L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]

Chapitre 59 : TOME 3 : LE PAYS DES FOUGERES - Chapitre 59 : Le pays des fougères

4522 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 11/12/2024 10:24

TOME 3 : LE PAYS DES FOUGÈRES






Chapitre 59 : Le pays des fougères


Je me repose quelques temps après nos câlins, mais lorsque je constate qu’Hanako dort dans mes bras, je la lâche pour la couvrir du drap avant d’aller à la salle de bain prendre une douche.

Alors que je me prélasse sous l’eau chaude depuis quelques minutes, la porte s’ouvre et elle vient me rejoindre, toute fébrile sur ses jambes et les yeux complétement étourdis avec un petit sourire vissé aux lèvres. Elle se glisse à côté de moi et me regarde avec amour malgré ses petites jambes flageolantes.

-         Tu veux que je te porte ? plaisante-je affectueusement en la voyant si chose.

-         Je n’ai plus de force, je me suis même endormie un peu, glousse-t-elle doucement.

-         J’ai vu ça, réponds-je en souriant.

Elle baille et accroche ses mains derrière ma nuque en fermant les yeux. Je passe mes bras derrière son dos et elle s’appuie dessus de tout son poids :

-         Je voulais juste être vers toi…, murmure-t-elle.

-         Oh … mon ange…, murmure-je tendrement à mon tour.

Elle ouvre un œil, rayonnante de mon petit surnom, puis me sourit de toutes ses dents. Je ne peux pas résister en la voyant comme ça et je la porte contre moi, déclenchant son rire tandis qu’elle pose la tête sur mon épaule, relâchant complétement son corps fatigué.

-         Pourquoi t’infliges-tu ça juste pour que je sois bien… ? murmure-t-elle.

-         Je t’en prie, tu n’es pas bien lourde, c’est me sous-estimer que d’imaginer que ça représente un effort…, réponds-je en embrassant sa nuque.

Elle glousse contre mon épaule :

-         Je t’aime tellement Kakashi, tu es la personne la plus gentille et la plus prévenante que je connaisse. Quoi que tu en penses.

Elle me serre dans ses bras, la joue toujours sur mon épaule, tandis que je la berce doucement. Si j’avais acheté cette magnifique bague, je lui demanderais sans doute sa main maintenant…

Seigneur, il faut que je me calme. J’aimerais bien ne pas faire ça sous une douche ou au lit, c’est dingue ! J’aimerais que ce soit un beau moment pour elle, spécial… mais je n’ai aucune idée de comment m’y prendre.

Elle me tire de mes pensées :

-         Je vais être belle demain matin tiens…, soupire-t-elle.

-         Je te porterai, réponds-je en souriant.

-         Jusqu’au pays des fougères ? glousse-t-elle.

-         Je te porterais n’importe où Hanako, affirme-je.

Elle enfonce sa tête dans mon cou en me serrant plus fort et reste calée là un bon moment. Elle finit tout de même par daigner se savonner et lorsqu’elle s’enroule dans une serviette, je la reprends dans mes bras pour la porter au lit, ce qui la fait encore glousser, bien entendu.

Lorsque nous nous calons en cuillère, elle prend elle-même mes bras pour les enrouler autour d’elle avec autorité, un sous sa tête et l’autre autour de son ventre.

Je lève les yeux au ciel :

-         Comme si je n’allais pas le faire, la taquine-je.

-         On ne sait jamais ! rit-elle.

-         Ça fait des mois que nous dormons ensemble pratiquement toutes nos nuits Hanako et je t’ai toujours prise dans mes bras ! réplique-je.

-         C’est vrai ça …, dit-elle, soudain pensive.

J’embrasse sa tête avant de me caler contre sa nuque, prêt à dormir.

-         Ça fait bientôt un an qu’on se connait…, finit-elle par dire.

-         Déjà ? m’étonne-je sans ouvrir les yeux.

-         Ça fait bientôt un an que je t’aime, c’est passé si vite…, continue-t-elle.

Elle se redresse alors avec force, si vivement et brutalement qu’elle m’affole :

-         Oh mon dieu mais c’est terrible ! crie-t-elle.

Je me redresse à une vitesse ahurissante en direction de la porte, les muscles complétements tendus, les sens aux maximum, prêt à tuer quelqu’un à mains nues, mais je n’analyse absolument rien de suspect. Je me tourne vers elle, ne comprenant pas son air affolé et ses petites mains plaquées sur ses lèvres alors qu’il ne se passe rien.

-         Qu’est-ce qu’il y a ? demande-je avec tension.

-         Je t’aime depuis tout ce temps et je ne sais même pas le jour de ton anniversaire ! couine-t-elle d’une voix suraiguë.

Lorsque je comprends qu’elle est sérieuse, j’éclate de rire comme rarement et je me laisse retomber dans les oreillers. Elle se tourne vers moi en plissant les yeux :

-         Ce n’est pas drôle ! siffle-t-elle.

Je suis absolument mort de rire, elle m’a fait tellement peur, tout ça pour une date d’anniversaire, c’est tellement elle bon sang ! Lorsque je me calme un peu, je croise ses yeux vraiment peinés :

-         Ne me dis pas que j’ai raté ton anniversaire…, murmure-t-elle avec une moue toute triste.

-         Non, tu ne l’as pas raté, la rassure-je. Et moi ?

-         Oui tu l’as raté… c’était le mois dernier…, répond-elle en haussant les épaules faiblement.

Je me redresse une deuxième fois comme un diable, complétement atterré et profondément triste cette fois :

-         Quoi ?! Mais pourquoi tu ne me l’as pas dit ?! m’exclame-je.

Je me sens complétement con et je suis déjà en train de prévoir de me rattraper alors que nous partons en mission demain matin. Bordel ! 

-         Tu vois que c’est important les anniversaires ! s’exclame-t-elle alors. 

-         Tu te moquais de moi ? demande-je.

-         Evidemment ! Mais je voulais te montrer que ce n’était pas rien ! couine-t-elle.

J’éclate de rire pour la deuxième fois et je me rallonge :

-         Mais qu’est-ce que je vais faire de toi ! dis-je affectueusement en passant la main dans son dos.

Elle me fait un petit sourire avant de s’allonger sur mon torse, la tête posée sur ses mains pour m’observer :

-         Alors ? Dis-moi ? demande-t-elle avec curiosité.

-         Non, tu n’as qu’à deviner, ça t’occupera, réplique-je en passant un bras derrière ma tête.

-         Dis-moi le mois au moins ! geint-elle.

-         Il n’en reste pas beaucoup, souligne-je.

Je sens que ce petit jeu l’amuse tout à coup, elle adore ça de toute façon, elle invente toujours tout un tas de petits jeux de ce genre et c’est bien pour ça que j’ai eu envie de la faire deviner.

-         Tu participes aussi ? demande-t-elle avec espoir.

Et rien ne lui fait plus plaisir que lorsque j’accepte de jouer avec elle. 

-         Evidemment, réponds-je. Le premier qui trouve la date de l’autre gagne.

-         Et qu’est-ce qu’on gagne ?! s’excite-t-elle.

-         Le droit de ne pas dire notre date de naissance et de laisser l’autre la découvrir par d’autres moyens, invente-je. Ça pimentera le jeu !

-         C’est d’accord ! Mais interdiction de demander à Minato, il a les dossiers de tout le monde ! s’exclame-t-elle.

-         Ça marche, il doit être la seule personne à connaitre la mienne, bon courage.

Elle rayonne de bonheur, il est si facile de la rendre heureuse…

-         Le 5 septembre ? tente-t-elle.

-         Non.

Mais pas loin.

Elle colle subitement son oreille contre mon torse :

-         Mais qu’est-ce que tu fais ?! m’amuse-je. 

-         J’essaie d’écouter si ton cœur est plus rapide, savoir si je ne suis pas tombée loin, répond-elle en souriant comme une enfant.

Elle est adorable bon sang. Parfois, la simple idée de me dire que je suis tombé amoureux d’elle me fait sourire, quand je pense à ma vie d’avant face à mon quotidien, c’est risible. Le grand ninja copieur… qui joue à des jeux enfantins avec cette petite créature la veille d’une mission à quatre heures du matin…

-         Le 22 aout ? demande-je en souriant à mes pensées.

-         Non ! glousse-t-elle.

-         On ne va rien dormir de la nuit avec ces bêtises…, ronchonne-je.

-         Réfléchissons… vu ton caractère tu es forcément vierge…, dit-elle.

Je lève les yeux au ciel et elle colle encore son oreille sur mon torse.

-          Donc forcément fin aout ou septembre, continue-t-elle en écoutant attentivement.

-         Hanako, je travaille dans les renseignements, si tu imagines une seconde que tu vas tirer des informations des battements de mon cœur, je pense que tu te trompes ! me moque-je gentiment.

-         Plutôt…. Aout ? Ou alors… septembre ? s’obstine-t-elle.

Elle me fait rire et elle se redresse :

-         Je ne peux pas imaginer que tu ne sois pas né en septembre de toute façon. Je le sens. Si tu es de fin septembre, ça voudrait dire qu’on s’est rencontré juste après ton anniversaire ! dit-elle en me souriant.

J’hoche la tête en restant impassible et elle attaque encore :

-         Le 20 ? demande-t-elle en plissant les yeux.

-         Perdu. Tu as vu l’heure ? Il faut dormir, dis-je en attrapant sa tête pour embrasser son front.  

Elle pouffe mais s’installe docilement sur moi et je referme mes bras autour d’elle.

*

Nous arrivons au point de rendez-vous en avance, il n’y a que Minato pour l’instant.

-         Le 9 ? demande-t-elle.

-         Non. Le 18 ? demande-je à mon tour.

-         Non ! rayonne-t-elle.

-         Mais qu’est-ce que vous racontez tous les deux ? demande Minato en souriant.

-         On cherche la date d’anniversaire l’un de l’autre, c’est une compétition, explique-t-elle en gloussant.

-         Oh je vois…, répond-il avec un sourire conspirateur.

Je surveille les yeux d’Hanako, histoire de vérifier qu’elle ne triche pas en regardant dans la tête de Minato quand il reprend :

-         Pendant que je t’ai sous la main Hanako, je vais dire aux forces spéciales de mettre leurs masques en arrivant, c’est pour que tu portes le tiens, je veux qu’un minimum de ninjas de Konoha soient au courant pour tes capacités. J’ai déjà briefé ceux qui savent, j’espère que cette fois on ne te fera pas retirer ton masque… On avisera.

Il lui tend un nouveau masque, le même que le sien, mais sans trou pour les yeux.

-         Bien, dit-elle.

Lorsque les autres nous rejoignent, j’ai la bonne surprise de découvrir que l’équipe sept est au complet et nous nous accueillons chaleureusement avant que je ne les présente à l’équipe de Rinko. Hanako ne décroche pas un mot à Hinari, sans doute encore en colère pour ses soins douteux mais Rinko et Naruto accrochent tout de suite. Vu leurs caractères, ça ne m’étonne pas une seconde.

Le pays des fougères est au sud-est de Konoha, entouré par la mer. C’est une longue route qui nous attend et nous arriverons tard dans la nuit.

*

Nous survolons la forêt et je la vois qui se rapproche de moi :

-         Le 12 ? demande-t-elle à voix basse.

-         Perdu.

 La nuit tombe et Sasuke prend la tête du convoi pour guider nos camarades qui ne voient pas bien dans les bois sombres tandis que je me mets à la fin pour surveiller notre groupe, attrapant joyeusement la main d’Hanako puisque nous sommes isolés à l’arrière.

*

Lorsque nous arrivons aux abords du village de Minna, la nuit est noire et personne ne remarque qu’Hanako met un masque discrètement. Elle se place avec les forces spéciales et lorsque j’aperçois le mur d’enceinte, je me glisse à côté d’elle, protecteur. Ça ne me plait pas de me dire qu’elle ne voit rien en cas de conflit, mais je repense à toutes ses séances d’entraînements les yeux bandés avec Orochimaru pour me calmer.

Les grandes portes de Minna s’ouvrent alors et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambiance n’est pas la même qu’au pays des ronces. Ils nous accueillent chaleureusement, leur Kage est accompagné de seulement quelques gardes qui nous sourient amicalement, tous détendus.

 Hanako se glisse derrière Minato et je ne peux pas m’empêcher de la suivre. Je ne sais pas quel est leur signal, je n’en vois pas, mais les épaules de Minato se détendent considérablement en une seconde, indiquant que les ninjas des fougères ne sont véritablement pas hostiles selon Hanako.

Ils ne voient pas d’objection à ce que nos forces spéciales gardent leurs masques et ils nous emmènent dans leur village avec bonne humeur, c’est petit comparé à Konoha mais très joli. J’adore l’ambiance immédiatement, alors que nous sommes au milieu de la nuit et que les rues sont endormies malgré les petits lampions qui les parsèment. 

Je me sens bien ici, en sécurité, c’est un drôle de sentiment puisque nous ne les connaissons pas et je me demande si c’est mon intuition qui parle ou le fait qu’Hanako confirme tacitement qu’ils sont amicaux. 

Le kage nous emmène dans son bâtiment officiel où il nous présente notre espace, ce sont des chambres dortoirs très simples mais accueillantes. Il y a deux lits superposés par petite chambre et nous en avons quatre ainsi qu’une pièce de repos un peu plus grande avec des canapés, une table et une machine à café. Quel luxe.

Les ninjas de Minna nous indiquent que nous pouvons manger dans leur cafétéria et nous balader dans le village à notre guise en nous distribuant des petites cartes de visiteurs, puis ils nous souhaitent une bonne nuit avant de partir.

-         La vache, c’est pas la même ambiance qu’au pays des ronces hein… ? commente Rinko en se glissant vers moi.

-         Arrête, c’est presque trop beau, réponds-je en observant nos hôtes partir.

Nous nous répartissons dans les chambres, je ne suis pas du genre à choisir alors je laisse les autres faire leurs petits groupes avant de m’installer où il restera de la place.

Les garçons décident naturellement de laisser la chambre à laquelle est rattachée une petite salle de bain privative aux filles, par courtoisie. Naruto pose ses affaires et celles de son père dans une chambre et Sasuke le suit sans se poser de question.

-         Kakashi senseï, venez avec nous ! s’exclame Naruto.

J’avance mais l’un des forces spéciales m’arrête d’un geste :

-         Nous nous relayons pour que l’un de nous veille la nuit dans la chambre de l’Hokage, dit-il respectueusement. 

-         Pas de soucis.

Je repars tranquillement vers la première chambre où je trouve Asa et Rinko.

-         Il manquait plus que toi ! balance Rinko quand j’entre.

-         Tu dors en haut ou en bas ? demande Asa.

-         Je n’en ai absolument rien à faire, réponds-je.

-         T’es vraiment pas chiant, dit-il en riant.

Ils s’installent tous les deux sur les lits du haut et je pose mes affaires sous Rinko puis nous retournons dans la salle commune en face pour prendre les ordres de Minato :

-         Nos hôtes n’ont aucun sentiments hostiles à notre égard, leur accueil chaleureux était sincère. Vous êtes tous épuisés, allez vous coucher, nous posterons quand même quelqu’un de garde dans le couloir au cas où. Qui se sent de veiller ? demande-t-il.

-         Moi, réponds-je aussitôt.

-         Parfait, alors bonne nuit tout le monde, conclut-il.

Nous nous dispersons et je vais chercher un livre dans mon sac, avant de me poser par terre dans le couloir. Ma garde ne va pas être longue, il doit déjà être plus de deux heures du matin. Le couloir devient calme tandis que les ninjas se couchent.

La porte du fond s’ouvre alors et Hanako en sort, elle porte en guise de pyjama l’un de mes hauts et vient s’assoir sur moi, passant les bras derrière ma nuque.

-         Qu’est-ce que vous faites là Mademoiselle ? Si je monte la garde, c’est pour que vous puissiez dormir sur vos deux oreilles, chuchote-je.

-         Mais je ne sais plus dormir sur mes deux oreilles sans vous souhaiter bonne nuit d’abord ! réplique-t-elle.

Elle baisse mon masque pour m’embrasser amoureusement et je profite du moment. Je me perds dans notre bulle de douceur en inspirant sa fragrance contre mon visage, je me remplis d’elle pour la nuit à venir jusqu’à ce qu’elle se détache de moi.

-         Alors ce sont vraiment des gentils ? demande-je.

-         Absolument, je suis étonnée de leur bienveillance et de leur confiance, après les ronces, franchement ça change !

-         Pourquoi sont-ils aussi sereins ?

-         Ils sont au courant pour nos accords de paix avec les autres grands pays donc ils savent que nous sommes civilisés et que nous ne voulons pas la guerre. Ils sont très pacifiques, tu verrais l’esprit du kage, c’est incroyable…, commente-t-elle.

-         On a une chance de les rallier alors…, dis-je.

-         C’est comme si c’était fait ! A mon avis nous allons plutôt passer du temps à discuter de stratégies contre la coalition... Enfin, je verrai tout ça plus en détail demain de toute façon, baille-t-elle.

-         Va te reposer, tu as déjà peu dormi cette nuit, glisse-je.

-         Et toi alors ? Tu aurais dû laisser la place à quelqu’un qui avait bien dormi, me réprimande-t-elle.

-         Hors de question, c’est moi qui garde ta porte. La dernière fois que je suis allé dormir la nuit au lieu de te surveiller tu as disparu. Je dormirai demain matin.

Elle se love un peu plus contre moi et m’embrasse encore un moment avant d’aller se coucher. C’est tellement agréable d’être en mission avec elle et de ne pas avoir à se cacher. Alors certes, nous ne nous embrasserions pas comme ça devant nos camarades, mais il est plaisant de savoir qu’on peut nous surprendre sans que ce soit un drame.

*

Le lendemain matin, je suis épuisé et c’est un soulagement lorsque les premiers se lèvent. Un ninja d’ici est passé il y a une demi-heure en me souriant pour déposer de la nourriture dans notre salle commune pour notre petit-déjeuner.

Rinko m’apporte à manger et un café dans le couloir et s’assoit à côté de moi.

-          Au fait, elle t’a plu ma surprise ? demande-je d’un air moqueur.

-         Ta surprise… ? s’étonne-t-il.

-         Saori ?

Il rougit, c’est la première fois que je vois Rinko rougir.

-         Non ?! m’exclame-je, me réveillant tout à fait.

-         Ce n’est pas vrai que c’est toi qui es derrière tout ça…, râle-t-il avec un sourire.

-         Hanako m’a aidé, on trouvait que vous étiez le même genre, précise-je. 

-         Je l’ai invité au restaurant le soir même, fanfaronne-t-il. 

-         Sérieusement ?! 

-         Bah oui, on a bien rigolé quand vous êtes partis et comme je partais en mission, je n’allais pas revenir la voir comme une fleur je ne sais pas combien de temps après... Alors je me suis dit autant battre le fer tant qu’il est chaud et si je me prends un râteau tant pis. 

J’admire son courage, j’en aurais été incapable.

-         Et ? le presse-je.

-         Et elle a accepté figure-toi ! On a passé une super soirée, qu’est-ce que j’ai ris… Le problème ça va être de la réinviter, comme je suis parti ce matin je n’ai aucun retour de sa part et je ne vais pas me pointer à l’hôpital en rentrant comme si on était ensemble, ce serait bizarre.

-         Je demanderai à Hanako de lui demander si tu veux, elles sont amies.

-         Ça c’est gentil, dit-il en me souriant.

-         C’est mon deuxième prénom, réponds-je.

Lorsque Minato sort, il m’envoie immédiatement me coucher. Le ninja de ce matin a laissé un mot pour lui, lui indiquant de profiter du village ; le kage ayant eu une urgence, ils ne pourront se voir que dans l’après-midi. J’aurais bien aimé visiter le village avec les autres, je suis un peu déçu mais mon lit m’appelle et j’ai à peine le temps d’enlever mon haut que je m’écrase dedans en sombrant.

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