L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]
Chapitre 71 : De retour chez Orochimaru
4136 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 23/12/2024 10:16
Chapitre 71 : De retour chez Orochimaru
Nous partons tôt le lendemain pour le repaire d’Orochimaru et le voyage se passe bien. Lorsque nous arrivons, le soleil est en train de se coucher. Je reconnais la forêt où nous avons passé tant de temps et j’avoue que ça me fait quelque chose.
Lorsque nous arrivons dans la clairière où se situe l’entrée du repaire, je regarde autour de moi, combien d’heures ai-je passées ici, à la regarder s’entrainer, à m’entraîner moi-même ou à lire contre ce tronc...
- Ça fait drôle, commente-je.
Hanako est heureuse comme un paon et s’élance vers le tunnel, elle fonce à travers les couloirs sombres, connaissant le chemin par cœur. Lorsque nous déboulons dans le laboratoire, il l’accueille chaleureusement. Je me dis immédiatement que c’est un stratagème, mais je me doute qu’Hanako a déjà vérifié.
- Je suis ravi de te revoir mon enfant, dit-il tandis qu’elle le prend dans ses bras gentiment.
- Comment allez-vous maitre ? demande-t-elle.
- Très bien, raconte-moi plutôt ce que j’ai manqué ! dit-il.
Je lève les yeux au ciel, j’avais oublié à quel point je déteste leur relation. Je ne cherche même pas plus loin et je vais me percher dans mon coin habituel, je note qu’il n’a pas remis les affaires que j’avais enlevées il y a des mois, c’est comme si ma place m’attendait.
Je croise les bras et je les regarde. Il est à son bureau et Hanako est en face de lui, elle lui fait un rapide résumé de ces derniers mois, lui parlant de moi comme si je n’étais pas là, et de son application des techniques qu’elle a apprises ici. Le plus étonnant c’est qu’il l’écoute avec intérêt lui raconter sa petite vie, il est même carrément impressionné et fier quand il entend ses prouesses à l’hôpital.
Ça me fait halluciner, on dirait un serpent mortel et sans cœur mais qui s’occupe tendrement de ses petits, ça ne va juste pas ensemble.
Après avoir rattrapé le temps perdu, il lui parle de plein de nouvelles choses qu’il veut lui montrer et je décide qu’il est ridicule d’attendre plus longtemps avant de potentiellement gâcher l’ambiance. Je saute sur mes pieds et je m’approche d’eux tandis qu’Hanako me regarde avec un air un peu mauvais mais elle sait très bien ce que je viens faire.
- Hanako ? dis-je froidement.
Orochimaru fronce les sourcils et elle me regarde encore un peu méchamment :
- Je suis désolée maitre, mais c’était la condition pour que je vienne, se justifie-t-elle.
Elle allume ses yeux, se connectant à ses pensées, et il ne paraît pas du tout paniquer, ce qui me fait perdre un peu de mon assurance. Il me regarde simplement, attendant de savoir ce que je lui veux.
- C’est toi qui es derrière tout ça ? Le « prophète » ? demande-je agressivement.
- Je n’ai aucune idée de ce dont tu me parles, répond-il froidement.
Hanako ne réagit pas. Bordel, ce n’est vraiment pas lui ?
Je lui explique en quelques mots toute l’histoire et il se décompose au fur et à mesure :
- Effectivement, c’est très troublant, on cherche forcément à me faire accuser, il y a trop de détails qui m’accablent. Comment cette personne peut-elle aussi bien m’imiter… ? Je me serais posé les mêmes questions que toi ninja copieur et je suis ravi de constater que tu la protèges toujours aussi férocement…
Je suis encore atterré par son innocence et les yeux d’Hanako s’éteignent tandis qu’elle me fixe avec un petit air suffisant et légèrement hostile qui me rend coupable :
- Je suis désolé d’accord ? Il reconnait lui-même qu’il se serait accusé ! dis-je.
- Ce n’est pas auprès de moi que tu devrais t’excuser mais enfin…, soupire-t-elle.
- Tu te moques de moi j’espère ? ronchonne-je en plissant les yeux.
Orochimaru ricane et je ne sais plus trop quoi faire alors je me tais. Hanako lui parle des bactéries et il fronce encore les sourcils :
- Cette bactérie est pratiquement inconnue, vous ne vous rendez pas compte à quel point c’est étrange. Pourquoi vouloir me faire accuser à ce point ? Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’autre qui la connait ou qui s’y est intéressé…
J’hoche la tête :
- Il faut dire que ça fait automatiquement de toi le suspect principal… surtout qu’on se demande s’il ne fait pas partie de Konoha alors ça brouille les pistes de t’accabler de la sorte, commente-je.
Hanako prend ses yeux les plus implorants :
- En attendant, connaissez-vous un antibiotique efficace contre cette bactérie ? Je sais que vous m’aviez dit que non mais…, geint-elle.
- Il n’y en a pas, il faudrait le créer entièrement, il faut dire que ça n’avait aucun intérêt jusqu’à maintenant puisque cette bactérie était rarissime, répond Orochimaru.
Ils discutent ensemble de la difficulté de créer un antibiotique et je me perds dans mes pensées en retournant m’assoir, je cherche parmi tous les ninjas de Konoha lequel serait susceptible de coller au profil, mais je ne trouve rien de concluant. Je fais une idée fixe sur Orochimaru en me demandant plutôt comment il arrive à la leurrer, après tout il a étudié son chakra mieux que personne…
Ils « s’amusent » tous les deux dans le laboratoire jusqu’à pas d’heure et lorsque je me lève pour lui signaler que j’aimerais bien aller me coucher, Orochimaru demande :
- Vous restez quelques jours j’espère ? Je suis loin de t’avoir tout montré...
- Evidemment ! répond-elle en souriant.
- Tu n’as qu’à reprendre ta chambre, je n’y ai pas touché, précise-t-il.
Elle lui balance un sourire à cent mille watts et il ricane en s’éloignant.
Je soupire en prenant le chemin de notre chambre. Non seulement il ne l’a pas touché, mais visiblement il a même pensé à venir la nettoyer de temps en temps. Hanako ouvre le petit meuble en bois et découvre nos draps lavés et pliés. Elle me sourit de toutes ses dents et je détourne les yeux en grommelant pour allumer un feu, il fait toujours si cru, enfoncé sous terre. Elle passe un chiffon humide un peu partout puis fait le lit tandis que le feu réchauffe l’air.
Je la regarde depuis ma commode en train d’organiser avec son air appliqué les livres qu’il lui a déjà donné, on dirait que nous ne sommes jamais partis et ça me perturbe. En fait, je crois que je ne suis pas malheureux d’être ici maintenant que je sais que mes doutes sont infondés et qu’il est innocent. Nous sommes en parfaite sécurité, personne ne sait où nous trouver, personne ne peut venir lui faire du mal. Elle est heureuse et pleine d’entrain à l’idée d’approfondir ses connaissances, et moi tout ce qui m’importe, c’est d’être avec ce petit soleil qui réchauffe mon cœur.
C’est comme une parenthèse qui s’ouvre au milieu de ces missions sanguinaires et ces temps de guerre et je crois que je me réjouis de ralentir un peu le rythme. Je vais prendre le temps de finir le livre de l’ermite pendant notre séjour, de me poser un peu.
Elle ne résiste pas à l’envie de commencer à lire ses livres alors je me plonge dans mon décryptage et lorsque j’entends des pas lents approcher bien plus tard, je lève le nez pour découvrir qu’elle s’est endormie.
Orochimaru passe la tête dans l’encadrement de la porte que nous n’avions même pas fermée et pose les yeux sur elle. Un sourire d’une profonde bienveillance s’épanouit sur ses lèvres lorsqu’il la voit endormie sur ses grimoires et je vois de l’émotion dans ses yeux. Je le dévisage avec stupeur et lorsqu’il croise mon regard, je vois toute l’émotion disparaitre et ses yeux redevenir froids comme la mort en un instant. Mais c’est trop tard, j’ai déjà intercepté ce qu’il vient de se passer.
- Je venais voir si vous étiez bien installés, dit-il. Et surtout si tu avais un papier avec l’écriture de ce « prophète », j’ai pensé que ça pourrait être l’un de mes anciens élèves…
- Oui c’est possible, confirme-je. Je n’ai pas ces documents, je t’enverrai un papier dès que nous rentrerons avec l’un de mes ninken.
- Bien.
Il repart comme il est venu et je suis toujours abasourdi. Quel drôle d’effet elle a sur lui.
*
La journée du lendemain est franchement agréable. Ils travaillent sur tout un tas de choses dans le laboratoire tandis que je suis moi-même sur le livre de l’ermite, que je finis de décrypter.
Nous apprenons qu’effectivement, ce chakra protège les démons pour éviter la reconstitution de Jubi, mais aussi qu’une fois le mode sentinelle déclenché et la menace écartée, il faut sceller le chakra dans un nouvel hôte tandis que l’ancien meurt. Donc si le mode sentinelle se déclenche, elle est perdue de toute façon.
Il est indiqué à la fin qu’il est important de raconter cette histoire à tous les enfants du clan pour qu’ils aient conscience de la mission qu’ils portent et qu’ils doivent veiller sur l’hôte quoi qu’il arrive, pour veiller sur le monde. Rien que ça.
Et le plus important, le livre nous confirme que le chakra en elle appelle à être protégé, confirmant la théorie d’Orochimaru. Il y a bel et bien quelque chose en elle qui influence les gens qui l’entourent.
C’est sans aucun doute pour ça que les parents d’Hanako l’ont scellé en elle au péril de leurs vies, pour lui assurer une vie en sécurité, bien qu’ils ne pensaient sans doute pas mourir tous les deux durant l’opération. Hanako pleure un peu lorsque nous abordons ce sujet mais je sens que ça l’apaise de comprendre qu’ils sont morts pour la protéger.
Mais le plus intéressant, ce sont des notes ajoutées par l’ermite après l’écriture du livre, dans les marges, qui nous apprennent qu’il y a trois types de réactions observées à son chakra. La plupart des gens ne vont pas réagir particulièrement, d’autres vont ressentir le besoin irrépressible de la protéger, comme Orochimaru ou moi-même, mais il existerait un troisième type de personne chez qui l’aspect de protection serait tellement extrême qu’il deviendrait une envie puissante de se l’accaparer coûte que coûte.
- Heureusement que nous n’avons jamais croisé de personnes réagissant comme ça ! s’exclame-t-elle.
- Ça doit être très rare, commente Orochimaru.
Je réfléchis un instant :
- Pas tant que ça, à mon avis c’est tout à fait ce dont a souffert le Raikage. Il était à deux doigts de partir en guerre contre Konoha pour te récupérer. Il y a peut-être des degrés de réactions différents au sein de ce troisième type, regarde Shin, il est allé jusqu’à te mentir pour te garder pour lui et il passait te voir presque quotidiennement chez toi, personne ne fait ça… Je ne dis pas qu’ils t’auraient fait du mal, juste qu’ils te veulent pour eux au point de commettre des actes qui ne leur ressemblent pas.
- C’est possible…, répond-elle, franchement étonnée.
- C’est donc beaucoup plus courant que prévu alors, et ça nous apporte un tas de soucis potentiels. Vous êtes sûrs qu’il n’y a qu’eux deux ? demande Orochimaru d’une voix tendue.
Nous nous regardons en réfléchissant mais je vois qu’elle n’a pas d’idée elle non plus.
- J’ai tendance à remarquer quand quelqu’un veut se l’accaparer…, dis-je.
- Je veux bien te croire ninja copieur, répond-il.
*
L’après-midi, nous décidons de profiter du soleil dehors. Hanako et Orochimaru se battent au sabre et il est scandalisé de sa petite perte de niveau, tout juste s’il ne me dispute pas, ce qui me fait rire.
- Je passe trop de temps à l’hôpital…, bougonne-t-elle.
- Mais que fais-tu enfermée dans cet hôpital toute la journée mon enfant ? Tu devrais t’entraîner avec le ninja copieur et faire des missions avec les capacités que tu as ! s’exclame-t-il.
- Elle soigne de pauvres gens que des types comme toi blessent ! lance-je sans même lever le nez de mon livre de botanique que je lui ai piqué.
Je l’entends ricaner et je peux sentir d’ici le regard courroucé qu’elle pose sur moi.
- En fait, j’envisage de passer moins de temps à l’hôpital, dit-elle de sa voix déterminée.
Je relève le nez et l’observe. Ils arrêtent leur combat puis viennent vers moi où elle s’assoit dans l’herbe.
- Ah bon ? demande-je.
- Oui, je ne sais pas encore ce que je veux faire... Je sais que je ne peux pas les laisser tomber, mais j’ai envie de plus d’action. J’ai envie de partir en mission, que mes capacités servent ailleurs ..., explique-t-elle.
- Tu veux me faire mourir ou quoi ? demande-je.
- Toutes les missions ne sont pas dangereuses ninja copieur…, la soutient Orochimaru.
Elle sourit :
- En fait, j’aimerais faire partie des missions de Kakashi, dit-elle timidement.
J’échange un regard interloqué avec Orochimaru, qui ne soutient visiblement plus du tout ses projets vu la tête inquiète qu’il affiche.
- Au risque de me répéter, tu veux me faire mourir ou quoi ? insiste-je.
Elle pose ses mains sur mon avant-bras :
- On se protégerait mutuellement ! insiste-t-elle.
- Les missions du ninja copieur sont bien trop dangereuses pour que tu y participes Hanako, sa vie n’a pas autant de valeur que la tienne.
Pour le coup, je suis d’accord avec papa Orochimaru mais elle le regarde sévèrement.
- De toute façon je réfléchis seulement à mes options et je prendrai la décision toute seule ! Nous en rediscuterons, siffle-t-elle en se relevant.
- Un peu que nous en rediscuterons, marmonne-je.
Orochimaru me lance un regard appuyé avant de la rejoindre qui attend, sabre en main.
Pour une première après-midi d’entraînement je constate qu’elle rattrape très vite son niveau et je me joins même à eux pour qu’elle apprenne à diviser son attention entre deux esprits.
Nous suons sous le soleil ardent de l’été mais nous passons un bon moment. Sur la fin de journée, elle se bat contre nous deux plus deux de nos clones pour tester un peu ses limites et elle se bat comme une lionne, livrant une bataille enragée. Elle finit par s’écrouler dans l’herbe pour reprendre son souffle et nous arrêtons là pour aller nous doucher en la félicitant.
La fraicheur souterraine est plus qu’agréable tandis que nous fonçons à la salle de bain. Elle est euphorique, pleine d’adrénaline de son entraînement de l’après-midi et elle me saute sur le dos en riant lorsque nous passons la porte :
- Je t’ai eu ! s’écrie-t-elle.
- Tu rêves, je t’ai laissé faire ! rétorque-je.
Elle se laisse glisser de mon dos :
- Je suis sûre que j’arrive à t’avoir maintenant ! fanfaronne-t-elle.
- Dans aucun monde, réponds-je avec assurance.
- Alors vas-y ! Empêche-moi de toucher ta gorge, tu n’as qu’à imaginer que je tiens un kunaï ! s’exclame-t-elle, toute excitée par le défi.
- Tu veux vraiment que je t’en empêche ?
- Oui, donne tout ! s’écrie-t-elle.
Heureusement que les vestiaires sont très grands et surtout très vides. Je l’attends tranquillement, tout juste si je n’ai pas les mains dans les poches et elle râle :
- Tu n’es pas concentré !
- Bien sûr que si, je ne m’inquiète pas, c’est différent, nuance-je.
Elle attaque rapidement et je réagis aussi vite, l’évitant d’un pas au bon moment. Elle affiche un petit air frustré et recommence mais je me décale encore au dernier moment et ça l’agace un peu plus. Elle s’énerve pour de bon et nous luttons quelques minutes mais je déjoue facilement chacune de ses tentatives, arrêtant ses mains et ses poignets délicatement à chaque fois qu’elle essaie de me toucher.
- Je ne suis pas si nulle que ça quand même ! se plaint-elle.
- Non, tu es même très rapide je t’assure, réponds-je, sincèrement impressionné.
Elle se met sur la pointe des pieds pour m’embrasser et au dernier moment, elle abat à une vitesse phénoménale sa main en direction de ma gorge, que j’arrête instinctivement, la faisant grogner de frustration. Elle bondit alors en arrière et lorsqu’elle relève la tête, ses yeux brillent légèrement dans la pénombre de la salle de bain souterraine.
J’abandonne immédiatement ma position détendue pour me concentrer vraiment cette fois. Peu importe l’attaque qu’elle fera, elle saura comment je l’arrêterai, donc il suffit juste que je sois assez rapide pour l’arrêter à chaque fois qu’elle tentera et elle n’arrivera quand même pas à me toucher.
Elle me saute dessus et chaque fois que j’essaie de l’arrêter, sa main disparaît avant même que je ne l’ai saisie, mais je suis tellement rapide que j’arrive tout même à capter son mouvement suivant et elle doit donc changer sa trajectoire et ainsi de suite. Plusieurs fois, elle est à deux doigts de m’atteindre, mais je tiens bon et je me bats férocement. Je dois rester tellement concentré pour ne pas perdre le fil que je sens que je me fatigue très vite, tandis qu’elle ne fournit pas plus d’efforts que tout à l’heure.
Sentant que je faiblis, je tente à mon tour de l’attraper, prenant l’ascendant de notre duel, et c’est son tour d’intercepter mes mouvements rapides, je vais de plus en plus vite, l’attaquant à tous les instants de façon la plus aléatoire possible, sans réfléchir. Je laisse mon instinct de combattant prendre le dessus et mes réflexes commencent à agir seul sans passer par mes pensées et c’est ainsi que j’arrive à l’avoir finalement.
Elle couine de surprise lorsque mes bras se referment autour d’elle et que je la soulève pour embrasser son cou, victorieux. Elle passe ses bras derrière ma nuque en soupirant, me regardant de ses beaux yeux vaincus :
- Je commence à me demander pourquoi je m’inquiète quand tu pars en mission…, chuchote-t-elle.
- Je te dis à chaque fois que tu n’as pas de raison de t’inquiéter, tout le monde te le dit, réponds-je en riant.
Nos lèvres sont si proches qu’elles se frôlent lorsque nous parlons, et ses yeux sont de plus en plus brûlants. Elle chuchote :
- En même temps, notre futur Hokage se doit d’être excellent…
- Arrête, souffle-je.
- Tu m’agaces. Je n’arrive même pas à te battre en lisant dans tes pensées…
Elle mord doucement ma lèvre, sans me quitter de ses yeux ardents et tout mon corps s’éveille alors que je la serre contre moi, la pressant contre mon bassin.
- Je ne peux rien y faire, tu es trop bon, murmure-t-elle d’une voix mutine.
Mon souffle accélère :
- Ah oui… ? demande-je.
- Oui… et maintenant que tu m’as attrapé, qu’est-ce que tu vas faire de moi ninja copieur ? demande-t-elle lentement, d’une voix pleine de sous-entendus.