Sasari Uchiwa

Chapitre 119 : L'ultime invocation

3265 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 23/10/2018 06:27

Chapitre 118 : L'ultime invocation


Lac de la Canopée – 1 Mai, 13 : 12 – Jour 112


[L'aramitama de Mifuyi avait été lancé. Les angoisses de Reon étaient à leurs paroxysmes, le temps semblait tellement être si lent entre le moment où Mifuyi prononça ses mots et le moment où les premières blessures commencèrent à apparaitre.


Rapidement, le corps entier de Reon se couvera de brûlures allant aisément au 3e degré, une vraie vision d'horreur pour Shizu qui assistait pratiquement à combustion spontané de Reon mais sans flamme. Allait-il vraiment s'en sortir après autant de blessure? C'en était tellement intense qu'à plusieurs endroits, il n'y avait même plus de peau, les muscles avaient été rongés par la chaleur. Le transfère dura un certain temps. Durant celui-ci, Mifuyi était toujours consciente, elle tenta de transférer le plus de blessure possible, c'est-à-dire tout ce qu’avait pu procurer en dommage le masque de Mifuyi.


Inutile de dire que Reon s'évanoui à l'instant même. Il n'eut à peine le temps de crier de douleur. Shizu invoqua directement un double. Le double prit le corps de Reon qui était brulant et fila vite vers le repère voir Mitsumi.


Quant à la vrai Shizu, elle alla rejoindre Mifuyi pour la couvrir de son manteau. Cette dernière était complètement évanouie elle aussi, mais son corps n'avait aucune blessure apparente vue de l'extérieur.


Même avec le Byakugan, il n'y avait aucun séquelle à l'intérieur du corps de l'Uchiwa, un vrai miracle si on ne connaissait pas la cause. Le masque de Mifuyi était brisé en deux, la mèche était finie. Shizu la pris avec elle aussi pour aller à la Canopée.]


Shizu : N'importe quel être normal serait mort après un tel transfère, elle est vraiment devenu tenace. Elle a su transférer ses blessures au moment parfait. On est sur la bonne voie.


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La Canopée – 1 Mai, 13 : 12 – Jour 112


[Toujours sur le terrain T, Sasari avait demandé de l'aide à nul autre que l'équipe Hiraki pour l'aider à peut-être élucider le mystère d’un fameux parchemin qui trainait depuis des années. Fusazô était l'homme de la situation. Celui-ci avait déjà vue ces parchemins et même compris.]


Fusazô : J'ai pour ainsi dire accumulé jusqu'à maintenant sept de ses parchemins.


Kumiko : Aucun n'était un vrai?


Fusazô : Non, aucun. Je suis à la recherche de ces parchemins depuis un bon moment maintenant, je connais même l'exécution par-cœur. C'était aussi la quête de mon père.


Akino : Tu suis les traces de ton père?


Fusazô : C'est tout ce qui me reste de souvenir de mon passé. Il paraitrait qu'il en aurait trouvé une dizaine mais qu'aucun n'en était un vrai.


Kumiko : Il… il est mort?


Fusazô : Selon Reïtarô-sama, oui, ma mère aussi. Même après la mort, les parchemins qui ont reçu une inscription ne peuvent pas redevenir vierges, on est inscrit pour l'éternité. Tous ceux qui connaissent l'existence de ces parchemins sont à leur recherche, soit pour réduire le risque d'avoir encore plus de concurrence en réduisant le nombre de parchemins d'inscription ou encore de trouver le vrai parchemin. Normalement, un parchemin avec un sceau d'inscrit dessus signifie que tu as réussi. Dommage pour moi. * Sourit *


Sasari : Je dois maintenant trouver le vrai parchemin…


Fusazô : Tu n'es pas le seul dans cette course, tient toi le pour dit… Je ne te ferai pas d'autre faveur comme celle-ci, c'est quand même l'un de mes plus grands rêves.


Akino : Qui te dit que ce parchemin n'a pas été détruit à tout jamais? J'imagine que ceux qui ne sont pas dans la course de ce parchemin détruise inconsciemment ces parchemins et les perde.


Fusazô : Pour les faux, c'est possible, mais c'est l'une des différences majeures avec le vrai. Le vrai parchemin est indestructible, seul un ninja avec des connaissances très élevé en Fuinjutsu pourrait enlever les envoutements mis sur ce parchemin. Il faudrait être doté d'un grand talent pour pouvoir détruire ce parchemin. J'ai des doutes qu'un ninja, s'il existe, ait eu l'envie de faire cette recherche du comment détruire ce parchemin.


Akino : Et pourquoi?


Fusazô : Ah non, je ne vous direz rien. J’ai déjà fais assez de faveur comme ça. Si je commence a à trop en dire, je vais réduire mes chances de pouvoir…hum, pouvoir, pouvoir rencontrer cette invocation.


Akino : Tout ça pour rencontrer qu’un panda? Laisse-moi rire. C’est quoi, il est fort, c’est ça?


Takumi : * Supplie * Je veux savoir ce que c’est Fusazô! Dit-nous-le!


Fusazô : Non.


Takumi : S’il te plait.


Kisa : Il meurt d’envie de nous le dire de toute manière. Aller, si on trouve ces parchemins, on te les laissera.


Fusazô : * Soupir * Bon… La légende raconte que le panda Daiki possèderait des pouvoirs qui vont au-delà de l'imagination, qu'ils sont infini. Il paraitrait qu'on peut lui faire un vœu et qu'il le réaliserait. Quel fou voudrait se passer de ça?


* Étonnement de tous *


Fusazô : C'est la raison de mes recherches… je dois trouver le panda Daiki. C'est ma raison d'être dans la Canopée. Reïtarô-sama m'aide à accomplir ce rêve et moi je le sers.


Sasari : Il t'en a déjà trouvé de ces parchemins?


Fusazô : Trois au total… Jamais je n'aurais pu en trouver autant sans lui.


Kumiko : Quel est ton vœu?


Fusazô : L'une des seules choses qui n'est pas possible de faire…


Takumi : La résurrection.


* Silence *


Fusazô : Évidement, je ne t'empêcherai pas de faire tes propres recherches sur ces parchemins.


Akino : Tu es quelqu'un de bien plus honnête que je ne le croyais, Fusazô. Pourquoi nous l'avoir dit?


Fusazô : Humm… simplement car j'ai confiance en vous aussi, j'imagine.


* Étonnement de Sasari et Kumiko *


Fusazô : Je suis persuadé que si le vrai parchemin venait à tomber entre vos mains, vous aurez assez de sagesse pour faire un vœu qui ne sera pas néfaste pour ce monde. Il y a peut-être une dizaine de personnes qui sont à la recherche de ses parchemins et tous n'ont pas une manière de pensé des plus sages… Vos mieux que je commence à recruter des gens «gentil» pour espérer que ce soit les méchants qui l'emportent.


[Sasari fut bien interpelé par ce que venait de dire Fusazô. Depuis qu'ils étaient là, c'était la première fois que l'équipe Furûtsu entendait un autre membre sur ces ambitions et que Reïtarô avait pu aider une autre ambition que la leur.]


Fusazô : C'est tout ce que vous aviez à me demander? Désolé si tu t'attendais à mieux de ce parchemin… mais compte toi déjà plutôt chanceux d'être un inscrit.


Sasari : … Ça ira. Maintenant je sais exactement ce que c'est, ça me libère… d'un certain poids.


Fusazô : Bon, on y retourne Kumiko?


Kumiko : Oui…


[Ne voulant pas tricher plus longtemps, l'équipe Fuufu quitta l'endroit laissant tranquille Hiraki. L'information que Sasari avait eue sur ce parchemin qu'il traine depuis tant d'année l'avait satisfait, mais en même temps il en fut plutôt déçu. Satisfait car il connaissait enfin ce qu'était ce bout de papier et de ce qu'il pourrait apporter, mais un peu déçu puisse que dans sa situation actuelle, il était complètement inutile.]


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La Canopée, cafétéria – 1 Mai, 19 : 30 – Jour 112


[Évidement, après un long entraînement pendant toute une journée, cela méritait bien un bon repas. Pour une énième fois, après moult effort à l’extérieur, malgré l’interruption de l’équipe Fuufu, Hikari se retrouva dans la cafétéria pour reprendre des forces.]


Fusazô : C'est pas ce que j'ai commandé…


Kureto : Oh que si c'est ce que t'as pris, je te referai rien d'autre!


Chen : Si t'as un problème avec ce qu'on te fait, on t'invite avec le plus grand plaisir à quitter notre cafétéria. Tu veux que je tienne par la main?


Fusazô : Mise à part pour la bouffe, j'adore être ici. Comme ça je peux voir à quel point vous êtes pitoyable.


Chen : Répète un peu…!


Kisa : Vous la fermez, oui?


Fusazô : Pourquoi on revient toujours ici, ça ne sert à rien et on perd du temps!


Kisa : On doit tous bien manger pour reprendre et on est sûr qu'ici on aura tout ce qu'il faut. Puis, je ne te comprends pas, Fusazô. Si t'aime vraiment pas ce qu'il se fait ici, t'as qu'à amener ta propre nourriture, rien ne t'en interdit.


* Étonnement de Fusazô *


Kureto : Bam, dans les gencives! Haha, je vous aime les filles!


Chen : À croire que tu aimes bien ça, finalement.


Fusazô : Tss…


Kureto : Bon appétit! Allez, vient Chen, d'autres attendent. * Repars vers les cuisines *


Kisa : Je n'arrive pas encore à saisir pourquoi tu les haies autant, ils ne t'ont rien fait de mal depuis que je vous connais tous les trois?


Fusazô : Ne me demande pas ça à moi, c'est eux qui ont commencé!


Takumi : Chen est la première invocation de Fusazô.


Kisa : Quoi!? C'est vrai? Mais tu ne m'en as jamais rien dit.


Fusazô : Takumi!


Takumi : Ils sont arrivés ensemble ici. Je me rappelle à l'époque, vous étiez si mignon à voir ensemble.


Kisa : Et il s'est passé quoi pour que je n'ai rien vue?


Fusazô : Chen n'est pas vraiment mon invocation, c'était un renard qui me suivait et que je suivais, on était des compagnons. Chen a prétendu, peu de temps après qu'on soit arrivé ici, que j'étais qu'un hypocrite, que je ne pensais plus à lui alors qu'on était les meilleurs amis. J'ai eu beau lui expliquer que maintenant il n'y avait pas que lui et moi maintenant et que l'on devait être autonome l'un envers l'autre et… haaa, ç'a viré en grosse dispute enfantine! Kureto a pris soudainement sa défense et ç'a donné ce que ça donne en ce moment.


Kisa : Ça un lien avec cette histoire de parchemin de cette après-midi?


Fusazô : Non.


Takumi : Si.


Fusazô : Takumi!


Takumi : C'était votre projet à tous les deux et tu l'en as écarté.


Fusazô : Nos projets ont changé, c'est tout. J'ai considéré que le mien était plus important. Reïtarô-sama a décidé de séparé ce qu'il avait déjà trouvé en parchemin en deux.


Kisa : Et vous vous disputez toujours… mais quel gamin vous faites… * soupir *


Fusazô : Je ne le déteste pas réellement…


* Silence *


Kisa : Quoiqu'il en soit, on y retourne?


Kumiko : Non. J'ai aussi une histoire de parchemin à régler. Je dois aller voir quelqu'un.


[Les trois autres ninjas de l'équipe devinèrent immédiatement de quoi Kumiko parlait. Le parchemin qu'ils avaient récupéré lors de leur mission, celui contenant des kunai usés. Après tout ce temps, l’équipe ne s’en était toujours pas préoccupé, c’était le moment parfait pour voir de quoi en il retournait.


Kumiko se leva de table et se dirigea directement vers l'étage de Mitsumi. Elle était la personne qui pouvait probablement le plus les aider. Kumiko entra la première et constata que Mitsumi n'était pas seule.]


Teruki : Hé, l'équipe de Fusazô!


Mitsumi : Kumiko-san! Que faites-vous ici?


Kumiko : Je peux vous poser la même question? Pourquoi Mifuyi est-elle dans cet état!


Shizu : Désolé Kumiko, mais ça concerne son entraînement.


[Mifuyi était dans un lit où elle reposait paisiblement, elle ne faisait que dormir. Mais à droite, il s'y trouvait un corps enrobé de plusieurs bandages remplie de sceau divers inscrit dessus. Un petit drap était tendu et légèrement apposé sur le visage du corps et un sceau était également inscrit dessus.]


Takumi : C'est Reon?


Mitsumi : Oui… ne vous inquiétez pas, ça ira pour lui, j'ai l'habitude. En quoi puis-je vous aider? * Sourit *


Kumiko : J'aimerais vérifier à qui appartient l'ADN du sang sur ces kunais.


Mitsumi : Ça peut être le sang de n'importe qui, vous savez? Où avez-vous trouvé ça?


Kumiko : Ma mission consistait à voler un parchemin et de le remplacer par ce parchemin. Il s'avère qu'il contenait ces kunai… C'est un parchemin que Takeru m'a donné lui-même.


* Étonnement de Shizu *


Kumiko : Takeru m'a aussi dit que ce bâtiment était autrefois un laboratoire pour plusieurs expériences.


Mitsumi : Eh bien, rien ne nous empêche de vérifier dans ce cas. * Rit * Mais les ordinateurs ici commence à se faire vieux et leur mémoire on probablement dû être effacé, donc effaçant du même coup toutes les informations susceptibles de pouvoir identifier à qui appartient ce sang.


[Mitsumi pris l'un des quatre kunai de la pile. Elle se dirigea vers sa table pour faire les analyses, puis grata un peu de sang séché pour ensuite le mettre sur une petite plaquette et faire la vérification. Un moment passa et puis… rien, aucune identité liée aux gênes de sang n'avait pu être trouvé. Mitsumi tenta avec les trois autres kunais, mais également rien pour ceux-ci.]


Mitsumi : Me laisseriez-vous faire une analyse de plus avec ces kunai, Kumiko-san?


Kumiko : Vous avez une autre idée en tête?


Mitsumi : J'ai encore moins d'espoir pour ce que je vais tenter. Mais encore une fois, rien ne nous empêches d'essayer.


[Mitsumi utilisa cette fois une autre machine, mais avant, elle saupoudra le kunai qu'elle voulait tester d'une poudre. Cette substance avait été trouvée dans un vieux tiroir que l’infirmière avait elle-même de la difficulté à ouvrir, signe qu’il datait d’une autre époque… Le contenant lui-même était tout poussiéreux. Mitsumi n’avait peut-être pas tout à fait tort, les chances pour que cette substance fonctionne n’était pas très élevé.


 Elle mit le kunai dans la machine en question qui elle analysa le kunai par la suite.]


Fusazô : Que fait cette machine?


Mitsumi : Elle permet de voir les empreintes digitales sur un objet. * Sourit * En espérant que les kunai n'aient pas été trop manipulé et que la machine puisse les reconnaitre.


* Bip, bip *


Shizu : Ç'a fonctionné!?


Mitusmi : Vérifions ça… hum… * Étonnement *


Kumiko : Qui est-ce?


Mitsumi : La majorité des empreintes sur cette arme appartienne à une certaine Nekobaa Nakajima!


* Étonnement des autres ninjas *


[Mitsumi tenta avec les trois autres kunai. Tous eurent des résultats!]


Mitsumi : Je n'arrive pas à y croire, toutes les personnes reconnus sont de la même famille! Nekobaa, Sanshô, Toriba et Inuji sont tous des Nakajima! C'est un miracle que ces ordinateurs aient pu retrouver ça!


* Étonnement de tous *


Kisa (Confuse) : Qu'est-ce que ça veut dire?


Fusazô : Vous croyez que c'était planifier que les ninjas d'Iwa puissent identifier ces kunais?


Kumiko : Il faut à tout prix savoir à qui appartient ce sang sur ces kunais, c'est ce qui pourra nous donner notre réponse.


[Tout à coup, dos à eux, précipité, Shizu était partit rapidement de la pièce.]


Teruki : Hé, Shizu, attend!


Fusazô : Qu'est-ce qui lui prend?


[Kumiko se précipita elle aussi vers la porte pour voir Shizu fuir, mais dans le corridor, il n'y avait déjà plus personne.]


Kumiko : Elle doit savoir quelque chose!


Teruki : Non, pas Shizu, je ne crois pas.


Kisa : Pourquoi elle aurait fui dans ce cas!?


Teruki : Je n'en ai aucune idée…


Takumi (Apeurée, inquiète) : Vous croyez que ç'a un lien avec nous?


Kumiko : Les Nakajima étaient ceux qui étaient responsables de protéger les jeunes Uchiwa qui avaient été envoyé dans toutes les nations. Sanshô était une aubergiste qui nous a accueillis par pur hasard. Inuji était celui qui était en charge de Mifuyi.


Kisa : C'est aussi lui que veut retrouver Reïtarô-sama grâce à la carte, n'est-ce pas?


Teruki : Qui est Toriba et Nekobaa?


Kumiko : Probablement d'autres en charge de protéger des Uchiwa. C'est Mifuyi qui avait ce petit livre avec tous les noms de ceux en charge de les protéger, il est probablement dans ses affaires.


Takumi : Je suis rassuré au moins…


Kisa : Rassuré de quoi?


Takumi : Reïtarô-sama n'est pas dans cette liste on dirait.


Fusazô : Takeru-sensei… se pourrait-il qu'il soit derrière tout ça?


* Étonnement des ninjas *


Kisa : C'est lui qui nous a donné le parchemin…


Fusazô : …et rien ne nous dit que Reïtarô-sama le savait. C'est possible que Takeru-sensei ait placé ce parchemin pour que les ninjas d'Iwa puissent retrouver les Nakajima et les incriminer d'une quelconque manière.


Teruki : Et pour Reïtarô-sama …!


Fusazô : Takeru-sensei est déjà très proche de lui! Il pourrait vouloir s'occuper personnellement de lui...!


[Soudainement, Kumiko se remémora d’uncoup de son premier rêve qu'elle avait fait ici : Le Takeru qui l'avait poignardé de dos!]


Takumi (Angoissée) : Non, c'est impossible…


Mitsumi : Takeru-san ne ferait jamais une telle chose!


Kisa : Et pourquoi pas?


Fusazô : Shizu est peut-être bien une complice.


Teruki : Ça non par contre!


Fusazô : Tu l'as vue toi aussi, Teruki!


Teruki : C'est tout bonnement impossible qu'elle soit complice d'un tel plan!


Kumiko : On nous cache des choses. On ne peut pas savoir jusqu'à quel point, mais ça s'éclaircit de plus en plus.


Takumi : Qu'est-ce qu'on fait alors? On avertit Reïtarô-sama?


Fusazô : Non. On doit commencer par faire des recherches à savoir si c'est vrai.


Mitsumi : Oui, ce n'est peut-être que des suppositions. * Sourit maladroitement, angoissée * Takeru-san n’a peut-être pris ce parchemin que par pur hasard après tout.


Kumiko : Ce n'est pas un hasard que ces kunais aient les empreintes digitales de membres de la même famille que Reïtarô.


Mitsumi : … * Son sourire diminue graduellement et laisse place à un visage très troublé et pensif *


Kisa : Et l'entraînement, on en fait quoi? Puis qui pourrait être complice?


Fusazô : Je ne sais pas… mais je ne suspecte personne ici du moins.


Teruki : Je ne dirais pas ça.


Fusazô : T'as quelque chose à avouer?


Teruki : Non, andouille… Celui… là.


Takumi : Reon-san!?


Kisa : La ferme, Takumi!


Teruki : Il est très souvent en compagnie de Takeru-sensei, ce n'est pas un membre que je côtoie souvent… comme Makura. Ils ne m'inspirent pas toujours confiance… ça ne vous fait pas ça à vous aussi?


Mitsumi : En fait pour Reon-san… hum… non rien…


Kumiko : On devrait voir comment les choses vont… on devrait faire comme si de rien était et continuer l'entrainement.


Kisa : Je suis du même avis.


Takumi : Moi aussi, je veux me tenir le plus loin de cette histoire!


Mitsumi (Tracassée, tente de garder le sourire) : Oui, je suis d’accord avec Takumi-san.


Fusazô : … * Soupir * Comme vous voulez.


Kumiko : N'en parlons pas aux autres, d'accord? Moins ça se saura, mieux ce sera si vous voulez mon avis.


Teruki : Et pour Mifuyi?


Kumiko : Tu dois la connaitre maintenant, à toi de juger si tu veux lui dire ou non.


Teruki : …


[Un silence s'installa dans la pièce. Après un court moment, l'équipe Hikari partie de la pièce, Kumiko récupérant les kunais.


Mifuyi n'avait rien entendu de la conversation. Mitsumi s'assit sur le seul band de la pièce pour réfléchir à tout ça avec angoisse. Teruki compatissait pour elle, elle paraissait beaucoup plus troublée par la supposition, elle en trembla beaucoup. Il ne dit rien d'autre.


Ce fut le cas pour le bâtiment entier d'ailleurs. Les lumières s'éteignirent tôt. Il ne restait maintenant plus que 68 jours avant l'affrontement ; un peu plus de 2 mois avant ce jour.]


Fin du chapitre 119

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