Sasari Uchiwa

Kiri – 31 août

[Après plusieurs minutes à s’être caché dans la forêt près du village, Takumi se dirigeait pour en ressortir déjà. Elle avait terminé sa conversation avec Inuji et ressortait avec le tonneau en main. La kunoichi ne semblait pas particulièrement affolée, mais elle était embarrassée et remplie de regrets. Toute sa concentration allait dans ses pensées où elle réfléchissait à ce qui venait de se produire et ce qui se produira maintenant.

Au loin, elle pouvait voir un immense nuage de fumée noire s’élever… Seulement par quelques calcules, l’attaque ne pouvait que provenir de l’endroit où Kyûsaku combattait. Cependant, même à la vue de ce phénomène, ça ne fit pas flancher toute la concentration qu’avait Takumi.

Ce qui le fit, ce fut l’apparition soudaine d’une jeune fille qui apparût droit devant elle! Takumi était si perdue dans ses esprits qu’elle se prit un violent coup de pied au ventre qui l’arrêta complètement dans sa course et l’a fit reculer.]

Takumi : Kssh… * Étonnement * Kumiko!?!

Kumiko : * Sur ses gardes * Ne fait pas un pas de plus, Takumi! Dépose ce tonneau maintenant!

Takumi : Attend! Kumiko! Je dois discuter avec toi! C’est urgent!

Kumiko : Discuter?... J’accepte que si tu me remets le tonneau d’abord.

Takumi : Le tonneau? Hum… Bon, d’accord.

Kumiko : Dépose le et recule.

[Les intentions de Takumi étaient sans malice, bien évidemment. Comme voulu, elle déposa le tonneau devant elle pour ensuite s’écarter de lui. L’Uzumaki alla le récupérer rapidement.]

Takumi : Ne t’enfuie pas Kumiko!

Kumiko : C’est vraiment le vrai tonneau? Je vais t’écouter Takumi… mais ne compte pas sur moi pour être en accord avec toi. Tu fais partie de l’équipe de Reïtarô.

Takumi : Ç’a changé maintenant…

* Étonnement de Kumiko *

Takumi : C’est une longue histoire, que je vais t’épargner les détails, mais j’ai pu parler avec Inuji-san. Enfin… il m’a parlé. Il m’a demandé de vous remettre ceci. * Sort un parchemin *

Kumiko : Qu’est-ce que c’est?

Takumi : Des coordonnées d’un lieu où le tonneau peut apparaître.

Kumiko : Ce ne sera pas utile, on a déjà tout ce qu’il nous faut…

Takumi : * Décline de la tête * Je ne crois pas que vous ayez celle-ci. C’est un lieu qui n’est pas indiqué sur la carte d’Azuko Uzumaki. Il s’agit du lieu d’origine de téléportation.

Kumiko : Je ne saisis toujours pas…

Takumi : Eh bien… gnnih, c’est difficile à expliquer, mais je vais tenter de faire mon possible. Inuji-san à l’opportunité d’agir avec l’extérieur du tonneau et lorsqu’il se rend compte qu’un ennemi est proche, il peut lui-même forcer une téléportation pour fuir de l’endroit. Le sharingan, par exemple, est une technique que le tonneau peut repérer et donner une alerte à Inuji-san.

Kumiko : Le sharingan fait ce genre de chose? Tout à l’heure, je l’avais activé et ça n’a rien fait…

Takumi : Lorsqu’Inuji-san décide de se téléporter, il ne peut le faire que pour un seul et même endroit. Il ne s’agit pas du prochain lieu de téléportation comme on aurait pu le penser. Inuji-san veut avoir confiance en vous et vous demande de l’aider contre Reïtarô-sama… enfin… Kyûsaku Uchiwa, c’est son véritable nom... Il veut que vous alliez à sa rencontre à cet endroit avant le 7 octobre.

Kumiko : Cette position est dans ce parchemin?…

Takumi : Oui, regarde! Je peux même l’ouvrir pour toi, il n’est pas piégé.

Kumiko : Qu’est-ce qui me dit que tu n’as pas cette coordonnée d’écrite ailleurs?

Takumi : Eh bien…

Kumiko : Pourquoi le tonneau est toujours ici? N’est-il pas censé nous attendre là-bas?

Takumi : C’est que… j’ai fait une erreur l’autre jour… Non, ce n’est pas moi, c’est Takeru… Puis Reïtarô-sama s’est mis en colère contre moi parce que le tonneau avait disparût plus tôt que prévue et…

Kumiko : Elle se mélange entre elle et Takeru…

Takumi : Et Reïtarô-sama est particulièrement impatient en ce moment et ça le met dans un état où il est trop violent. J’ai demandé une faveur à Inuji-san pour qu’il puisse rester un peu plus longtemps pour que Reïtarô-sama… * Secoue la tête * Kyûsaku! ait le temps de l’étudier pour faire baisser ses soupçons sur… sur moi. Une semaine à partir d’aujourd’hui

Kumiko : Tu trahis Reïtarô… pourquoi ne pas le fuir complètement dans ce cas? Pourquoi ne pas te joindre à nous?

Takumi : Je… je ne sais plus ce que je suis. Ce n’est pas l’envie qui me manque… vous me manquez tellement tous… Mais si je fais ça, Reïtarô-sama voudra certainement me poursuivre et ça pourrait le mener jusqu’à ce point. Il m’a… kssh, il m’a effacé la mémoire tellement souvent, qui sait ce que j’ai dans le corps qui lui permettrait de me pister?

* Étonnement de Kumiko *

Takumi : Alors que si je reste avec lui… Vous aurez tout le temps de faire quelque chose avec Inuji-san.

Kumiko : Est-ce que je peux vraiment lui faire confiance? Elle cherche peut-être à nous écarter d’eux et laisser le temps à Reïtarô d’agir sans être gêné. Toute cette histoire de téléportation, je n’ai aucune preuve qu’elle soit vrai, j’ai activé mon sharingan tout à l’heure et Inuji n’est pas apparût. Si le tonneau est toujours ici, c’est peut-être simplement car il ne peut pas se téléporter à sa guise… Takumi avait démontré d’une loyauté pratiquement inébranlable lorsque Reïtarô nous avait trahis et maintenant, c’est elle qui voudrait le trahir? Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis à son sujet?

Takumi : Reon.

Kumiko : Reon aussi le trahis?

Takumi : Non… pas tout à fait… * Soupire * Je te l’ai dit que ça pouvait être une longue histoire. J’aurais dû commencer par le début, ça n’aurait pas été aussi décousu. Reon se questionne aussi beaucoup sur qui il est, sur ses ambitions… La situation en ce moment ne lui plait pas parce qu’il ne s’amuse pas. Qu’est-ce que moi je veux vraiment? Je souhaite réellement que le rêve de Reïtarô-sama se réalise? Qu’est-ce que je souhaite moi?... Toutes les horreurs que j’aie pu voir… ces «sacrifices» pour la cause… Il y a des personnes qui ne méritent pas de subir aussi gratuitement. Je veux faire ce qui est juste et Reïtarô-sama s’en éloigne de plus en plus.

Kumiko : Ça donne l’impression qu’elle se parle à elle-même, qu’elle réfléchit à voix haute… Tout ça serait vrai? Et pourquoi il ne se montre pas, Inuji?

Takumi : Il a dit qu’il ne sortirait pas jusqu’à la prochaine téléportation pour être certain que cette idée fonctionne. S’il a décidé de faire ça, c’est qu’il prend un risque. Il ne vous connaît pas non plus entièrement, mais s’il n’agit pas, il pourrait perdre beaucoup. Makura et son partenaire, ce n’est pas pour rien qu’ils le défendent je crois.

Kumiko (Surprise) : Makura?

Takumi : Que décides-tu, Kumiko? Je peux même te donner le parchemin avant si tu veux. * Lance le parchemin près des pieds de Kumiko *

Kumiko : … Je pourrais garder le tonneau…

Takumi (Choquée) : Eh bien… * Soupire * …C’est que…

* Silence *

Takumi : …Non, très bien. Je peux comprendre.

Kumiko : Dans ce cas…

Takumi : Hum… bonne chance Kumiko. Même si tu es dans cet état, malgré la situation, ça m’a fait beaucoup de bien de vous revoir. Je suis contente que vous soyez tous en vie et en santé.

[Kumiko était plutôt stupéfaite de la réaction de Takumi. En vérité, l’Uzumaki avait dit ça pour tester la réaction de son opposante… elle était loin de se douter que Takumi concèderait tout ce qu’elle avait aussi rapidement. Si Takumi n’avait pas le tonneau avec elle, il était fort possible que Kyûsaku soit plutôt en colère contre elle.

Kumiko réfléchissait à ce qu’elle venait d’apprendre. Le parchemin de Takumi était à ses pieds et elle pouvait à cette distance lire ce qu’il y avait dessus… ça ne ressemblait en rien à quelque chose de suspect.]

Takumi : Au fait… * rougie * Les cheveux détachés, ça te va bien, Kumiko…

[Kumiko était encore en réflexion, alors que Takumi commençait à s’écarter et reprit sa route dans la direction du village... Sans parchemins, sans barils, elle y allait complètement les mains vides, laissant tout à Kumiko. Elle avait dépassé l’Uzumaki depuis un moment, celle-ci pris le tonneau entre ces mains, comme pour l’aider à réfléchir.

De manière complètement ébahie, elle détourna le regard derrière elle pour voir Takumi au loin, toujours en course. Kumiko prit rapidement le parchemin au sol puis courut en direction de son adversaire! L’Uzumaki avait bondit droit devant Takumi pour la bloquer une deuxième fois! Le tonneau se prit l’impact de la jeune fille qui avait foncé dedans.]

Kumiko : Prend le, Takumi! Fait attention à toi! Ne laisse pas Reïtarô prendre le dessus sur qui tu es, d’accord?!

[Toute ébahie, Takumi prit le tonneau un peu confuse, mais aussi soulagée. Elle l’écarta immédiatement pour aller enlacer son amie devant. Kumiko était un peu surprise et prise au dépourvue… Takumi était une ennemie il y a moins de deux minutes, mais tous ces sentiments s’étaient balayés d’un coup, la confiance était revenue.]

Takumi : Vous me manquez tellement tous! C’est si difficile, Kumiko! Je me perds moi-même dans tout ça.

Kumiko : Je… je regrette Takumi. Je voudrais tant t’aider davantage… Si ce que tu viens de me donner sont de vraies informations, ce sera certainement quelque chose de déterminant pour la suite, j’en suis convaincue et c’est grâce à toi.

Takumi : J’ai été complètement stupide de ne pas avoir eu confiance en vous plus qu’en Reïtarô. Je voudrais tout recommencer maintenant.

Kumiko : Takumi… Que cherche Reïtarô exactement?

Takumi : Je n’en connais pas les détails, mais ç’a un lien avec le rêve de Fusazô. Souvenez-vous de cette journée avec l’équipe de Fuufu.

Kumiko (Étonné) : …On va réussir à arrêter Reïtarô et te sauver dès qu’on le pourra, avec Reon aussi, je te le promets. On ne t’oubliera pas, Takumi.

Takumi : * Sert encore plus fort Kumiko * Merci, Kumiko… Part devant! Je vais restez ici et partir après toi. Passe le bonjour aux autres et dis à Mitsumi-san et Gikan à quel point je suis désolée. J’espère qu’ils ont pu s’enfuir du combat contre le premier Kokage.

Kumiko : * Relâche Takumi * Je devrais partir maintenant dans ce cas.

[C’était maintenant à Kumiko d’avoir de profonds regrets. Elle se donnait l’impression de laisser Takumi, seule, au beau milieu d’un désert sans une seule goutte d’eau, sans aucune aide, alors qu’elle venait de tout lui donner pour qu’elle-même puisse s’en sortir.

L’Uzumaki, avec difficulté, s’écarta de l’endroit.]

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[Sasari venait de s’effondrer au même moment où la technique s’activa. Toutes les limailles de fer au sol disparurent désintégrer par le Jinton… la lave au sol disparût aussi, la glace, la brume, toutes les cartes de Sasari… mais aucun être vivant.]

Mei (Subjuguée, confuse) : Qu’est-ce qui vient de se passer!? La technique n’a pas fonctionné? Non, ce n’est pas le cas. Tout objet ici à disparût, même ma technique. Même la place publique en a perdu des morceaux. Je ne crois pas que l’utilisateur puisse isoler des personnes de sa technique… et de toute manière, personne n’y a été emporté, quel aurait été l’intérêt de la faire si c’était pour épargner tout le monde?

Akinaku : Aaargh!!! Chaud!!!

Le golem de pierre, lui qui n’avait pas bougé d’un cheveu depuis la dernière attaque du Jinton, se remit à crier! Tout son corps, complètement noir au début, commença s’illuminer de partout! Sans qu’il puisse se retenir, Akinaku explosa, et pas qu’en onde énergétique cette fois… Le pauvre golem explosa également en mille morceaux.

L’onde toucha tous ceux qui étaient dans la pièce! La clone d’Itomi avait disparût et la prison qui retenait Reon s’annula par la même occasion. Le sharingan de Kyûsaku disparût de son regard… mais de toute manière, l’Uchiwa n’avait plus de chakra, il avait atteint son extrême limite. Tous les ninjas à l’intérieur de la cour intérieur se voyaient complètement paralysés par ce qui venait de se produire.

Mei : Quoi encore? Mon corps est tout endolori… Je n’arrive même pas à faire un seul pas.

Reon : * Tousse, tousse * Reïtarô… Qu’est-ce qu’il fiche? C’est lui qui m’a sauvé de sa technique? Ça n’avait pas l’air. J’ai même l’impression que c’est Sasari. Tss, ce vieil imbécile n’aurait pas hésité à m’éliminer pour prouver qu’il peut tous les vaincre?

Makura : Akinaku… Ton sacrifice n’aura pas été fait en vain, je te le promets.

De toutes les personnes présentes sur place, Makura semblait être celui le moins affecté par l’onde paralysante d’Akinaku. Il arriva même à se relever et à marcher.

Makura : Les Uchiwa… tous ce qu’on raconte sur eux et sur leur tempérament, Kyûsaku, vous collez à leur profile… Mais tout ce qu’on dit des Uchiwa ne sont que des croyances populaires. Chaque clan se voit attribuer certaines caractéristiques dans leur tempérament, mais finalement, on reste tous unique à notre manière. Sasari… je ne gâcherai pas non plus l’opportunité que tu m’as offerte. Kyûsaku… tu vas payer les frais de t’être surestimé par rapport à tes adversaires. Aaaah!

Makura n’avait plus la possibilité d’utiliser son chakra, mais il trouva tout de même une force musculaire pour courir en direction de Kyûsaku qui était complètement paralysé et hautement épuisé. Le grand jeune homme sortie un kunai de ses chose et s’apprêta à éliminer le maitre de la Canopée.

Kisa : Makura! Il va le faire!

Reon : Reïtarô!

Makura s’élança dans sa course et allait poignarder Kyûsaku, mais une personne plongea face à lui pour s’interposer! Ce fut Makura qui se fit poignarder! Takeru s’était interposé.

Takeru : Traitre…

Kyûsaku : Ta-ke-ru…

Personne ne pouvait rien faire, Makura venait de se prendre un coup de glaive en plein cœur par Takeru, qui était le seul à ne pas avoir été touché par la technique.

Ailleurs, pendant ce temps… Le combat contre Tomoo et Ruito ne s’améliorait pas pour personne. Mifuyi s’était affaissée au sol entre temps ne pouvant plus rien pour personne. Ses alliées ne pouvaient pas faire plus de toute manière, ni même ses adversaires, pratiquement… Tomoo et Ruito étaient tout autant affaiblie que Furûtsu. L’épée de Tomoo ne flottait pas très haut.

Fusazô : C’est trop ridicule. Ils sont à bout souffle, on devrait pouvoir en profiter maintenant…

Teruki : Même mes jambes sont trop lourde pour moi… je n’ai plus de chakra pour faire quoi que ce soit.

Fusazô : Naru… tu aurais dû partir depuis longtemps… Ksssh, tu dois partir maintenant.

Naru : * Rugit *

Fusazô : Ce n’est pas ton combat. C’est terminé maintenant, nos amis vont certainement venir… je l’espère.

Naru n’en fit rien, il voulait combattre et chargea à nouveau ses adversaires, malgré que Fusazô lui ait ordonné le contraire!

Tomoo : J’en ai marre de cet ours.

Tomoo donna tout ce qu’il lui restait pour amplifier la grosseur de son épée et aussi vite qu’au tout début, elle alla porter un coup fatal à l’ours qui, trop faible, ne put rien faire contre…

Fusazô (Dévasté) : Non!!!

Alors que l’ours s’effondrait au sol, à l’étonnement de tous, Tomoo fut interpelé par quelque chose d’autre et siffla la murène. Dans l’immédiat, même sous l’effet de la folie, l’animal se ramena vers les deux garçons… Elle aussi avait plusieurs blessures finalement, mais ça n’avait plus d’importance. Tomoo indiqua rapidement à Ruito que c’était le moment pour fuir l’endroit en embarquant dans la bouche de la murène. Personne n’eut le temps de rien faire, l’animal disparût, emportant les deux ninjas qu’elle venait de couvrir avec sa bouche.

Fusazô (Émotif, inquiet) : * Secoue Mifuyi * Mifuyi! Mifuyi! Réveille-toi maintenant! Mifuyi! C’est Naru, il… Tu dois le sauver, Mifuyi!

Akino : Tss… Arrête, Fusazô… elle est inconsciente et probablement dans un état grave…

Fusazô : Mais…

Akino : Je suis navré, Fusazô… J’ai été trop faible…

Fusazô, avec le peu de force qu’il lui restait, s’approchait de son ami qui était inerte au sol. Complètement désespéré d’une telle perte, Fusazô s’engouffrait dans le poil de l’animal comme espérant entendre un battement de cœur, mais c’était le vide.

Le calme était revenu dans les lieux… un silence qui était glacial. Tout autour d’eux était tapissé de sang et de mort. Tomoo et Ruito avaient fait un carnage dans ce quartier et avait réussi à s’en sortir. Takeru fut celui qui les invoqua, là où Kyûsaku avait fait son combat.

Le sensei retrouva les deux jeunes ninjas assez affaiblie et avec une mine sanglante.

Tomoo : Le maitre! Il est complètement affaibli!

Takeru : Je suis intervenu au bon moment. * Pointe Makura au sol *

Tomoo : Les autres?

Ruito : La Mizukage est là aussi?

Takeru : Pour une raison que j’ignore, elle n’arrive pas à bouger. Elle n’a pas l’air d’avoir été sévèrement touchée. Même chose pour les autres… s’ils ne sont pas mort. Il nous manque Reon…

Tomoo : Qu’est-ce qu’on fait maintenant?

Takeru : On procède à l’évacuation d’urgence. La Mizukage pourrait se relever d’un moment à l’autre et si c’est le cas, on est foutu.

Ruito : Et pour Takumi, et Mitsumichi?

Takeru : J’ai pu voir le groupe de Mitsumi en marchant vers ici… il semble qu’on ait perdu notre dernier Kokage. Pour ce qui est de Takumi…

Kyûsaku : C’est… c’est elle qui a le tonneau. Elle se trouve près du point de rendez-vous, normalement.

Takeru : Kyûsaku-sama, n’en faites plus trop, on va vous sortir d’ici. Il me reste assez de chakra pour téléporter la murène ailleurs.

[Reon voyait la scène qui se profilait devant lui. Soudainement, le grand serpent rouge était apparu à l’intérieur de la place publique… c’était le signal qu’ils devaient partir maintenant. Ayant subi pour une troisième fois les effets de cette paralysie, Reon commençait à s’en y habituer, plus rapidement que les autres en tout cas… Il arriva à se relever, quoiqu’avec certaines difficultés. Il commençait à marcher vers son groupe.]

Shizu : Tu… * Tousse, tousse * tu ne nous tues pas?

Reon : Compte-toi chanceuse, je me sens redevable. Renoncez simplement à remettre votre nez dans les affaires de Reïtarô. C’est mieux pour vous.

Shizu : Tu devrais faire pareil…

Reon : * Soupire * Je me le demande.

[Reon s’écarta définitivement et réussit à rejoindre à pied tous les autres de son équipe. Takeru s’occupait de faire entrer son maitre à l’intérieur de la gueule du serpent, il n’y avait aucune autre priorité.]

Takeru, à Reon : Tu n’as pas pris le temps d’éliminer les gêneurs et gêneuses, comme cette sotte d’Hyûga?

Reon : Allez-y, je ne vous empêche pas…

Takeru : Tss… On a plus le temps.

[Les ninjas devaient assister à cette fuite sans rien pouvoir faire! Même les jonin de Kiri, qui avaient décidé de s’avancer au vue du calme soudain, ne purent rien faire à temps. Ceux qui avaient lancé cette attaque avait disparût. Après peu de temps, étant celle la plus en forme, Mei, la Mizukage, pu à nouveau bouger, n’étant plus paralysée.

Elle était assez dubitative sur ce qui venait de se produire, mais sans les réponses, il était difficile de se faire une vraie idée du problème. Le plus jeune des Uchiwa était inconscient au sol et ses amis du même âge ne bougeaient pas beaucoup non plus… et puis Makura était définitivement mort contre cet homme qui venait d’apparaitre.]

Jonin : Par votre réaction, on devine qu’ils n’étaient pas les ennemis, n’est-ce pas?

Mei : Non. Je ne sais pas quel rôle ils ont à jouer dans cette histoire, mais ils ne sont pas une menace, mais ils l’ont certainement provoqué. Laissez leur le temps de se remettre debout un tant soit peu, ensuite, on les emmène. On va devoir trouver s’ils ont des amis ici.

Hirosuke : Kage Bunshin no jutsu!

Kisa : Je ne devrais pas dire ça ainsi, mais tu devrais te concentrer sur Sasari… les autres…

Hirosuke : Oui… je sais.

[Hirosuke, de nouveau libre de ses mouvements, n’avait plus que Taizô à devoir s’occuper. Entre-temps, Sasari s’était effondré au sol et Makura avait pris un coup fatal. L’original d’entre eux s’occupa de la cible susceptible d’être toujours en vie : Sasari. Celui-ci était bien en vie, mais très affaiblie.]

Hirosuke : * Soupire * Ça t’arrive souvent, ces temps-ci, Sasari. Dire qu’il venait de se remettre d’un empoisonnement. Je vais te soigner pendant que j’ai encore le temps.

Jonin de Kiri, s’approchant : Vous permettez que je vous aide?

Hirosuke (Étonné) : M’aider? Ai-je le choix?

Jonin : Oui.

Hirosuke : Ce n’est pas pour vous vexer, mais si vous pouviez seulement regarder pour l’instant. Je crois être capable de faire le nécessaire sans qu’une autre personne que je ne connais pas ait à intervenir.

Jonin : Soyez informé que vous allez devoir nous suivre tout juste après. Mizukage-sama a été assez indulgente pour vous laisser le temps de reprendre vos esprits.

Hirosuke : J’imagine qu’on doit dire merci, dans cette situation… Si vous êtes indulgent avec nous, je peux vous dire quelque chose? Nous ne sommes pas seul ici, on a d’autres amis qui étaient censés nous rejoindre en Kiri, d’autres qui étaient dans mon groupe et qui sont allés prêter main forte pour d’autres combats. Vous pourriez ne pas être trop brusque avec eux?

Jonin : Je vais faire passer le message dans ce cas.

Kisa, près du corps de Taizô, à Hirosuke : Alors?

Hirosuke : Il respire, mais il est inconscient, on devrait faire vite pour lui…

Kisa : ...

Hirosuke : Mais à voir mon clone près du corps de Makura, j’ai l’impression que le résultat est négatif… Je n’arrive pas à croire que la première fois où nous le revoyons c’est pour le voir mourir.

[Entre temps, Mitsumi avait bougé pour aller dans la direction qu’Azuko lui avait indiquée qui était celle du groupe B, ceux qui avait combattu Tomoo et Ruito. Clairement, la jeune femme ne pouvait pas se tromper sur la localisation de l’endroit, il détonnait visuellement de tout le reste. Plusieurs ninjas de Kiri s’y trouvaient, mais ils étaient plus occupés à s’occuper entre eux.

La vision qu’elle avait la répugna, elle devait se dépêcher d’aider ses partenaires.]

Teruki : Mitsumi-san… Je suis particulièrement bien content de vous voir.

Mitsumi : Bon sang! Mifuyi-san! Et… C’est Fusazô et Naru là-bas?!

Fusazô (Pleure) : Mitsumi-san… il… il faut faire quelque chose pour Naru. S’il vous plait… je… je ne peux pas laisser mon ami dans cet état.

* Étonnement de Mitsumi *

Akino : * Fait signe que non à Mitsumi * Je m’occupe de transporter Mifuyi, on doit s’écarter d’ici. On risque de s’intoxiquer avec tout ce sang.

Mitsumi : Oui, on doit faire vite. Vous avez l’air particulièrement faible.

Akino : Teruki, tu peux t’occuper de Fusazô?

Jonin de Kiri : Halte! Vous n’allez nulle part.

Akino : Kssh…

Jonin : Vous allez devoir tous nous suivre.

[Les corps inanimés étaient nombreux et désolants. Tous les camps avaient subits des pertes, mais Kiri était celle ayant subi le plus injustement. Elle n’allait certainement pas laisser fuir tous les responsables et Furûtsu entière ne pouvait pas non plus oser le faire, tous étaient trop en mal. Ils allaient devoir faire face aux conséquences à l’intérieur de la capitale dite la plus dangereuse des cinq grandes nations.]

Fin du chapitre 245