Sasari Uchiwa

Chapitre 135 : Expulsé

5384 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 26/10/2018 07:28

[Le pire s’était produit, les dires de Sadami étaient tous véridiques, Reïtarô jouait un faux jeu. Ses intentions n’avaient jamais été d’aider les Uchiwa dans leur quête, mais plutôt de se servir d’eux pour accomplir un plan qui était pour l’heure encore inconnu de tous. Qui était-il vraiment? Qui étaient-ce ses alliés? Rien de tout ça n’était encore entièrement clair.


Ce qui allait être sûr par contre, c’était que cette journée du 7 juillet allait rester gravée à jamais dans la mémoire des trois compagnons. Ce qu’ils craignaient de pire se produisit, ils avaient été séparés! C’était peut-être un mal pour un bien puisqu’Akino fut celle qui fit cette séparation, le sauvant donc des mains viles de Reïtarô. Avait-elle au moins réussit à le faire?


Comme à son dernier réveil, Sasari avait de la difficulté à ouvrir les yeux. Contre toutes attentes, ce fut aussi car il y avait une intense lumière qu’il l’aveuglait. Ce n’était pas une lumière provenant de globes, mais vraiment celle du chaud soleil qui le berçait. Il n’entendait pas de bruit sourd que provoquait les murs froid de la grande tour, mais plutôt ceux d’un ruisseau et d’oisillons qui chantaient le matin. La première chose qu’il reconnut, ce fut que le plafond, de l’endroit où il était, était fabriqué de planche de bois et non pas de pierre grise.


La première réaction de Sasari fut de se redresser à la vitesse de l’éclaire pour voir clairement où il était et pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Il était assis sur un simple lit au sol, dans une chambre fait entièrement de bois, vraiment très simple. Il vit également, à sa gauche, Akino qui était couché et dormait toujours. Ils avaient des bandages à quelques endroits, mais ceux d’Akino étaient beaucoup plus nombreux.


Sasari n’osa pas la réveiller maintenant. Il était beaucoup plus intrigué par l’endroit où il était et savoir si quelqu’un d’autre était présent ici, car clairement, ils ne pouvaient être seulement eux deux dans cet endroit.


Une porte donnait directement à l’extérieur. Debout, il aperçut par la fenêtre, qui laissait entrer cette lumière apaisante, un petit étant entouré de pierre… Il prit un genre de tunique simple à proximité, mit sur une table à cette effet, pour ne pas rester torse nu, et il sortit enfin à l’extérieur d’un pas légèrement pressé.


Dehors, il ne fit que tourner la tête légèrement pour apercevoir directement quelqu’un assit au bord de l’étant.]


Sasari (Confus) : …Toi… Mais…


[Shizu était celle qu’il vit assise au bord de l’étant, se trempant le bout des orteils comme si rien de ce qui se passait autour d’elle ne la préoccupait réellement. Elle avait toujours cet air aussi blasé et ne fut pas entièrement très surprise de voir Sasari réveillé.]


Sasari : Où sommes-nous? Nous ne sommes plus à la Canopée?


Shizu : …


[Sasari, très peu patient pour le moment, fit un simple mudra pour abaisser l’eau sous l’orteil de Shizu.]


Shizu : * Soupir * Regarde un peu par toi-même autour de toi… Ça ressemble à ce que t’as vue pendant 6 mois de temps?


Sasari (Impatient) : Dit moi où on est!?


Shizu : * Relève la tête vers le ciel * … On est près des frontières avec Kusa et d’Ame. Ça te satisfait comme réponse?


Sasari : Ça me suffit.


[Sasari regarda dans plusieurs directions, puis après un moment, il prit son élan et commença à courir en direction d’où il provenait. Surprise, Shizu se leva et fit un bon instantané devant Sasari pour lui barrer la route, la main devant elle. Il s’arrêta d’un coup.]


Sasari : Bouge.


Shizu : Tu n’iras nulle part. Prend le temps de remettre de la nuit dernière. Je vais tout vous dire. Akino devrait se réveillé dans peu de temps elle aussi, on va l’attendre car je n’ai pas tellement envie de répéter deux fois. Calme-toi maintenant, profite de ce petit moment qu’on a et… tu n’es pas équipé alors recule.


Sasari : Tu m’empêches? Essaie donc…


[Sasari éveilla directement son Sharingan de manière plutôt hostile et Shizu répondit de même en éveillant progressivement son Byakugan. Les deux se regardèrent sans laisser passer aucune émotion. Sasari fit un premier pas… mais aussi un dernier. Ne se gênant aucunement, Shizu donna un puissant coup de paume avec sa main qui était droit devant Sasari! Celui recula… ou plutôt virevolta vers l’arrière, tombant même dans l’étant, ce qui mit fin à sa chute.


Une ellipse passa entre le moment où Sasari était dans l’eau et un autre où Sasari était assis au sol, les jambes croisées, la main sous le menton, boudant, au bord de l’étant avec Shizu nonchalante qui avait déjà remise les orteils dans l’eau. Ils patientaient tous deux pour le réveille d’Akino.]


Sasari, de meilleur humeur que tout à l’heure : Alors, hum, tu es ici depuis longtemps?


Shizu : …


Sasari : * Soupir * Merci pour les bandages.


Shizu : …


Sasari : Tu veux jouer aux cartes pour patienter?


Shizu : …Seulement si je gagne.


Sasari (Sourit) : Je me rends compte que je ne vous connaissais pas tous très bien à la Canopée. Tu n’aimes pas perdre on dirait?


Shizu : C’est une autre manière de te dire non simplement. Je ne peux pas gagner aux cartes contres quelqu’un qui les manipules.


* Silence *


Sasari : T’as une couleur préféré?


Shizu : …


Sasari : T’es déjà allé à Konoha?


Shizu : Je suis née là-bas.


Sasari : T’avais déjà quitté la Canopée?


Shizu : Le plus loin que je suis allé est l’île Mizzukôdo… mais ça je ne te l’apprends pas.


Sasari : Mifuyi m’a raconté un peu qui vous étiez… ce dû être long pour elle de faire conversation avec un pervers et une fille qui n’en a pas, de conversation… Les filles de cette organisation vont me rendre complètement fou…


Shizu : C’est peut-être toi qui les fais rendre aussi folle.


[Sasari poussa un long soupir d’énervement et d’impatience tout en se couchant dans l’herbe pour s’occuper à autre chose. Il avait les mains derrière la tête, il s’était mis à son aise, ferma les yeux et fronça les sourcils. Il eut un certain silence à un moment, où même le vent et les oiseaux ne faisaient aucun bruit.]


Shizu : … Pourquoi t’as les cheveux aussi longs?


Sasari : Tss…


* Silence *


Shizu : Ça fait mal le Sharingan?


Sasari : Qu’entends-tu par là…? Ce doit être comme le Byakugan, non? Enfin… ça ne me fait pas souffrir quand je l’active… Ou du moins, je m’y habitue vite je pense. Pourquoi? Il fait mal le Byakugan?


Shizu : Non.


* Silence *


Sasari : …Avoir le Sharingan n’est pas facile par contre… Kumiko n’avait pas complètement tort. Surtout quand on est des derniers survivants. Certains sont jaloux, d’autres ont beaucoup d’attentes envers notre pouvoir… ça attire beaucoup l’attention, le Sharingan. Si on ne se cache pas, les conséquences sont inconnues et j’ai dans l’impression que les chances seraient que ça apporte beaucoup plus de négatif qu’autre chose.


* Silence *


Sasari (Moins d’humeur) : Non, j’en suis sûr, ç’a beaucoup plus de conséquences négatives… il y a qu’à voir ce qu’il vient de se passer. On s’est joué de nous, on nous a utilisés pour quelque chose dont j’ignore complètement le pourquoi… On aurait dû se débrouiller seul…


Shizu : Je ne sais pas ce que compte faire Reïtarô exactement, mais votre venu dans l’organisation est ce qui est arrivé de mieux.


Sasari : Tu as pu t’évader, c’est ça?


Shizu : J’y ai été forcé… Puis, dans peu de temps, on va aider tout le monde à s’évader. Vous avez aidé les autres membres à voir plus loin que ce que leur dit Reïtarô… Surtout pour Akino. Je ne sais pas comment t’as fait, mais en six mois, elle a complètement changé de camps.


Sasari : Attend, tu veux dire qu’on va retourner là-bas pour tous les sauver, c’est ça!?


Shizu : Ce dû être long pour Mifuyi de rester aussi longtemps avec un gars aussi bête que toi… Tu ne croyais quand même pas que j’en avais fini avec ces rigolos de premier ordre? Je vais tuer ce salopard de mes propres mains…


_______________________________________________________________________


Iwa – Nord-Ouest


[Kumiko, d’un sommeil qui lui paraissait presque centenaire, se réveilla, étrangement, elle aussi, par un doux soleil provenant de la fenêtre de la chambre d’où elle dormait. En se réveillant, Kumiko remarqua qu’elle était apparemment seule dans sa chambre. Comme à son habitude, elle se prépara et sortit dans les couloirs du bâtiment et toujours, aucun bruit. Elle vérifia d’elle-même et ne vit personne dans les autres pièces adjacentes. Aucun bruit n’était perceptible, hormis le bruit de ses propres pas.


Kumiko décida d’aller au haut de la tour pour peut-être voir enfin quelqu’un et de comprendre un peu mieux ce qu’il se passait. Tout de ce qui s’était passé restait confus, surtout avec ce réveil plus que normal.


Rendu en haut, aucun garde ne protégeait les grandes portes, elles étaient même légèrement entre ouverte. Ça donnait espoir à Kumiko comme quoi il y aurait bien quelqu’un dans la grande salle mais … toujours personne. La seule chose qu’elle vit dans cette pièce c’était ce soleil étrangement bien plus lumineux qu’à l’habitude. Jamais elle n’avait vue autant de lumière dans cette tour.


L’Uzumaki décida de s’approcher de l’une des larges fenêtres à air ouverte pour voir l’extérieur. Elle scruta d’abord l’horizon voyant la forêt verdoyante à perte de vue. Puis, en baissant le regarde pour mieux voir, possiblement, des feuillages, elle vit au travers de ceux-ci une silhouette! Seule. Elle semblait regarder dans la même direction qu’elle. La silhouette lui faisait donc dos.]


Kumiko : Hé! Où sont les autres?!


[La voix de Kumiko fit écho dans toute la région. Impossible à manquer avec un tel effet sonore qui semblait même être disproportionné. Ça fonctionna au moins, la silhouette regarda d’un simple geste de tête, derrière elle. Kumiko plissa des yeux pour tenter des mieux voir de qui il s’agissait, mais la personne était décidément trop loin pour reconnaitre le visage, et puis, l’ombre des feuillages n’aidait pas pour ça.


Sans réelle presse, Kumiko descendit la tour entière pour aller retrouver cette première personne qu’elle avait retrouvé ici. Même en descendant, elle ne vit personne d’autre, elle était vraiment seule, mais peu importait. Rendu à l’extérieur, elle chercha du regard pendant un moment, se souvenant d’où elle avait bien pus voir cette personne… Elle alla même pile à l’endroit où la personne était, mais elle n’y était plus.


Ça ne disait rien qui vaille pour Kumiko… La personne était partie? Tout le monde était partie sans elle? Elle se retrouvait seule dans cette contré sans personne? Où étaient ses amis? Sur le moment, le cœur de Kumiko se mit à battre plus rapidement, elle venait à être stressé, elle ne voulait absolument pas être oublié, elle ne voulait pas perdre ses amis, elle voulait rester avec eux. Angoissée, elle continuait à chercher du regard autour d’elle si la personne était toujours dans les parages…]


Kumiko : Il y a quelqu’un!? Répondez! Je suis encore ici moi! Où êtes-vous?!


[Encore une fois, ce fut un écho puissant perceptible à des centaines de mètres. Impossible de ne pas l’entendre. Heureusement pour elle, ce fut bien le cas, la personne avait entendu son nouvel appel! Venant vers elle, tassant les nombreux feuillages aux sols, Kumiko avait de la difficulté à percevoir le visage de la personne qui venait vers elle. La lumière était décidément forte dans cette direction, mais après un moment, elle put voir enfin clairement.]


* Étonnement de Kumiko *


Sasari : Réveille-toi Kumiko. C’est moi, Sasari… Sauve-toi d’ici.


Kumiko : Hum… Quoi? Je… qui… Je rêve, mais… * Étonnement *


[Comme une illumination, Kumiko se réveilla à nouveau… et pour de bon cette fois. La salle, où elle se trouvait maintenant, était sombre et illuminé seulement par des éclairages aux néons et aux globes. C’était une lumière bien froide.]


Takumi : Enfin, vous êtes réveillé, Kumiko-san!


Kumiko : Euh… Takumi? Que…


Takumi : Je suis vraiment heureuse que vous soyez de nouveau éveillé. Vous étiez décidément dans un sale état hier.


Kumiko : Hier..? * Se tient la tête comme si elle avait mal * Je dois dire que ça reste confus pour moi… J’ai fait un rêve étrange.


Takumi : Encore ces rêves… Vous allez bien?!


Kumiko : Ce n’était pas exactement comme à l’habitude. J’étais seule dans les murs de la Canopée… Il n’y avait personne d’autre que moi, tout était vide.


Takumi : Même pas Mitsumi-san!?


Kumiko : C’était une superbe journée ensoleillé. Puis, du haut de la grande pièce, à l’extérieur, j’ai vu un type. Et en bas, j’ai pu voir son visage.


Takumi : Qui c’était? Quelqu’un qu’on connait? Attendez, je devine… hum, Fusazô?


Kumiko : Non… je ne me souviens pas l’avoir déjà vu. Il m’était complètement inconnu.


Takumi : Au moins, il ne vous a rien fait à première vue. Il faut croire que vaut rêve ne sont pas que mauvais.


Kumiko : Il m’a dit son nom. Tu connais un Sasari?


Takumi : Ce n’est pas très fréquent comme nom, ça ne me dit rien. Il était mignon?


Kumiko : Où est Mifuyi!?


Takumi : Elle dort dans la pièce à côté, Hirosuke prend soin d’elle.


Kumiko : Rappelle-moi ce qui s’est passé hier.


Takumi : Selon ce que Takeru-sensei m’a raconté, durant votre teste final à vous et Mifuyi-san, il paraitrait que Akino se dirigeait vers vous… accompagné de Shizu… Elles nous ont trahis.


Kumiko (Surprise) : Vraiment… mais… * se tient la tête * Je ne m’en doutais pas du tout…


Takumi : Heureusement, les Kokage sont intervenu au bon moment avant que quelque chose de trop grave ne vous arrive, mais elles ont tous même réussit à fuir malgré tout. Vous avez décidément livré un combat spectaculaire, dommage que je n’ai pas pu le regarder plus longtemps, je m’étais écarté un moment au vue de l’ampleur de l’attaque! Et dire que vous êtes resté devant Mifuyi tout ce temps, c’est impressionnant!


Kumiko : Dommage, on ne saura pas qui de nous deux est la plus forte on dirait. * Sourit *


Takumi : Reïtarô-sama souhaiterait vous parlez quand vous le pourrez… Mais vous ne pressez pas surtout! Il a dit que vous devriez prendre le temps de bien récupérer, vous et Mifuyi-san. Le pire est passé, il dit que vous devriez prendre votre temps maintenant.


Kumiko : Entendu…


_______________________________________________________________________


Près des frontières de Kusa et d’Ame – La Cabane


[De petites heures après que Sasari se soit réveillé, ce fut évidement autour de celle qui l’avait sauvé. Elle n’était pas aussi pleine d’énergie que lui et portait beaucoup plus de bandages que ce dernier. Visiblement, s’être évadé de la grande tour de la Canopée ne fut pas évident.


Ils s’assirent tous autour d’une petite table. Shizu avait tout de même eu l’amabilité de servir du thé à tout le monde.]


Akino : Depuis quand tu sais faire les bandages toi?


Shizu : C’est des connaissances de bases. Avec une trousse de premier soin, je sais me débrouiller.


Akino : Décidément, mademoiselle est douée en tout.


Shizu : …


Sasari : C’était prévu tout ça? Cet endroit? Cette intervention?


Akino : Oui, bien le bonjour à toi aussi, Sasari. Je me suis pris de sacré bon coup hier soir, mais merci quand même de t’inquiéter de mon état. Et toi ça va? Rien de casser? Tranquille la vie...?


Sasari (Énervé) : Joue pas ce jeu avec moi Akino!! Dites-moi seulement qu’est-ce qu’il se passe!


* Silence *


Akino : Il y a quelques temps de cela, Shizu est venu me voir… C’était juste au moment de mon réveille... À notre retour de notre mission avec Sadami. C’est cette mission qui a commencé à me faire changer d’avis… * Regarde Shizu * On est loin d’être les meilleures amies du monde, mais j’étais certaine qu’elle était la seule avec toi à qui je pourrais dire ce que je ressentais maintenant, vis-à-vis la Canopée… ou plutôt Reïtarô… J’étais complètement aveugle.


Shizu : Tôt ou tard, j’aurais tenté d’agir pour renverser ça… J’avais prévu que si le pire arriverait, que je parte de l’organisation comme je l’ai fait, mais c’était en dernière option… On m’y a forcé.


Akino : Avoir le point de vue Shizu a aussi fait pencher la balance à l’intérieur de moi-même. Faire un renversement serait arrivé tôt ou tard comme elle dit, mais je n’aurais pas cru aussitôt... * Silence * Être prise dans cette pièce à vous voir faire cette épreuve débile à l’extérieur, je me disais que quelque chose clochait… il y a eu trop de chose d’anormal pendant celle-ci, je le sentais… À un moment, peu de temps après que tu sois entré dans la grande salle, l’écran de notre pièce c’est éteint. On pensait une panne de courant, ce qui n’est pas inhabituelle dans ces murs, mais ça c’était produit à un moment beaucoup trop important pour que ce ne soit pas volontaire. L’agitation s’est pris dans la pièce avec moi contre Reon qui m’empêchait de sortir puis… Tomoo est entré.


Sasari : Tu l’as vraiment tué?


Shizu (Surprise) : T’as tué Tomoo aussi?


Akino : C’est ce qu’ils ont dû croire pendant un moment, mais je suis probablement sûre qu’ils ont réussi à le remettre sur pied… Comme je m’y attendais, Tomoo avait aussi un petit radar pour vous suivre. J’ai pu directement savoir où tu étais dans la tour.


Sasari : Mais… les Kokage? Reïtarô avait dit qu’il les avait envoyés autour de la Canopée.


Akino : Ouais… ils ont été un problème, mais la chance nous a souris.


Shizu : Je savais que c’était le jour de votre confrontation et que quelque chose allait certainement se produire. J’ai réussi à me dissimuler assez près puis avec l’aide du Byakugan, je vous ai vue.


Akino : Sans Shizu… c’était probablement voué à l’échec cette tentative, mais la chance nous a souri. Elle t’a transporté un peu plus loin et moi je fuyais tout en tentant de les retenir.


Shizu : T’as eu de la chance que je sois revenu au bon moment pour toi, Akino.


Akino : J’ai surtout eu de la chance d’avoir réussi à en tuer un… Lui par contre, il est définitivement mort. Grâce au radar que j’avais, j’ai réussis à vous localiser pour me rapprocher, tu avais toujours ce sceau au cou, Sasari, et Shizu m’as trouvé... On t’a enlevé ce sceau immédiatement après, ne t’inquiète pas. Ensuite, je ne sais plus trop ce qu’il sait passer… je ne sais pas non plus où on est.


Shizu : C’est Genzô qui avait mentionné cet endroit, à un moment. C’est un endroit utilisé par les ninjas habituellement, qui sont en mission et qui n’ont nul par où aller. Ça n’appartient à personne, mais en même temps, ça appartient à tout le monde. Depuis un temps, plus personnes ne les utilises autant, ils sont cachés et tous ont oublié que ça existe puisqu’il y en a de moins en moins. Mais il y a tout ce qu’il nous faut pour bien reprendre.


[Étant un endroit beaucoup plus près de Kusa, l’herbe et les arbres étaient plus abondants dans cette région. Ça ressemblait beaucoup plus à des conifères comme type d’arbres, plutôt que des feuillus comme à la Canopée. L’endroit où se trouvaient les trois ninjas n’était pas très grand. La cabane et l’étant était tout ce qu’il y avait, le reste n’était que forêt. Puis cette forêt était entourée entièrement de cap de roches, ce qui donnait lieu à un cratère. C’était en son centre que l’endroit caché se trouvait.]


Akino : Je regrette pour tes deux amies, mais t’étais déjà bien lourd à transporter… Les risque aurait été trop grand de tenter avec elles aussi.


Sasari : J’imagine que je te suis redevable.


Akino : Non… maintenant on est quitte. Tu m’as sauvé des membres de l’Akatsuki la dernière fois et ça m’a sauvé de Reïtarô… C’est moi qui te suis le plus redevable, à vrai dire…


* Silence *


Sasari : Qu’est-ce qu’il projette de faire maintenant?


Shizu : Je sais quelques choses sur Reïtarô que je peux vous dire.


Sasari : Il a bien le pouvoir d’effacer les mémoires, non?


Shizu : Effectivement… Je ne sais pas comment il y arrive, probablement que son affiliation avec Orochimaru par le passé expliquerait plusieurs choses… mais ce n’est pas tout de ce qu’il sait faire. Ça, c’est sa capacité secondaire… si on veut.


Akino (Pensive) : Il nous manipule vraiment tous depuis le début.


Shizu : Son pouvoir primaire, grossièrement, est de pouvoir copier les capacités de d’autres personnes pour se l’approprier.


* Étonnement des deux autres ninjas *


Sasari : Une autre personne à Konoha est capable de…


Shizu : C’est complètement différent, ça va beaucoup plus loin. Ce ninja au Sharingan ne fait que copier les flux de chakra qu’il perçoit et les mémorises grâce à son Dojutsu… mais ça tu dois le savoir. Pour être plus précise, Reïtarô peut modifier la génétique pour qu’elle est les mêmes niveaux que celui à qui il la copie et il la conserve. Tu sais ce qui limite ce ninja copieur de Konoha, non?


Sasari : Oui, on ne peut pas copier un kekkai Genkai ou Tôta avec le Sharingan…


Akino : Tu veux dire que…


Shizu : Ce Kakashi n’est qu’une vulgarité pour Reïtarô. Il peut copier la génétique de n’importe qu’elle personne. Mais modifier sa génétique pour s’approprier celle d’une personne ayant un élément héréditaire à de lourd impact pour lui. Je ne m’y connais pas dans ce domaine, mais ce que j’ai pu remarquer, c’est qu’à chaque fois, Reïtarô vieilli d’environ cinq ans… d’un coup.


* Sasari est sans voix *


Akino (Étonnée) : Attend! Quand je suis entré dans la chambre de Sasari, Reïtarô était là et il était beaucoup plus vieux. Il aurait…?


Shizu : Ton dojutsu ne fait pas exception Sasari… il a dû copier la capacité de ton œil droit. J’aime mieux te le dire aussi maintenant avant que tu ne prennes trop de temps à y penser mais… il a probablement déjà effacé la mémoire de tes deux amies.


[Sasari se remémora des exactes paroles de Tomoo : «Tu vas, dans très peu de temps, connaitre ce que ça fait de ce faire oublier de ceux qui étaient important pour toi». Toutes ses nouvelles vinrent bouleverser l’esprit de Sasari. Son Sharingan s’éveilla instantanément de lui-même. Il avait le regard complètement vide, totalement ouvert, déconcerté par la nouvelle. Même la perte de Furûtsu n’était pas comparable en termes de souffrance, celle-ci était mille fois plus violente pour le coup. Sasari se sentait sale et idiot d’avoir été aussi long à choisir s’il devait faire confiance en Reïtarô ou non, il en payait visiblement le prix. Akino, qui était souvent plus autoritaire, était elle aussi démolie pour son ami qui venait de pratiquement tout perdre en très peu de temps]


Akino : Pourquoi il ne t’a pas pris ton Byakugan, toi?


Shizu : Je ne sais pas pourquoi il ne l’a pas fait… probablement que ce n’est pas un Dojutsu à la hauteur du Sharingan. La technique qu’il utilise pour faire perdre la mémoire n’est pas sans faille. C’est essentiellement un Genjutsu qui restreint notre esprit à voir certaine chose. Sa technique est plutôt puissante, mais je crois qu’à un certain niveau, on peut déjouer ce Genjutsu… Tu en es la preuve aussi Akino. Tu te souviens de ton frère et tu t’es souvenu de Sasari.


* Étonnement d’Akino *


Sasari : Il y a des chances pour que je sauve Mifuyi et Kumiko?!


Shizu : Je ne dis pas que c’est certain, mais il y a peut-être des chances qu’on puisse sauver tout le monde.


Akino : Comment tu sais tout ça? Reïtarô aurait pu effacer ta mémoire il y a longtemps, non?


Shizu : Le Byakugan m’a mis la piste sur un trouble de chakra au niveau de ma tête… je n’ai pas entièrement souvenir d’avant les premières fois où il m’a effacé la mémoire, mais après ça, j’ai commencé à prendre des notes dans un carnet… banal. À un moment il s’en est rendu compte, en fouillant mieux ma mémoire. J’ai décidé de procéder autrement. L’endroit où Mifuyi s’entraînait, j’y aie caché un autre carnet là-bas et jusqu’à maintenant, il n’a jamais su qu’il y en avait un autre. J’essaie de le garder du mieux que possible et quand j’ai une information, je cours la mettre… Comme les parchemins étrange que Kumiko avaient découvert. J’avais «fuit» la pièce pour cette raison. Grâce à ça, c’est suffisant pour défaire les genjutsu… j’en suis même arrivé à retrouver la mémoire de ma vie d’avant.


[Ça choqua Akino sur le coup… Toutes ses révélations venaient mettre un poids sur son esprit… Toutes ses révélations n’étaient pas de tout repos. Sa perception envers sa collègue changea radicalement. Shizu avait vue tout ça depuis tout ce temps, elle avait accumulé nombre d’informations. Probablement que si Shizu avait dit quoique ce soit à ce sujet, elle aurait été grillé sur le champ et on l’aurait expulsé bien plus tôt. Reïtarô avait joué fort, mais avait peut-être été négligeant sur certains points…]


Shizu : Malgré toutes ses informations, je ne sais toujours pas les plans qu’il a en tête. Avoir le pouvoir de contrôler le temps, c’est une chose, mais dans l’état où il doit être présentement, il ne pourra jamais l’utiliser. Il y a des pièces à l’intérieur du bâtiment que Reïtarô cache, même à la vue du Byakugan. Les Kokage vont souvent en mission pour lui rapporter des corps aussi. Ce parchemin que Kumiko avait… Puis la grande carte d’Azuko Uzumaki… Il continue peut-être ses expériences… mais pour aboutir à quoi?


Sasari : Tomoo… Il me semble sans perte de mémoire, il se souvient de notre passé. Ruito aussi et Takeru je crois. Qui est avec Reïtarô?


Shizu : Je ne sais pas exactement qui le suit réellement… Tomoo, Ruito et Nikku étaient fort possiblement avec lui depuis le début. Probablement que Takeru aussi…


[Un bon moment de silence s’installa, laissant chacun prendre conscience de tout ce qui venait de se dire. Sasari avait encore moins le sourire qu’il y a quelques heures. Il n’avait qu’une envie et s’était de retourner vers la grande tour de la Canopée pour sauver tous ses amis de cet homme qui les manipulaient. Peu importe si les plans de Reïtarô étaient légitimes, il avait complètement perdu la confiance des trois ninjas présents dans cette petite cabane.]


* Long silence *


Akino (Confiante) : * Expire * Je…… Officiellement… je… je quitte la Canopée aujourd’hui. Je ne veux plus et je ne suis plus une de leur membre… * Silence * Sasari.


[Akino regarda Sasari droit dans les yeux, comme si elle l’examinait. Ses mains commençait à trembler… était-ce dû à de la peur ou dû à un vertige? Elle expira une nouvelle fois comme si elle traversait une épreuve qu’elle avait de la difficulté à surmontée. Après un moment de silence, un peu gêné mais confiante enfin…]


Akino : Je veux être le quatrième membre de Furûtsu, je veux faire partit des vôtres.


[Akino, le dos bien redressé, légèrement embarrassé, tendit la main comme pour confirmer un accord officiel. Ça surprit effectivement les deux autres et ça suffit à redonner le sourire à Sasari malgré tout.]


Sasari (Sourit) : Furûtsu est morte… L’Akatsuki nous a brisés.


Akino : Je ne te laisserai pas tout perdre Sasari. Tu dois montrer que tu ne t’abaisseras pas à leurs menaces et que même avec le statut international que vous avez, ça ne vous dérange pas et que vous pourrez prouver que vous n’êtes pas ce que les gens d’Iwa ont pu voir à cette soirée. Furûtsu va renaitre et détruire ceux qui ont essayé de vous enfoncer! À commencer par la Canopée!


* Silence *


[Sasari prit un instant de réflexion. Mais ce fut très bref, Akino avait réussis à lui redonner confiance. Fermement, il accepta sa poigné de main! Ça suffit pour détendre aussi Akino, qui commençait à avoir l’esprit tendu. Elle en fut plus que ravis. Elle était maintenant membre de Furûtsu!


Timide et embarrassé, de l’autre côté de la table, la main de Shizu s’éleva aussi vers Sasari.]


Shizu (Gênée) : Ma couleur préférer c’est le rouge…


[Bien heureux, Sasari empoigna la main de Shizu aussi avant même qu’elle ait finit de lui présenter complètement.]


Sasari (Sourit) : Ça nous fait au moins un point commun!


Akino (Confuse) : Ta couleur préférer…? Tu m’expliques le lien?


Shizu : * Soupir * C’est trop long à expliquer.


[Deux membres de Furûtsu avait été perdu, étant maintenant isolé bien loin, mais la bonne nouvelle était que le petit groupe avait gagné deux nouvelles membres de plus pour aller les sauver!]


Fin du chapitre 135

Laisser un commentaire ?