AU My hero academia: Not a hero

Chapitre 2 : Chapitre 2: Descente en enfer

1232 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 01/08/2020 21:32

Izuku se trouvait dans un cellule séparée des autres car il était encore mineur et sa famille avait été appelée. En arrivant un dossier fut créé avec son identité, ses empreintes, une photo et les raisons de son arrestation. Il se trouvait maintenant dans une pièce vide, seul avec juste le son de gens hurlants leur innocence. Midoriya gardait le même regard depuis l'hôpital, vide et inexpressif. Jusqu'à ce que un policier ne vienne le chercher et le conduisit près de sa mère qui était en larme.


«Izuku...» Prononça sa mère entre deux sanglots


«Mam...» CLAC


Un bruit sourd retentit, il s'agissait de madame Midoriya qui venait de gifler son fils. Les yeux grands ouverts, I zuku regardait sa mère avec stupéfaction. Ensuite, sans un mot, ils quittèrent le commissariat.


Les semaines suivantes, Midoriya sécha les cours et restait enfermé dans sa chambre. Sa mère lui déposait de la nourriture tous les jours mais ne lui adressait plus la parole. Durant ce laps de temps, Il fut déchargé des plaintes contre lui car la police à estimée que le héro s'était sacrifié en faisant ce pour quoi il était devenu ce qu'il était. Cependant, c'était une autre affaire avec la population qui trouvait que la police avait bâclée cette enquête, depuis, tous les jours des graffitis étaient peints devant leur porte, des lettres de menaces ainsi que des injures envers la famille sur internet. Mais Izuku s'en fichait bien de tout ça, de toute façon sa vie était foutue.


«Izuku...» Lança une voix faible derrière sa porte.


«Mon garçon... Sache que je t'aimerai toujours. Bonne nuit»


...Plus rien. Cette phrase lui fit ressentir un semblant de sentiment en lui et il finit enfin par passer une nuit de sommeil normale. Il se réveilla avec un début de sourire et l'envie de passer à autre chose. Les mots de sa mère de la veille lui donna espoir. S'il ne pouvait pas devenir un héro, il deviendrait autre chose pour aider les héros!


Il se leva brusquement et sortit de sa chambre pour aller prendre une douche. Il en avait bien besoin après tout ce temps passer à rester enfermé. Une fois propre, il enfila un haut vert avec une jogging gris. Prendre l'air lui fera sûrement du bien.


«...Bizarre...» Se dit-il.


«Maman devrait être partie pour le travail à cette heure-ci mais ses affaires sont encore ici... Il toqua alors à sa porte pour vérifier si tout allait bien mais aucune réponse ne se fit entendre.


«Maman... Je rentre d'accord?»


C'est là qu'il la vit. Le corps sans vie de sa mère était retenu par une corde accrochée au lustre de sa chambre. Des lettres étaient éparpillées partout dans la pièce avec des menaces de mort, des injures et plein d'autres méchancetés... Il y en avait bien une centaine... Cependant Izuku ne prenait pas attention à celles-ci et restait figer. Pour la seconde fois dans sa vie, tout son univers était réduit à néant.Il finit par baisser le regard et vis une lettre encore fermée avec son nom dessus. Les mains tremblantes, il la ramassa et l'ouvrit:


* Izuku, Mon chéri, je suis désolée mais je ne supporte plus cette situation. Depuis le départ de ton père j'ai toujours fait de mon mieux pour t'aider et t'éduquer mais depuis cet incident plus rien ne va. J'ai perdue mon travail, mes amies ne me parlent plus, je suis refusée partout dès qu'ils apprennent mon nom et je trouve tous les jours des lettres de menaces dans le courrier. Je suis désolée de te laisser seul mais je n'en peut plus. Je t'aimerai toujours mon fils et j'espère que trouveras le bonheur. Adieu. *


Après lecture, Izuku se souvint soudain des paroles de katchan:


«Tu as qu'à te suicidé et espérer avoir un alter dans ta prochaine vie!»


Il se leva et se dirigea vers la porte. Une fois dehors, il remarqua les taguent devant sa porte mais n'y prêta pas attention. Il marcha machinalement sans faire attention où il allait. Le soir finit finalement par arriver. C'était le crépuscule, le moment ou la nuit et le jour se rencontraient. L'air était légèrement chaud et les lampadaires de la ville commençaient à s'allumer. Izuku s'arrêta car ses jambes n'avaient plus la force de continuées après cette journée. Il releva alors la tête et se retrouva devant un immense immeuble, l'un des plus grands de la ville. Il rentra et prit l’ascenseur avec le toit pour destination.


Une fois au sommet, il regarda dans le vide. Il avait peur mais peut importe, après tout, c'était mieux ainsi. Il retira ses chaussures et se plaça derrière la rambarde de sécurité. Après une dernière larme, il se laissa tomber. Il sentait le vide et l'appelait de toutes ses forces. Il voulait mourir, que tout s'arrête enfin.


«Adieu monde de merde» se dit-il avant de fermer une dernière fois les yeux.


Tout était noir mais il ne souffrait pas. Pourtant il ne ressentait plus le vide...


«C'est ça la mort...?» dit-il à voix basse.


«HAHA, non petit, ce n'est pas ça la mort» ricanait une voix légèrement robotisée non-loin de lui.


Il se releva de peur et demanda avec une voix fébrile qui était là. Et pourquoi il n'était pas mort.


« Tu peux m'appeler All For One et la raison de ta survie est que tu as sauté de mon immeuble et je ne veux pas voir la police débarquer chez moi pour enquêter sur ta mort. Maintenant dis-moi, pourquoi veux-tu tant mourir?»


Plus rien ne lui importait alors il raconta son histoire à cet étranger. Après chaque mot, la lueur de la vie semblait quitter ses yeux et il ressemblait de plus en plus à un mort-vivant. Une fois son histoire finie il attendait juste de pouvoir partir pour en finir ailleurs. À ce moment, une main se posa sur son épaule, elle était à la fois ferme et pleine d'espoir. Il releva la tête et vit le maître des lieux avec le visage en partie brûlé et arracher. La peur fut le premier sentiment qu'il ressentit mais la voix de cette homme lui dit alors:


«Mon pauvre... Tu as tellement souffert à cause de ces héros... Si tu veux, je peut t'aider, te donner une raison de vivre et les moyens de te venger. Qu'en dis-tu?»


Toutes sortes de pensées allaient et venaient, vivre...? Se venger? ... Après tout, pourquoi pas... S'il ne pouvait pas devenir un héro et vu ce qu'ils lui ont pris, alors il deviendrait leur pire ennemi.


Le regard et les yeux remplis de déterminations il regarda droit vers son sauveur et lui dit:


«J'accepte, maître.»


«Bien... Pour commencer, je vais t'entraîner et te donner ce tu as toujours rêver d'avoir. J'ai la capacité de te donner un alter, voir plusieurs si tu t'en montres digne. Ensuite, tu rejoindras les rangs de mon apprentis. Sois prêt.»


«Oui.. Maître...»

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