Sasari Uchiwa

Chapitre 166 : Sauvetage de la prisonnière

3755 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 30/10/2018 05:04

Iwa – 20 juillet


Mifuyi : Lève-toi, Sasari, faut se mettre en route au plus vite.


[Une journée entière avait suffi à l’équipe de Sasari, Mifuyi et Kumiko pour traverser en large tout Iwa. Ils s’étaient arrêté dans les forêts qui longeaient les frontières entre Iwa et Taki. Rien de trop compliqué, ils avaient dormis à la belle étoile avec un feu à proximité seulement.


Depuis leur départ, un sentiment étrange se faisait ressentir. Ça faisait un bon moment qu’ils ne s’étaient retrouvés qu’eux trois, comme à la bonne vieille époque. On aurait dit qu’ils ne savaient plus comment agir entre eux… Mais avec les heures qui passent, cette gêne s’en alla et peu à peu, les trois retrouvèrent, plutôt rapidement, leur bonne complicité d’antan.]


Sasari, à lui-même : Deux heures de sommeil… Je n’ai pas réussi à fermer l’œil de cette nuit… Tss


Mifuyi : Qui sait ce qu’Azuko est en train de vivre là-bas… il faut se dépêcher!


Kumiko : En espérant qu’elle y soit toujours.


[Sasari fut rapidement tiré de son sommeil… ou du moins du peu qu’il ait pu dormir. À peine quelques minutes pour se préparer, et déjà ils étaient tous partit en direction de la maison d’Azuko. Plusieurs mois s’étaient écoulés entre le moment où Mifuyi l’avait rencontré et celui-ci. Cela valait-il vraiment la peine de courir?


Déjà très près des frontières, ils les passèrent comme dans du beurre et d’un rien, ils entrèrent dans les terres de Taki sans qu’on ne les dérange. Plus la bande s’approchait de leur objectif, plus l’énervement ne se faisait sentir dans leur cœur, particulièrement pour Mifuyi et Kumiko. Cette dernière était restée assez silencieuse en général, comme si elle n’avait que ça en tête et que ça hâte l’empêchait de se concentrer sur autre chose.]


Sasari : L’anbu… si tu disais qu’ils étaient là la dernière fois, j’ai le mauvais pressentiment qu’ils vont encore joué les emmerdeurs dans cette histoire. * Soupire *


Mifuyi : C’est possible qu’avec notre départ, Danzô ait rapproché une unité de cet endroit pour qu’elle agisse rapidement en cas d’intrusion… Même qu’il est possible qu’ils soient avec elle.


Sasari : En plus de six mois, c’est possible qu’ils aient tout délaissé aussi. C’est long d’attendre inutilement pendant six mois.


Mifuyi : On établit un plan. Le périmètre autour de la maison est d’environ un kilomètre. Ça fait un moment que j’y suis allé, je ne saurais pas trop dire à quel moment on aura entré dans la zone de ce un kilomètre. Si Shizu avait été encore dans notre équipe, ç’aurait probablement plus simple de chercher sa maison.


Kumiko : Ou Fusazô. Il doit y avoir des tonnes d’animaux qui entre dans cette zone. Avec l’une de ses invocations, ç’aurait pu le faire aussi.


Sasari : Des airs? Sa maison sera peut-être plus simple à voir de là-haut.


Mifuyi : Si tu peux nous faire planer à plus d’un kilomètre d’hauteur, on peut, mais de toute manière, sa maison est couverte d’arbres. Ce sera aussi difficile et on sera trop visible dans le ciel.


Sasari : J’ai le sentiment qu’avec tout ce temps passé dans cette maudite tour mon ramollie le cerveau… On fait comme on fait souvent et on fonce dans ce cas, c’est la seule idée qui me vienne.


Kumiko : Mettons à profit notre entraînement… * Sourit *


[Il n’y avait pas dix milles solutions, le seul moyen de trouver la maison d’Azuko, c’était de chercher à la loyal… Tant pis pour les membres de l’Anbu qu’ils pourraient y avoir.


Taki étant beaucoup plus mince que son pays voisin, les trois ninjas arrivèrent rapidement près des frontières avec le territoire du cimetière des montagnes. Ils firent escale pour rapidement manger. Même s’ils ne s’étaient pas arrêtés pour spécialement parler… aucun mot ne sortait des trois ninjas.


Kumiko mangeait rapidement ayant hâte de reprendre la route vers la maison d’Azuko et Sasari avait le regard perdu, hautement pensif sur on ne sait quoi… C’était d’ailleurs l’humeur qu’il avait adopté durant une bonne partie du voyage. Mifuyi et Kumiko l’avait surpris à plusieurs reprises à ne pas les écouter puisqu’il était enfouie dans ses pensées. Rien contre ses amies, peut-être était-ce un manque de sommeil… ou encore ces histoires avec Reïtarô qu’il avait du mal à se sortir de la tête. Difficile à dire. Depuis leur départ, Sasari avait pu récupérer le collier qui cachait son visage, mais par moment, ils portaient toujours leurs chapeaux de paille pour augmenter les chances qu’on ne le reconnaisse, comme à l’habitude. Quand il le portait, difficile de voir ses émotions faciales.


À peine le temps de digérer qu’ils reprirent la route. Il n’y avait pas une seconde à perdre.


La grande forêt était déjà arpentée par les trois ninjas avec une vitesse raisonnable. Il fallait aller vite, mais pas trop pour ne rien manquer comme indice. Mifuyi était la guide du groupe, malgré qu’après tout ce temps, voir autant d’arbres ne l’aidait aucunement.]


Kumiko : Si on se fie au plan que tu as fait, on serait entré par ici. On vient de franchir environ déjà une dizaine de kilomètres.


Mifuyi : Je me souviens que la maison était adossée à une falaise rocheuse, on en avait pas vue le début lorsqu’on est arrivé à sa maison.


Kumiko : Ce n’est pas les montages qui manque ici, je comprends mieux le nom de la région.


Mifuyi : J’aime bien cet endroit… On a le sentiment d’être complètement dans un autre univers. Je me promène sans aucune crainte de croisé quelqu’un sans me soucier de s’il sera un allié ou un ennemi. Tout est calme, vieux et l’atmosphère est… pesante sans vraiment l’être à la fois.


Kumiko : Moi ça me fait peur… qui sait ce qu’on va croiser? J’ai pas envie de voir quelque chose que j’ai pas du tout envie de voir… Pour moi, ce n’est que l’approche de la vérité… Espérons que ce qui se passera sera « facile ».


Sasari : Je crois apercevoir quelque chose entre les arbres, là-bas… Ça ne ressemble ni a une maison, ni à d’autres arbres.


Mifuyi : Hmm… Ah, oui, je vois aussi… Tu parles bien des trucs blancs qui sortent du sol? C’est des ossements. Il y en a plusieurs dans la région. Cela provient d’anciennes bêtes qu’il y avait autres fois, à ce que j’ai pu apprendre.


Kumiko : Étrange qu’il n’y en ait que dans cette région, je n’ai jamais vue une telle chose.


[Bien évidement, plus les trois ninjas approchèrent des ossements, plus ils purent voir clairement à quoi ça ressemblait. C’était hors du commun de voir une taille d’ossature aussi gigantesque, mais ce n’était guère assez impressionnant pour distraire Sasari, Mifuyi et Kumiko dans leurs recherchent. Ils s’arrêtèrent un moment pour contempler, les environ, puis rapidement repartirent… Mais tout juste avant de quitter l’endroit, Sasari vit au fond des ossements, dans un genre de cratère, un trou qui avait de fortes allures d’une grotte.]


Sasari : Il y a quelque chose près des ossements… un passage souterrain on dirait.


Kumiko : Désolé, mais on n’a pas vraiment le temps de s’attarder pour des grottes. Je doute que ce soit sa maison.


Mifuyi : Attendez, une grotte!?


Kumiko : Danzô ne l’aurait tout de même pas mise dans une grotte, non?


Mifuyi : C’est une chance qu’on ait pu trouver cette grotte. Lorsqu’avec Asatsuyu on devait quitter, Azuko m’a déconseillé d’aller vers une grotte qui se situait… au sud ou quelque chose comme ça. C’est fort possible que ce soit cette grotte, il ne nous reste que quelques kilomètres seulement!


Kumiko : Il faut aller vers le nord dans ce cas, vite!


[Avec chance, Mifuyi avait gardé cette information à propos d’une grotte. Était-ce la bonne dont Azuko avait fait mention? Elle se souvenait que deux kilomètres seulement la séparait de cette endroit supposément dangereux, il ne restait donc rien pour que les trois ninjas trouvent la maison de celle qu’ils désiraient sauver.


Ils étaient bientôt près du kilomètre, Sasari avait bien fait attention à calculer cette distance. Ils entrèrent enfin dans le fameux cercle d’un kilomètre, censé être la zone de détection pour les intrus… la cadence s’accéléra dans les pas des ninjas.


Au bout d’un moment, à leur gauche, ils virent enfin la fameuse falaise de pierre dont avait parlé Mifuyi plutôt, celle adossée à la maison d’Azuko! C’était donc bien la bonne grotte tout à l’heure, la chance les avait sourie! Les arbres étaient encore trop nombreux pour distinguer quoique ce soit d’autre.


Kumiko avait le cœur qui s’accélérait. Elle avait toute sa concentration sur ce qu’elle verrait devant elle et sur la vitesse pour arriver le plus rapidement que possible à cette maison.


Alors que le feuillage commençait à s’épaissirent au-dessus des têtes des trois ninjas, ils n’eurent qu’à contourner que quelques arbres pour enfin voir, grâce des reflets de lumière qui réussissaient enfin à entrer dans la forêt à cette endroit, une maison. Celle-ci correspondait à ce que Mifuyi avait pu décrire, avec cet arbre qui poussait en son centre.


Une cinquantaine de mètres s’éparaient Furûtsu de la maison d’Azuko, ils s’arrêtèrent directement. L’expression dans le visage des trois jeunes ne changea pas. Ni de l’enthousiasme, ni de la colère, leurs regards étaient tout simplement fixe et leur visage n’échappait aucun émotion autre qu’une grande concentration.


Aucun bruit, ni même le vent, ni même d’animaux. Depuis le sol, les trois firent une légère inspection, rapidement, des alentours pour voir si personne n’arrivait. Même avec le Sharingan, rien n’était visible… le chemin était libre.


Kumiko était la première à reprendre le pas pour se diriger vers la demeure, mais elle se fit arrêter par Mifuyi, qui l’arrêta avec son bras. Elle ne dit pas un mot et invitait Kumiko à observer un moment… Plus de deux minutes passèrent. L’Uzumaki ne comprenait pas trop et devenait légèrement impatiente, elle qui ne comprenait pas pourquoi ils continuaient d’attendre.]


Kumiko, chucotant : Qu’est-ce que tu fais Mifuyi, on y va maintenant!…


Mifuyi : Il y a quelque chose qui cloche.


Kumiko (Étonnée) : Quoi? Qu’est-ce qu’il y a, tu as vue quelque chose?


Mifuyi : La dernière fois, Azuko nous avait repérés depuis longtemps et c’était elle qui était venu à notre rencontre dehors, nous invitant à prendre le thé. Elle aurait dû sentir notre arrivée depuis longtemps déjà… Je suis certaine qu’elle serait devant nous un plateau dans les mains n’attendant que de nous inviter. Nos natures de chakra ne devraient pas l’indifférer, elle serait sortie assurément.


Kumiko (De mauvaise humeur) : Il l’a emprisonné à l’intérieur, c’est certain…


Sasari : Où elle n’y est plus…


Kumiko : Je m’en fiche dans ce cas. On doit aller voir à l’intérieur.


[Kumiko se leva, déterminé, et avança d’un pied ferme en direction de la maison. Cinquante, quarante, trente, vingt mètres, il ne restait plus rien en distance. Un peu derrière, un peu plus sur leur garde, mais sans trop de méfiance et de peur, Mifuyi et Sasari suivirent Kumiko dans son empressement. Alors que Kumiko était toujours dans la partie ombragée de la forêt, lorsqu’elle mit le pied sur le gazon éclairé, d’une forte puissance, la maison devant eux explosa de feu! C’était d’une violence et d’une grande envergure. Kumiko fut propulsé vers l’arrière, les flammes l’avaient même atteinte!


Des dizaines de milliers de morceaux avaient été projetés dans tous les sens, l’arbre au centre de la maison était d’abord en pleine vie et finalement en cendre sur place. Le feuillage et le gazon tout autour avait pris feu… Il y avait devant les yeux consternés des trois ninjas, une vision infernale… Un feu puissant consumait tout de la maison!]


Mifuyi (Choquée) : Azuko!


[Ne prenant pas plus son temps pour prendre conscience de ce qui se produisait, Mifuyi fonça sans gêne vers les flammes pour aller là où était la maison. Sasari se dépêcha d’aider Kumiko, toujours renversée, à se remettre sur pied et elle aussi se dépêcha d’aller voir à l’intérieur des flammes.


Non pas moins choqué de ses camarades, Sasari se contenta de rester à l’extérieur du feu pour tenter de l’atténué à l’aide d’une technique de Suiton qui aiderait sûrement les filles.


Mifuyi, se moquant complètement des flammes autour d’elle, cherchait, affolée, dans les débris de l’explosion si Azuko n’avait pas été prise dans cette dernière. Aidé de Kumiko, les deux poussaient tout ce qu’il y avait à pousser pour voir si le l’Uzumaki ni serait pas.

Après un bon moment, après que les techniques de Sasari aient pu venir à bout des flammes et que les dernières fumées avaient finis de s’envoler vers le ciel, le sol était beaucoup plus visible pour tous.


Tous ce qu’il y avait dans le cercle de l’explosion étaient complètement calcinés. Néanmoins, d’une manière réjouissante et d’une autre, complètement frustrante, Azuko ne faisait pas partie de ce qui avait brulé.]


Mifuyi (Déçue) : Tu avais raison Sasari, ils ont dû l’emmener ailleurs.


Sasari : Ils savaient qu’on reviendrait… il n’y a plus une trace d’un quelconque indice. Cette explosion était probablement à la fois pour détruire les indices, mais aussi un message pour ceux qui tenteraient de la sauver à nouveau.


Mifuyi : Qu’est-ce qu’on fait maintenant, merde!? On ne peut pas simplement s’arrêter là, il y a forcément un indice ou quelque chose, quel intérêt il aurait à la garder? Danzô doit forcément savoir qu’elle n’a plus la carte avec elle.


Kumiko : Danzô veut forcément la carte et il a préparé ce piège car il se doutait probablement qu’on reviendrait ici… Il sait que nous sommes ici.


Mifuyi : On va avoir de la visite dans peu de temps… Qu’est-ce qu’on fait?


Sasari : La dernière fois que vous êtes venu, c’était à quatre, il a probablement dû affecter une équipe pour capturer ce nombre de personnes. Ils seront nombreux.


Mifuyi : Je veux bien, mais Konoha est loin, on a largement le temps de fuir le temps qu’ils arrivent ici. Ou alors, il a affecté une équipe qui est toute proche pour agir rapidement.


Kumiko : Pendant six mois? Personne n’affecterait autant de membre de l’Anbu pendant six mois, loin de Konoha, que pour attraper des ninjas trop curieux.


Mifuyi : C’est quand même la carte qu’il désire depuis longtemps.


Sasari : On n’a pas beaucoup de choix. Soit on attend ici leur arrivé et on les affronte…


Mifuyi : Ce qui va mener à une embuscade de leur part et ils auront l’avantage…


Sasari : Soit…


Kumiko : On va directement vers Danzô.


Sasari : Je crois aussi que c’est la meilleure solution. Avec une vitesse raisonnable et un chemin simple, soit nous croiserons les ninjas qu’il pourrait avoir envoyé, soit ils nous rattrapent et on fait ce qu’on peut contre eux… Rester ici est une mauvaise idée.


Mifuyi : Il fallait s’y attendre qu’elle ne soit plus ici, c’était ce qui avait de plus logique après tout… Nous venons tous juste d’arriver qu’il nous faut déjà repartir… Allons-y, vite! On ne peut pas la laisser entre les mains de ce sale type!


Kumiko : Oui!


[Ils laissèrent les débris de la maison là, un peu de fumée s’élevait encore vers le ciel. Tout n’était que spéculation. Peut-être était-ce l’œuvre d’autres individus qui avaient réussi à libérer Azuko ou encore, c’était peut-être elle-même qui avait réussi à se délivrer de cette endroit et en posant un piège pour les ninjas de Danzô lorsqu’ils reviendraient. Peu importe ce qui c’était vraiment produit, le plus logique pour eux était d’aller voir le plus concerner dans cette histoire pour trouver des indices de ce qu’il en retourne.


Trouver Konoha allait être beaucoup plus simple pour les ninjas que cette maison. Ils gardèrent la même vigueur dans leur fuite que lors de leur arriver. Après un kilomètre, toujours aucune présence pour les intercepter. Ils étaient dans la hâte, cependant, la vigilance devait être gardée. C’était possible que des membres de l’Anbu puissent les prendre en embuscade et si le désavantage du nombre se présentait à eux, le combat serait probablement inutile.


Dans leur course, le moindre pas d’animal les faisait réagir en un instant. Le sharingan ouvert, c’était un moment très tendu pour eux et potentiellement très dangereux. Mais, dans leur chemin, à environ deux kilomètres seulement, ce fut tout autre chose qui surpris les trois ninjas. Devant eux, clairement, ils pouvaient voir entre les arbres trois corps ninjas au sol, portant un masque assez distinctif : ceux de l’Anbu… Puis finalement un quatrième dans les bras d’un autre homme aux apparences mystiques.


Cet homme portait des habits sombres et un masque en forme de spiral de couleur orangé. Il était seul et les quatre autres étaient morts. Trop précipité, Sasari, Mifuyi et Kumiko auraient voulu dissimuler leur présence, mais l’homme devant eux avaient regardé dans leur direction un peu trop rapidement.]


Mifuyi : Il a éliminé quatre membres de l’Anbu à lui seul et il n’a pas une blessure. Si vous voulez mon avis, je ne crois pas qu’on ait beaucoup de chance…


Kumiko : Il nous faut les corps de ces gardes de l’Anbu… Il faut tenter une conversation.


Mifuyi : Azuko m’avait parlé qu’un homme habitait la grotte que nous avons croisé tout à l’heure et qu’il nous fallait l’éviter… Si elle a dit ça, c’est qu’il y a forcément une raison. On devrait le semer, moi je dis.


Kumiko : Tu fuis devant un combat, toi, maintenant? Je suis persuadée que ce que tu dis est vrai, mais…


Sasari (Étonné) : Il vient de disparaître!

 

Mifuyi : Si on prend les corps, téléporte les ici à l’aide de tes kunai et faisons vite, sinon c’est peut-être lui qui nous fera une embuscade!


Kumiko : …Entendu.


[Tel que proposé par Mifuyi, Kumiko lança, sur chaque corps de ninja au sol, des kunai. Elle était à une bonne distance d’eux et réussi à tous les toucher. Elle les emmena tout près d’eux… Ils étaient bel et bien morts. Ils inspectèrent les cadavres pour voir si ce n’étaient pas des imitations pour les piéger et aussi pour vraiment conclure que l’homme les avait tués.]


Kumiko : Je ne croyais pas que Danzô recrutait si jeune… Certains ont à peine quelques années de plus que nous seulement, les pauvres… Je propose que l’on prenne leurs masques et leurs habits. Ils ont presque notre taille, ça pourrait peut-être servir pour plus tard pour approcher Danzô ou quelque chose du genre.


[Personne ne refusa l’idée, bien que de dépouiller des cadavres les déplaisait hautement. Ils prirent ce dont ils avaient besoin et se préparèrent à repartir rapidement avant qu’autre chose ne leur tombe dessus.]


Sasari : Ce sont peut-être des membres l’Anbu, mais ils sont quand même humain, non? Il ne faisait qu’obéir aux ordres…


Kumiko : Je veux bien, mais je refuse d’en trimbaler un pour le rapporter sur les terres de Konoha. En plus, ça ne ferait que nous attirer que des problèmes.


Mifuyi : Ça fait partit des risques… de mourir de la main de l’ennemi. Ils sont bel et bien mort, je propose de bruler leurs corps pour que personne ne les trouve.


Kumiko : Dans ce cas, on te laisse faire.


Mifuyi : Katon – Gokakyu no jutsu!


[Dans une certaine forme de respect, ils brulèrent les corps des quatre membres de l’Anbu pour effacer le plus que possible les traces, ou du moins, que personne ne puisse faire d’étude sur eux.


Au milieu des flammes, pas très hautes, les trois ninjas commençaient à voir des difformassions comme lorsque la chaleur fait onduler l’air. Cependant, rapidement, plus ils regardaient, plus c’était bien trop anormal. Ça devenait une sorte de spiral sur place et * pouf * d’un coup, un homme en sortit! C’était l’homme de tout à l’heure, à leurs surprises! Ils étaient devant eux, diriger particulièrement vers Mifuyi.]


Tobi (Loufoque) : Gokakyu no jutsu, hein…! Ho, oh oh, mais quelle technique intéressante que voilà… où l’as-tu apprise!?


Fin du chapitre 166

Laisser un commentaire ?