Foxhound : Les débuts de Solid Snake

Chapitre 2 : UNE VOLONTE DE FER

Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/01/2011 17:46

CHAPITRE 2

 

 

La chaleur était particulièrement étouffante en cette chaude après midi d’été. Pas étonnant, étant donné que FOXHOUND était stationnée dans une zone tenue au secret près de la frontière Mexicaine. Le décor des alentours n’était fait que de rochers et de sable. Environnement aride et peu amical qui abritait néanmoins le plus grand complexe d’espionnage des Etats-Unis. Une immense clôture agrémentée de barbelés entourait un imposant terrain d’entrainement aménagé près d’une piste de décollage. Plus loin, en retrait, on pouvait distinguer le début d’un bâtiment principal qui s’enfonçait dans le sol, laissant penser à une sorte de bunker. A sa surface, FOXHOUND disposait de bon nombre de véhicules militaires comme des jeeps et des chars Abrams, de type légers, idéaux pour le terrain accidenté de ce désert inhospitalier. On pouvait distinguer également de modestes constructions éparpillées un peu partout autour de la forteresse. Elles étaient supposées avoir plusieurs fonctions, comme logements, dépôts d’armes, ou complexes sportifs.

 

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Depuis près de deux heures, des coups de feu retentissaient dans un vacarme laissant penser à une guérilla. Allongés au sol, les uns à côté des autres, camouflés sous une épaisse combinaison de sniper, des tireurs s’essayaient à l’exercice peu évident de la défaite de cibles mouvantes, ces dernières représentées à distances différentes par des panneaux surgissant par surprise à même le sol.

 

« Rechargez… » Hurla Big Boss en marchant à pas lents, une paire de jumelles dans sa main droite. L’homme accompagné de son second se déplaçait derrière les jeunes gens, analysant la position de chacun d’entre eux. Alors que Campbell tenait en sa main un dispositif électronique contrôlant l’apparition des mannequins à forme humaine, il confirma à Big Boss qu’il se tenait prêt pour le démarrage d’un niveau plus soutenu.

 

 «Augmentation de la cadence ! Préparez vos armes !»

 

David situé en troisième position en partant de la gauche, s’attela au rechargement de son arme qu’il effectua en une poignée de secondes. Le temps pour lui d’essuyer du pan de sa tenue  la sueur qui ruisselait sur son front. Posté ainsi en pleine canicule, l’endurance physique était sérieusement mise à l’épreuve, la concentration devant dans tous les cas,   rester de mise. Le jeune homme repositionna son œil droit dans le viseur, la respiration haletante. Il attendit l’apparition des pantins métalliques.

 

« Feu ! »

 

Les tirs s’enchainèrent en un brouhaha assourdissant. David dégomma dans un rythme effréné les cibles, réglant son fusil SVD selon les mètres le distançant lui et ses « victimes ».  Au bout d’une courte minute, les soldats s’arrêtèrent les uns après les autres, détachant leurs regards de leurs armes pour apprécier les quelques instants de répit.

 

« Verrouillez vos fusils ! Permission de repos ! » Big boss attendit l’exécution des militaires. Ces derniers s’empressèrent de décharger. Le vieil homme se focalisa sur David qui ôtait sans ménagement sa lourde capuche, en soufflant de soulagement. Il s’empressa de poser son arme pour ensuite se redresser sur ses jambes dans l’attente des résultats. Sa peau suintait tout comme ses camarades.

 

Les cibles mouvantes furent extraites du sol, les trous apparents devaient dans la logique des choses se monter à une trentaine par plaque, en comptant pour celles-ci une totalité de trois  par tireur. Chaque projectile laissait sa marque sur une protection d’un épais métal accrochée derrière chaque cible, empêchant ainsi la dispersion des balles.

 

Big Boss porta ses jumelles et analysa les résultats rang par rang.

 

« La patience et la réactivité… c’est le secret de tout bon sniper…. Ne trahissez pas votre position par de mouvements inutiles, faites corps avec votre arme.»  Le commandant parlait d’une voix autoritaire, l’écho de celle-ci lui permettait de bien se faire entendre.

 

Il  s’attarda sur la cible d’un de ses éléments, ne manquant pas de commenter sa performance.

 

« Soldat ! Il te manque 4 tirs… Qu’as-tu foutu bon dieu ? Dis-toi qu’en situation réelle ces balles auraient pu être celles qui te sauvaient la vie ou bien un tes camarades… »

 

« Oui… Monsieur… »

 

Big Boss afficha son insatisfaction, ne tempérant en aucun cas son franc parlé et la rudesse de ses propos. Il analysa l’exercice de plusieurs soldats, énumérant conseils, critiques, et remontrances pour certains d’entre eux. Le vieux montait toujours un peu plus la voix, exacerbé par la performance de ses protégés.

 

« Je me demande ce que je vais bien pouvoir foutre de vous ! Bande d’incapables » Le Commandant en Chef porta à présent ses jumelles  pour comptabiliser les frappes de David, et là ce fut l’apothéose…

 

« Snake ! »

 

Big Boss interpella le jeune soldat qui se raidit dans l’attente de son commentaire.

 

« C’est quoi ce bordel ? »

 

David resta dubitatif…

 

«  Seulement 23 trous ! Et tu prétends avoir l’expérience du tir long distance…  foutaises ! »  Il tendit ses jumelles à Roy qui s’empressa d’observer à son tour les cibles. Tout en comptant les trous dans un murmure presque inaudible, Big Boss quant à lui conclut avec sarcasme « Félicitations tu as fait pour l’instant le plus mauvais score »

 

« Mais Monsieur je n’ai… »

 

« Pas d’excuse à cette merde... ! »

 

« Jack… » Interpella le commandant Campbell en ne détachant pas son regard des jumelles, mais ignoré par son ami  qui semblait trop occupé à faire comprendre sa déception au jeune soldat.  

 

« Tu essayes de défendre ta performance ? » renchérit Big Boss en se calant face à l’individu d’un air renfrogné.

 

« Jack !!! » héla une nouvelle fois son acolyte en élevant la voix.

 

« Quoi ? » s’énerva le chef de l’unité en regardant par-dessus l’épaule de David pour apercevoir Campbell d’un air navré…

 

« Si je te dis que le compte y est… »

 

« … » Big Boss lança un regard furibond à la recrue avant de se convaincre de s’adresser à son compagnon « Qu’est ce que tu racontes ? » Il se saisit de l’objet grossissant.

 

« Pas la peine de te fier aux trous… » Campbell demanda le soutien de trois soldats et leur ordonna de s’atteler au décrochage des 3 plaques de sécurité pour ensuite les lui rapporter. « Tu vas comprendre… »

 

Lorsque ce fut fait, et que les plaques furent disposées devant les trois hommes, Campbell afficha un sourire narquois, en passant sa main sur les marques laissées par le calibre de l’imposant fusil. « Si tu regardes bien, Tu remarqueras que ces impacts sont plus profonds que les autres… »

 

Jack tata à son tour de son index la profondeur de la balle et écarquilla de surprise son unique œil.

 

« Et oui… tes 7 tirs manquants !!! Ils se sont encastrés dans les précédents, plus exactement 2 pour la cible numéro une… 3 pour la deuxième et 2 pour la troisième… »

 

Big Boss regarda furtivement David qui détourna au même moment ses yeux des plaques avant de les refixer dans le lointain.

 

« Mais avec le rythme imposé… Ce n’est pas… »

 

« Possible de tirer si vite et si précisément ?  » Compléta Roy en se rapprochant de son ami, puis d’un murmure complice, il confia « je te l’ai dit, je l’ai observé près de trois mois… »

 

Big Boss tata une nouvelle fois chacune des plaques, silencieusement, Il du admettre s’être avancé un peu vite en dégradant la performance de la recrue. Toutefois, son œil turquoise se mit à briller d’une revanche sournoise. Campbell tordit le bas de son visage dans une grimace lorsqu’il devina celle-ci se profiler.

 

Le vieil homme écarta les bras, en gloussant d’un rire cynique.

 

 « Voilà l’exemple type d’une personne en pleine confiance de ses moyens…» Big Boss s’adressa à nouveau à l’assemblée de soldats d’une voix à la limite du sarcasme. « Et je vais d’ores et déjà vous faire partager une règle qui devra rester de rigueur si vous ne voulez pas vous voir trahir par vos propres capacités… »

 

David fronça les sourcils, incertain de comprendre où il voulait exactement en venir.

 

« 70 tractions… ! » ordonna t’il soudain à Snake qui ne cacha pas sa surprise. Le soldat  hésita quelques secondes avant de commencer à se défaire de son vêtement, celui-ci lui rajoutant bien facilement 5 kilos.

 

« Garde ta veste de camouflage… » Face à cet ordre, David se résigna donc à fermer sa tenue et aller à la rencontre d’une  barre située à une dizaine de mètres de sa position. Il s’empressa de la saisir d’un rapide bond. Ainsi suspendu dans le vide, il s’activa avec la seule force de ses biceps à la remontée de son corps, sa tête devant obligatoirement dépassée la barre.

 

« 1…. 2….3… 4…»

 

Le jeune homme ne quitta pas du regard son supérieur tendit qu’il crispait sous l’effort à chaque nouvelle levée de son propre poids.

 

« 26… 27…28… »

 

Snake mourrait littéralement de chaud sous cette tenue qui l’empêchait de correctement effectuer les tractions de ses avant-bras. Mais hors de question de renoncer, hors de question de ne pas arriver au chiffre  70 ! Il serra si fort sa mâchoire que ses muscles faciaux se mirent à trembler, une douleur perceptible gravée sur son visage trempé par l’effort.

 

Big Boss continua à dicter le quota au fur et à mesure que le soldat effectuait le mouvement demandé. Il semblait d’une indifférence totale quant à la torture physique infligée par ce rude exercice.

 

« 47… 48… Tu mollis… tu n’es pas encore arrivé au bout »

 

En effet, le jeune homme avait un peu plus de difficultés sur la fin mais effectuait cependant les levées demandées. Laissant retomber plus lourdement son corps, il prit un instant pour expirer une grande bouffée d’air avant de s’obliger à produire les ultimes tractions.

 

« 60… »  Big Boss pivota légèrement la tête vers Campbell qui offrit simplement son dépit face à la scène « 61…. »

 

Le soleil frappait de ses plus forts rayons et aggravait un peu plus la tache de cet exercice en à l’accoutumé accessible pour tout soldat expérimenté en des conditions différentes. Le poids soulevé et l’épaisseur de la combinaison, ne pouvaient également pas aider à la bonne fonctionnalité des mouvements.

 

« 69...........70……bien ! » Snake se hâta de détacher de cette barre et souffla de tous ses poumons satisfait d’être arrivé à son objectif et d’en avoir terminé avec cette séance de musculation improvisée.

 

Terminé ? Pas tout à fait… Big Boss demanda à présent au jeune homme de retourner à son poste et de s’armer de son SVD. Tout en essayant de ralentir son rythme cardiaque, Snake s’installa à sa place et attendit qu’on lui installe de nouvelles cibles, Selon les ordres du chef de l’unité.

 

Jack se saisit enfin de la télécommande « Dégomme moi ces mannequins au fur et à mesure qu’ils apparaissent, vise la tête et offre moi des tirs aussi précis que tes précédents ! Compris ? »

 

« A vos ordres ! »  Snake cala son œil dans le viseur, essayant d’ignorer la lourdeur de ses bras et l’extrême chaleur qui l’obligeait à respirer avec plus d’intensité. Les gouttelettes de sueur glissèrent lentement sur son front pour atteindre le creux de ses paupières, il dû cligner à plusieurs reprises ses yeux pour ne plus se sentir gêné. Ses mains semblaient moins bien soutenir le fusil au vu des légers tremblements.

 

« Feu » Sans attente, Big Boss pressa le bouton du mécanisme, et les trois cibles apparurent et disparurent dans un ordre aléatoire, les balles sifflèrent jusqu’à la rencontre de celles-ci. Snake offrit  aux trois cibles, deux impacts chacune avant de se stopper, laissant l’écho de la dernière détente résonner sous le regard aguerri des observateurs.

 

« Repos… ! » Big Boss demanda qu’on lui rapporte les résultats…

 

Campbell observa les mannequins alignés et se convint à ne dire mot face au bilan peu ressemblant à ce qui avait été fait précédemment. En effet, les cibles affichaient des blessures non fatales. La première plaque voyait deux impacts au niveau de l’épaule gauche, la seconde ne comptait qu’un des deux projectiles, tandis que la troisième disposait de deux trous, l’un à côté de l’autre à la limite de l’épaule droite… Autant de tirs imprécis qui vinrent compléter la leçon de Big Boss.

 

« Ne vous fiez pas à vos capacités… jaugez l’environnement où vous vous trouvez, ne négligez pas le facteur physique… il vous arrivera de marcher des heures avant d’atteindre la zone d’interception, de produire un effort important.  La faim, la soif, le stress, la douleur, le poids transporté… peuvent totalement changer la donne ! » Le commandant en Chef  fit face à David avant de poursuivre.

 

« Même le meilleur des Snipers, peut se retrouver comme un débutant s’il ne sait pas analyser sa condition et faire preuve de mental pour arriver à supporter les aléas des imprévus… »

 

« Que les petits prétentieux qui se justifient comme l’élite aillent se faire foutre avec leurs acquis ! Croyez-moi… !

 

Big Boss se positionna à quelques centimètres de Snake. Il hurla de son imposante voix grave « Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? »

 

« Oui mon Commandant ! »  Rétorqua le jeune homme sur la même intensité joint par ses camarades.

 

« Bien… fin de l’exercice… rompez… »  Big Boss regarda les soldats porter leurs armes jusqu’au dépôt, Campbell s’approcha alors de son ami, d’un sourire moqueur.

 

« Ca va… ? Tu t’es amusé j’espère… »

 

« Oh que oui… » Rit le vieux… en changeant radicalement d’expression.

 

« Je m’en doutais… » Roy se fixa aussitôt sur la recrue prise à parti. « Avoue quand même que ses premiers tirs étaient hors normes… »

 

« … »

 

« Ta réponse me suffit… » Campbell s’éloigna à son tour, abandonnant Big Boss à ses pensées. Le dos du jeune soldat allait en s’éloignant, et l’œil posé sur la silhouette, le chef de l’unité sembla  révéler une certaine sympathie.

 

« Ce petit con est tout de même coriace… je peux au moins lui rendre ça… »

 

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Arrivé à son vestiaire, David laissa machinalement tomber la veste qu’il avait maudite lors de ces tractions. Il ôta ensuite son suit cacki salit par la transpiration, se dépêchant enfin de rejoindre un lavabo et d’ouvrir à grand jet l’eau qu’il porta dans ses mains avant de s’en éclabousser le visage. Le bienfaiteur liquide gicla généreusement sur sa peau et Il fut reconnaissant envers celui-ci pour la fraicheur apportée. Il sentait néanmoins le besoin irrépressible de prendre une bonne douche pour se décrasser.

 

Fermant un instant ses yeux, il passa ses mains mouillées dans ses cheveux et repoussa ainsi en arrière les quelques mèches qui s’abattaient en désordre sur son front.

 

« Et MERDE !!! » laissa t’il enfin échapper d’un ton exaspéré en relâchant ses épaules, ballant ainsi ses bras le long de son corps, et ce, dans un effet de balancier.

 

« Rude après-midi… n’est ce pas ? »

 Snake qui à ce moment se croyait seul,  pivota la tête et rencontra le Commandant Campbell qui se tenait dans l’embrasure de la porte, les mains dans le dos.

 « Commandant… » David  offrit un sourire presque gêné « C’est le moins que l’on puisse dire… »

 Roy s’approcha du soldat et le regarda se débarbouiller d’une nouvelle giclée d’eau.

 « Big Boss t’en fait voir de toutes les couleurs hein ? »

 « Je devais m’y attendre ! » Snake se dirigea vers son casier et y plongea son bras à la recherche d’une serviette.  « Je semble être son sujet favori pour la partie pratique  de ses leçons… » Il secoua la tête  « Déjà une semaine… »

 « Une éternité quand on est entrainé par Big Boss… je me trompe ? » s’enquit de demander le militaire à son jeune protégé.

 « C’est vous qui le dites Commandant, pas moi ! » s’amusa à rétorquer la recrue, visiblement pas à l’aise d’exprimer ses impressions vis-à-vis du patron.

  Roy sourit à cette réponse, Il posa ce regard amical sur le jeune homme. Ce dernier reprit la parole.

 « Commandant… cela va vous paraître bête, mais à présent j’ai la certitude que…»

 « Quoi donc … ? »

 Au lieu de terminer sa phrase, David exprima un petit rire étouffé puis prit un instant de réflexion pour partir sur une nouvelle formulation.

 « Vous savez, depuis que je suis gamin, l’armée est mon refuge, ma raison d’exister… depuis mon intégration, mes supérieurs ont toujours dit de moi que j’étais le meilleur, l’exception même… A force de vous le répéter on se convint de l’être… Vous n’êtes pas d’accord ? »

 Roy qui l’écoutait attentivement approuva d’un hochement de tête « je suppose… »

 « Sans cesse, lors de ma formation, on me rabâchait les exploits du légendaire Big Boss… j’ai été entraîné avec la manière, évalué jour après jour, années après années… j’avais pour objectif de me mesurer à ses talents, de faire mieux ! Depuis mes quatorze ans on veut de moi que je devienne un soldat de la trempe de Big Boss !!! Devenir un homme que Je n’avais jamais vu... »

 Le commandant le laissa poursuivre.

 « Quand vous m’avez proposé d’intégrer FOXHOUND, je me suis dit que c’était la chance de ma vie !  J’avais ce besoin de me confronter à mon modèle… »

 « Et ? » demanda Roy.

 « Je me suis retrouvé en face à cette légende… et là j’ai compris une chose… je ne serais jamais lui… ! »

 « … »

 « Je ne l’égalerais pas… et vous savez quoi… ? Ça m’a rassuré… ! »

 « Rassuré ? »

 « Parce qu’à présent je peux donner le meilleur de moi-même sans pour autant devenir quelqu’un d’autre !  Je lui montrerai de quoi je suis capable !! »

 Roy satisfait par la détermination du jeune homme offrit un rictus de contentement. « Je n’en doutais pas une seconde…! »

 « Merci Commandant… ! » Le jeune soldat attrapa un bout de la serviette et s’essuya le visage, frottant au passage ses cheveux. « Merci de m’avoir donné l’opportunité de me retrouver… ! »

 Roy Campbell se sentit satisfait de constater que la combativité du garçon était toujours de mise. Il était venu à sa rencontre pour évaluer l’état du soldat, et il devait admettre qu’il était agréablement surpris de voir une force de caractère si prononcée. David n’était pas du genre à renoncer à la moindre difficulté, Big Boss pouvait l’éprouver jusqu’à ses limites, le jeune homme continuerait à tenir tête. Il subira et apprendra de son expérience toujours avec cette même volonté… Montrer qui il est…

 « Merci à toi… Snake… ! » Le commandant en second sortit du vestiaire « Bonne chance pour la suite… ! »

 Le jeune homme le regarda s’éloigner, reconnaissant pour ce court échange. Il sentit le regain d’une nouvelle énergie l’envahir, l’encourageant à voir ce que l’avenir lui réservait… Une chose était sûre, il aura un jour sa place d’agent, mais avant d’en arriver là, il savait pertinemment que diverses épreuves lui barreraient la route… des épreuves qui viendront le forger.

 Que de défis… et dire que ce n’était que le début…  la route s’annonçait encore longue.

 

A suivre…

 

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