il sournoisement. Tu crois pas que tu me coupes l’appétit en dévorant des animaux plein de poils !»

Le mutant se mit à grogner comme un vrai lion en montrant ses dents, à tel point qu'on dirait un vrai lion grognant.

«-Crapaud, Dents-de-Sabre ! Ça suffit ! Économisez vos forces quand nous attaquerons la maison blanche !

-Quoi ? Tu penses sérieusement à passer à l'action, mais les X-Men seront là en plus des gardes du corps ! Lança le Crapaud.

-Ça n'aura plus aucune importance, ça ne change rien à mon plan, c'est exactement ça que je voulais, vous comprendrez plus tard !»

Il appuya sur son oreillette et tenta de communiquer avec un mutant nommé le Fléau:

«-Prépare nos troupes, on passe à l'action demain soir ! Venez, allons organiser les derniers préparatifs !»

Désormais, tout est joué, le monde ne peut plus compter que sur les X-Men pour éviter une guerre entre les mutants et les humains pendant que les autres super-héros veulent éviter la guerre interstellaire en traquant Loki et s’apprêtent à affronter Brainiac. Entre-temps, certains sont rentrés chez eux, d'autres font leurs jobs de héros, d'autres encore sont partis dans l'espace pour sauver le Surfer d'Argent, et d'autres sont sur l'héliporter comme Superman, Supergirl, et Spider-Man et le colonel Fury, tous de retour dans la grande salle de réunion, Kara était assise, apaisée maintenant et racontant l'histoire de Brainiac devant le colonel, Spider-Man et Superman qui écoutaient attentivement pour savoir à qui ils avaient affaire.

«-On nous a raconté à l'école l'histoire de Brainiac, une histoire vraiment effrayante, personne ne sait d'où il vient, ou comment il a été crée, il cherche des planètes, vole toutes les connaissances, miniaturise les plus grandes villes pour les ajouter à sa collection, et décime son peuple avec son armée et ses machines de guerre ! Jamais personne n'a pu lui résister ! Brainiac convoitait depuis toujours la planète Krypton, grâce à ses ressources et à ses connaissances, son rêve était de s’approprier son savoir ! Il y' a des milliers d'années de cela, il lança une terrible attaque sur notre monde, des milliers de robots massacraient les citoyens, les soldats kryptoniens les ont combattu vaillamment avec à leurs cotés les Green Lantern. Et nous avons réussi, nous l'avons repoussé, au cours de la bataille, il fut gravement blessé mais il réussit à s'enfuir en jurant qu'il reviendrait et qu'il nous prendrait tout notre savoir ! Ce savoir qui est maintenant dans cette clef !»

Elle sortit de la poche de sa jupe rouge la clef USB que le père de Kal-El lui avait remis trente trois ans plus tôt.

«-Mon père et le tien ont réussi à récupérer toutes les données de l'histoire de Krypton !

-Réussi ?

-Oui, à l'époque, un coup d’État a éclaté, le général Zod a voulu prendre le pouvoir sur Krytpon, il a tué mon père devant mes yeux juste avant que je ne parte !

-Je suis désolé, Kara ! Dit Superman.

-Ils voulaient que je t'apprenne tout ce qu'il y'a à savoir sur notre monde avec ça ! C'est pour ça qu'ils me les ont données ! Mais aussi pour empêcher Brainiac de s'en emparer !

-Comme moi avec la kryptonite blanche !

-Et Brainiac ? Tu crois que c'est pour ça qu'il viendrait ici ? Tu crois qu'il sait que les données sont ici !

-Je ne sais pas ! Mais si il vient au moment où moi je réapparais, alors peut-être que oui ! Je suis désolé, tout ça c'est ma faute !

-Ne dis pas ça, Kara !

-Nous tous, on le croyait mort pour toujours, mais il a survécu à ses blessures, et on a appris qu'il avait gagné en force et en puissance et qu'il projetait de nous attaquer ! Mais Krypton fut détruite par notre Soleil rouge bien avant qu'il n'arrive !

-Et tu ne te souviens de rien après ton lancement ?

-Rien du tout ! C'est le trou noir ! Tiens, Kal ! J'avais deux missions: veiller sur toi et t'apprendre l'histoire de notre planète ! Mais maintenant, je crois que tu n'a plus besoin de moi pour te protéger, mais je peux te remettre ce que tu cherches à savoir depuis toujours !»

Dans cette clé se trouvaient tous les secrets de Krypton, l'histoire de la planète d'origine de Superman. Il la prenait mais une sensation étrange lui traversait la main, comme un sentiment de peur, peut-être la peur de casser accidentellement le seul savoir intact de Krypton avec sa super-force. Mais il allait enfin tout connaître sur sa planète, son père lui avait laissé déjà quelques renseignements les plus importants à savoir, mais là il allait tout connaître. C'est comme si il allait devenir un vrai citoyen kryptonien. Il sentait une tristesse heureuse en lui. Il remercia sa cousine:

«-Je te promets que si Brainiac arrive sur Terre, il n'aura pas le savoir de notre peuple, je te le jure !

-Qu'est-ce qu'on fait alors ? Demanda Spider-Man.

-Pour l'instant, on ne peut rien faire d'autre qu'attendre ! Nous attendrons le retour du groupe de héros partis secourir le Surfer d'Argent et....

-Vous avez envoyé des gens affronter Brainiac ? Dit-elle d'un air paniqué.

-Eh bien, oui, le Surfer d'Argent est notre ami et on ne pouvait pas...

-Mais vous êtes complètement fou ! Brainiac est beaucoup trop puissant !

-Kara, tu sous-estimes les pouvoirs des super-héros ! Dit Spider-Man.

-Vous avez écouté ce que j'ai dit, Brainiac est un être horrible qui détruit sur son passage, tous ceux qui ont osé le défier ont été éliminés !

-Tu nous as dit que Krypton avait réussi à le battre ! Dit Superman.

-Oui, parce qu'ils ont eu de la chance ! Brainiac n'était pas encore puissant à l'époque, et on n'était pas seuls !

-Aujourd'hui encore, nous ne sommes pas seuls, Kara ! Dit Spider-Man. On a les vengeurs, la ligue des justiciers, les X-Men, les quatre Fantastiques, les amazones, les atlantes, Asgard, les Green Lantern et bien d'autres !

-Spider-Man a raison, Kara ! Krypton avait des alliés puissants à l'époque et aujourd'hui, nous avons des alliés puissants nous aussi, nous ne sommes pas seuls et je t'ai dit que nous avons affronté bien pire !

-Mais les autres que vous avez envoyé n'ont aucune chance contre lui !

-Ils ne vont pas le vaincre, juste essayer de libérer le Surfer d'Argent ! Ne t'inquiètes pas pour eux, ils s'en sortiront ! Tu ne dois plus avoir peur maintenant, tu as un nouveau foyer, de nouveaux amis, tant que les super-héros existeront, l'univers sera bien protégé !

-Bon, si tu le dis ! Dit-elle un peu rassuré.

-Tu sais quoi, pour fêter ton arrivée, je vous invite à manger une bonne glace, rien que nous quatre à Metropolis, et je te ferai visiter ma ville, ça te dit ?

-Oh oui alors, c'est pas de refus, je meurs de faim, mais c'est quoi une glace ?

-Tu verras ! Sourit Superman.

-Ouais, je crois qu'il va y avoir des choses à lui apprendre ! Lança Spider-Man.

-Désolé de ne pas répondre présent à l'invitation, mais je dois faire mon rapport ! Si il y a du nouveau, je vous contacterai ! Dit Fury.

-Très bien colonel, alors à plus tard !»

Superman et Kara s'en allèrent, Spider-Man hésitait un bref instant avant de les suivre sur le pont, il ne voulait pas s'incruster dans cette réunion familiale extraterrestre mais après tout Superman les avait invité à manger une glace tous les quatre alors ça le concerne aussi ! Le voilà qui allait être rassuré, Superman le regarda les suivre et lui sourit:

«-Dépêche toi, Peter ! On dit que ce sont souvent les meilleures glaces qui partent les premières !»

Spider-Man se joint à leur niveau et ils partirent dans la bonne humeur en oubliant presque les menaces de l'univers, mais dans la vie, même en étant un super-héros, il faut bien décompresser un peu et penser à autre chose.

«-J'aurais voulu vous amener à un match de football américain tout à l'heure, mais sans le champion vedette, honnêtement, ça ne me dit rien !

-Tu parles de Victor Stone ? Demanda Spider-Man.

-Tu le connais ?

-Pas vraiment ! En fait je suis pas très foot américain, c'est un ami à moi qui m'en a parlé ! Un grand fan du célèbre Victor Stone, il paraît qu'il a eu un accident depuis quelques semaines et qu'il est sur la touche ! Mais on ne sait pas quand il reviendra !

-Victor Stone est jeune mais c'est déjà un grand joueur professionnel ! Espérons qu'il guérira vite !»

L'ami en question qu'évoquait Peter était bien-sûr Flash Thompson, grand sportif de football américain depuis le lycée. Il adorait Victor Stone et était pour lui une idole. Flash, devenu ami avec Peter à l'université, lui parlait quelques fois de ses matchs et de ses prouesses. Bien-sûr, cela n'ennuyait pas Peter, il aimait beaucoup entendre parler de ce fameux Victor Stone bien qu'il n'était pas un grand fan mais Peter est du genre à s'intéresser à beaucoup de choses.

Seulement, ce qui est arrivé au célèbre Victor Stone est beaucoup plus tragique que ce que les fans peuvent imaginer. En effet, Victor Stone est une jeune future star du football américain, il fait partie de l'équipe des Titans à Metropolis. La presse a annoncé son arrêt de jeu suite à un accident dont on ne connaît pas la raison. Par un bel après-midi, le jeune Victor était cloîtré chez lui dans un petit appartement à Metropolis, pas loin de l'université où il poursuit des études de sport. Il regardait par sa fenêtre du troisième étage les gens passer, l'immeuble d'en face ou le ciel. Il était vêtu d'un gilet marron avec la capuche sur la tête, un jogging de sport et des baskets, il ne semblait pas souffrir de la chaleur bien que la température était déjà assez élevé dehors et n'avait pas l'air d'avoir subi de grave accident qui l'avait obligé d’arrêter de jouer. Les mains dans les poches, il entendait frapper, mais ne se donnait pas la peine d'ouvrir, en fait, il restait planté sur place, ne bougeait pas du tout et continuait sa longue observation des passants. Ça refrappa encore, mais il ne disait rien, il faisait le sourd. Il voulait peut-être faire croire à la personne qui frappait qu'il n'était pas là, mais il reconnut très vite la manière de frapper et surtout quand la personne lui disait:

«-Victor, c'est moi !»

Il connaissait très bien cette voix là, mais il ne bougeait toujours pas, ne disait toujours rien. La personne savait très bien qu'il était là et se donnait la peine d'entrer. La porte n'était pas fermée à clef. De toute façon, il aurait eu un double, car cette personne, ce n'est autre que son père Silas Stone, le chef du laboratoire STAR LABS. Aussi connu que son fils Victor. Un homme noir aux cheveux grisâtes, lunettes rondes, il avait une blouse blanche sur lui avec le logo de sa société. Il tenait une petite valise noire à la main. Il regardait son fils qui restait toujours face à sa fenêtre. Son père le regarda avec un air d'agacement:

«-Tu aurais pu m'ouvrir, Victor ! Ce serait la moindre des politesses !»

Victor ne répondit pas, ne se retourna toujours pas, il fit toujours dos à son père:

«-Ne me dis pas que tu es resté là toute la journée devant ta fenêtre !

-En fait, j'accède aux données internet, j'essaye de m'informer ce qui se passe dans le monde, et j'ai même accès aux données secrètes du SHIELD, des données quasi-impossible à avoir, mais j'ai réussi à le faire ! Tu veux savoir quel extraterrestre leur a échappé hier soir ?

-Écoutes, Victor, je sais que c'est dur pour toi, mais vois tu, tu pourrais m'aider à STAR LABS, nous pourrions travailler ensemble ! Tu as beaucoup de capacités !

-Travailler dans ton laboratoire, le même laboratoire qui m'a fait ça ?»

Il ôta sa capuche et son gilet et ce que le père avait en face de lui n'était pas un homme mais un cyborg, mi homme, mi machine, la moitié de la tête noire aux cheveux bruns courts était humaine et indemne mais l'autre moitié et tout le reste du corps étaient robotiques, on aurait dit un robot où l'on a greffé une tête humaine, au centre de la poitrine, un générateur rouge rond lumineux. Mais son père ne semblait pas surpris et il semblerait même qu'il soit derrière cette transformation robotique:

«-Ton laboratoire qui m'a changé en monstre ?

-Tu n'es pas un monstre, Victor, tu es devenu un méta-humain, tu fais partie de l'univers des super-humains et méta-humains, tu as acquis des dons incroyables !

-Des dons que ta société espère tirer profit pour les expériences du grand Silas Stone, pas vrai ? Après tout, c'est ton job !

-Nous étudions les pouvoirs des méta-humains et essayons de découvrir l'origine de leurs pouvoirs.

-Je suis branché aux réseaux informatiques mondiaux, je peux les pirater, et j'ai un même mode attaque et défensive, je suis devenu en quelque sorte une arme informatique !

-Oui, une arme qui peut-être dangereuse si elle venait à tomber entre de mauvaises mains !»

Le cyborg Victor se déplaça jusqu'à la cuisine non pas pour boire, ni manger, juste pour bouger et s'accouder au bar:

«-Eh bien, ton arme va rester chez elle jusqu'à ce que tu trouves un moyen de la guérir !

-C'est irréversible, mon garçon ! Tu le sais bien ! Mais tu peux faire de grandes choses, tu peux travailler avec le SHIELD, ou la ligue des justiciers, même chez les vengeurs ! Tu peux apporter beaucoup !

-Bien-sûr, tu veux que je sois une sorte d'espions, que je télécharge des documents secrets, que j'infecte un système informatique ennemi, un espion informatique ! Et tu crois que c'est cette vie-là que je veux ! Qui te dit que je n''ai pas envie de retrouver ma vie d'avant ! S'énerva-t-il.

-Je sais, tu adorais le foot ! Tu avais une carrière, tu aurais eu une place chez les pros et ta vie a été bouleversé à cause de cet accident ! Je suis le seul responsable ! Mais au moins tu es en vie !

-Tu appelles ça être en vie ? Tu m'as transformé en une espèce de Terminator, un cyborg informatique ! Je ne pourrais plus jouer au foot, je refuse de me montrer dans cet état là !

-Il faudra bien, les journaux pensent que tu vas retourner dans l'équipe dans peu de temps ! Un jour où l'autre, tu devras dire la vérité à ton équipe, te montrer !

-Montrer le monstre, tu veux dire !

-Tu n'es pas un monstre !»

Il y'eut un bref moment de silence, le père et le fils se regardaient dans les yeux, sans conflit, sans rivalité. Ils ne savaient plus quoi faire de cette situation. Mais le père abrégea très vite cette ambiance froide:

«-Cette accident que tu as eu dans mon laboratoire ! Il me rappelait celui qu'a eu ta mère, elle m'a été enlevé et nous avons dû remonter cette pente ! J'ai fait ce qu'un père devait faire: sauver mon fils, je n'aurais jamais supporté de te perdre toi aussi !

-Mais tu l'as perdu ! J'ai dans la tête une langue que je parle même pas, et elle est pas seulement numérique, elle est alien ! Et tous les jours, au réveil, je suis changé, modifié ! Je suis capable de voler et hier soir encore, je savais pas le faire ! Depuis qu'on a des super-héros extraterrestres, les gens se demandent quels genre d'ennemis vont se dresser contre eux, et je me demande si je serai pas le prochain !»

Silas ne savait pas quoi répondre à ça, il préféra abandonner, il n'arrivera pas à résonner son fils aujourd'hui. Pour l'instant, mieux vaut le laisser seul, il en a besoin, le temps qu'il finisse pas s'accepter tel qu'il est. Il reprend sa valise en main et se dirige vers la sortie. En ouvrant la porte, il se tourna une dernière fois vers Victor et lui lança:

«-Un jour ou l'autre, on sait exactement ce qu'on doit être, et tu sauras ce que tu dois faire, mon fils !»

Il ferma la porte donc. Puis Victor se replaçait devant la fenêtre, remettait son gilet puis sa capuche et scrutait de nouveau l'horizon de Metropolis, perdu dans ses pensées numériques. Regardant le ciel pendant on ne sait combien de temps, peut-être jusqu'à la prochaine visite de son père, ou d'un autre. 

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