L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]

Chapitre 66 : Don de chakra

4583 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 18/12/2024 09:38

Chapitre 66 : Don de chakra


Finalement, rien n’échappe à Minato et le mot annonçant mon départ est accroché sur la porte d’Hanako : Départ à l’aube.

Lorsque j’entre, je trouve un plaid plié par terre devant le canapé, ce qui ne lui ressemble pas. Elle débarque alors de chambre, fraichement douchée, portant l’un de mes grands tee-shirts noirs qui lui va comme une drôle de robe et je souris. Elle est encore plus adorable que dans mes hauts de travail et surtout, j’adore l’idée qu’elle soit allez fouiner volontairement dans mes habits pour le mettre spécifiquement plutôt que d’avoir ramassé machinalement mon haut du jour comme elle a déjà pu le faire.

-         Vous êtes toute belle là-dedans, commente-je.

-         Merci ! dit-elle en souriant de toutes ses dents.

Je la regarde poser un petit flacon sur sa table basse.

-         Qu’est-ce que tu fais ? demande-je.

-         Une surprise pour toi, enlève tes habits. Garde tes sous-vêtements, ajoute-t-elle en gloussant quand elle voit mon regard lubrique.

J’obéis et elle m’installe sur le plaid devant le canapé tandis qu’elle s’assoit sur l’assise.

-         Qu’est-ce que tu me fais encore ? demande-je en riant.

Elle verse le liquide de son flacon sur mes épaules :

-         J’ai décidé de te masser, m’annonce-t-elle.

J’hausse les sourcils de surprise, je suis tout excité tout à coup :

-         Je n’ai jamais eu de massage…, précise-je d’une petite voix.

-         C’est vrai ? s’étonne-t-elle en venant mettre sa tête à côté de la mienne pour me regarder.

-         Oui…

Elle m’embrasse en souriant :

-         Alors prépare-toi, parce que tu vas trouver ça incroyable ! s’exclame-t-elle en riant.

-         Je suis content, dis-je.  

-         Tu es trop mignon ! glousse-t-elle.

Elle étale l’huile sur mes épaules et je trouve déjà ça agréable, l’odeur de lavande est apaisante et je m’installe plus confortablement tandis qu’elle soupire :

-         Je me suis dit que ça te ferait du bien avant… demain… Peut-être que si tu arrives les muscles en pleine forme… je ne sais pas…

Je me penche sur le côté pour embrasser son genou, la seule partie de son corps à ma disposition :

-         Ça va très bien se passer, vous allez finir par me stresser à force, ronchonne-je.

-         Tu as raison. Tout ira très bien, de toute façon, vous êtes le meilleur mon cher ninja copieur, plaisante-t-elle.

Elle commence à me masser et je manque de gémir, la sensation est incroyable :

-         La vache mais ça fait trop de bien ! m’étonne-je.

Elle rit et continue son massage. Elle détend chacun de mes muscles les uns après les autres, elle prend du temps et elle est appliquée. Lorsqu’elle finit le haut de mon dos, elle s’assoit par terre et continue avec le milieu puis le bas. Je ronronne presque de bonheur, et je pique parfois un peu du nez tellement c’est agréable.

 Lorsqu’elle termine, je m’étale par terre sur le plaid, complétement détendu, je me sens léger, si léger, comme si un poids s’était envolé de mes épaules. Je ferme les yeux et je la cherche à tâtons pour l’attirer contre moi :

-         C’était incroyable Madame, merci, dis-je contre ses lèvres.

-         Mademoiselle ! répond-elle en riant.

-         Oh pardon, je ne savais pas que tu tenais à ton statut de Mademoiselle, réplique-je en promenant mes lèvres et mes dents sur sa mâchoire machinalement, comme je le fais souvent.

-         Si tu m’avais appelé Madame Hatake je n’aurais sans doute pas réagi ! ajoute-t-elle avec un petit sourire coquin.

Je mords sa mâchoire un poil fort lorsqu’elle me dit ça et elle ouvre les yeux de surprise, elle a l’habitude que je contrôle toujours parfaitement mes dents et je m’excuse en la couvrant de baisers.

Tandis que je l’embrasse sur tout le visage pour l’occuper et qu’elle rit aux éclats, mon cœur galope dans ma poitrine. Elle ne voit pas à quel point je suis troublé, mais je suis absolument choqué par ce qu’elle vient de me dire. Ça fait des semaines et des semaines que je cherche un signe de sa part pour me décider à la demander en mariage, et il aura fallu que je prenne la décision de le faire quoi qu’il arrive pour qu’elle m’en donne un aussi énorme. J’ai déjà choisi la date et le lieu et j’étais plutôt patient, mais elle vient de m’envoyer une telle invitation que j’ai envie de lui demander dans l’instant. J’arrête de l’embrasser sur le visage et je plonge dans son cou, sachant que ça l’occupera encore mieux le temps que je m’en remette.

Elle est toujours si troublée quand on aborde le mariage, comment peut-elle m’avoir sorti cette phrase sans même rougir ? Ce n’est peut-être vraiment que pour rire mais je trouve ça douteux quand même... Elle avait vraiment l’air de le penser, avec son sourire malicieux…

Elle a les yeux fermés et elle soupire doucement sous mes lèvres mais je dois en avoir le cœur net :

-         Ça vous plait Madame Hatake ? souffle-je contre sa peau.

Mon cœur s’envole lorsque je prononce cette phrase, j’ai l’impression d’avoir des centaines de papillons dans le ventre.

-         Oh oui, monsieur Hatake, répond-elle les yeux fermés, tandis que j’aspire la peau de sa gorge.

Je ne vois pas de joues rouges et elle n’a pas l’air de trouver ça risible. Je suis tellement perturbé par ce qui se passe, j’ai encore plus envie de lui demander sa main et je réalise que je n’ai toujours pas acheté cette foutue bague !

*

Une fois dans la chambre j’enfile un bas de pyjama et je me glisse au lit où elle vient me rejoindre, se calant contre moi pour m’observer avec tristesse tandis que je passe mes bras autour d’elle.

J’ai presque envie de pleurer. Les départs sont tellement difficiles désormais, quand je pense que je n’attendais que ça avant de la rencontrer, ça me parait dingue. Surtout considérant la mission foireuse qui m’attend et les risques qu’elle engendre…

 Je resserre mes bras autour d’elle, je la serre si fort que j’ai peur de lui faire mal tandis que je l’embrasse avec désespoir mais elle ne dit rien. J’ai un peu peur qu’elle comprenne à quel point je trouve cette mission risquée au fond de moi, j’essaie de le cacher à mes proches, mais je sais que ça ne sent pas bon du tout bordel.

Je ne me sens vraiment pas au top de forme, et je mets fin à notre baiser simplement pour poser mes mains de chaque côté de son visage pour me perdre dans ses iris profonds. J’en parcours chaque détail, chaque reflet, et je me remémore la première fois que j’ai croisé ces yeux enchanteurs.  

Je crois que c’est la première fois de ma vie que j’ai vraiment peur de mourir, car ma vie est maintenant parfaite.

-         Hanako, je t’aime de tout mon cœur. Tout mon cœur, murmure-je lentement.

Ses yeux se remplissent immédiatement de larmes et son cœur galope :

-         Ne me dis pas ça, tu ne me dis ça comme si tu avais peur de me voir pour la dernière fois ! couine-t-elle.

-         Mais non, tente-je de la rassurer.

-         Il faut que tu dormes, plus tu seras en forme demain mieux ce sera, déjà que vous arriverez là-bas en fin de journée après avoir couru pendant des heures…, s’inquiète-t-elle.

-         Je ne compte pas dormir Hanako, je veux profiter de toi, dis-je doucement.

-         Bien sûr que si ! s’offusque-t-elle.

Je lève les yeux au ciel avant de l’embrasser un moment pour la faire taire mais elle se détache de moi avec une mine désespérée :

-         Kakashi, je t’aime à la folie et je veux passer toute ma vie avec toi. Il est absolument hors de question que tu meurs demain, hors de question ! Promets-moi de faire passer ta vie avant celle des autres, je t’en prie !

Je ne peux pas promettre une chose pareille et elle le sait visiblement très bien au fond d’elle parce qu’elle ferme les yeux et colle son front au mien tandis que des larmes roulent sur ses joues :

-         Promets-moi simplement de rentrer alors, sanglote-t-elle.

-         Je te promets que je vais rentrer, affirme-je.

Peu importe comment je me débrouillerai ou l’état dans lequel je rentrerai, je tiendrai ma promesse. Elle s’apaise un peu et m’observe, le visage inondé de larmes.

-         Je t’aime plus que ma vie, dis-je.

-         Moi aussi, et il faut que tu dormes pour être en forme, répond-elle.

Elle m’embrasse encore, langoureusement cette fois, passionnément même, comme si elle voulait me transmettre tout son amour ardent :

-         Ne m’en veux pas trop…, chuchote-t-elle.

-         Non… , supplie-je en comprenant ce qu’elle va faire.

Je vois la lumière rose au fond de ses yeux et je m’endors comme une masse.

*

J’ouvre les yeux quand le réveil sonne, elle a sans doute eu raison de me forcer à dormir car je suis en pleine forme. Elle a passé mes bras autour d’elle, c’est mignon. Je me lève et je m’habille tandis qu’elle s’étire.

Elle m’accompagne vers la porte quand je suis prêt et je la prends dans mes bras pour l’embrasser une dernière fois. Alors que je l’embrasse, je sens un courant très chaud qui me traverse de part en part, qui me fait presque mal, j’ouvre vivement les yeux et je la vois en train de me remplir de chakra.

-         Hanako…, gronde-je.

-         Tu sais très bien que je n’en aurai pas besoin ici, en plus je passe ma soirée avec Rinko alors je serai bien gardée, réplique-t-elle en levant les yeux au ciel.

Je ne râle pas trop quand je sens la puissance qu’elle est en train de me donner, bon sang j’ai l’impression que je pourrais soulever des montagnes, courir pendant des jours, me battre pendant des semaines… La chaleur augmente encore et je commence à avoir vraiment mal, écrasé par la pression de la puissance de son chakra :

-         Stop, dis-je.

-         Je peux encore t’en donner je n’en ai pas besoin, dit-elle en arrêtant tout de même.

-         Non, je ne suis pas sûr que mon corps supporterait plus que ça… je n’en sais rien… Je ne sais pas comment tu peux l’avoir en toi, il est tellement particulier. J’ai l’impression que je pourrais tous les exterminer, les centaines. Tout seul, m’excite-je.

-         Kakashi ! me réprimande-t-elle.

-         Oui, je sais, je serai prudent, réponds-je en riant.

-         C’est un chakra de protection après tout, alors j’espère de tout mon cœur qu’il te protégera…, murmure-t-elle.

-         Merci mon ange, c’est peut-être toi qui me sauveras la vie grâce à lui, dis-je en l’embrassant une dernière fois.


Point de vue d’Hanako


Il est parti depuis une heure, je lui ai donné presque intégralement le chakra que j’ai à disposition, celui de mon « vestibule » comme dit Orochimaru. Je n’ai donc plus beaucoup d’énergie mais j’espère qu’avec ça il sera assez puissant dans le cas où ça se passe mal…

Mon ventre se tord à cette idée. Je ne peux pas imaginer qu’il lui arrive quoi que ce soit, j’en mourrais. J’essaie de ne pas y penser mais mon cœur accélère sous les effets de l’angoisse alors je me rassure en me disant qu’il est actuellement en train de courir quelque part, en bonne santé.

Je m’installe dans le canapé et je respire profondément plusieurs fois pour me calmer, me répétant qu’au temps t, il va bien. Je réussi à m’apaiser, sans doute parce que je suis épuisée, alors je me laisse tomber sur le côté pour me lover dans un plaid. Je porte son sweat dix fois trop grand, inspirant son odeur à pleins poumons pour m’endormir sereinement.

*

Lorsque je me réveille, il est à peine midi. Je me sens mieux physiquement et je décide d’aller à l’hôpital pour trainer avec mes amies afin de ne pas ressasser de sombres pensées toute la journée. J’enfile mon jeans et je garde son sweat dont je roule les manches jusqu’à ce que mes mains en sortent, peu importe de quoi j’ai l’air, je veux me sentir proche de lui.

Son odeur me réconforte tellement, quand je ferme les yeux j’ai l’impression que je suis calée contre lui, je peux presque sentir son corps musculeux et chaud sous ma joue. Il est toujours chaud, c’est tellement agréable, il me réchaufferait au cœur de l’hiver… J’ai besoin qu’il rentre, il ne peut pas ne pas rentrer… Je ne peux empêcher une larme de rouler sur ma joue et je me force à penser à autre chose en enfilant mes chaussures.

Lorsque j’arrive à l’hôpital, je me sens déjà mieux, il y a toujours tant à faire ici si je m’inquiète trop, c’était la bonne décision. On me saute dessus dès que j’arrive et je donne mes directives aux uns et aux autres. Je m’habitue doucement avec le temps à ma place de chef.

Je vois Saori qui arrive, les yeux étonnés :

-         Je ne pensais pas que tu viendrais aujourd’hui avec les circonstances…, dit-elle en me prenant dans ses bras.

-         Ça m’occupe justement. C’est très bien. On va voir quelques trucs aujourd’hui si ça te va, annonce-je.

Saori est arrivée il y a peu à l’hôpital pour se reconvertir et elle a suivi les premières formations en soin sur le tas, par plusieurs personnes, de façon un peu chaotique. En général, nous sommes assignés à un bon médecin que nous suivons, qui nous apprend tout et c’est ainsi qu’elle m’a demandé de devenir mon apprentie il y a quelques jours. Nous étions collègues sans plus mais depuis qu’elle fréquente Rinko, nous ne nous lâchons plus et nous nous entendons très bien.

*

Le soir, lorsque je passe la porte de chez moi, je tremble légèrement. Je ne sais pas exactement combien de temps il leur faut pour arriver là-bas, mais la nuit est tombée depuis longtemps…

Je m’enroule encore dans mon plaid. Ça me tue de me dire que je ne saurai même pas ce qu’il se passe ce soir, il pourrait être mort que je ne le saurais pas, je le saurai plus tard en voyant les rescapés rentrer et en constatant si oui ou non il est dedans, c’est insupportable.

Je reste un moment les yeux dans le vide à penser à lui lorsqu’on toque à ma porte, me faisant sursauter violemment et activer mon chakra automatiquement. Je perçois immédiatement les lignes d’esprit pures et franches de Rinko, très inquiet.

-         Entre, dis-je d’une petite voix.

Il entre avec des sacs de course et affiche l’air le plus positif qu’il puisse :

-         Sors immédiatement de ta déprime et viens là, ce soir, on cuisine ! annonce-t-il.

Ce garçon est vraiment solaire, je souris en le rejoignant et je constate qu’il a acheté une quantité astronomique d’ingrédients :

-         Je vois que tu as le même sens des mesures que Kakashi…, le taquine-je.

-         Ce soir nous recevons ma chère ! Chez toi d’ailleurs, j’espère que ça te va, je me suis dit que tu ne t’affolerais pas niveau ménage puisque tout est déjà nickel, dit-il en me lançant un regard interrogateur.

-         Ça me va ne t’inquiètes pas, confirme-je en riant.

-          De toute façon si tu as envie d’être seule, tu me fais un clin d’œil et je fiche tout le monde dehors, dit-il en triant les aliments.

-         C’est gentil, on attend Saori ?

-         Non, disons que nous ne sommes pas les seuls à passer notre soirée à nous inquiéter pour lui… alors je me suis dit autant nous réunir tous ensemble...

-         Les jeunes ? demande-je.

-         Oui, et j’ai proposé à l’Hokage, je me suis dit que ça serait peut-être terrible pour lui sachant qu’il a une partie de ses forces spéciales là-bas et que c’est lui qui a donné l’ordre… ça ne doit pas être facile, répond-il en fronçant les sourcils.

-         Tu es gentil Rinko, peu de monde aurait pensé à lui, souligne-je en lui souriant.

-         Faut dire qu’il y aura son fils et j’ai bien eu l’impression qu’il avait un sacré lien avec Kakashi… c’est ce qui m’a donné l’idée et il a accepté. En plus sa femme n’est toujours pas rentrée, elle fait partie d’une grosse mission à Suna alors il allait passer sa soirée seul, l’angoisse.

Il sort un livre de cuisine qu’il ouvre à la page d’une recette dont je n’ai jamais entendu parler, longue et compliquée.

-         Mais qu’est-ce que c’est que ça…, m’étonne-je en parcourant la page des yeux.

-         J’ai d’abord acheté le livre, et j’ai choisis la pire recette, puis j’ai acheté les ingrédients qu’il fallait et je me suis dit que ça nous occuperait une bonne partie de la soirée, on va se marrer ! claironne-t-il.

J’éclate de rire :

-         On ne va jamais la réussir Rinko ! réponds-je, hilare.

-         Tant pis ! Le but c’est de s’amuser, les autres arrivent tard de toute façon.

Nous nous lançons dans la recette et nous rions beaucoup car nous n’avons pas la technique suffisante pour faire la moitié de ce qu’il faut. Il manque plusieurs fois de se couper un doigt et entaille pour de bon l’un des miens lorsque je cherche à l’aider, tout ça pour ne pas réussir à couper comme il le faudrait nos ingrédients.

 Notre plat n’a rien à voir avec les images du livre, ce qui nous plie en deux, mais nous finissons quand même par l’enfourner en nous disant que nous n’avons rien de mieux sous la main à servir. Nous nettoyons ensuite le carnage que nous avons mis dans la cuisine tandis que le plat cuit en discutant de Saori. Je le rassure en lui confirmant qu’elle parle énormément de lui et en bien.

-         J’aimerais bien être avec elle…, dit-il pensivement.

-         Demande-lui ce qu’elle en pense, je n’ai pas trop de doutes sur sa réponse, le rassure-je.

-         Tu ne veux pas aller regarder dans sa tête ? pouffe-t-il.

-         C’est hors de question ! rétorque-je en lui mettant un coup de torchon rapide dans le visage.

Il n’a pas la rapidité de Kakashi et j’arrive à le toucher ce qui le fait bien rire heureusement. J’ai été mal habituée par les réflexes de chat de mon amoureux.

Nous nous installons ensuite dans le canapé en attendant nos invités.

Dès qu’ils entrent, il n’y a plus un seul blanc, il y a toujours quelqu’un pour parler et je suis très reconnaissante à Rinko car je n’ai pas le temps de me morfondre. Une demi-heure plus tard, Minato nous rejoint à son tour et ma maison est bondée. Je n’ai jamais été aussi entourée que depuis que je connais Kakashi, il ne se rend même pas compte que c’est pratiquement une famille qu’il a avec lui. Je les regarde tous autour de la table discuter et vanter ses capacités hors-norme, insister sur le fait que si l’un d’eux doit revenir vivant ce sera lui. Ils s’occupent tous gentiment de moi, me rassurent et me réconfortent et j’ai presque envie de pleurer de gratitude.

 Je n’ai jamais été entourée ainsi, après avoir perdu mon senseï et mon équipe je me suis enfermée à l’hôpital, me plongeant dans le travail acharné. Je me suis quand même fait des amies, mais rien à voir avec le lien qui les unit eux. Le premier à m’avoir véritablement pris sous son aile est Minato lorsqu’il m’a appris à me battre pendant de longs mois suite à la découverte de mes capacités, il ne m’a jamais abandonné depuis, il a un cœur immense.

-         Vraiment Hanako, tu n’as aucun souci à te faire ! s’exclame Naruto. Kakashi senseï est incroyable au combat, je suis sûr qu’avec de la volonté, il viendrait à bout d’eux tous !

-         N’exagère peut-être pas Naruto, mais une chose est sûre, notre senseï sait ne pas se faire remarquer, souligne Sasuke. 

-         C’est gentil de me rassurer, réponds-je en souriant.  

Minato se tourne vers moi :

-         Tu sais, je le connais depuis qu’il est tout petit, et je l’ai vu faire un paquet de missions extrêmement tendues et dangereuses, il est toujours parmi nous et intact…, me dit-il avec gentillesse.  

-         Oui enfin, il lui manque un œil quand même, commente Rinko, qui déclenche l’hilarité générale.

Je ris à en pleurer, ça fait tellement de bien de parler de lui comme ça plutôt que de m’angoisser dans mon lit en pleurant.

Ils se mettent alors tous à raconter des anecdotes de combat avec Kakashi, et Rinko fait rire tout le monde lorsqu’il raconte son évasion du camp de la coalition parmi la patrouille sur un ton humoristique.

-         Alors tu vois Hanako, pas de soucis à se faire, si ça se trouve il est déjà intégré parmi eux, en train de gravir les échelons pour devenir leur chef ! conclut-il en riant.

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