Sasari Uchiwa

Chapitre 252 : Un tête à tête d'importance

5455 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 24/11/2019 06:24

Konoha – 4 septembre


Kumiko : Alors, ça été concluant?


Sasari : Un peu difficile, mais oui. On a une nouvelle personne à aller voir, elle se trouve à l’intérieur du village aussi. * Montre la note de Kurenaï *


Junko : Bon sang, c’est tout de même long votre truc. Y’a combien de personne encore à voir? Ce n’est pas que je m’inquiète mais, d’ici à ce que vous ayez tous les avis du village, Sasuke aura certainement eu le temps de grandir, se marier, fonder une famille et mourir en paix. C’est du joli, mais j’ai autre chose à faire de ma vie aussi. Hmpf, et j’ai encore faim.


Akino : Parfait dans ce cas. Pendant qu’on va s’entretenir avec… enfin, cette personne, t’as qu’à aller manger. Ça nous fera des vacances!


Junko : Ah! Je n’osais pas moi-même le proposer. Mais si vous insister, je vais aller me trouver un bon petit repas.


Itomi : Je vais peut-être l’accompagner question qu’on ne la perde pas… et puis, je doute être d’une quelconque utilité dans cette conversation donc…


Junko : Parfait! Pas besoin d’en dire plus, on m’a parlé d’un coin idéal où manger en Konoha. Vien, suis-moi!


[Ç’avait été dit et le groupe se sépara en deux. L’investigation en Konoha avançait pas à pas dans la bonne direction. S’ils en croyaient les informations que Kurenaï avait pu donner, Jiraya se trouvait dans le village en ce moment même et il s’agirait certainement de la personne la mieux informée sur ce que projetait de faire l’équipe de Kakashi.


Les indications sur la note de la Jonin était très claire et le groupe, qui alla à la rencontre du ninja légendaire, n’eut que très peu de difficulté à trouver l’endroit. Il n’y avait cependant qu’un élément qui était plutôt… douteux sur la note. Les jeunes avaient de la difficulté à comprendre qu’un établissement puisse porter un tel nom. Heureusement, ou malheureusement, ils trouvèrent bel et bien l’endroit…]


Mifuyi : Kawaii… neko no… rakuren. (Paradis des chattes mignonnes) Impossible que je rentre là-dedans. Simplement le nom me répugne.


Sasari : Nous n’aurons malheureusement pas le choix…


Kumiko (Embarrassée) : Je… je vais y entrer. Je vais me transformer en Azuko, comme ça, il pourra la reconnaitre. Ça ne devrait pas prendre trop de temps s’il y est, non?


Mifuyi : Tout ce que je peux te souhaiter en entrant dans cet endroit c’est : bonne chance.


Kumiko : * Soupire * Merci.


[Jamais Kumiko n’avait pensé devoir entrer dans un endroit pareil durant cette mission, mais ils n’avaient pas le choix pour obtenir ce qu’ils souhaitaient. Comme elle le proposa, en discrétion, l’Uzumaki se transforma en son aînée pour à la fois être considérée comme majeur aux yeux des responsables de l’endroit et pour être sûre que Jiraya puisse comprendre rapidement. La jeune fille n’espérait qu’une chose, ce fut que son aventure ne soit pas vaine dans cet endroit.


Avec les joues rouges de timidité, Kumiko entra enfin dans cet endroit de… plaisir. À l’entrée, une femme, derrière un comptoir, habillée d’une manière élégante et décente, accueilli Kumiko d’un soudain sourire et d’un enthousiasme.]


Réceptionniste (Sourit) : Madame, je vous souhaite la bienvenue dans notre établissement. Si vous cherchez un petit moment de plaisir, vous êtes au bon endroit, je vous l’assure. Bien que la plus part de nos employés soit des femmes, nous avons aussi des hommes qui pourront vous tenir compagnie.


Kumiko (Rouge) : Ahem! Non, pas ça! Je…


Réceptionniste : Oh! Mes excuses! Nous sommes ouvert à toutes sortes d’attirances sans préjugées. Si vous préférez qu’il s’agisse d’une…


Kumiko : Attendez! Je!... Je ne suis pas ici pour ça!


Réceptionniste : Hmm, peut-être vous êtes-vous perdue?


Kumiko : Pas tout à fait… * Soupire * Je cherche quelqu’un qui pourrait être ici.


Réceptionniste : Si vous désirez des informations sur nos clients, je ne peux malheureusement rien faire pour vous. Ceci reste confidentiel.


Kumiko : Je cherche plutôt Jiraya… On m’a dit qu’il était ici.


Réceptionniste : Oh! Jiraya-sama! Effectivement, il est dans notre salon de première classe en ce moment même.


Kumiko (Très embrassée) : Vous pouvez lui faire un message… s’il vous plait? Dite lui qu’Azuko voudrait lui parler.


Réceptionniste : Hmm… Si vous voulez bien attendre un moment.


[Le sourire qu’affichait la réceptionniste s’en alla plutôt rapidement quand elle avait appris que Kumiko n’était pas là en tant que cliente. Tout de même, elle accepta d’aller passer le message. La jeune Uzumaki, en attendant à l’accueil, pu entendre du couloir une porte s’ouvrir et une panoplie de filles rire, montrant que ce salon de première classe était très… actif. Ça ne fit qu’amplifier le malaise que ressentait la jeune fille.


Après un moment, la femme revint… seule.]


Réceptionniste : Il désire vous rencontrer en personne.


Kumiko (Horriblement embrassée) : Qu.. qu… qu… Vraiment!? Pff, bon sang… Pourquoi est-ce que je me suis proposée pour ça!? Mon cœur bat si vite, je ne suis même pas sûre qu’il ait pu battre aussi fort lors de mission particulièrement dangereuse… Reprends-toi, Kumiko, on sera vite sortit d’ici! S’il le faut…


Réceptionniste : J’ai laissé la porte entre ouverte pour que vous sachiez où c’est.


[Kumiko passa enfin au couloir. Elle ne pouvait pas se tromper. Comme l’avait mentionné la réceptionniste, il n’y avait qu’une seule porte d’entre ouverte, c’était le seul endroit qui émanait de la lumière. Elle n’avait pas le choix. En moins de deux pas, elle faisait face à cette même porte et l’ouvrit pour y entrer.


Jiraya était assis, tout droit devant, habillé, au plus grand des soulagements de Kumiko, entouré d’une multitude de jeunes femmes costumées toutes d’une manière différentes. L’Uzumaki connaissait l’odeur de l’alcool et elle était de la partie… elle préféra tenter d’ignorer le tout en fixant le sol plus qu’autre chose.]


Kumiko : Jiraya…


Jiraya : Ah! Azuko! Entre, entre, ne fait pas ta timide! Il y a suffisamment de place pour tout le monde! N’est-ce pas les filles!?


Filles : Oui!


Kumiko : Jiraya, je…


Jiraya : Ce n’est pas dans ton habitude Azuko, d’être aussi timide dans ce genre de situation. À croire que je ne te reconnaitrais pas…


Kumiko : On pourrait discuter ailleurs?


Jiraya : Et c’est probablement parce que je sais que tu n’es pas elle et qu’il ne s’agit que d’un camouflage.


Kumiko : Certes, mais très peu de personnes connaissent l’existence d’Azuko à l’heure actuelle. D’ailleurs, il y a encore moins de personne qui sache que vous ayez pu avoir un passé avec elle. Ça peut vous donner une idée de qui je suis.


Jiraya : C’est une remarque très juste. C’est dommage que tu ne veuilles pas parler ici, l’ambiance est bonne, la compagnie est agréable et surtout que c’est mon dernier jour en Konoha pour un bon moment et que j’aimerais en profiter au maximum. C’est vraiment si urgent?


Kumiko : Cet endroit me met un peu… * Soupire *


Jiraya : Aaah! C’est bon, j’ai compris! Navré les filles, mais je crois qu’on m’attend déjà ailleurs!


* Les filles se lamentent *


Jiraya : J’aurais aimé rester un peu plus longtemps, mais vous savez, être ninja de mon rang implique beaucoup de responsabilités.


Fille : J’espère que vous reviendrez, Jiraya-sama! Vous serrez toujours le bienvenu!


Jiraya : Je l’espère aussi… * Sourit * Bon, je te suis…


[Le calvaire était enfin terminé. Avec chance, les informations données par Kurenaï s’étaient avérées juste, il ne restait maintenant plus qu’à faire cette rencontre avec le ninja légendaire. Kumiko l’amena dans un coin à l’écart, là où attendaient les autres. Naturellement, Kumiko reprit son apparence à elle, montrant maintenant à Jiraya que des visages qu’il ne reconnut pas sur le coup… mais qu’il avait déjà vue par le passé.]


Jiraya : * Soupire * Vous êtes donc ces gamins dont m’a parlé Azuko, et moi qui voulait profiter un peu de cette journée avec de la tranquillité.


Kumiko : Désolé de vous avoir fait sortir de…


Jiraya : Non, c’est bon, ça ira. * Sourit * Je ne suis qu’un vieux qui ne fait que se plaindre. J’imagine que vous voulez discuter, n’est-ce pas?


Mifuyi : On aimerait ne pas être trop vue, si possible.


Jiraya : On pourrait trouver un endroit meilleur et tranquille. Suivez-moi, je connais un coin idéal.


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Vallées aux hurlements – 4 septembre


[En quelques heures, Azuko Uzumaki, suivit par sa troupe, avait pu gravir les montagnes pour maintenant les parcourir. Depuis le bas de ces dernières, la végétation se faisait plutôt rare, les ninjas profitaient maintenant de montagnes muni seulement de roches. Les chemins étaient variés, mais ils étaient très souvent des parois en bordure de précipices. Rien de très rassurant, au vue des gouffres qu’ils pouvaient y avoir par moment et de quelques forts courant d’airs qui survenaient sans prévenir. Cependant le tout était plutôt solide et les ninjas étaient assez agiles pour ne pas perdre pied facilement.


Azuko menait la marche, tenant toujours la carte dans ses mains. Pour elle, marcher dans ce genre d’endroit n’était pas une tâche particulièrement inquiétante, elle démontrait qu’elle avait pu voyager énormément dans plusieurs endroits de ce genre. Elle était suivit de peu par Hirosuke qui tentait du mieux que possible d’aider la meneuse et de trouver les bons chemins à prendre pour arriver à destination. Il était ensuite suivit, dans l’ordre, de Mitsumi, Kisa, Teruki, Gikan et, enfin, pour fermer la marche, Shizu.


À vue d’œil, ils étaient tous encore loin du point d’arrivé, mais après tout, ils n’étaient dans ces montagnes depuis moins d’une journée maintenant. Ils avaient encore suffisamment de temps devant eux… Du moins, c’est ce qu’ils espéraient… Le tout semblait assez labyrinthique.]


Azuko : Attendez! Arrêtez de marcher un moment, je dois vérifier quelque chose…


Teruki : Pitié, dite-moi que c’est une bonne nouvelle!?


Kisa : Me dit pas que t’es déjà exténué d’être ici? Il faut te faire à l’idée maintenant que si Inuji a caché ce lieu de téléportation à cet endroit, c’est pour qu’il soit difficile à trouver. Prépare-toi à ce qu’on ait à chercher longtemps.


Teruki : Mais comment on peut être certain qu’on sera au bon endroit quand on trouvera?! Je ne sais même la distance qui nous sépare entre ici et le lieu où l’on vient. Avec tous les détours qu’on a pu prendre jusqu’à maintenant, je ne pourrais même pas dire où est le nord ou le sud.


Hirosuke : On doit faire confiance à l’expertise d’Azuko. Pour le coup, même moi j’essaie de l’aider, mais la carte ne dit pas grand-chose… Laissez-là se concentrer.


Gikan : Ça me rappelle les murs de ma prison… hauts, escarpés et froid… Je n’aime pas trop cet endroit.


Teruki : Dit pas ça, Gikan! Si ça se trouve, on va être enfermé ici pour toujours!


Azuko : Oh non…


Teruki : Non! Ne dite rien! S’il vous plait!


Azuko : On doit faire demi-tour, je ne crois pas qu’on soit sur une bonne route. Le passage qu’on a vu plus tôt, on aurait dû le prendre. Ç’avait l’air dangereux, mais si on se fie à ce qui se passe devant, on ne tombera jamais sur une meilleure opportunité.


Teruki : Non! C’est pas vrai! Shizu, c’est la vérité ce qu’elle raconte? Tu peux voir quelque chose?


Shizu : * Soupire * Si elle le dit, c’est très probable. Je ne vais pas vérifier tous les cent mètres avec mes yeux…


Kisa : Cesse de te lamenter, Teruki, et retourne-toi, ça ira plus vite si tu ne te traines pas.


Mitsumi (Essoufflée) : En fait, j’aimerais peut-être prendre une pause… Je ne pensais pas que cette ascension m’épuiserait autant… Pourtant, il est vrai que je ne suis pas spécialisé dans la force physique, je ne croyais pas être faible à ce point.


Hirosuke : Pour être franc, vous n’êtes pas la seule, Mitsumi-san… J’ai une sensation similaire à la vôtre. Ce n’est pas la première fois que je franchis ce genre de distance ou des pentes abruptes, mais cette fois… ça m’épuise plus rapidement.


Kisa : Ce n’est pas vraiment le meilleur endroit pour se reposer, par contre. * Regarde vers le précipice *


Azuko : Vers l’où on vient, il y avait un racoin de montagne où l’on pourrait tous s’asseoir quelques minutes. Vous croyez que vous seriez capable de tenir le coup jusqu’à cet endroit.


Teruki : Hmm, et si Gikan vous portait jusqu’à destination? Vous auriez tout le temps de souffler un coup tout en vous réchauffant contre lui. Gnihi.


* Étonnement de Gikan et Mitsumi *


Gikan : Mitsumi-san?! Sur mes épaules!? Non, je ne peux pas faire ça. Et si je perdais pied et qu’on tombait dans ces ravins? Je pourrais mal la transporter, lui serrer ses jambes trop fort au point de la blesser! Elle ne me pardonnerait jamais!...


Kisa : C’est vrai que pour le moment, il pourrait bien le faire.


Hirosuke : Et à propos des runes d’Azuko? Elle pourrait vous donner un peu de chakra le temps de nous y rendre?


Mitsumi : Ahem, non, ça ira. Je ne veux gêner personne. Je crois que je me souviens de l’endroit dont vous me parliez, Azuko-san, je serai certainement capable de m’y rendre. * Sourit *


Gikan : Mitsumi-san n’a pas accepté! Bien sûr que non, elle n’aurait pas accepté! Bon sang, moi qui croyait que ce moment en Kiri aurait pu améliorer l’image qu’elle avait de moi, mais on ne dirait pas… Je dois encore changer!


Hirosuke : Je vais être derrière vous, Mitsumi-san, de toute manière. Si vous faites un malaise, je ne serai pas loin.


Mitsumi : Ça me redonne de l’énergie, merci. * Sourit *


Azuko : Dans ce cas, suivons tous l’Hyuga maintenant.


[Malheureusement, tous les ninjas, sur cette paroi, durent détourner les talons en direction de là où ils venaient. Aussi confus que ça pouvait paraitre, les jeunes devaient faire confiance en leur guide. C’était elle l’expert du groupe et si elle disait que rebrousser chemin était plus rapide que d’aller de l’avant, c’était qu’il fallait le faire.]


Teruki : Fusazô, tu ne pourrais pas invoquer l’un de tes amis pour qu’il puisse nous aider? Je sais pas moi, comme Machi par exemple? Elle sait voler et tu peux même monter sur son dos. Regarde-moi tout cet espace, elle a de quoi profiter de l’endroit, en plus!


Fusazô : Ça ne urge pas tant que ça pour le moment, non? Je suis certain que le chemin qu’Azuko a vu es le bon aussi, mes amis ne serait pas d’une meilleure aide, j’en suis sûr.


Teruki : Hein!? Mais ça fait déjà trois fois qu’on rebrousse chemin et la journée n’est pas encore terminée!


Azuko : Eh, l’idiot d’Otsuka! Tu te moques encore une fois de moi et je te donne cette carte puis tu nous conduiras toi-même vers ce fichu tonneau!


Teruki : C’est une cinglée! Mais imagine avec Machi, l’affaire serait réglée en un rien de temps.


Fusazô : Je ne préfère pas, pour le moment.


Kisa : Je suis plutôt d’accord avec Teruki, pour une fois, Fusazô. En plus, elle te l’a bien dit durant notre entraînement en Taki, non? Elle voulait que tu l’invoques plus souvent pour que tu lui demandes son aide.


Fusazô : Pour les combats, oui, peut-être. Cet endroit, c’est différent… J’ai envie de voir ce qu’il en retourne. Je vous l’ai dit, on y est depuis que très peu de temps. Si ça se trouve, on aura trouvé l’endroit en moins de deux et j’aurais amené l’un de mes amis pour rien.


Teruki : Ou bien…


Fusazô : N’insiste pas, Teruki!


* Silence *


Teruki : Tss… Je sens que ça va être la semaine la plus pénible qu’on ait pu vivre depuis un moment… Je me demande bien comment ça se passe du côté des autres. * Donne des coups dans le vide * Ils doivent bastonner tout ce qu’ils trouvent, être en mode infiltration en permanence, ils pourront certainement dormir dans de lieux paisibles et prendre de bons bains chaud… Hmm, je m’imagine déjà. Ils doivent en profiter.


Hirosuke : Je suis presque certain que c’est tout le contraire, à vrai dire… C’est peut-être pénible ici, comme endroit, mais ç’a moyen d’être encore plus dangereux pour eux… En plus, ils sont certainement toujours suivis par cette fille.


Gikan : Je te rappelle que c’était toi, Teruki, qui se disait content de ne pas les suivre.


Teruki : C’était avant de savoir ce que c’était l’enfer, ici! Au moins, j’ai mon ange, Shizu, pour me consoler un tant soit peu.


Shizu : Tu rêves… Ce pourrait être moins pénible comme expérience si tu la fermais.


Teruki : * Soupire * … faites qu’on trouve vite ce vieux type.


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Konoha – 4 septembre


[Il y a peu de temps de cela, Jiraya était entouré de plusieurs jeunes filles, mais elles avaient été remplacées maintenant par un groupe de jeunes ninjas. Le lieu aussi avait changé, cependant, ce qu’avait trouvé le ninja légendaire arrivait tout de même à le détendre. Ils s’étaient retrouvés dans un parc, très tranquille, où peu de personnes s’y trouvaient. Le soleil était toujours haut dans le ciel, bien chaud, et Jiraya le contemplait presque, assit sur un banc, face aux jeunes qui l’avait demandé lui. Il était prêt à discuter.


La première chose que fit Sasari, ce fut d’enlever son collier à nouveau.]


Jiraya (Étonné) : Azuko n’avait pas mentit alors, tu es la copie conforme de ton frère. Vous devez être ici après avoir entendu ce que l’on dit à propos d’Orochimaru, n’est-ce pas?


Mifuyi : On venait à Konoha, à la base, puisque vous aviez dit à Azuko que votre village était sur le coup pour secourir Sasuke. On voulait savoir ce qui en était et agir par nous-même selon ce que vous aviez accomplie.


Akino : On a su qu’une équipe est maintenant à sa recherche.


Jiraya : C’est exacte. Tout ce que vous avez entendu est vrai et je peux le confirmer. Nous ne savons pas où se trouve Sasuke, mais malheureusement, vous devez certainement savoir qu’il cherche à se venger de son frère, Itachi.


Mifuyi : Nous étions arrivé à la même conclusion, oui. S’il en a terminé avec Orochimaru, c’est qu’il doit être prêt à agir.


Jiraya : Je n’en sais pas beaucoup sur ses déplacements, cependant, j’ai pu m’intéresser de près ou de loin à l’Akatsuki ces derniers temps. Il ne leur reste que peu de Biju à s’emparer et l’un d’eux s’avère être Naruto. C’est Itachi qui est en charge de le capturer, il y a de très forte chance qu’il soit en Konoha. J’ai même pu déduire vers où ils se trouveraient. J’ai partagé ces informations à une équipe mené par Kakashi, un Jonin de notre village.


Mifuyi : On veut faire partie de cette expédition pour retrouver Sasuke! On connait déjà Kakashi, je suis certaine qu’on pourra les aider à notre façon.


Jiraya : Kakashi sait déjà qui vous êtes, vraiment? Je ne croyais pas qu’il savait déjà à votre propos… mais j’imagine que c’est un point positif si vous voulez communiquer avec eux. Très bien, je vais vous expliquer ce que j’ai pu dire à l’autre équipe. Si vous avez une carte, sortez là, je vais vous montrer.


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Konoha – 4 septembre


Junko : Ah! Kiri fait une cuisine fantastique, mais je dois dire que Konoha sait y faire aussi! C’était un régal!


Itomi : … Ahem… oui.


Junko : Dit pas oui comme ça, t’as pratiquement pas touchée à ce que t’as commandée.


Itomi : … C’est que, je n’avais pas spécialement faim, à vrai dire…


Junko : Tu permets que je… * Regarde le plat *


Itomi : … * Pousse le petit plateau vers Junko * …


Junko (Sourit) : Hmm, merci.


* Silence *


Junko : Par rapport aux autres, tu ne me sembles pas très bavarde comme fille. Je te fais peur ou quoi?


Itomi : J’ai… j’ai entendu parler d’un clan dans votre pays…


Junko : Mais encore?… Il y a plus qu’un clan en Kiri…


Itomi : Je crois qu’il se nomme Hozuki…


Junko : Si ta question est de savoir si je le connais, évidemment que oui. Tout le monde en Kiri connait de près ou de loin ce clan. Notre nidaime Mizukage était issu de cette famille, ç’a été un Kage important pour le village et même le pays… un type bien balèze. Plus tard, comme figure connue, y’a eu Mangetsu qui était un prodige de sa génération parmi les sept épéistes. Normalement, un épéiste s’entraîne à devoir manier qu’une seule épée… des épées biens particulières, hors du commun par rapport à une lame normale… Lui, il avait le talent pour savoir toutes les utiliser. C’est une vraie source d’inspiration pour moi, à vrai dire. Je vais devenir l’une des meilleurs épéistes de Kiri, je vais surpasser Mangetsu en les manipulant toutes!


Itomi : …


Junko : Il est mort… J’aurais aimé pouvoir le croiser et l’affronter en duel. Il avait un frère, plus jeune. Je crois qu’il a souffert de la dernière génération d’épéiste qui a foutu un bordel sans nom dans le village. Il fait affaire avec Orochimaru… ou du moins, faisait… Pourquoi cette question, au fait?


Itomi (Étonnée) : Hum! Non, pour rien… c’était seulement pour discuter… J’ai entendu ce nom une fois et… c’est tout. Kiri est…


Junko : Elle est?... T’as un problème avec Kiri peut-être?


Itomi : Non! Non, pas du tout.


Junko : Tu sais, je commence à penser que tu as vraiment peur de moi.


Itomi : Je… je n’ai pas peur… Je ne fais que… que réfléchir sur ton cas.


Junko (Sourit narquoisement) : Je peux comprendre. Les autres manifestes ouvertement leur mécontentement à ce que je sois dans votre équipe... Qu’est-ce que je fais vraiment dans cette équipe? Je suis là seulement pour vous soigner quand vous jouerez trop avec vos couteaux? La Mizukage m’aurait vraiment envoyée, moi, l’un de ses bons éléments, dans une mission comme celle-ci?


Itomi : Ce n’est pas le cas?


Junko : Qui sait? Vous cachez une tonne d’informations qui ont certainement leurs importances. Je suis peut-être ici pour m’introduire dans votre groupe pour le briser de l’intérieur aussi? * Sourit * Les organisations, sans bandeau, comme la vôtre, gêne toujours d’une manière ou d’une autres les grandes nations. J’ai réussi mon infiltration avec succès jusqu’à maintenant. Combien de temps encore vous allez tenir?


* Étonnement d’Itomi *


Junko : Oh. Attend? Pourquoi cet air étonné? Tu n’as quand même pas l’intention d’en parler à tes amis, n’est-ce pas? Tu ne sais même pas si ce que je raconte est vrai. * Sourit malignement * Je veux dire, est-ce que tes amis vont te croire de toute manière? Surtout que ça les ralentiraient dans leur mission, non? Ils manqueraient une opportunité en or de trouver ce Sasuke juste pour régler mon cas? Tu me parais être une fille intelligente, je suis certaine que tu comprends que c’est plus simple pour toi de ne pas t’intéresser davantage à moi et à Kiri, n’est-ce pas? Inutile de semer la discorde dans votre groupe.


Itomi (Confuse, choquée) : Qu’est-ce que…


Junko : Tu penses beaucoup! D’ici, j’arrive à sentir tes méninges qui bouillonnent. Qui est vraiment Junko!? Haha! * Rit * Hmm… si tu savais vraiment!


[Junko fixait droit dans les yeux d’Itomi, d’un air enjôleur, se mordant les lèvres du bas de ses dents pointus, comme réellement enjouée par l’émotion qu’affichait la pauvre Itomi qui ne savait plus quoi penser de cette rencontre. L’aura que dégageaient Junko lié à sa sur-confiance en elle venait détruire l’esprit d’Itomi. Pour le coup, l’épéiste n’avait pas complètement eu tort… maintenant, Junko avait quelque chose d’effrayant pour Itomi.


Ce qui effrayait davantage Itomi, ce fut la facilité dont Junko avait percé à jour son caractère. Elle était la cible parfaite à faire douter. Que dire et que faire maintenant? Itomi ne savait pas quoi faire, ni répondre… Ses propres pensées la submergeaient et Junko semblait tout savoir de ce qu’elle pensait. Seulement narguée ou était-ce la vérité? Itomi ne le savait pas.]


Junko : … * Sourit * Hehe, regarde-moi ta tête. Je crois qu’on va s’amuser toutes les deux. Si j’étais à ta place, je me lèverai maintenant pour essayer d’aller retrouver mes amis.


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Konoha – 4 septembre


Jiraya : Je crois vous avoir donné les mêmes détails qu’à l’équipe de Kakashi. Normalement, leur point de départ se trouve à cet endroit et en tout logique, ils se seront séparer pour ces recherches.


Mifuyi : Parfait, il nous reste plus qu’à s’y rendre maintenant. On va trouver Sasuke.


Sasari : Merci, Jiraya-san.


Jiraya : Eh bien, je vous dois également des remercîments, à vrai dire. J’ai pu vérifier les informations que l’un de vos amis m’a dites à propos de membre de l’Akatsuki en Âme… De ce que j’aie pu en découvrir, je crois que ces informations sont vraies.


Sasari : Nous en avons aussi la certitude. On a eu quelques problèmes avec eux, indirectement, dernièrement. Les probabilités qu’ils ne s’agissent pas de membres de l’Akatsuki sont faible… ce sont certainement ceux qui sont à la tête de tout ça.


Jiraya : Je vais aller en Âme pour poursuivre mon enquête et tenter d’en apprendre plus…


Akino (Étonnée) : Seul? Désolé, je n’ai pas pu en entendre beaucoup sur votre légende, mais ce n’est pas un peu risqué?


Jiraya : Ce l’est, mais Âme n’est pas connu pour être très accueillante donc, il vaut mieux que moins de personne y soit impliqué… et ça facilitera l’infiltration. J’ai conscience que je mets ma vie en jeu, mais il faut que quelqu’un le fasse et je préfère que ce soit moi. Azuko m’avait parlé que vous aviez un intérêt pour ce groupe. Je vous renvoie le conseil ; faites attention à ne pas trop jouer avec eux. Je ne doute pas que vous ayez tous du talent, mais ces types… ils n’hésiteront pas à tuer s’ils le veulent.


Akino : * Se touche au milieu du torse * On le sait que trop bien…


Sasari : Vous avez réussi à éliminer ceux qui ont attaqué votre temple du feu récemment?


Jiraya : Heureusement, oui, et ça n’a pas été facile. Un certain Hidan et Kakuzu ont été éliminés.


Akino (Subjuguée) : Quoi!? Vous plaisantez j’espère!?


Jiraya : C’est la stricte vérité. Kakashi faisait partie du groupe qui a réussi à les arrêter pour de bon.


Akino : Impossible…


Jiraya : En tout, trois membres sont confirmés comme mort. Un certain Sasori des sables rouges est aussi tombé.


* Étonnement des jeunes *


Jiraya : Si vous croisez Itachi… soyez sur vos gardes.


Sasari : …


Jiraya : J’ai pu entrevoir que vous portiez les bandeaux de Kiri, dans vos poches. Azuko m’a parlé de ce type que vous poursuivez. Vous pouvez m’en dire plus?


Sasari : On l’a poursuivi jusqu’en Kiri… On a heureusement une longueur d’avance sur ce qu’il cherche, mais on ne sait toujours pas ces réelles intentions. Kiri nous a proposé une aide pour cette affaire… La Mizukage sait pour nous… refuser leur aide aurait compliqué la tâche.


Jiraya : À quel point ce type est-il dangereux?


Akino : Il ne se gênera pas pour obtenir ce qu’il veut. Si vous êtes sur son passage, le combat sera rude. Des connaissances à nous y sont passées, des ninjas de Kiri aussi… des innocents, certainement. S’il arrive à mettre à terme son plan, il sera certainement aussi dangereux que l’Akatsuki.


Jiraya : Hmm… * Pensif, sourit * Eh bien, je suis content que Kiri puisse vous aider dans cette affaire, même si ça n’a pas l’air de vous plaire. Je n’ai pas pu rencontrer la Mizukage en personne, moi-même, mais du peu que j’aie pu entendre à son sujet, il s’agit d’une bonne personne, vraiment. Différente de ses prédécesseurs. Elle a compris que la jeunesse est un investissement payant pour l’avenir, ce que peu de personne de son époque, qui ont vécu les guerres, ont comme perspective. Pour le moment, je reste concentrer sur l’Akatsuki, mais je n’oublierai pas votre cas.


* Silence *


Jiraya (Sourit) : J’ai été content de vous rencontrer, même si je pensais que ça n’arriverait pas. J’ai un long voyage à préparer de mon côté, je vais vous laissez… * se lève de là où il est assis * vous avez certainement assez d’informations pour rejoindre Kakashi, là-bas. Bonne chance à vous.


Kumiko : Une dernière chose avant que vous ne partiez. Danzô…


Jiraya : Oui, je sais. Je ne prenais pas son cas au sérieux avant cette histoire avec Azuko, mais cet homme commence à être dangereux. J’informerai l’Hokage avant mon départ.


Kumiko : …Merci.


Jiraya : … * Sourit * Adieux.


[D’un signe de la main, Jiraya laissa les quatre ninjas seuls dans ce parc. La rencontre avait été forte intéressante, d’une part pour les informations à propos des mouvements d’Itachi, mais d’une autre part la conversation avait réussi à détendre certains nerfs chez les jeunes. Comme Akino l’avait mentionné, aucun des quatre ninjas n’avaient pu voir Jiraya en action, mais par sa seule présence et ses connaissances sur le monde ninja, il démontrait qu’il était un grand homme. Il donnait le sentiment que tous les problèmes allaient être réglés.


Sasari avait été honoré d’avoir fait cette rencontre. Jiraya avait été le sensei de Konan, il était l’homme qui lui avait tout appris. Indirectement, Jiraya avait tout appris également à Sasari et il lui était redevable pour ça.


Sans plus attendre, Furûtsu devait reprendre la route.]


Fin du chapitre 252

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