Sasari Uchiwa

Chapitre 197 : Répercussions des bonnes et mauvaises actions

4190 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 03/03/2019 22:45

Konoha – 25 juillet


[Après avoir bien distancé la structure qu’était la prison de Danzô, avant que Sasari ne puisse atteindre le sol complètement, il s’évanouie dans les airs faisant chuter tout le monde… Heureusement, l’altitude qu’ils avaient par rapport au sol était moindre et l’impact ne fut pas lourd. Azuko était intacte. Gikan l’avait toujours sur ses épaules et Kumiko s’occupa de Sasari.


Pas un mot ne se dit. Chacun ne savait pas trop quoi penser de la situation, surtout pour les deux jeunes filles. Un palmarès énorme d’émotions s’étaient prises d’elle ; du soulagement, de la haine, de la peine, de la confusion, du questionnement, de l’étonnement, de la remise en question, un soupçon de peur…


Aucune destination précise n’avait été prise par les deux filles. Bien qu’elles aient été un moment sur les terres de Konoha, elles ne les connaissaient pas très bien… Sasari avait pris une destination au hasard depuis cette prison, elles ne savaient même pas où elles étaient en ce moment.


Même si les villages étaient près, impossibles de s’arrêter dans l’un d’entre eux avec deux corps sur les épaules. Ils s’étaient probablement éloignés de beaucoup de leur lieu de détention, mais même à plusieurs kilomètres de l’endroit, les deux filles ne voulaient absolument pas que des ninjas de Danzô puissent en être informés d’une quelconque manière… même si ce dernier était maintenant mort.]


Gikan (Essoufflé) : Attendez… * Expire * Je… Je dois prendre un temps d’arrêt… Le soleil se couche dans peu de temps et… enfin, je n’ai pas les mêmes conditions physiques que les vôtres.


Mifuyi : Arrêtons-nous un moment. Je prendrai Azuko après, tu auras ça de moins sur les épaules.


Kumiko : Après… Je n’ai plus les pensées assez claires pour savoir qu’est-ce qu’on fera. J’ai l’impression qu’on doit continuer à courir en ligne droite et fuir… On est maintenant des criminels de rang S… Tss…


Mifuyi : C’est ce que lui as dit… S’il y avait bien un criminel comme ça, ce devait être lui et maintenant, il est mort et tant mieux… le monde va mieux se porter.


Kumiko : Sauf que Konoha ne le sait pas… On n’a pas fini d’être poursuivit par des membres de la Racine…


Mifuyi : S’il ne nous tue pas, on aura tout pour se justifier. Je ne peux pas croire qu’on soit les méchants dans cette histoire alors que ce fumier souillait les tombes de mon clan et pactisait avec Orochimaru… Je n’ai plus envie d’en parler, je n’ai plus envie d’entendre parler de Danzô avant longtemps. Je ne sais pas où on est, mais au vue de part où le soleil se couche, par-là * Pointe une direction *, c’est la mer. J’ai une idée. Dès que t’es prêt Gikan, on part.


Gikan : Je ne vous considère pas comme des criminels… Moi j’ai été un criminel. Certes, pas de rang S, même seulement d’un rang assez bas, mais j’ai pu voir des choses affreuses durant ma jeunesse… Vous n’avez rien à voir.


Kumiko : Merci, Gikan…


Gikan : Mais ce que vous êtes vraiment… Ça, c’est une autre question. Je n’ai jamais connu plus puissant ninja que vous. Danz… * Se retient de prononcer son nom, regard Mifuyi *


Mifuyi : C’est bon, dit son nom, je ne t’en voudrai pas pour ça…


Gikan : Votre ami, Sasari… aucun des ninjas présents n’a pu le suivre des yeux. C’est à peine si Danzô avait eu le temps de constater qu’il était mort qu’il avait déjà explosé! C’est le sharingan qui fait ça? Est-ce que tous les sharingan donnent se pouvoir?


Kumiko : Pas exactement, c’est plus compliqué… Sasari est le seul à pouvoir utiliser cette technique bien précise… enfin, il était le seul. Même moi je ne suis pas sûre de tout saisir l’étendu de cette capacité, mais il faut croire qu’elle peut aller très loin. Ce n’est pas un pouvoir à laisser entrer chaque main.


Gikan : * Se prend de frisson de peur * Tu veux dire qu’il aurait pu faire la même chose à moi, le jour de notre rencontre?


Mifuyi : Je connais Sasari depuis longtemps, je l’ai vue grandir avec le Yasakani… S’il décide de tuer quelqu’un avec, c’est que cette personne le mérite. Je suis content que Sasari soit qui il est… je crois que lui aussi a conscience de ce que représente sa propre capacité. Maintenant, il faut réussir à le calmer, car il a une autre cible et j’ai peur de ce que ça pourrait donner…


Gikan : Tu as peur? Tu crois que Sasari pourrait se retourner contre vous par l’émotion?


Mifuyi : Non, j’ai peur car j’ai la même haine que la sienne… J’ai peur qu’on perde de vue ce qui est important, qu’on aille trop loin et que le chemin du retour ne soit plus possible.


Kumiko : Sasari doit penser pareil… Il n’a pas osé tuer aucun membre de l’Anbu après Danzô, il les a épargnés. Danzô était le seul qui méritait vraiment…


Gikan : Je vois que vous avez eu un lourd passer aussi avec lui… * Soupire * Si vous savez où l’on va maintenant, je suis prêt à reprendre la route. Vous acceptez toujours que je vous accompagne? C’est que… ça faisait maintenant un peu plus de deux ans que j’étais enfermé dans cette prison et… eh ben, les seuls autres personnes que je connaissais étaient sous les ordres d’Orochimaru et…


Kumiko : Ça ne nous pose pas de soucis… Et puis, t’es maintenant libre de faire ce que tu veux Gikan. Si c’est ce que tu veux, on ne t’en empêchera pas. * Sourit *


Gikan (Enthousiaste) : Ah! Et comment que je suis prêt! Je dois m’endurcir, avec toutes ses années enfermé, j’ai perdu en vigueur, je dois rattraper tout ça! Pas le temps au repos! Mifuyi…


[Gikan se dirigea vers Kumiko, tout particulièrement vers Sasari sur ses épaules. Sans qu’elle nu puisse interrompre l’action, Gikan prit le garçon et le mit sur ses épaules à lui.]


Gikan : On te suit!


[Kumiko arrivait encore à maintenir le poids qu’était Sasari, malgré une forte fatigue qui commençait à se faire sentir, mais elle ne protesta aucunement, même qu’elle apprécia le geste. L’Uzumaki voulu maintenant porter elle-même Azuko. Les trois ninjas se redressèrent et partirent dans une direction choisis par Mifuyi.


Qu’elle était son idée? La jeune fille Uchiwa ne semblait pas vraiment vouloir la dire, elle n’avait pas tout à fait confiance non plus que ç’allait être la meilleures des solutions non plus. Ce qu’elle avait dit était vrai… après quelques kilomètres seulement de marche, la grande étendu d’eau s’offrait aux trois ninjas.


Mifuyi prit un certain temps de réflexion en regardant de droit à gauche, pour la prochaine direction, et une fois trouvé, les ninjas reprirent leur route. Plus ils s’avançaient, plus Kumiko commençait à comprendre ce qu’avait en tête son amie… Pour les circonstances, c’était probablement ce qu’il y avait de plus fiable…


Encore d’autres kilomètres parcourues suffire pour atteindre un village portuaire… Il s’agissait là du même où ils avaient pu trouver Gôshi et son équipage, celui qui les avait aidé à atteindre Kiri à l’aide de son bateau. Était-il de passage? Les doigts croisés, c’est ce qu’espéraient les jeunes filles.


Les efforts leurs étaient récompensés. Dans ce petit village nommé Chôzame, en fin de journée, la petite équipe vire Gôshi et son équipage s’apprêter à mettre les voiles. Kumiko et Gikan restèrent à l’arrière pour ne pas faire trop étrange avec les corps sur leurs épaules et laissèrent Mifuyi s’arranger avec le marin. Tranquillement, elle s’approcha de lui.]


Gôshi : Quelqu’un arrive, faites attention les gars… avec toutes ses rumeurs sur l’Akatsuki ou je ne sais quoi, ce ne sont pas des ninjas rigolos…


Haruo : Elle est seule et on a rien fait de suspect ce mois-ci, je vois pas pourquoi elle nous voudrait quelque chose…


Gôshi : Ne cherchons pas à savoir ce qu’elle veut, remballez vite tout et on part. Ne lui prêter pas attention.


Mifuyi : Gôshi…


Gôshi : * Ne regarde pas son interlocuteur * Désolé, désolé! On est en fin de journée… Fin du chiffre. Moi et mon équipage on part, faudra revenir une prochaine fois. De toute manière, on a plus rien d’intéressant!


Mifuyi : …Gôshi…


Gôshi : Je ne veux pas d’embrouille! Non! On n’a pas un Ryo sur nous et le navire n’a jamais été en si piteux état! J’ai des femmes et des enfants à nourrir, mon chien est souffrant et mes frères et sœurs dans la rue, je ne peux pas me permettre de…


Mifuyi : S’il te plait, aide-nous…


Gôshi : Non, je… * Surprit * Attend, tu as dit quoi? * Doublement surprit * Eh, mais tu es!... Les gars, venez ici et maintenant, on doit l’aider!


Haruo : Quoi?!


[Mifuyi, devant l’équipage, s’affaissa de fatigue au sol, toujours consciente cependant. Seuls les muscles de son corps commençaient à ne plus avoir autant d’énergie qu’aux premières heures de cette journée éprouvante. Elle en avait perdu son chapeau, c’est ce qui permit à Gôshi de la reconnaitre.


Par fierté, elle se releva d’elle-même, voulant se prouver qu’elle était devenu plus résistante qu’avant, mais Gôshi vint l’aider tout de même en la redressant bien droite.]


Mifuyi : Désolé, Gôshi, tu es la première personne qui m’est venu à l’esprit…


Gôshi : Qu’est-ce qui vous est arrivé les gamins!? Où sont les autres?


Mifuyi : C’est une longue histoire… ils sont juste derrière. On a quelqu’un d’important à soigner un tant soit peu et qui a besoin d’un bon lit… On aimerait éviter les auberges pour le moment. Tu connaitrais un endroit qui…


Gôshi : Ne dit pas un mot de plus jeune fille, je me charge de tout! * S’adresse à son équipage * Cessez tout ce que vous faites! On décale le départ pour plus tard! J’ai une affaire urgente à régler!


Shigeo : Hé! Je la reconnais aussi, c’est cette fille qui nous a débarrassés de Daigaku et sa flotte!


Gôshi : Pas si fort, idiot! Fillette, suivez-moi.


[De nouvelles têtes apparurent pour Gôshi, Azuko et Gikan lui étaient encore complètement inconnu, mais ça ne changea rien pour lui. Il put revoir Kumiko et Sasari, qui avait eux aussi une mine qui n’était pas rassurante, ça l’encouragea à apporter son aide.


Le marin conduisit la petite équipe exténuée vers un bâtiment légèrement à l’écart du village… tout juste pour avoir un peu de calme, même si le village en lui-même n’était pas très bruyant. La structure avait des allures d’un entrepôt ce qui créa de petits doutes aux trois ninjas, mais rapidement, tout fut balayé lorsque Gôshi ouvra la porte d’entrée.


À l’extérieur, l’endroit ne ressemblait à rien, mais à l’intérieur, un aménagement complet, entièrement rénové, étaient présents! Ce n’était pas le grand luxe, mais c’était clairement mieux que tout ce qu’avait pu connaitre Furûtsu depuis un long moment déjà.]


Gôshi : Bienvenue dans notre petit refuge!


Mifuyi : Vous vous êtes installé en Konoha?


Gôshi : Depuis notre dernière rencontre, avec les gars on est souvent revenu ici. Ça ne vaut pas les plus gros villages portuaire de la nation, mais on réussit un bon boulot ici, les commerçants apprécies les marchandises qu’on leur apporte de Kiri… Mais pour être franc avec vous, le prix de leur chambre n’est pas des plus raisonnable… * Soupire * Donc on a trouvé cet endroit abandonné pour en faire notre quartier général.


Kumiko : Les affaires ont l’air de fonctionné en tout cas…


Gôshi : Huit chambre avec lit individuel, cuisine entièrement équipée, garde-manger complet, on s’est même équiper de beaucoup de matériel médical qui pourra être utile à… la dame sur tes épaules… J’imagine que c’est une longue histoire pour elle aussi, j’ai raison?


Kumiko : On peut entrer? On devrait rapidement la mettre sur un lit…


Gôshi : Faites comme chez-vous les jeunes! Tous est à vous! Prenez tout ce que vous voudrez, même ça ce n’est pas suffisant pour vous rendre l’appareil, de toute manière.


Gikan : Vous aussi ils vous ont aidé à ce que je vois.


Gôshi : Depuis que Daigaku n’est plus sur les mers entre Konoha et Kiri, ça fait un bien fou de naviguer sans trop de crainte… enfin, moins qu’avant…


[Kumiko entra à l’intérieur, sans plus de gêne. Un seul couloir était présent dans l’entrepôt. Plusieurs portes étaient de part et d’autre de ce couloir, les premières concernaient tout ce qui attrayait à la cuisine et autre pièces utilitaires. À la première chambre qu’elle trouva, Kumiko y entra pour installer Azuko sur le lit à l’intérieur. Gikan suivait de peu en prenant une chambre face à celle de l’Uzumaki et y apporta Sasari. Il fit la même chose en déposant le garçon sur le lit de cette chambre.


De son côté, comme l’avait permis Gôshi, Mifuyi s’intéressa immédiatement à tout ce qui était nourriture et matériel médicinal. Pour de simples marins, Gôshi et son équipage étaient très équipés, bien plus que ce que l’espérait Furûtsu.]


Mifuyi : Vous êtes certain qu’on peut prendre? C’est-à-dire que… j’aie eu quelque leçon en ce qui attrait à la médecine dernièrement et ce que vous possédez n’est pas donné.


Gôshi : Je vous l’assure, prenez le nécessaire pour soigner vos amis et vous-même. Moi et les gars on est en pleine forme, le navire est remplit de nourriture et on va certainement revenir avec de quoi remplir deux fois nos stock.


Mifuyi (Gênée) : C’est plus que généreux de votre part, je ne m’attendais pas à tant à vrai dire…


Gôshi : Haha! Ça nous fait plaisir, les gars comprendront certainement! D’ailleurs, je suis très curieux de ce qui a pu vous arriver depuis notre dernière rencontre, je suis même étonné de vous voir encore en vie, mais malheureusement, je m’apprêtais à partir avec les gars.


[La dernière fois que Furûtsu s’était fait offert autant, c’était lors de leur intégration dans la Canopée… Si un inconnu leur avait offert autant, la petite équipe aurait pu avoir leur méfiance, mais Gôshi avait fait ses preuves et était de confiance.


À regret, l’homme dû abandonner les Uchiwa à leur propre sort pour se concentrer sur son équipage. Il ne fit que mentionner quelques autres indications et partie de l’endroit.


Mifuyi trouva quelques pilules revigorantes qu’elle s’empressa dans le moment d’en prendre une. Ses connaissances n’étaient pas celle d’un ninja médecin, mais avec les quelques peu qu’elle avait, Mifuyi arriva à se débrouiller pour faire quelques décoctions simples et se dépêcha de retourner au près d’Azuko pour lui en faire boire un peu… Ça n’avait pas être une préparation parfaite, ce qui était sûr c’était que ça ne pouvait que faire du bien pour elle.]


Gikan : J’ai mis Sasari dans son lit… J’ai pas trop de connaissance dans ce domaine, mais il n’a pas l’air d’être blessé. Même son œil semble normal maintenant.


Mifuyi : Sasari n’a besoin que de repos, il a épuisé une trop grande quantité de chakra, tout simplement… C’est ton cas aussi Gikan, toi aussi Kumiko. Je vais me concentrer à observer Azuko pour le reste de la nuit, on s’échangera quand tu auras repris, Kumiko.


Kumiko : * Soupire * Je ne sais pas si j’arriverai à dormir… Tu arriveras à tenir la nuit?


Mifuyi : De nous tous, c’est moi qui ait épuisé le moins de chakra… Si je ne peux pas faire ça, je suis une risée.


[Bien qu’Azuko ait pu vivre l’enfer dans les murs de cette prison, son état était loin d’être critique… Comme pour Sasari, le plus important pour elle était probablement du sommeil dans un endroit confortable et chaleureux. À petite dose, par moment, Mifuyi hydratait du mieux que possible son hôte avec des linges mouillés et en tentant de la faire boire, ça ne pouvait qu’être bénéfique.


Pas une once d’attention n’était portée à autre chose pour Mifuyi… Elle ne prit même pas le temps d’enlever son manteau de Furûtsu. Son ventre gargouillait, elle n’avait pas non plus mangé sainement depuis un moment, mais ça lui était égal. Tout ce qu’elle faisait, c’était de rester éveiller et de veiller sur Azuko couché dans un lit.


Kumiko avait dit qu’elle aurait de la difficulté à dormir, mais ce fut tout le contraire. À peine elle était dans l’un des lits qu’elle s’était endormi… Même chose pour Gikan. Étrangement, ce dernier, trouvant les lits trop moelleux, décida de prendre simplement un drap et de se coucher au sol d’une autre chambre. Le grand bonhomme était parfaitement à l’aise et ça ne fut pas longtemps avant qu’il tombe endormit également.]


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Oto – 26 juillet


[Pas à pas, d’une cadence raisonnable, sans trop de presse, Reïtarô était enfin rendu à Oto, première destination proposé par Reon. Plusieurs jours de marche avaient été nécessaire pour se déplacer entre le centre d’Iwa jusqu’à Oto.


Depuis leur départ de la cachette, la mine que portait les membres de son organisation ne s’était pas tellement améliorée. Par moment, même si Takumi exerçait tous ses efforts pour aider Ruito et ses jambes, il avait du mal à remarcher comme avant, lui qui savait courir si vite… On leur avait confectionné de nouveaux vêtements, mais rien de représentatif pour le moment, rien qui n’indiquait qu’ils étaient ninja même.


Reïtarô n’en semblait gêner en rien… Il comprenait que ça pouvait être dur pour sa petite équipe, mais qu’avec le temps qui passait, ils allaient pouvoir être remis sur pied comme avant. Pour le moment, l’important était d’arriver au point indiqué sur la carte d’Azuko, en Kumo.


Cependant, maintenant, l’équipe de Reïtarô, en Oto, se tenait devant le repaire d’un vieil ami à lui.]


Tomoo : Orochimaru… C’est lui qui détient Sasuke, si ce qu’on dit est vrai… Il fait partie aussi de votre plan, Reïtarô-sama?


Reïtarô : Ultimement oui, comme Itachi d’ailleurs… Tous les Uchiwa auront leur place dans le plan. Mais nous ne sommes pas ici pour lui. J’avais envie de rendre visite à ce serpent. Je suis curieux de savoir ce qu’il a pu accumuler comme techniques.


Reon : Ça fait vraiment un long moment que je ne l’ai vue aussi… Il doit toujours être aussi laid.


Takumi : Moi, je le trouvais marrant, c’est lui qui nous a présenté Kumiko-san à l’époque. * Sourit *


Reon : J’étais pas là à ce moment… enfin, pas complètement. Il avait toujours cette manie étrange de rire à n’importe quoi.


Takumi : C’est vrai, Shizu ne l’aimait pas non plus à ce qu’elle disait.


Ruito : Takumi, tu peux arrêter de parler des autres traitres comme s’ils étaient encore parmi nous?… Ce sont des traitres, je ne veux pas qu’on accorde une quelconque importance à ces idiots.


Reon : Sauf que tu oublies que Reïtarô leur a dit ouvertement qu’il s’est servi d’eux donc, c’est plutôt nous les traitres en vrai.


Ruito : Qu’est-ce qui ne faut pas entendre…


Reïtarô : Avec les émotions qui montaient en moi, j’ai peut-être pu dire plusieurs choses dans le feu de l’action sans me contrôler… Mais c’est vrai, je me suis servie d’eux avant toute chose. Comme je me sers de vous encore. Vous travaillez beaucoup pour moi et n’ayant presque rien en retour… mais un jour, quand j’aurais atteint mon objectif final, vous pourrez vivre dans le vrai monde. Suffit de me croire…


Tomoo : Vous m’avez déjà beaucoup apporté. La Canopée… je ne désire rien de plus.


Reon : Bon, c’est bien émouvant tout ça, mais on ne pourrait pas entrer maintenant?


Reïtarô : Mitsumichi doit revenir avant pour nous dire ce qu’il a trouvé.


Takumi : Mitsumichi? Oh! Donc c’est le nom de ce Kokage? Ils ont toujours eu des noms?


Reïtarô : Bien sûr…


Reon : Il est peut-être mort le type…


Reïtarô : * Soupire * C’est vrai qu’il n’est pas très beau, les ninjas d’Orochimaru s’en seraient peut-être pris à lui… mais je ne pense pas. Mitsumichi est plus doué que ça, on aurait entendu du bruit, un minimum.


[Sur ces dernières paroles, justement, Mitsumichi, le Kokage de la foudre, réapparut du couloir de l’entrée. Il revenait bredouille, il n’avait même pas une seule blessure, il n’avait d’ailleurs rien à dire sur le tout, hormis qu’Orochimaru n’était pas présent.]


Reïtarô : Dommage, j’aurais bien aimé le voir après toutes ces années. J’aurais aimé voir son visage lorsqu’il m’aurait reconnu malgré mon âge. * Sourit *


Ruito : Qu’est-ce que vous lui vouliez? Pourquoi s’être donné la peine inutile de venir ici?


Reïtarô : Malgré les apparences, je ne suis pas aussi doué que certain en fuinjutsu… Je lui aurais peut-être proposé un échange contre certaine connaissance de sa part. Le sceau qu’on doit enlever est particulièrement complexe… Mais d’un autre côté, avec le temps, ce vieil Orochimaru est du genre à vouloir tendre des pièges à n’importe qui.


Tomoo : Ça m’étonne que vous disiez ne pas avoir une bonne connaissance en fuinjutsu…


Reïtarô : J’ai surtout dit que j’étais moins doué que lui… Malheureusement, le fuinjutsu est l’une des branches de l’art ninja qu’on ne peut pas imiter avec un sharingan ou autre… Il faut soit s’y attarder longtemps pour comprendre ou bien être un génie, au choix. Bon, trêve de bavardage, on reprend la route. * Commence à marcher et prendre les devants *


Reon, chuchote à Takumi : Tu trouves pas que Reïtarô a complètement changé de personnalité depuis qu’il a rajeunit?


Takumi : C’est vrai! C’est chouette, tu ne trouves pas?


Reon : Je sais pas, ça me donne de drôle de sensations à moi…


Takumi : Ah bon, tu ne trouves pas ça normal?


Takeru : Tout ce que vient de vivre le maître le remplis de joie assurément. Il a sacrifié beaucoup pour en arriver là. Il a de quoi vouloir être de meilleure humeur.


Reon : Vous devriez faire comme lui, Takeru-sensei!


Takeru (Vexé) : La ferme Reon!


[Détour inutile pour certains, Reïtarô ne semblait pas s’en soucier. Dans la plus grande des aises, il reprit sa route suivit de peu par son équipe encore une fois. La route allait être plus courte puisque le lieu voulu se trouvait en Kumo. Cette fois, la vraie mission pour Reïtarô allait commencer. Plus que quelques jours avant la disparition du tonneau mystérieux et il devait absolument l’examiner et trouver l’homme à l’intérieur.]


Fin du chapitre 197

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