Sasari Uchiwa

Chapitre 64 : La Canopée

3433 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 14/08/2018 02:13

[Alors que Takeru et deux de ses ninjas étaient partis scruter les alentours pour s’assurer que le chemin était sécuritaire, il s’avéra qu’une explosion fut entendue par la direction où ils étaient allés. Sans savoir ce qui c’était réellement passé, plusieurs membres qui patientaient à côté du convoi décidèrent d’aller jeter un coup d’œil et potentiellement apporter leur aide.


Seul, Hirosuke, Takumi, un certain Teruki et Mifuyi restaient au point d’attente, les autres partirent tous en direction du danger.]


Kumiko : C'est plutôt délicat ces régions à ce que je vois.


Hirosuke : Les gens d'Iwa sont susceptibles de tout, si vous n'avez pas de preuves que vous êtes leur allier. Ils en viennent vite aux conclusions qui s'avèrent parfois radicale… je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi Reïtaro-sama fait exprès de rester dans ce pays. D'autres organisations secrètes arrivent à très bien vivre ailleurs sans soucis…


Akino : Il ne faut pas poser de questions, les gens d'Iwa sont étranges, on y peut rien. De plus, même si ce chemin est plus court, il n’est pas spécialement recommandé pour tous.


Kisa : Il faut dire qu'avec le dernier coup qu'on a fait, je crois qu'ils nous reconnaissent assez rapidement…


Fusazô : J’ai dans l'idée que c'est aussi cette possibilité… pauvre Takeru-sensei.


Shizu : On arrive.


[Sur les lieux, l'équipe de Takeru faisait face à… une bande de brigands, des bandits s'attaquants aux passants à première vue. Ce qui était sûr, c'est qu'ils étaient des nukenin également… Ils étaient cinq.


Takeru, Makura et Reon ne semblaient pas être trop déstabilisés, ils ne portaient même aucune marque de blessures quelconque.]


Akino : Que ce passe-t-il Takeru-sensei?


Takeru : En cherchant les ninjas d'Iwa… eh bien, on ne les a tout simplement pas trouvés. Nous pensions d'abord à une embuscade de leur part, mais c'est tout autre chose. Des idiots les ont tués et maintenant ils s'en prennent à nous… ce ne sont que des fous. Ils ont eu beaucoup de chance de nous prendre par surprise…


Reon : Encore une fois, si on est dans cette mauvaise posture, c’est que de la faute à Takeru-sensei.


Takeru : Tu m’énerves, Reon!


Akino, aux brigands : Neuf contre cinq, vous n'avez aucune chance, dégagée d'ici.


Bandit : Vous voulez rire de nous, vous n'êtes qu'une bande de gamin, on a survécu à pire que neuf ninja! Les ninjas d’Iwa qu’on vient d’abattre était aussi nombre que vous et ils n’en sont pas sortie.


Kisa : C'est vrai, ils ne sont pas aussi faibles qu'il ne le laisse paraitre. Ce sont quand même eux qui ont éliminé les gardes d'Iwa. Je les estime comme des criminels de rang entre B et A.


Fusazô : Rang A? Soyons prêt dans ce cas. Kuchyiose no …


Kumiko : Attendez, nous allons nous en occuper.


Kisa : C'est une blague j'espère? * Tousse *


Kumiko : Kuchyiose no jutsu!


[Mifuyi apparût devant Kumiko, un sceau avait été posé sur son épaule avant que Kumiko ne parte pour cet endroit. Hirosuke et Takumi avaient tenu leur promesse de ne pas la soigner, Mifuyi restait avec ses nombreuses entailles et lacérations sur la peau qui coulait toujours le sang.]


Sasari : Ne perdons pas de temps ici. Et puis, nous savons que notre arrivé ne fait pas l'unanimité, mais on se plait déjà bien dans votre groupe. Vous avez une manière de penser qui me plait bien et me rassure sur votre organisation. Nous ne voulons pas créer de tentions ou quoique ce soit pour quelque raison que ce soit. Akino.


* Akino est interpelé *


Sasari : Tu voulais voir ce que valaient des Uchiwa et une Uzumaki possédant le Sharingan… nous allons te montrer que tu peux avoir confiance en nous.


Bandit chef : Que? Des Uchiwa, vous rigolez les mômes, il y en a plus un seul.


Mifuyi (Souriant, à voix basse) : Aramitama!


Bandit (Étonnement) : C'est yeux! C'est donc vrai et…


Partout sur le corps du bandit en première ligne, des coupures se formèrent à quelques endroits instantanément. Par effet inverse, quelques des coupures de Mifuyi disparurent. Puis, elle détourna le regard vers un autre des bandits puis recommença et fini le travail sur son corps… elle n'avait plus aucune blessure, mais fut tout de même assez essoufflée après l'utilisation de sa technique.


Mifuyi tomba à genoux et se tenu l'œil. Deux des bandits face à eux firent la même chose, ils tombèrent au sol du à la douleur soudaine.


Hirosuke (Étonné, confus) : Que vient-il de se passer? Tu… tu as transféré tes blessures de ton combat contre Akino?


Takeru : Quoi!? Vous vous êtes battu!? Je comprends mieux pourquoi elle était dans cet état, merde!


Mifuyi : Ne soyez pas inquiet de l'état dans lequel j'étais. Il m'a permis dans mettre deux biens en difficulté, ils ne bougeront pas.


Bandit chef : Que… tchhh. Vous n'allez pas vous en sortir aussi facilement!


Mifuyi : Chacun un!


Kumiko : Parfait.


Kumiko sortie trois kunai avec tous les trois des parchemins attaché dessus.


Kumiko : Ça ira vite. * Sourit *


Le bandit face à Kumiko angoissait quelque peu, malgré que le chef leur ait donné tant d’éloges. Kumiko pris un respire et se concentra. Elle lança d'abord un kunai au sol à sa droite, puis en lança un deuxième dans les airs au-dessus de son adversaire.


Bandit (Soulagé, souriant) : Héhé, raté.


Dès le kunai eut dépassé le bandit, Kumiko lança son troisième kunai sur celui au sol pour qu'il se téléporte et tombe rapidement derrière le bandit. Kumiko sa téléporta en un instant dans son dos.


Kumiko : Fūton – Reppushō!


La forte pression d'air propulsa et lacéra violement le bandit.


Bandit : Argh!!! * Cri de douleur *


Se dirigeant en ligne droite vers le kunai qui était au tout début à la droite de Kumiko, celle-ci se téléporta à nouveau tout juste devant son adversaire! Elle lui attrapa le crâne en plein vol et elle dévia sa trajectoire en le fracassant son ennemi au sol.


Du côté de Mifuyi, se releva à peine de sa douleur à l’œil, son adversaire désigné lui fonçait dessus avec une épée à la main. Le temps qu’elle se redresse complètement, toujours peu concentré sur le bandit qui lui fonçait, ce dernier alla pour porter son coup assuré! D’un coup, il se prit une puissante frappe sur le côté! Le ninja élança tout de même sa lame sur Mifuyi, mais larme passa au travers du corps de l’Uchiwa comme s’il ne s’agissait que d’un fantôme!


Le coup l’avait fait reculer de côté. Bien mystifier par ce qu’il venait de se produire, le brigand regarda rapidement tout autour de lui… Celle qu’il avait tenté d’attaqué n’était qu’une image rémanente… En regardant mieux autour, il arrivait à distinguer par petit moment la vrai Mifuyi qui se déplaçait de manière complètement invisible.


Bandit : Qu’est-ce que c’est que cette merde?!


Mifuyi : J’hésitais à utiliser ce masque, mais je vois qu’il ne fonctionne pas si mal que ça…


L’image de Mifuyi devant le brigand avait bougé les lèvres, mais le son provenait de partout autour. Son adversaire commençait à comprendre la stratégie, même si elle pouvait paraitre un peu surprenante. Tout à coup, à nouveau, il se prit un coup de pied dans le ventre qui le fit reculer. Encore une fois, il ne put voir qu’au dernier instant l’Uchiwa qui lui portait le coup et qui disparût dans l’instant même.


Malgré l’effet déstabilisant de la chose, le brigand en question tentait de rester le plus calme possible. Une nouvelle fois, Mifuyi lui planta, à l’aide d’un kunai, l’épaule droite. Cette fois par contre, lui qui c’était calmé le bandit fut plus réactif et attrapa le bras de la jeune fille, dans son plus grand étonnement! Son effet d’invisibilité disparut et le masque qu’elle portait avait lui aussi disparût avant qu’on ne puisse le voir.


Fusazô : Il faut l’aider? Ça agaçant qu’il leur arrive quelque chose…


Bandit : Je te tiens cette fois, fini la cachette!


Mifuyi : Doton – Shinjū zanshu no jutsu! (Technique de la décapitation fatale)


Sans qu’il ne l’ait vue venir, l’adversaire de Mifuyi se fit ensevelir dans le sol jusqu’au cou! La kunoichi qu’il tenait dans ses mains n’était qu’un clone, ni plus ni moins! L’Uchiwa asséna un coup de pied à la tête du bandit ce qui l’assomma.


Il ne restait maintenant plus que le chef bandit. Sasari était son adversaire, ce dernier se prépara en se déployant des ailes en cartes.


Bandit chef (Étonné, intrigué): D'où viens-tu gamin, qui t'as appris tes techniques avec ces feuilles?


Sasari : Qu’est-ce que ça pourrait te faire?


Bandit chef : Tu ne viendrais pas d'Âme par hasard?


* Sasari est étonné de la réponse *


Bandit chef : Eh bien, j'en suis étonné. Je ne croyais qu'une personne comme elle pouvait prendre des élèves.


Sasari : De qui parles-tu!?


Bandit chef : Tes techniques me font penser à une messagère d'Âme vois-tu. Certain en parle dans les parages. Je ne sais pas son nom, elle travaille pour une organisation, elle travail pour un certain type…


Fusazô : Ne fait pas semblant de savoir tout ça, tu nous as suivi et tu as tout entendu de nos conversation et essaie de nous amadouer.


Bandit chef : Ah, tu crois?


Sasari : Non, il dit vrai, il n'y a qu'une autre personne qui utilise les mêmes techniques que les miennes… * Sourit * Je suis content d'apprendre qu'elle va bien.


Fusazô : Comment peux-tu être certain qu'elle va bien?


Sasari : C'est un pressentiment… si elle est en vie, c’est un bon signe… Elle a peut-être même accomplie le rêve qu’ils voulaient accomplir. C'est donc pour ça qu'elle ne pouvait plus être autant là, elle devait s'occupé d'Âme… j'espère vraiment qu'ils vont bien.


Bandit chef : Et toi gamin, c’est quoi ton rêve? Dit moi.


Sasari : Reformer mon clan. * Ouvre son Mangekyo Sharingan gauche *


Bandit chef (Fière): Oh… oh, quel regard. Je ne crois pas t'avoir fait de mal encore. Et puis, nous sommes tous les deux déserteurs, non, tu peux me comprendre, n'est-ce pas?


Sasari : J'ai aussi comme rêve d'établir une paix durable dans ce monde. Détrousser des gens alors que tu ne connais même pas ce qu'ils sont, c'est pire que pitoyable.


Bandit chef : Et tu crois qu'on ne m'a jamais détroussé, moi?


Sasari : Tu es donc la meilleure personne pour savoir comment tout se faire voler peut faire mal, pourquoi le faire aux autres?


Bandit chef : Par vengeance peut-être.


Sasari : Par vengeance? La vengeance ne fait que répandre encore plus de haine, c'est un cercle infini. Ceux qui t'ont détroussé t'ont fait détrousseur et ceux que tu voles seront à leur tour voleur. Si tu fais souffrir quelqu’un, il voudra te faire souffrir…


Bandit chef : Et alors? C’est comme ça la vie. * Sourit * Qu’est-ce que tu voulais que je fasse d’autres pour survivre?


Sasari : Pourquoi avoir tué ces ninjas? Pilier est une chose, tuer en est une autre… Avec l’équipement que vous avez et les compétences, vous pouvez aider les gens. Si vous aidez des gens, ils vous aideront…


Bandit chef : Les gens sont des profiteurs. Si ce n’est pas toi qui chasse, c’est toi qui es chassé… la loi de la jungle, tout simplement. Tu ne changeras pas une culture entière, gamin.


Sasari : Tss… Je ne laisserai pas des types comme vous continuer à la cultiver. * Regard son adversaire * Tsukuyomi!


* Silence *


Bandit chef (Rit) : Ha! Et il est censé se passer quoi au juste?


Peu à peu, tout le monde autour de lui commencèrent à disparaître en fumée, puis Sasari, le dernier, se déforma en carte. Il n'y avait plus personne autour du bandit en chef. Même la nature commençait à disparaître, il ne restait plus qu'un rond de 10 mètres de terre sur laquelle il était… le restait n'était qu'un grand vide blanc brumeux.


Bandit chef : Merde, un genjutsu… en un seul regard. Quel idiot j'ai été.


Soudain, ce dernier bout de phrase fit un écho dans cet univers: "Quel idiot j'ai été, Quel idiot j'ai été, Quel idiot j'ai été…" et ce continuellement. Puis, des cartes vinrent momifier, hormis la tête, tout le corps du bandit en chef sans même qu'il puisse réagir et elles explosèrent sur lui. Il souffrait horriblement, mais cependant, aucune blessure n'était visible. Dès la fumée dissipée, d'autres cartes vinrent s’apposer sur lui de la même manière et firent la même chose. À la troisième fois, avant que les cartes n'explosent, Sasari réapparut devant le bandit en chef.


Sasari : Pendant 72 heures, tu entendras cette même phrase à répétition et tu subiras ses explosions et ce... sans mourir.


Bandit chef (Désespéré) : C'est une blague j'espère… mais c'est quoi cette technique… c'est… * Silence * C'est ton œil gauche, le Tsukuyomi?


Une autre explosion se produisit.


Bandit chef : Trois jours de souffrance…


Sasari : … et 45 secondes en temps réel.


Bandit chef : Quoi… seulement 45 secondes?


Sasari : Il te reste maintenant 71 heures 59 minutes et 47 secondes.


Une autre vague de cartes le recouvrit, mais maintenant, de la tête au pied et explosèrent à nouveau. Ça recommença encore et encore pendant 3 jours avec la même phrase en écho continuel.


[45 secondes plus tard, dans le monde réel, le bandit chef tomba au sol, complètement immobile.]


Mifuyi : Tu as amélioré ton temps dis donc.


Sasari : * Se tient l'œil gauche qui saigne * Et dire qu'il y arrive en une seul seconde… Je n'arrivais pas à le croire quand vous me l'avez dit.


Shizu, à Sasari : Cette technique… Crois-tu vraiment qu’il apprendra la leçon par la souffrance?


Takeru : La ferme, Shizu!


Sasari : …


Shizu (Froide) : Tu lui as prouvé que tu étais plus fort que lui… Quand il se relèvera, l’humiliation qu’il a subit va se répande dans son esprit, ça va le hanter et voudra prouver qu’il n’était qu’un faible en s’en prenant à plus faible que lui… À d’autres passants… d’autres victimes. Ne juge pas des types que tu ne connais pas et ne prétend pas pouvoir changer un monde seul seulement car tu es fort…


[Un frisson des plus glaciales passa au travers du corps de l’Uchiwa… La réalité était beaucoup plus complexe qu’il ne paraissait aux yeux de Sasari. Ça vision des choses, tel qu’il l’avait connu à une époque, changea vis-à-vis du point de vue d’une autre personne… Il ne pouvait en rester indifférent. Il ne savait pas quoi en répondre…]


Reon, chuchote à Hirosuke : T’as remarqué qu’à chaque fois que Shizu parle, il y a toujours cette ambiance de joie qui s’envole.


Hirosuke : Tu t’arranges pour qu’elle te donne une baffe, Reon.


Takeru (Rit de soulagement): Haha ha! Mais c’est très bien ce que vous avez fait! Vous nous avez sauvés d’une mort certaine… haha ha. Vous avez été épatant! Je savais que je devais vous prendre, Reïtaro-sama à l'œil pour les bons ninjas. Je suis fier d'avoir pu être ton sensei autre fois.


Fusazô (Étonné) : Ils sont fort, on ne peut pas le nier. Tu en pense quoi Akino?


[Akino semblait étonnée, mais tentait également, par orgueil, de ne pas le laisser transparaitre et ne disait rien.]


Takeru : Finissons-les maintenant!


* Étonnement des quatre bandits toujours conscients *


Sasari : Quoi, mais nous n'allons pas les tuer!


Takeru : Allons Sasari, si nous les laissons comme ça, ils recommenceront. Il n'y a rien à faire, ce sont des idiots comme tu disais.


Kumiko : Il ne mérite pas autant comme châtiment.


Fusazô : Je suis d'accord avec eux Takeru-sensei, ce n'est pas notre affaire. Attachons les ici et laissons aux autorités d'Iwa.


Takeru : Mais …


Takumi : Takeru-sensei!!! * en pleure * Mifuyi-san, elle a…* tombe à genoux au sol * je n'ai rien pu faire, elle a explosé en fumée et a disparu, elle s'est volatilisée… elle morte!


Takeru : Arrête-moi ça, Takumi. Elle n'est pas morte.


Takumi (Étonnée) : Hein?!


Mifuyi (Sourit, embarrassée): Je suis là, tout va bien Takumi.


[Qu'en voyant Mifuyi aller mieux, Takumi se mit à pleurer encore plus. Elle en pleurait de joie.]


Takeru : Bon, la ferme vous tous. * Soupir, désespéré * C'est bon, attachons les et laissons les là. Fusazô, retourne avec Teruki et Hirosuke et emmener le chariot jusqu'ici, on repart.


Reon : Je vais avec eux.


Takumi : Je vais soigner tout le monde rapidement.


Kisa : Attendez. Ces quatre bandits ont vu votre Sharingan, ils savent que vous êtes Uchiwa, vous n'avez pas peur qu'ils le disent à tout le monde?


Mifuyi : Ce sont des bandits. Je ne crois vraiment que les gardes d'Iwa les croiront. Si la Canopée est aussi bien isolé que vous le dites, nous serons tranquilles pour ce genre de rumeur.


[Kisa, Sasari et Kumiko s'occupèrent d'attacher leurs ennemis et les autres se préparèrent pour un nouveau départ vers la Canopée.

Fusazô revient avec le chariot tiré par sa grosse bête, Teruki et Hirosuke marchant à côté.]


Fusazô : Tout est prêt, c'est quand vous voulez.


Kumiko : * Serrant un dernier nœud * Je vais leur posé un sceau, ils n'arriveront pas à défaire leurs liens. * Sourit * Iwa s'occupera avec ça.


Kisa : Où as-tu appris le Fuînjustu? Tu es plutôt doué.


Kumiko : J'ai ça dans le sang il faut croire. * Sourit *


Takeru : Bon, allez, on repart, ne restons pas plus longtemps ici, le maître nous attend.


[C'est alors que le convoi repartie vers la destination prévue, laissant là les cinq brigands totalement mal en point.

Le reste du voyage fut étonnement tranquille, aucun bruit, mise à part Teruki qui sifflotait un air qui tapait sur les nerfs de Takeru. L'équipe Furûtsu ne sembla pas trop vouloir parler non plus, mais plus le voyage avançait, plus ils se plaisaient dans ce petit groupe de dix. Tous avait leur personnalité bien attachante, même si certain était plus discret que d'autres. Leurs sentiments envers la Canopée passèrent de suspect à quelque chose qu'il avait plutôt hâte de découvrir.


Sasari était aussi assez nostalgique, lui qui avait fait partit de l'organisation avec Konan, Nagato et Yahiko. Il connaissait cette complicité et cette variété de personnalités qui lui plaisait beaucoup dans le temps.


Après quelques heures, en fin de journée, ils arrivèrent à destination. Ils étaient dans une région surprenant abondante de végétation et d'arbres. Ils durent finalement monter une légère colline où se trouvait en haut le bâtiment. Ce bâtiment surplombait les arbres qui eux étaient déjà bien haut. Le haut de la tour semblait être soutenu par la cime des arbres.


Rendu enfin au pied du bâtiment, il s'agissait en fait d'un grand bâtiment plus haut que large, faisant penser à un prisme rectangulaire debout. Il était fait complètement en pierre, usé par le temps et la nature qui l'entourait.]


Takeru : Nous y voilà, la Canopée. Le plus bel endroit de ce monde.


Hirosuke : N'exagérez pas Takeru-sensei, il y a beaucoup mieux…


Mifuyi : Il est plutôt imposant…


Takumi : C'est ici que vous allez vivre maintenant. * Sourit *


Mifuyi : Y vivre, hein? J'ai bien hâte de voir ça…


[Furûtsu franchir enfin le pas vers une nouvelle étape de leur vie. Au haut de cette tour se trouvait le maitre des lieux qui les attendait impatiemment. Était-ce un bon ou un mauvais présage? Certains signes paraissaient inquiétants alors que d’autres les intéressaient de plus en plus… Peu importe pour les trois jeunes ninjas. Un pas devant l’autre, ils s’enfoncèrent dans cette mystérieuse tour.]


Fin du chapitre 64

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