L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]
Chapitre 91 : Direction le bar
Elle me fait un petit sourire et je l’embrasse. Lorsque mes lèvres touchent les siennes, j’ai l’impression que les fils se reconnectent, en tout cas ils se reconnectent à elle, et je glisse ma langue contre la sienne immédiatement, complétement canalisé par notre baiser. Je pose une main sur sa joue et sa mâchoire, que je serre fort, et je la colle à moi de mon autre main. J’ai envie de me perdre en elle, d’avoir un peu de répit de mon angoisse permanente de la journée alors j’approfondis encore notre baiser, toujours plus entreprenant. Lorsque je passe mes dents sur sa mâchoire avec luxure en direction de son cou, Rinko se râcle la gorge et me tire sèchement loin d’elle.
- Vous reprendrez ça plus tard hein, dit-il en me trainant derrière lui.
Il s’avère qu’il ne m’emmène pas du tout chez Ichiraku mais au bar de Konoha, je le suis sans protester et nous nous asseyons à une table dans un coin.
- Bon, qu’est-ce qui se passe ? demande-t-il.
- Je panique Rinko, complétement, je n’arrive plus à réfléchir. Je suis stressé constamment et perdu dans mes pensées, explique-je.
- Tu paniques pour quoi ? Il n’y a aucune raison. Tu l’aimes et elle t’aime.
- Je ne sais pas, je n’arrive plus à imaginer qu’elle m’aime, geins-je.
On nous sert nos premiers verres, je bois le mien cul-sec et Rinko me donne le sien, que je vide dans la foulée.
- Kakashi, elle t’aime comme une folle, n’importe qui pourra te le confirmer, il n’y a aucune raison de paniquer pour ça, et si tu as besoin que je te le répète toute la nuit, je le ferai, assure-t-il.
L’alcool monte en flèche dans mon sang et je me détends un peu, reprenant :
- J’ai peur qu’elle refuse, je fais comme si ce n’était pas grave et qu’on pourrait toujours rester ensemble malgré ça, ce qui est vrai, mais je crois que ça me briserait le cœur en mille morceaux...
- D’accord, j’entends bien, mais elle ne refusera pas, c’est impossible, insiste-t-il.
On nous sert deux nouveaux verres et je bois plus lentement cette fois. Il ne touche toujours pas au sien malgré sa commande de deux de plus.
- Elle peut refuser tu n’en sais rien, souligne-je.
- Elle est pour le mariage, elle en rêve, et elle t’aime à la folie, il n’y a aucune raison qu’elle refuse bordel ! s’énerve-t-il.
Je me tais pour finir mon troisième verre et tout me parait moins grave :
- C’était une bonne idée, je me sens vachement mieux que si c’était des ramen ! pouffe-je.
Il sourit en me regardant avec affection :
- Bois encore le mien et on pourra discuter, m’ordonne-t-il.
Je m’attaque au sien docilement et quand j’arrive vers la fin, je suis plus zen mais aussi beaucoup plus loquace, il est malin.
- Maintenant dis-moi ce qui te travaille vraiment, dit-il en buvant le verre qu’on vient de lui apporter.
- Je ne comprends pas pourquoi elle m’aime Rinko… J’ai l’impression qu’elle pense m’aimer sur le moment mais qu’une fois mariée à moi elle regrettera, qu’elle n’osera pas me le dire pour ne pas briser son mariage et qu’elle sera malheureuse avec moi toute sa vie, m’angoisse-je.
- Bon sang, j’aurais peut-être dû boire mes verres ! J’avais oublié qu’avec toi, c’est toujours glauque et déprimant quand on se plonge dans ta tête ! me taquine-t-il.
Nous éclatons de rire puis il me rassure un moment, il me reparle de mes débuts avec Hanako et je l’écoute religieusement, comme s’il ne parlait pas de moi et que j’écoutais l’histoire pour la première fois.
- Et tu te souviens en revenant de Kumo ? continue-t-il. Elle était tellement malheureuse simplement parce que tu ne lui parlais pas dans la grotte… j’étais venu te proposer de prendre ton tour de garde pour que tu ailles lui parler. Vous avez parlé à peine quelques minutes et elle a retrouvé son sourire directement ! Elle est tellement heureuse quand elle est près de toi Kakashi, vous avez même dormis l’un contre l’autre ce soir-là... On commençait à peine à être amis, depuis la veille en fait, depuis que j’avais essayé de te piquer tes clochettes et que je m’étais moqué de toi au bar !
- J’ai du mal à croire que nous ne nous connaissions pas avant…, dis-je pensivement en entamant mon cinquième verre tout doucement.
C’est terriblement vrai, j’ai l’impression de connaitre Rinko depuis toujours, il est devenu tellement important dans ma vie que j’ai du mal à croire que je le connaisse depuis seulement un an.
- Et pourtant c’est le cas mon pote. Je ne sais même pas ce qu’il s’était passé entre vous ce soir-là d’ailleurs, quand vous êtes partis du bar la veille vous aviez l’air tellement proches, je n’ai jamais compris, soupire-t-il.
- Si je te le dis tu vas m’engueuler, réponds-je en souriant.
- T’es obligé de me le dire maintenant ! s’exclame-t-il.
- C’était notre premier vrai rapprochement… charnel quoi, avoue-je.
- Vous vous êtes embrassés ce soir-là ?
Je rigole, un peu plus que la situation n’est drôle :
- Pas vraiment… nous sommes allés nous doucher et elle est sortie en serviette, j’étais tellement… subjugué. J’avais bu, je ne me contrôlais pas assez, elle s’est trop approchée de moi et je lui ai sauté dessus. Mais quand elle a enlevé mon masque, j’ai complétement paniqué.
- Tu t’es barré ?! s’exclame-t-il, déjà accusateur.
- Pire que ça. Elle m’a fait peur, j’avais jamais embrassé une fille et j’étais déjà tellement amoureux d’elle… Alors je l’ai retourné pour éloigner ses lèvres et je l’ai embrassé dans le cou. Vraiment embrassé, je l’ai dévoré franchement, je te fais pas un dessin… je l’ai caressé pour la première fois aussi, au-dessus de la serviette mais quand même, elle était complétement … enfin bon, dans le même état que moi quoi. Sauf que des clients sont venus et là je me suis barré. Vraiment barré, j’ai pris toutes mes affaires dans notre chambre et j’ai sauté par la fenêtre, avoue-je d’une voix trainante alcoolisée.
Il ouvre des yeux ronds :
- Si on avait été plus amis je t’aurais passé une soufflante, commente-t-il dans un souffle.
- J’en aurais eu besoin, je ne lui ai pas adressé un seul mot jusqu’au soir dans la grotte… Je l’ai complétement ignorée, elle a cru que je regrettais… Tu te rends pas compte comme j’avais besoin d’un Rinko dans ma vie…, soupire-je.
Il éclate de rire et me met une tape amicale sur l’avant-bras, les yeux pétillants de joie. L’alcool délie drôlement ma langue et j’ai une envie subite de lui dire ce que j’ai ressenti pour lui à cette époque :
- C’est en revenant de cette mission que je vous ai proposé de vous entrainer avec moi, j’avais déjà vraiment accroché avec toi, je me foutais complétement des deux autres pour être honnête, je voulais juste te revoir, explique-je.
- T’es trop mignonne ma jolie. Je pense que j’ai vraiment accroché avec toi quand tu as accepté de nous faire ton test des clochettes pour ma part… je me suis dit que tu étais beaucoup plus marrant que je ne le pensais, j’aurais jamais pensé que tu accepterais sérieusement ! Je me disais même que tu allais nous prendre la tête pour qu’on se concentre sur la mission ou une connerie du genre… Je t’ai vu autrement après ça.
- Il n’y a pas un jour depuis que je te connais où je ne suis pas reconnaissant de t’avoir comme ami Rinko, tu m’as encore sauvé ce soir, mais qu’est-ce que tu fichais sur notre terrasse… ?
- C’est Hanako qui m’a envoyé un message avec Pakkun. J’ai prévu le coup il y a déjà quelques jours, je lui ai dit de m’appeler si elle te trouvait bizarre et qu’elle s’inquiétait… Juste de m’appeler, que je ne pouvais pas lui en dire plus… Elle était terrifiée, je sais pas si tu en as conscience, tu l’as quand même fait pleurer, bon sang tu étais carrément à côté de la plaque !
- Je l’ai fait pleurer ? m’étonne-je.
Je n’en ai déjà aucun souvenir, tout est flou, j’étais hors de mon corps.
- Oui, elle était trop inquiète… alors on reste le temps que tu veux, on parle de ce que tu veux mais Kakashi, quand tu rentres chez toi ce soir, tu laisses tous tes doutes à propos de cette demande ici. Si Hanako a besoin de me rappeler, je te jure que je lui dis la vérité et que je gâche ta demande, parce que là ce serait vraiment lui faire trop de mal, me prévient-il d’un ton sans appel.
Nous nous fixons quelques secondes, j’intègre ce qu’il me dit même si ça ne me plait pas. Il a raison de toute façon, il m’a déjà sauvé les fesses ce soir alors qu’elle pleurait, hors de question que ça recommence alors je me détends en hochant la tête.
Nous parlons encore un moment de nos débuts avec Hanako, je lui raconte notre rencontre plus en détail, la façon dont elle m’a surpris en surgissant dans mon dos, mon coup de foudre quand j’ai croisé ses sublimes yeux en me retournant, la magnifique clairière dans laquelle nous avons ensuite passé la journée…
- C’est là-bas que je dois t’aider ? demande-t-il.
- Oui, c’est là que je veux lui demander, c’est magnifique, il y a une rivière qui traverse la clairière… et puis c’est symbolique de toute façon, explique-je.
- C’est chouette franchement ! s’enthousiasme-t-il.
- Ce sera encore bien plus chouette grâce à ton aide, il faudrait que tu passes chez nous avant que je l’emmène au restaurant, je l’enverrai se doucher et je t’attendrai sur la terrasse pour que tu me donnes la bague, qu’on se mette d’accord sur l’heure où tu y vas, tout ça… et merci d’avoir accepté de veiller au grain.
- J’ai demandé de l’aide à Minato d’ailleurs, on sera avec quelques forces spéciales dans les bois, donc aucun stress vis-à-vis de la coalition, précise-t-il.
- Je sais pas ce que je ferais sans toi sérieusement.
- Pas grand-chose je crois…, se marre-t-il.
Nous abordons ensuite longuement le fond de mon problème. Il me rassure vraiment, il me jure sur sa vie qu’elle dira oui et je ne sais pas pourquoi mais je me raccroche à ça. Nous buvons verre sur verre et finissons la soirée en riant sans nous arrêter.
*
Il me raccompagne chez nous et plus nous nous rapprochons de la maison en tanguant sur nos jambes, plus je rigole bêtement en me disant que je suis un peu trop alcoolisé pour rentrer comme ça, ce qui fait rire Rinko comme un bossu.
- Tu lui as dit que tu m’emmenais chez Ichiraku ! pouffe-je.
- J’ai menti ! s’exclame-t-il en riant plus fort encore.
- Moi aussi je t’ai menti à Mina ! m’exclame-je en m’en souvenant. Il y avait bien Hanako toute nue dans mon lit quand tu es rentré bourré !
- Quoi !! hurle-t-il.
Nous rions tellement de mon aveu que nous nous écroulons presque l’un sur l’autre, essayant de faire le moins de bruit possible au milieu de la rue déserte. Nous pleurons de rire en nous agrippant l’un à l’autre, je ris tellement que j’ai mal à la mâchoire et au ventre, c’est tellement libérateur, ça me fait tellement de bien, c’est vraiment ce dont j’avais besoin pour redescendre de mon nuage d’angoisse. Il fait décidemment bon d’avoir un Rinko dans sa vie et je suis heureux comme un pinson :
- Si elle me pardonne de rentrer dans cet état après lui avoir dit que j’allais manger des ramen, c’est qu’elle acceptera ! m’exclame-je en riant plus encore.
Il tombe presque à genoux en riant et nous prenons le temps de nous calmer un peu avant de rejoindre les escaliers de notre terrasse.
- Allez, cool, tout ira bien, me salue-t-il.
Je le remercie pour tout et je rentre. Lorsque je passe la porte, je l’entends qui m’appelle depuis la chambre, inquiète :
- Kakashi ?
- Oui, réponds-je.
Je me marre tout seul, le plus silencieusement possible et elle passe la porte de la chambre avec une mine inquiète. Elle est dans sa robe, sa magnifique robe de nuit, et elle a les cheveux attachés, mon cerveau grille dans la seconde.
- Wouah… Bonjour ma déesse... Qu’est-ce que tu es belle comme ça, tu devrais t’habiller uniquement de cette façon, mais je ne te laisserais sans doute plus beaucoup sortir ! pouffe-je comme un idiot.
Elle me dévisage en fronçant les sourcils :
- Ils étaient bons tes ramen visiblement…, commente-t-elle.
- Délicieux, confirme-je avant d’éclater de rire.
Elle me dévisage toujours depuis la chambre et je vais à la salle de bain me changer en sautillant presque. Lorsque je la rejoins, elle est assise en tailleur dans le lit, un sourcil dressé.
- Tu vas m’engueuler ? glousse-je.
Elle lève les yeux au ciel et je grimpe dans le lit à quatre pattes, pour aller me planter devant elle :
- Ma femme va-t-elle m’engueuler ? demande-je.
Elle est drôlement surprise et ses joues s’enflamment. Je crois que j’ai dit une connerie mais je n’en suis pas tout à fait sûr… et je ne peux m’empêcher de continuer :
- Madame Hatake va-t-elle m’envoyer bouler ? susurre-je en approchant mes lèvres à quelques millimètres des siennes.
- Tu es complétement torché…, souffle-t-elle en riant à moitié.
- Je crois, confirme-je avec un sourire idiot.
- Je suis sûre, et non je ne vais pas t’engueuler, tu fais ce que tu veux mais j’aimerais savoir pourquoi tu as bu autant ?
Elle est trop belle, j’attrape sa lèvre du bout des dents, tirant gentiment dessus avant de l’embrasser comme un dingue. Mon baiser est tellement entreprenant que je crois que j’en gémis alors que mes mains se posent sur ses hanches pour remonter sa robe. Elle les attrape pour me repousser et je me laisse faire docilement, me laissant tomber sur le matelas à côté d’elle en lui lançant un regard rieur :
- Je me suis fait repousser ! pouffe-je.
- Heureusement, tu ne m’as pas l’air net ! réplique-t-elle en souriant. Si tu t’étais trompé de maison, tu aurais été capable de sauter sur la voisine…
- Peut-être !
J’éclate de rire un moment mais ça ne l’amuse pas, elle est même pas contente du tout de ce que je viens de dire, ce qui redouble mon hilarité.
- Bien sûr que non, je crois que je ne réagis qu’à toi, dis-je lorsque je me calme.
- Mais qu’est-ce que tu racontes encore ?
- Je le pense vraiment, j’y ai déjà réfléchi, insiste-je.
Cette fois c’est elle qui rit et je ne peux pas m’empêcher de parler encore et encore, comme chaque fois que je bois :
- J’en ai déjà parlé avec Rinko, il était curieux, en tant qu’homme je veux dire…, continue-je en hochant la tête avec sérieux.
Elle fronce les sourcils :
- Quoi ?
- Il m’a dit que ça fonctionnait pour lui, même s’il n’était pas amoureux. Et il voulait savoir si j’avais déjà eu envie de coucher avec une fille, en la regardant comme ça quoi. Juste en regardant son corps... Sans forcément tenter d’aller la séduire mais juste une envie.
Le regard qu’elle me lance est plutôt tendu :
- Vous vous amusez bien avec Rinko à ce que je vois…, marmonne-t-elle.
- Trop ! m’exclame-je en riant encore.
- Et donc ? demande-t-elle avec tension.
J’ai encore envie de rire, j’aime qu’elle soit jalouse, j’adore ça honnêtement. Je suis trop bourré pour avoir pitié d’elle ce soir et j’ai bien envie de la faire criser. J’ai envie qu’elle me fasse plaisir à être jalouse, je vais lui demander de m’épouser bordel, je peux bien m’autoriser ça !
- Et donc quoi ? demande-je avec innocence.
- Tu as déjà eu envie de coucher avec une fille qui passait juste comme ça ?
- Oh oui, tout le temps…
Le blanc qui tombe est monstrueux, je vois chaque muscle du corps d’Hanako qui se crispe et je passe le drap sur mon nez pour ne pas qu’elle voit que je souris de ma bêtise.
- Mais t’inquiète pas mon ange, je n’ai jamais rien fait, enfin… je n’avais jamais rien fait, glousse-je.
Elle me regarde alors en plissant les yeux, je pense qu’elle se demande si elle doit me croire ou non et je souris encore sous mon drap :
- Ne m’en veux pas, je n’aime que toi, ce n’est pas parce que certaines filles m’attirent que je coucherais vraiment avec elles, dis-je.
Elle saute à la vitesse de l’éclair sur moi, se retrouvant à quatre pattes au-dessus de mon corps comme si elle venait m’étrangler mais contre toute attente, son visage est malicieux et un sourire amusé est accroché sur ses lèvres lorsqu’elle embrasse mon front :
- J’ai failli y croire… c’est toi le démon ce soir ! dit-elle en me regardant avec douceur.
J’éclate de rire sous mon drap et elle me sourit encore plus.
- Je voulais que tu sois jalouse ! m’exclame-je, fier de moi.
- Pas besoin de me raconter des âneries pour que je le sois. Et si je t’avais cru, je n’aurais pas été jalouse Kakashi, j’aurais été triste que tu me le dises.
- Triste ? Pourtant c’est le cas de presque tout le monde… Rinko a couché avec un tas de filles avant Saori et elle aussi, ça ne les dérange pas…, réponds-je.
- D’accord, mais je vois mal Rinko parler de ça comme ça à Saori, ce n’est pas le genre de choses dont on a envie de parler quand on fréquente quelqu’un il me semble. En tout cas moi, si tu avais déjà couché avec quelqu’un, j’aurais aimé en savoir le moins possible, m’explique-t-elle en haussant les épaules.
Je réfléchis quelques secondes. La question me brûle les lèvres depuis que je la connais.
- Tu ne m’as jamais dit si tu l’avais déjà fait avec quelqu’un d’autre toi… ? demande-je d’une petite voix.
- Tu ne me l’as jamais demandé, souligne-t-elle.
Je fronce les sourcils, quand je suis sobre, je me refuse à lui poser cette question parce que je sais que sa réponse me ferait potentiellement vraiment trop de mal…
Alors qu’elle ouvre la bouche pour répondre à ma question, je pose rapidement mes doigts sur ses lèvres :
- Tu as raison, je ne veux pas savoir. Je n’ai pas besoin de savoir. Je veux simplement être le dernier avec qui tu coucheras pour toute ta vie, murmure-je.
Elle m’embrasse doucement en souriant et je laisse ce questionnement stupide derrière moi.