Sasari Uchiwa

Chapitre 271 : Tirer les choses au clair

5044 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 13/04/2020 20:07

Quelque part – 8 septembre


[Akino venait de dégainer son épée face à Junko comme mise en garde. Itomi avait osé livrer ses sentiments à ce propos et maintenant, au vue de la situation, Junko devait faire face à la situation. Les idées qu’elle se faisait à propos de ses compagnons de voyage venaient radicalement de changer au vue de la fin de combat où elle avait été spectatrice. Les ninjas de Furûtsu n’étaient pas à sous-estimer, tout compte fait.]


Akino : Tu as une chance de t’expliquer! Même si j’ai très envie que tu déguerpisses de notre équipe…


Itomi : Les oiseaux que j’ai vus, tu les invoquais, j’ai raison? Tu tentais de semer le doute en moi à ton sujet, mais finalement, tout pourrait être très vrai. Qu’est-ce que la Mizukage t’a demandé?


Junko : Tss… Elle ne m’a rien demandé.


Akino : Menteuse.


Junko : Tu crois!? Vous connaissez très mal Mei! Elle n’est pas comme les autres dirigeants de ce monde! Si j’ai une raison de vivre maintenant, c’est bien grâce à elle et il n’y a aucune malice derrière tout ça! Si j’en suis ici, c’était simplement car elle avait vu un potentiel en moi et a voulu voir jusqu’où ça pouvait aller! Si elle a accepté de vous laisser partir ainsi, en compagnie que d’une seule ninja, c’est qu’elle doit avoir une confiance similaire en vous! Elle n’est pas du genre à trouver des opportunités sournoises comme…


Akino : Comme qui?


Junko : Comme moi…


Akino : Voilà! Je le savais!


Junko : Je n’obéis qu’aux ordres de Mei, un point c’est tout! Vous ne me croyez pas!? Argh! * Fouille dans ses choses, sort une note écrite * Regarde ça, Akino, et lis.


Akino : Prend-la, Itomi.


[Comme il avait été suggéré, Itomi prit la note que Junko tendait à bout de bras. Avant de la prendre, la jeune Hozuki pu bien voir qu’il s’agissait d’une note banale et non truquée… il y avait des écrits sur cette dernière.]


Itomi : Note adressée à Hirohito Bandô, écrite par Junko Kuroichigo – Cette note est envoyée depuis le 9 septembre dernier en provenance d’Iwa.  * Étonnement d’Itomi * L’équipe a décidé d’aller en Iwa pour chercher plus d’informations sur la troupe de ninjas qu’ils cherchent. Comme toujours, ils ne sont pas si doués… Rien d’intéressants ou de suspicieux à révéler à leur sujet, mais nous avançons progressivement. Il ne se doute de rien pour le moment, je découvrirai certainement quelque chose tôt ou tard.

 

Akino : On est censée en comprendre quoi au juste? Tout ça confirme bien ce qu’Itomi suspectait, tu envoies des messages à Kiri à notre sujet! T’es là pour nous espionner!


Itomi : Mais Akino, elle n’a écrit que de fausses informations… Tu as envoyé d’autres notes comme celle-ci? Elles sont aussi adressées à Hirohito?


Junko : * Soupire * Oui. Elles ont toutes un contenu similaire à celle-ci. Tu as bien vue, Itomi, j’envoyais des oiseaux en direction de Kiri.


Akino : Pourquoi tu nies le contraire alors? Je ne suis pas certaine de tout comprendre…


Junko : Avant qu’on ne parte, Hirohito a voulu me parler à propos de cette mission et il a voulu me missionner sur autre chose… «Il» voulait que je vous espionne. Mei l’avait senti ; qu’il aurait un projet fourbe comme ce dernier, derrière la tête. Elle m’a prévenu à l’avance que je devais écrire des messages qui convaincraient suffisamment Hirohito que je suis une agente double. Hirohito est convaincu que je lui suis plus loyal qu’à Mei elle-même, mais c’est complètement faux. Je suis près de lui pour le surveiller lui.


* Étonnement des filles *


Junko : Si je vous avais prévenu au départ, vous auriez pu avoir des doutes plus prononcés et vous auriez pu vouloir m’éjecter de votre groupe… enfin, plus que toi seulement, Akino. Mei tient vraiment à vous aider et la seule aide qu’elle croyait pouvoir vous fournir, c’était moi. Hum, hum… certes, au début, je n’étais pas réellement convaincu par votre quête, mais, maintenant…


Itomi : Pourquoi vouloir me faire douter alors? Pourquoi vouloir embêter tout le monde?


Junko (Sourit narquoisement) : J’étais convaincue de m’ennuyer dans votre groupe. J’ai eu envie d’ajouter un peu de piments! J’aime bien voir les réactions des gens et je ne suis pas dessus avec vous deux. C’est dans ma nature! Passer mon temps à m’entraîner à être l’une des sept épéistes de Kiri ne me fait pas voir beaucoup de personnes nouvelles… vous n’aviez pas totalement tort il y a quelques jours…


Akino : À quel point l’on doit te croire maintenant? Quand nous l’aurais-tu dit?


Junko : Tu crois que j’aie eu le temps d’écrire cette note pendant tout ce qu’on vient de vivre seulement pour vous convaincre que je ne suis pas ici pour vous nuire? Fouille-moi, Akino, si ça te chante! Tu ne trouveras rien d’autres! Tu veux que je mette complètement nue peut-être!? Je ne mens pas, Akino!


[Les convictions d’Akino s’amenuisèrent face à la hargne de Junko. Elle qui tendait son épée vers l’avant, l’abaissa progressivement pour ne plus menacer du tout sa vis-à-vis. Les deux filles partageaient les pours et les contres, elles cherchaient ce qui pouvait être vrais et faux dans ce que racontait leur partenaire.]


Akino : Qu’arriverait-il si tu n’envoyais plus de message à Hirohito?


Junko : En secret, il enverrait des ninjas au lieu de rencontre du dernier point que j’ai inscrit donc, pour celui-ci, en Iwa.


Akino : Je vois…


Junko : Mais je ne le ferai pas… Kiri est une nation qui est pauvre, la situation économique n’est pas à son plus haut. Envoyer des ninjas inutilement à ces points nuirait à notre économie. Je préfère continuer à lui mentir si c’est pour le bien de ma nation.


Akino : Cette promesse que tu as faite à Sasari, à propos de son frère… Tu vas vraiment la tenir?


Junko : Je ne parlerai jamais de cette histoire à quiconque, qu’elle soit vraie ou fausse. Pas même si Mei me le demande. Si Itachi a réellement fait tout ça pour sa nation, il est un exemple à suivre. Personne ne me croirait de toute manière.


Akino : Et cette mission… Si l’on accepte réellement ton aide cette fois… que tu te joignes à nous pour arrêter ce type nommé Kyûsaku Uchiwa, ferais-tu la promesse de ne rien divulguer des informations importantes que l’on ne veut pas dévoiler au monde entier?


Junko : Difficile de te répondre quand on ne connait pas toute l’information, je ne peux pas me prononcer aussi rapidement sans savoir dans quoi je m’embarque précisément… sans savoir dans quoi Kiri s’embarque indirectement avec moi. Je me suis déjà beaucoup ouverte à vous, de mon point de vue, je vous ai déjà prouvé que j’étais ici sans mauvaise intention.


Itomi : Akino… on devrait attendre que Sasari, Mifuyi et Kumiko se réveillent avant tout. Tu ne crois pas?


Akino : J’imagine que ça les concernent aussi… Ne faisons plus qu’attendre dans ce cas.


Junko : Même pour le combat qu’ils ont fait, ils ne sont pas dans un mauvais état, ça ne m’étonnerait pas qu’ils puissent se réveiller bientôt.


Akino : * Se rassied, soupire * Toujours à les attendre ainsi…


Itomi : Ça doit compter pour tout le mois où tu es passé au lit, durant l’entraînement de Sasari. * Sourit *


Junko : Un mois entier!? Mais t’es encore plus faible que je le croyais, Akino!


Akino : Tss… si tu savais réellement ce qui c’était passé, toi-même tu n’aurais pas survécu, andouille!


Junko : Eh bien on a le temps, vois-tu. Pourquoi vous ne me raconteriez pas d’où vous venez? Si vous voulez me faire confiance, vous pourriez au moins me dire ça.


Itomi : Toi d’abord.


Junko : Moi?


Itomi : Comment tu as fait pour que la Mizukage s’intéresse à toi?


Junko : Ahem, non, je ne vais pas vous raconter ça.


Akino : D’où tu viens?


* Silence *


Junko : * Soupire * Vous avez certainement vue que je n’avais pas trop le teint de l’endroit, non? Je suis un peu plus basanée que les gens de Kiri, et disons que ma couleur de cheveux n’est pas très récurrente par là-bas. Je ne suis pas vraiment originaire de Kiri.


Itomi : Vraiment? Et tu viens d’où?


Junko : Non, c’est à ton tour. Raconte. Après, ça sera à Akino.


Itomi : Je suis pas vraiment originaire d’Ame… apparemment…


Junko : C’est tout?! Dit en plus! Pourquoi ce n’est pas le cas? Comment c’est en Ame? On raconte que ce n’est pas si facile comme pays.


Akino : Je viens vraiment d’Iwa… j’ai pas envie d’en dire plus.


Junko : Quel ennuie!... Ne proposez pas de jouer si vous ne voulez pas jouer… Je suis originaire d’une île beaucoup plus au nord-est de Kiri, où il fait chaud et où c’est aride. J’étais une princesse là-bas.


Akino : Ben voyons… encore à inventer des histoires et à mentir, non?


Junko : Je ne rigole pas avec ça. À huit ans, des pirates de Kiri ont attaqué notre «palais» et m’ont enlevée croyant pouvoir me revendre au plus offrant. J’étais peut-être une princesse là-bas, mais c’était sans intérêt pour les peuples extérieurs… ils m’ont rapidement abandonné, me voyant comme un fardeau.


Itomi : C’est étrange, ça me ressemble presque… En Ame, j’y apprenais le suiton grâce à mon maitre qui m’avait prise sous son aile. Lorsqu’il est mort, un type m’a prise en esclavage et m’a revendu plus tard… C’est là qu’Ôgai m’a pris à son tour pour me mentir durant toute mon enfance.


Junko : Et toi, Akino?


Akino : Tss… je n’ai pas envie d’en parler. Une princesse… C’est bien la dernière chose que puisse imaginer de toi, Junko.


Junko : J’ai dû me débrouiller seule pour la suite, devenant la plus douée de toutes les voleuses de Kiri. * Sourit *


Akino : Ça, j’y crois plus.


Junko : Quelques années plus tard, j’ai entendu des rumeurs que tous ceux vivant sur l’île où je suis née ont été tué, certainement le même jour de mon enlèvement. Ils ont tout pillés. Je m’étais dit que je ne devais rien à personne à partir de ce moment. On m’avait tout pris, j’avais le droit de tout prendre.


Itomi : Œil pour œil…


Junko : Allez, raconte, Akino! Tout ce que je viens de te dire sur mon passé est vrai! Même Itomi en a dit plus que toi et je crois à ce qu’elle raconte!


Akino : C’est bon! Tais-toi!... Plus jeune, je voulais à tout prix devenir ninja, comme mon frère qui avait pu intégrer l’Académie du village. Mes parents étaient contre. Bunji, mon frère, était un test avant tout, puisqu’il était un garçon. Mes parents avaient peur de la voie ninja et de ce que ça pouvait nous faire. Ils n’ont pas voulu cesser les enseignements que suivait Bunji, mais, je n’ai pas pu les suivre, moi. Je m’entraînais dans mon coin, durement, avec tout ce que mon frère me disait qu’il avait appris à l’école. À la fin de son parcours, lorsque mon frère était enfin promu au rang de genin, j’étais réellement fière de lui. Je croyais aussi que ç’aurait été un élément déclencheur pour convaincre mes parents que ce n’était pas si mal d’être ninja… Mon frère est mort quelques jours après…


* Étonnement de Junko *


Akino : Des terroristes ont attaqué Iwa et ont réussi à écarter l’équipe de mon frère, certainement pour questionner les Jonin de leur mission. Avec le bazar que ç’avait créé dans le village, je voulais absolument retrouver mon frère. Je savais qu’il n’était pas encore partie en mission et qu’il resterait près du village en voyant cette attaque. En fin de journée, en réussissant à me faufiler partout sans qu’on ne m’arrête, j’ai pu trouver l’endroit où ces ninjas avaient tenu captif l’équipe de mon frère. Elle avait été faite captive avec celle de Sasari et Mifuyi… mais c’était trop tard. Sasari avait tué Bunji.


Junko : T’es sérieuses!? Qu’est-ce qui s’est passé?! Comment tu peux te tenir encore à ses côtés? T’es quand même pas dans leur équipe que pour tuer Sasari?...


Akino : J’ai su plus tard ce qui s’est réellement produit… tout le contexte de la chose. Mon frère était jaloux et haineux envers Mifuyi pour son sharingan, il a aussi appris pour Sasari. Il tentait de se défendre seulement contre Bunji, mais il a fait un faux mouvement et ç’a en a résulté par la mort de mon frère. Évidemment, sur le coup, Sasari était mon pire ennemi, mais je l’ai revu plus tard. J’ai appris à connaitre Sasari depuis tout ce temps… je le connaissais même à l’époque où il est entré à l’Académie en même temps que mon frère… Sasari est une bonne personne. C’est mon meilleur ami.


* Étonnement de Junko *


Akino : Et après cet incident…


Kumiko : Vairocana!


[Sans avertir, Kumiko se réveilla farouchement de là où elle était allongée! Une lumière éblouissante apparut partout dans la petite chambre de ce lieu abandonné. Même les yeux fermés, cette intensité lumineuse était difficilement supportable, mais la lumière s’atténua rapidement… Kumiko fut la première à être éveillée.]


Junko : Bon sang! C’était quoi, ça, encore?!


Itomi (Étonnée) : Attend! Si tu te réveilles en utilisant le Vairocana, ça veut dire que tu étais dans un rêve, là?


Kumiko (Essoufflée) : * Regarde son corps * C’est presqu’une première, je n’ai aucune blessure cette fois… * Soupire de soulagement * Où on est?


Mifuyi, s’éveillant : Qu’est… qu’est-ce que c’était que cette lumière?


Akino : C’est pas trop tôt… je crois qu’on est encore en Ame. Vous êtes tous tombés de fatigue après qu’on ait tous quitté la mer.


Mifuyi, se relevant : Ame… C’est vrai… ça me revient maintenant. * Tousse * Kssh, quel idiot!


[Mifuyi, à peine réveillée, se leva d’où elle était pour se diriger vers là où Sasari était allongé. Son corps n’avait pas encore regagné toute sa force complètement, l’Uchiwa avait de la difficulté à se tenir debout, comme manquant d’équilibre, mais elle n’en fit rien. L’endroit où Sasari était allongé n’était pas particulièrement loin de là où son lit se trouvait. Bien mécontente, elle fit un pas, puis un deuxième, et elle flancha à en tomber sur les genoux! C’était tout ce qui était nécessaire pour arriver à proximité de son frère. Elle le prit par le collet!]


Mifuyi : * Secoue farouchement Sasari * Réveil-toi, imbécile!


Junko : Oi! Mifuyi, vous n’êtes pas en état! C’est à peine s’ils vous restent du chakra et le combat a été dur sur votre corps…


Mifuyi : * Secoue encore * Sasari! Si tu ne te réveille pas maintenant, je vais te donner une bonne raison de rester clouer au lit, moi!


Junko, chuchote à Akino (Nerveuse) : C’est pas un peu dangereux ce qu’elle fait, là?


Akino : …


Kumiko : Mifuyi…


Mifuyi : Réveille-toi!


[Malgré la méthode douteuse, ça fonctionna à faire réveiller Sasari. Le garçon était encore plus déboussolé que pouvait l’être Mifuyi à son propre réveil. Qu’était-il en train de se passer? L’Uchiwa devait arriver à ouvrir les yeux pour le découvrir. Par contre, même dans cet état, il arrivait à reconnaitre la voix de Mifuyi. C’était elle qui tentait de le réveiller, certainement.


De frustration, Mifuyi lâcha Sasari du collet pour le laisser tomber sur son lit, puis donna des coups sur son torse, comme pour se défouler. Le garçon ressentait bien les coups, mais étaient trop faible physiquement pour empêcher que cela continue.]


Mifuyi : Idiot, idiot, idiot! Pourquoi!? Pourquoi t’as fait ça!? Arrête d’être si silencieux tout le temps et parle-nous!


Sasari : Mifuyi… ça fait mal…


Mifuyi : Tu mérites pire comme leçon! Tu aurais pu mourir là-bas! On a de la chance qu’on ait su où tu étais allé! Qu’est-ce que t’aurais fait sans nous?!


Sasari : Je…


Mifuyi : Qu’est-ce qu’on aurait fait sans toi!?


* Silence *


Sasari : Sasuke… C’était mon erreur…


Mifuyi : On est un groupe, une organisation! On réussit ensemble et on échoue ensemble! On vit et on meurt ensemble! Sasuke m’est mille fois moins important que tu peux ne l’être! Comme pour Kumiko, comme pour Akino, Itomi, et tous les autres! Tu le sais très bien tout ça!


Sasari : Je devais le faire… je voulais le faire. Tu m’aurais accompagné si je te l’avais demandé, Mifuyi?


Mifuyi : Si tu nous avais expliqué tout ce que tu ressentais à ce moment, peut-être bien que oui! On aurait pu tous ensemble trouver la meilleur des solutions! Qu’est-ce que ça t’a apporté de faire tout ça? Encore plus de souffrances maintenant!


Sasari : Je n’aurais jamais imaginé ce qui allait se passer…


Kumiko : Qu’est-ce que tu ressens, maintenant, Sasari?! Mifuyi a raison, parle-nous!


Sasari : Elle a vue juste… encore plus de souffrance.


Itomi : Que s’est-il passé durant que nous n’étions pas là? Que vous ont-ils dit? Sasuke n’est tout de même pas mort, j’espère?


Sasari : Tenshi-sama, Itomi… c’était ma sensei, celle qui m’a tout appris. L’Akatsuki était l’organisation qui m’a élevé lorsque j’étais plus jeune. Je me sens si sale maintenant…


Itomi (Étonnée) : * Se prend d’un mal de tête * Tenshi-sama… C’est elle qui a t’as appris tes techniques avec le papier? Tenshi-sama, je me souviens d’elle maintenant. J’arrive à mieux la voir.


Junko (Étonnée) : Un membre de l’Akatsuki, ton sensei?


Akino (Choquée) : C’est insensé… Et les autres types, eux aussi tu les connaissais?!


Sasari : Il y avait quelque chose d’étrange. Je reconnaissais l’un d’entre eux, oui… mais il n’avait pas ce dojutsu à l’époque. Un autre membre, Nagato, c’est lui qui avait ce dojutsu, mais il n’était pas là. Pourtant, à l’époque, ces trois-là était toujours ensemble, j’ai pu apprendre de ces trois personnes… Qu’est-ce qui a bien pu se passer?


Kumiko : Sasari. Écoute-moi. Tu n’es pas comme eux et tu ne le deviendras jamais, d’accord? Pas tant que je serai là! Peu importe ce qui a pu se passer dans leurs vies à eux pour qu’ils puissent changer à ce point, c’est une erreur certaine. Regarde tout ce que fais l’Akatsuki! Hide-sama et Juri sont innocents dans cette histoire et ils n’ont pas hésité à se servir d’eux. Impossible que tu puisses devenir comme eux.


Mifuyi : Ne te demande pas s’ils ont faits un mauvais choix, la réponse est simple ; ils ont faits un mauvais choix.


Sasari : Si… si j’arrivais à les comprendre un peu mieux, peut-être que je pourrais les aider, non? Je souhaite réellement qu’ils redeviennent ceux qu’ils étaient avant, mais tout ce que j’ai pu dire semblait complètement les indifférer. Je n’arrive pas à me résoudre qu’ils puissent être réellement nos ennemis.


Junko : Tu as bien tué les six premiers, n’est-ce pas? Ce n’est pas déjà un aveu qu’ils sont tes ennemis? Vous combattiez bien l’Akatsuki par le passer, non? Qu’est-ce que ça changerait maintenant?


Sasari : Les amis d’aujourd’hui peuvent devenir les ennemis de demain et les ennemis d’aujourd’hui peuvent devenir de très bons amis, s’ils arrivent à se comprendre. * Fixe Junko * Tout est une question de points de vue et de contexte.


* Étonnement de Junko *


Mifuyi : L’Akatsuki a forcément tort et s’acharne à vouloir faire du mal! J’ai de la difficulté à croire qu’ils pourraient entendre raison. Ils sont convaincu et n’en démordrons pas facilement.


Sasari : J’ai tué les six Pain… quelque chose n’allait pas avec ces personnages.


Kumiko : Oui, j’ai eu la même sensation. Plusieurs sont tombés, mais ils sont revenu comme si de rien n’était. L’un d’eux a ramené les autres à la vie.


* Étonnement d’Akino, Itomi et Junko *


Kumiko : De plus, chacun d’eux n’utilisaient qu’un seul type de techniques, vous avez observez? Le premier ne faisait qu’attirer et repousser ce qui l’entourait, un autre ne faisait qu’aspirer tous ninjutsus qui entraient en son contact…


Mifuyi : Celui que j’ai affronté ressemblait presque à une marionnette métallique, bourrée de missiles explosif et d’autres pièges d’une technologie bien plus avancé que ce que je connais. La jeune fille, à distance…


Sasari : Elle ne faisait qu’invoquer… Les autres avaient des techniques étranges. Il y a quelque chose qui n’allait pas, mais je n’ai pas pu m’empêcher de les tuer tous, définitivement.


Kumiko : En espérant que ce soit le cas.


Akino : Pourquoi pas cette Tenshi-sama?


Sasari : Je ne pouvais pas m’y résoudre. Si elle doit mourir, d’autres le feront probablement. L’Akatsuki ne vaincra pas.


Mifuyi : Dit-moi que la prochaine fois, tu en discuteras d’abord avec nous, compris?!


Sasari : …


Kumiko : Le jour où j’ai voulu allez tuer Danzô par moi-même, seule, vous m’aviez retenu pour me convaincre de changer mes choix. Je vous ai écoutez et je ne le regrette pas aujourd’hui. Azuko-san est en vie et, Danzô, tu as presque pu l’éliminer pour de bon. J’ai eu raison de vous faire confiance lorsque vous me reteniez. Ai confiance en nous aussi pour t’aider dans tes idées. On va t’aider, comme on l’a toujours fait.


Sasari (Étonné) : …Désolé… À vous deux aussi, Akino, Itomi…


Akino : Dommage que tout ceci n’ait mené à rien, si vous dites que même eux ne savaient pas où exactement se trouvait Sasuke.


Sasari : Konan-sensei disait que Sasuke allait rejoindre volontairement l’Akatsuki en compagnie de Madara.


[Les propos qui se disaient frappaient la ninja de Kiri sévèrement. Junko était bouleversée, elle se passa la main dans ses cheveux comme pour éclaircir sa vue sur les choses, mais ça semblait si loufoque et irréaliste. Sasuke allait rejoindre l’organisation la plus dangereuse mondialement, la même qui avait apparemment élevé Sasari dans son enfance… Madara avait été mentionné également, Junko connaissait ce nom.]


Akino : Madara? Le Madara Uchiwa? Votre ancêtre qui a attaqué Konoha à l’époque d’Hashirama Senju?


Sasari : Itachi en avait parlé… C’est un autre survivant du clan Uchiwa.


Junko : Impossible! C’est assurément un usurpateur. Ce type est mort il y a des années! Puis, pourquoi ton frère rejoindrait l’Akatsuki? D’abord Orochimaru et maintenant lui? Il ne fréquente que les types de la pire espèce? On va vraiment continuer à le chercher? C’est peut-être qu’un mensonge dit par cette «Tenshi» pour gagner votre miséricorde.


Sasari : Je n’en sais rien… Je ne crois pas qu’elle l’ait dit pour cette raison, elle savait déjà que je n’allais rien tenter de plus. Elle a dit la vérité, j’en suis sûr.


Kumiko : Attendons de voir ce qu’il fera, dans ce cas. Il a peut-être un plan à l’esprit. Même si Madara est peut-être un usurpateur, c’est certainement un nom important pour l’Akatsuki… c’est peut-être même lui qui est vraiment à la tête du groupe. Sasuke le sait peut-être et pourrait vouloir infiltrer le groupe pour mieux le détruire. Je sais que vous voulez le sauver, mais…


Sasari : Tu as raison… on doit se concentrer sur autre chose.


Akino : Et sur quoi au juste?


Kumiko : L’Akatsuki arrêtera probablement d’envoyer des ninjas à nos trousses maintenant… il est possible que l’on puisse récupérer notre repaire en Taki.


Itomi : Kenshin et Ayuki ont certainement dû tenter de nous recontacter depuis. Nous n’avons toujours pas répondu à leur premier message.


Kumiko : Par politesse, nous devrions au moins s’assurer de maintenir une bonne relation avec eux… Mais il va falloir retourner en Taki pour ça.


Mifuyi : On n’a… on n’a jamais utilisé d’oiseaux de proies pour communiquer. Je ne sais même pas si l’on pourrait dresser ce genre d’oiseaux à devoir aller où se trouvent ces deux-là. D’ailleurs… Quel jour on est?


Itomi : Vous avez combattu hier seulement… Vos sommeils ont été moins longs qu’à l’habitude.


Mifuyi : Dans ce cas, si nous somme le 8 septembre, c’est aujourd’hui environ que nous sommes censé invoquer Dote… Je me demande si Fusazô voulait vraiment…


Kumiko : J’ai connu Fusazô souvent douteux, mais cette fois, c’est vrai que ç’allait plus loin. On n’a pas le choix d’invoquer pour connaitre où ils en sont. Il nous l’a permis et je suis certaine qu’il nous fait confiance, malgré tout.


Mifuyi : Sauf qu’il reste un détail, maintenant… * Regarde Junko *


Akino : Nous étions justement en train de parler avec Junko avant votre réveille…


Mifuyi : Junko… tu sais déjà pourquoi tu es avec nous et pas avec les autres, n’est-ce pas?


Junko : J’ai besoin d’en savoir plus sur ce qui se passe avec cette mission. Vous voulez m’informer sur ces questions qui sont sans réponse jusqu’à maintenant pour que je comprenne enfin, mais en contrepartie, vous voulez que je garde le silence sur ce que j’apprendrai. * Soupire * J’ai besoin d’en savoir plus avant d’être sûre que je n’aurai rien à dire à Mei, je refuse de laisser ma nation derrière sans connaitre dans quoi je m’embarque. Vous voulez avoir confiance en moi, mais je dois aussi avoir confiance en vous. Avec ce que j’ai vue là-bas… j’ai plus de raisons encore d’être méfiante, surtout si ce type à la même technique que… * Regarde Sasari *


* Sasari fuie le regarde Junko, ayant honte pratiquement *


Junko : Je… je… j’admets que… je vous ai peut-être… légèrement… sous… sous-estimés…


Kumiko : Tu as un doute sur nous, Junko?


Junko : Vous êtes bien plus que ce que j’imaginais… Vous avez moyen d’avoir beaucoup d’impact sur ce monde. Je ne suis plus une criminelle, je veux faire les choses juste et me lancer dans une mission où je devrai garder des choses secrètes à ma nation, c’est comme si je me méfiais de ma propre maison.


Akino : * Soupire * Invoque le, Mifuyi.


Mifuyi : …


Akino : Peu importe ce que Dote dira et révèlera. Je suis prête à prendre une chance avec toi la première, Junko.


Junko : …


Kumiko (Sourit) : Tu as pu soigner Hide-sama et Juri, tu avais pu voir le mal que ces ninjas d’Ame avaient créé en eux… C’était quelque chose d’important pour moi. Je ne me fais pas réellement de soucis pour Junko pour la suite des choses.


Sasari : Tu en sais déjà beaucoup sur ma relation entre moi et les ninjas de l’Akatsuki en Ame… J’ai l’impression que seulement cette information pourrait nous apporter des problèmes à ceux qui n’en verraient qu’un danger. Nous verrons pour la suite des choses à quel point tu ne nous nuiras pas. Je n’ai pas l’impression que ce sera le cas… Junko.


Mifuyi : De toute manière, elle sait un peu mieux dans quoi elle s’embarque désormais. Tout ce que tu entendras sera à tes risques et périls, Junko. Tu sais que nous ne sommes pas si faibles que tu le croyais.


Itomi : J’imagine que si les autres te laisse savoir ce qu’il va suivre, je n’ai pas grand-chose à dire de plus. Je ne peux pas t’accorder une totale confiance, personnellement, Junko.


Junko : Tss, c’est bon, j’ai compris, fermez-là! Ç’en est presque gênant à la fin!


Mifuyi : Akino, le parchemin d’invocation est dans mes affaires, je suis trop faible pour invoquer maintenant. Tu veux le faire?


Akino : Je m’en charge…


Fin du chapitre 271

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