Sasari Uchiwa

Chapitre 272 : Loyauté ambiguë

5056 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 26/04/2020 02:57

Quelque part – 8 septembre


[Akino trouva ce qu’il fallut dans les affaires de Mifuyi. C’était décidé maintenant, ils allaient invoquer Dote malgré la présence de Junko. Ce qu’allait pouvoir dire le chat rouge allait potentiellement être important, mais l’équipe était prête à accorder une chance à Junko pour qu’elle n’aille pas tout délatter des informations qu’elle entendrait et verrait dans les prochains jours, possiblement.]


Akino : Kuchiyose no jutsu!


[Dote apparût devant tout le monde au milieu de la salle.]


Dote : Que… * Regarde autour de lui * Oh non! Des filles! Que des filles! Une, deux, six filles! Arrière bestioles! Vous ne toucherez à aucun poil de mon pelage! Je vous grifferai à vos périls, sottes humaines!


Itomi (Ricane) : Définitivement, on fait une jolie sororité! Pas vrai, Sasari-chan?


Sasari : J’en ai une meilleure pour toi, Itomi. C’est à propos de toi et…


Itomi : Non! Surtout pas! Pas un mot de plus! C’est tout sauf drôle, ça! Si ça peut te rassurer, hum… minet… Sasari n’est pas…


Dote : Minet!? Quel surnom ridicule! Dote est mon nom, humaine!


Itomi : * Soupire * Laisse tomber, je ne crois pas avoir envie de te parler, tout compte fait.


Dote : Par-fait! Qui vous a permis de m’invoquer de la sorte!


Mifuyi : Dote… C’est nous. Tu ne reconnais pas nos manteaux?


Akino : Laisse tomber, c’est un crétin et un paresseux de premier ordre… comme ses frères et sœurs.


Dote : Comment!? Je préférerais me faire appeler «minet», de crétin ou de paresseux plutôt que de me faire comparer à ces autres boules de poils! Ils sont bien moins que tout ce que je viens de citer!


Junko : * S’agenouille près du chat * C’est qu’il a l’air gentil ce minet.


Dote : Ne t’approche pas de moi! * S’étonne * Je ne crois pas te connaitre. Quelle tête tu as pour l’une de ton espèce! Tu es…


Junko (Sourit) : Je suis jolie, non? On me dit souvent que j’ai le regard aussi perçant que celui des chats et des canines aussi pointus, intéressant non?


Dote (Douteux) : Intéressant… mais plutôt étrange aussi, comme spécimen. Tu as des ongles presque ressemblant à des griffes et… ton physique, aussi souple que… * Secoue sa tête * Non, non, Dote, ressaisie toi!


Junko : J’aime bien les animaux, ils sont si intéressants à observer. * Flatte les oreilles de Dote * Tu es d’une belle espèce, toi.


Dote : Ne!...


Junko : * Gratte le dos de Dote * Il est si doux! Ça me donne presqu’envie de le prendre dans mes bras!


Akino : On a mieux à faire…


Dote : Oooh… Non! Concentre-toi Dote, ne te laisse pas abuser par ces flatteries que… Oh oui! Là! Juste là!


Junko : Gnihi! * Attrape Dote dans ses bras *


Dote : Non, attend! Sale humaine! Ce n’était qu’un gué tapant! Redépose-moi! Lâche-moi! C’est un ordre! Argh!


Junko : Non, c’est terminé! T’es à moi boule de poile!


Dote : Tss… bon… C’est à quel propos? Faites vite si possible que je puisse partir.


Akino : Qu’est-ce que t’es désagréable. Tu sais pourquoi on t’invoque normalement, non?


Dote : Oui, oui, je suis censé faire le pigeon messager entre vos deux équipes.


Mifuyi : Alors, où en sont-ils? Ils ont réussi à trouver quelque chose?


Dote : Première des choses, Fusazô vous fait dire, à mon plus grand regret, qu’il lève la restriction à m’invoquer. Vous… vous pouvez m’invoquer si jamais vous avez besoin d’aide.


Mifuyi : Vraiment?


Kumiko : Ça me soulage un peu comme première nouvelle. Quelque chose devait se passer dans son esprit, il semblait beaucoup plus tranquille depuis l’attaque en Kiri.


Junko : Depuis la mort de son partenaire l’ours, oui. Ça me semblait logique pour moi.


Akino : Tu en sais plus sur son cas, il est arrivé quelque chose?


Dote : Non, j’en sais rien. Deuxième des choses, il voulait vous glisser un mot sur l’avancement de leur mission. Étrangement, ils se trouvaient au fond d’une crevasse gigantesque.


Mifuyi : Quoi?! Comment ça s’est passé?! Ils vont bien?


Dote : Oui, oui, c’est volontaire de leur part, je crois. Ils sont toujours à la recherche du tonneau d’Inuji, mais Fusazô disait qu’ils étaient sur la bonne voie pour le trouver. Ils approchent certainement de leur but. Vous ne devez pas vous inquiétez pour eux, il m’a dit, rien de majeur n’est arrivé là-bas.


* Soupir de soulagement collectif *


Itomi : Au fond d’une crevasse et c’était volontaire? À entendre parler de cet Inuji, ça ne m’étonne pas qu’ils puissent le trouver dans un endroit pareil.


Dote : Le message de Fusazô était court. Il disait vouloir parler avec moi, mais m’a vite renvoyer finalement. Ils semblaient tous épuisé au moment où ils m’ont invoqué.


Sasari : C’était quand?


Dote : Hier exactement. Fusazô ne m’a pas parler des dates qu’ils allaient me réinvoquer, mais ils aimeraient tous savoir ce que vous vous avez vécu. Quelque chose à dire?


* Silence *


Dote : Eh, oh! J’ai pas toute la journée moi! J’avais prévu de me laver aujourd’hui, mais voilà que cette fille me partage sa saleté.


Kumiko : Informe me les seulement qu’Orochimaru est mort de la main de Sasuke… On regarde pour la suite des choses. Dit leur aussi qu’un certain Hide et Juri sont en sécurités maintenant.


Dote : Orochimaru… ça me dit quelque chose. C’est tout? Vous n’avez rien d’autre à dire?


Sasari : Dit leur que l’Akatsuki ne nous embêtera plus désormais et que notre repaire est à nouveau accessible…


Dote : Ah! Ça c’est une bonne nouvelle, j’aimais bien cet endroit. Une place descente pour quelqu’un comme moi… Pas comme les tréfonds de cette terre ou les ruines d’une maison moisie…


Akino : Rassure-les aussi en disant que Junko sait se rendre un tant soit peu utile aussi. Ils n’ont pas à s’inquiéter à son sujet… pour le moment.


Junko (Sourit) : T’entends ça minet!? On va pouvoir se voir plus souvent prochainement! Tu peux préparer ton plus beau pelage pour la prochaine fois, j’ai déjà hâte de te prendre dans mes bras! * Enlace Dote encore plus passionnément *


Dote : Junko, hein? Tu ne m’aides pas du tout à apprécier les femmes, toi! Lâche-moi un peu!


Junko : * Gratouille dans le cou de Dote * Et comme ça, c’est plus agréable.


Dote (S’apaise) : Oh!... Oooh, je dois avouer que… * Ronronne *


Itomi : Même les chats tu arrives à les amadouer… notre monde est en danger si tu dois un jour remplacer la Mizukage actuelle, un jour…


Junko : Oh! Tu n’as pas idée! * Sourit *


Itomi : Tss…


Akino : On ne te retient plus pour le moment, Dote. Fait seulement passer les messages lorsqu’ils t’invoqueront.


Junko (Gaga) : * Continue à flatter Dote * Awwn! La méchante petite Akino a oublié de dire «merci» et «s’il vous plait», je comprends ta phobie des femmes avec une fille aussi vilaine qu’elle.


Akino : Kssh!


Dote (Heureux) : Tout est pardonné, je ferai le message comme promis. Je devrais partir maintenant, avant que…


Junko : * Dépose Dote au sol * À bientôt, minet. * Tapote la tête de Dote en souriant *


[Dote hésitait à dire quelque chose, mais finalement se retenu de faire quoi que ce soit hormis de disparaitre devant les yeux de tous.]


Junko : Deux informations importantes alors… Inuji, un type que je ne connais pas et un tonneau qui se trouve en Konoha. Dire que vous aviez des craintes à mon sujet… * Soupire * Je vais vous apprendre un jour ce qu’est un vrai secret à garder.


Akino : On dira seulement que nous avons été chanceux qu’il dise le nécessaire. Leur équipe était toujours à la recherche du tonneau hier…


Kumiko : Hier était le même jour où le tonneau d’Inuji était censé apparaitre là-bas. Il leur reste encore un mois pour trouver le tonneau et entrer en contact avec Inuji, à l’intérieur. Ils ont encore le temps.


Itomi : Alors, qu’est-ce qu’on fait? On va les rejoindre pour les aider?


Sasari : Idéalement, maintenant que nous avons la permission de Fusazô d’invoquer Dote comme on le veut, on devrait tenter de s’informer plus souvent de leur progression. S’ils ne demandent pas d’aide, c’est qu’ils doivent être sur la bonne voie. Ils sont déjà huit là-bas, concentrons-nous sur autre chose.


Akino : Le 7 octobre prochain, on va certainement devoir affronter la Canopée et Kyûsaku. Je refuse de refaire un combat similaire à celui de la dernière fois. La prochaine fois, je veux pouvoir vaincre Tomoo! On doit se tenir prêts pour le prochain affrontement contre eux!


Sasari : Se préparer pour la prochaine rencontre? J’imagine que c’est ce qu’il y a de plus raisonnable pour le moment…


Junko : Un instant. Vous privez Kiri de l’une de ses meilleurs ninjas pour qu’elle s’entraîne avec vous?


Akino : En attendant la réponse des autres, oui. La Mizukage veut que tu te battes pour vaincre la menace qu’elle a vu en Kiri, tu te sens réellement à la hauteur en ce moment pour le jour de ce combat?


Junko : Eh bien… * Regarde Sasari * Peut-être que… je devrais m’équiper, au mieux…


Mifuyi : C’est-à-dire?


Junko : Normalement, les sept épéistes de Kiri ont tous leurs épées à eux avec laquelle ils doivent combattre pour le reste de leur carrière. Ce sont des épées fortes et hors du commun, comme je vous l’ai dit. Malheureusement, Kiri n’en possède qu’une sur les sept, les autres ont été dispersées par les précédents épéistes de Kiri après leur fuite. Chôjûrô, l’autre épéiste avec moi, manipule Hiramekarei.


Kumiko : Tu veux retrouver l’une de ces épées?


Junko : Avec l’une d’entre elle, je serais encore bien plus forte pour un prochain affrontement.


Mifuyi : Et tu sais où en trouver au moins une?


Junko : On sait que Kisame possède la Samehada et je n’ai pas tellement envie de tenter de lui prendre, mais d’autres rumeurs couraient ces dernières années. La première concernait un ancien ninja épéiste nommé Zabuza Momochi, qui serait mort avec Kubikirikôchô… mais je m’intéresse davantage à la deuxième rumeur. On dit que Raïga Kurosuki est mort avec Kiba, les épées jumelles du tonnerre. Si l’on arrive à suivre les bonnes pistes, on pourrait les retrouver et je pourrai enfin commencer mon vrai entrainement. Ces épées m’appartiennent, plus que les autres.


Sasari : Hormis la mort de ce Raïga, tu as une autre piste?


Junko : Ao, le conseiller de Mei, a fait ses recherches après la mort de Raïga. Son groupe avait détrôné d’anciens dirigeants dans le village de Katabami Kinzan, dans le pays des rivières… il est mort là-bas. Son groupe a été dissout et quelques noms reviennent, spécialement un jeune garçon nommé Ranmaru.


Akino : Ranmaru… ça me dit quelque chose…


Sasari : Moi aussi, maintenant que tu le dis.


Junko : Comment vous pouvez être au courant de ça?


Akino : C’est ce qui se produit quand on voyage autant, on rencontre des gens et on entend pleins de noms. Si tu sortais plus souvent de Kiri, toi aussi tu pourrais faire des rencontres intéressantes.


Itomi : Je suis censée connaitre ce nom moi aussi?


Mifuyi : Je ne suis pas certaine d’avoir connu un Ranmaru.


Akino : Alors, c’était durant ta mission teste, Sasari? Pendant que l’on devait chercher Sadami?


Sasari (Étonné) : Non, je me souviens maintenant, c’est le garçon qu’héberge Sanshô Nakajima. Celui avec le dojutsu étrange.


Akino : Oui, je me souviens de lui maintenant, lors de notre exile de la Canopée, avec Shizu.


Sasari : On sait où c’est. On peut faire un crochet rapidement par son auberge. J’imagine que c’est une opportunité pour refaire une rencontre avec Sanshô.


Junko : C’est décidé alors, on va chercher mon épée?


Sasari : Ouais…


[Sasari tenta de se lever d’où il était allongé, mais ce fut moins facile qu’il ne l’espérait. L’épuisement se faisait grandement sentir, mais il arriva tout de même à se maintenir debout, comme c’était le cas pour Mifuyi maintenant.]


Itomi : Tu te lèves comme si tu étais convaincu de pouvoir tenir la route dans ton état. Vous devriez prendre le temps que vos corps se remettent du combat d’hier, c’est irresponsable de le fatiguer autant. Qui sait ce qui s’en vient? Peut-être que demain, Dote nous annoncera qu’il est arrivé quelque chose à l’autre équipe.


Sasari : Tu veux me porter, Itomi?


Itomi (Sourit) : Si tu veux, mais tu sais déjà les risques que tu encours, non?


Sasari : * Soupire * Tu pourrais me jeter du haut d’une montagne seulement pour rire de moi.


Itomi : Oh oui! C’est décidé, je te porte jusqu’à cette dame!


Sasari : Si tu restes loin de moi, Itomi, j’ai des chances d’y arriver encore plus rapidement!


Junko : On se met en route maintenant?


Kumiko : Sanshô tient une petite auberge, ce sera l’idéal pour nous reposer convenablement… enfin, mieux qu’ici dans tous les cas. Je crois qu’on tiendra le temps de la route, si on ne court pas.


Junko : J’imagine que je serai derrière vous pour vous raccommodez s’ils vous arrivent quelque chose.


[Après un briefing plutôt long, une décision avait été enfin prise sur les prochains objectifs. En attente d’informations sur la deuxième équipe de Furûtsu, les six ninjas voulaient s’entraîner en prévision d’affrontements futur avec leurs ennemis. Mieux valait bien s’équiper pour cet entraînement et une première piste avait été donnée pour récurer l’une des sept épées utilisées par les ninjas de Kiri.


Sasari, Mifuyi et Kumiko étaient encore faible, mais assez reposer pour reprendre la route tout de même, avec une cadence de marche seulement. La route fut reprise, enfin, et comme première destination l’auberge de Sanshô Nakajima.


Ailleurs complètement, toujours en Konoha, la deuxième équipe de Furûtsu commençait, eux, à se préparer à leur entraînement à eux. Les ninjas se trouvaient dans leur chambre pour se préparer à ce qu’Inuji leur avait proposé. Fusazô avait demandé à Taizô de pouvoir lui enseigner les bases du senjutsu, Hirosuke et Mitsumi avaient reçus des manuscrits traitants sur des techniques pour des ninjas médecins comme eux, Kisa eut d’autres écrits et informations sur l’apprentissage de la confection d’armes et autre, puis, finalement, Inuji proposa lui-même à enseigner ses connaissances en genjutsu pour arriver à trouver le parchemin du panda Daiki.]


Gikan : Depuis qu’on est partie de Kiri et avec tout le chemin qu’on a fait dans les montagnes, ça me donne bien envie de m’entraîner, moi! Je sais pas trop combien on a de temps, Teruki, mais va falloir se donner au maximum!


Kisa : J’ai rien lu encore de ce qu’Inuji m’a conseillé, mais avec ça Gikan, t’auras certainement le plus bel équipement qui soit. Tu seras bien près pour la suite.


Gikan : J’aurais aimé garder mon ancien bouclier, mais ce monstre l’a complètement détruit. Va falloir que je m’entraîne sans…


Teruki : On demandera à Inuji s’il en a un dans les milliards de choses qu’il a. Allez, on a plus le temps, Gikan, j’ai envie de m’entraîner moi aussi!


Kisa : Et toi, Shizu, qu’est-ce que tu fais? Tu vas apprendre le genjutsu, toi?


Shizu : Non, ça ne servirait à rien.


Kisa : Et tu ne t’entraines pas avec Teruki et Gikan?


Teruki : Tu devrais venir avec nous, Shizu, on pourra s’entraîner ensemble, comme dans le bon vieux temps avec Mifuyi.


Shizu : Quelque chose m’inquiète sur cet endroit et sur Inuji…


Teruki : Encore?!


Azuko : Qu’est-ce que tu veux dire, Shizu?


Shizu : Il y a d’abord cet effet étrange qui se produit lorsque j’active mon byakugan, une lueur éblouissante qui m’empêche de voir quoi que ce soit, je n’ai pas pu voir plus loin à cause de cet effet.


Azuko : Certes, mais il est normal qu’il ne veuille pas tout montrer à des personnes qu’il vient tout juste de rencontrer. Mais ensuite?


Shizu : C’est vous qui pourrez me dire si vous ressentiez la même chose que moi, mais durant sa déclaration, plus tôt, j’ai ressenti qu’il mentait. Il nous cache quelque chose.


Azuko : Je suis contente de ne pas avoir été la seule alors… Il n’a pas été totalement transparent avec nous au sujet du comment trouver le parchemin de Daiki.


Fusazô : Comment ça il n’a pas tout dit? Il manque peut-être des détails, mais vous avez vue tout ce qu’il nous offre pour nous aider?


Teruki : Je suis d’accord avec Fusazô. Avant qu’il n’offre tout ça, j’aurais été de ton côté, Shizu, mais cette fois, tu ne trouves pas que tu vas un peu loin avec tout ça? Il parait fiable ce type, il doutait, c’est tout.


Shizu : Je te rappelle qu’il n’a pas encore donné de position sur le parchemin. Il a donné une méthode pour le trouver, mais pas où le trouver.


Hirosuke : On ne peut pas commencer à douter de lui comme ça, maintenant. Même s’il ne nous a pas tout dit, pour le moment, il nous en a beaucoup offert.


Shizu : …


Azuko : J’ai regardé rapidement ce qu’il vous a offert comme enseignement, ça me parait ce qui a de plus réglo. Pour le moment, je vais être seule pour apprendre ce qu’il a à enseigner sur le genjutsu, je vais pouvoir l’observer dans ce qu’il fait et tente de faire. On devrait rester vigilants, tous.


Fusazô : Un instant! Ne me dites pas ça maintenant, j’ai demandé à Taizô-sensei de m’apprendre le senjutsu, ne me faite pas douter sur ce choix!


Shizu : Ce n’est peut-être rien, mais… je n’ai pas envie que l’on vive la même chose qu’avec Reïtarô. On ne doit pas être les instruments d’un nouveau profiteur…


* Silence *


Teruki : S’il arrive quelque chose, tant qu’on est tous ensemble, on se sortira du tout, non?


Gikan : Et avec ceux à l’extérieur, on pourra avoir du renfort si quelque chose arrive. Rien ne pourra nous résister!


Azuko : Voyons ce qui se passera. Je ne vais pas faire attendre plus longtemps Inuji, on se revoit d’ici la fin de la journée.


Mitsumi : Je vais rester ici pour mes études, dans notre endroit à nous. Je me sens plus en sûreté ici. * Sourit *


Kisa : Je vais vous accompagnez, vous et Hirosuke, Mitsumi-san, pour les études.


Fusazô : Shizu, tu devrais venir avec moi. On ne sait jamais, tu pourrais en apprendre des leçons de Taizô-sensei.


Shizu : …


Teruki : Parfait Gikan! Ça nous laisse toute la salle d’entraînement qu’on a vue à nous seul! On va pouvoir bastonner!


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Konoha – 8 septembre


[Tout ailleurs encore, l’équipe de la Canopée s’était grandement approchée de leur prochaine destination. Ils se trouvaient maintenant tout près d’un village en bordure avec Kawa, le pays des rivières. Selon les indications de la carte, il s’agissait de l’endroit où le tonneau allait apparaitre pour le 7 octobre prochain. À nouveau, ils avaient trouvé un petit endroit isolé des regards en attendant la date propice, un lieu abandonné et très peu grand pour six ninjas, mais suffisant pour leur besoin du moment.


Ils n’avaient pris que de brèves pauses avant d’arriver dans cet endroit, l’épuisement était perceptible sur le visage des ninjas. La journée tirait vers la fin, ils allaient enfin, bientôt, pouvoir se reposer.]


Ruito : C’est presque aussi petit que la maison que j’avais en Iwa… Tu te souviens, Tomoo?


Tomoo : Ça doit faire un moment que les ninjas d’Iwa doivent être à notre recherche, maintenant qu’on a définitivement déserté le pays.


Ruito : Bonne chance à eux pour nous retrouver, ils étaient assez naïfs pour croire qu’on était des ninjas qui faisaient des missions de longues durées. Il reste beaucoup trop de failles dans cette nation pitoyable.


Kyûsaku : Elles sont toutes pitoyables, elles ne sont pas différentes l’une de l’autre. Un jour, ce monde comprendra ses erreurs, les mentalités changeront.


Takeru : L’étape du tonneau est bientôt terminée, j’imagine bien.


Kyûsaku : Avec ce que j’ai noté, je devrais pouvoir briser les sceaux du tonneau. Ensuite, il suffira de savoir ce qu’Inuji aura à nous dire. Tu vas devoir te préparer, Takeru. Je t’ai donné le Takamanohara et il sera certainement très utile si Inuji ne parle pas. Si l’équipe des Uchiwa se pointe dans les environs, tu ne devras pas être seul comme la dernière fois… hors de question que l’on perde cet œil pour une stupidité.


Takumi : Cet œil…


Tomoo : Il me vient une idée, maintenant que l’on parle de cet œil. Vous disiez qu’on ne devrait pas en parler de nouveau, mais vous venez de donner une information importante si quelqu’un parmi nous est un traitre, Kyûsaku-sama. Si l’on doit laisser quelqu’un avec Takeru-sensei, il faudrait s’assurer que cette ou ces personnes ne sont pas dangereuses pour lui.


Reon : Ou si lui n’est pas dangereux pour le reste de la mission…


Kyûsaku : * Soupire * Il est vrai que ce n’est peut-être pas négliger… que proposes-tu?


Tomoo : Le Takamanohara permet de sonder les mémoires des gens, n’est-ce pas? Si Takeru-sensei regarde les mémoires du chacun d’entre nous, il pourrait…


Takeru : Oh, je vois où tu veux en venir, Tomoo… c’est une idée bien intéressante, je trouve. Si je fouille dans vos mémoires, je pourrais trouver qui est susceptible d’avoir fait disparaitre le tonneau plus tôt que prévu.


Reon : Hors de question, ça ne fonctionnera pas!


Takeru : Toujours dans le négatif, Reon, alors qu’il s’agit d’une excellente idée.


Reon : Il s’agit d’une bonne idée pour toi, oui. T’es le seul à pouvoir voir dans nos mémoires. Même en ayant vue que je n’ai rien à voir avec cette histoire, tu pourrais inventer quelque chose seulement pour m’incriminer. Tu aurais le dernier mot et ça ne me plaît pas.


Ruito : Ce sharingan, il efface aussi les mémoires, non? Si quelqu’un parmi nous est un traitre, il pourrait ne plus s’en souvenir.


Reon : Et qui effacera la mémoire de Takeru? En plus, il a peut-être des complices ici et rien ne nous garantirait qu’il lui effacerait réellement la mémoire. C’est facile de jouer l’ignorance.


Takeru : Plus tu t’efforces à vouloir tout contredire de ce que l’on dit, plus tu rends suspecte ta personne, Reon. Tu deviens de plus en plus la personne possiblement traitre parmi nous tous.


Kyûsaku : Ç’aurait pu être une idée, Tomoo, mais Reon apporte des points intéressants. Cette solution met trop en avantage Takeru… S’il le faut, je serai celui qui accompagnera Takeru pendant cette date. Il n’y a pas moyen que l’équipe des Uchiwa puissent faire quelque chose contre moi et je pourrai te protéger, Takeru, si tu ne me gêne pas trop.


Takeru : Avoir la protection de vous, Kyûsaku-sama, j’en suis plus qu’honoré.


Takumi : La plus faible des aiguilles peut transpercer les points faibles des plus puissants si ces derniers ne prennent pas garde… Reïtarô.


* Étonnement de Kyûsaku *


Takeru : Pourquoi dis-tu cela, Takumi?


Kyûsaku : On a encore du temps pour réfléchir à tout ça… Qui sait, le traitre, s’il y en a vraiment un, se manifestera peut-être avant la date des événements. Nous nous déplaçons depuis hier, je vais me reposer maintenant… Vous devriez en faire tous autant.


[La petite habitation abandonnée comportait un étage et Kyûsaku monta justement à cet étage pour s’y reposer, laissant les autres ninjas à eux même. Ça ne prit que peu de temps avant qu’une nouvelle personne ne se décide à vouloir bouger de cet endroit. Tomoo s’apprêta à sortir à l’extérieur.]


Ruito : Où tu vas, Tomoo?


Tomoo : Je n’ai pas particulièrement sommeil pour le moment. Il est peut-être encore tôt, mais j’aimerais me familiariser avec le village tout près. Je dois repérer les points d’eau si je veux invoquer la murène. On doit mieux se préparer au prochain affrontement.


Ruito : Hmm… J’ai rien mangé de décent depuis un moment, je vais t’accompagner au village.


Tomoo : Tu viens, Reon? Takumi?


Takumi : …


[Reon prit un temps pour répondre aussi, légèrement pensif à un sujet, puis fixa Takumi. La mine de la jeune fille était toujours aussi pénible, elle-même aussi très pensive, le regard perdu dans l’horizon.]


Reon : Je préfère gagner du repos maintenant, les gars. J’irai au village demain.


Tomoo : Comme tu veux… Takumi?


Takumi : …


Ruito : Oi! Takumi, on te parle!


Tomoo : Laisse, Ruito… Takumi a visiblement besoin de repos. Elle est… tourmentée, on dirait.


Takeru : Je vais vous accompagner aussi, je n’arriverai pas à trouver sommeil maintenant de toute manière…


Tomoo : Dans ce cas…


[Tomoo, Ruito et Takeru partirent vers l’extérieur laissant maintenant seul Takumi et Reon dans cette pièce. Un long silence s’installa. La jeune ne prêtait aucune attention à rien autour d’elle, mais Reon était plutôt inquiet envers la jeune fille. Il semblait analyser ses émotions, pour tenter de comprendre ce qui n’allait pas. Depuis le départ de la capitale de Kiri, c’était une première, pour Reon, de voir Takumi dans cet état… Quelque chose n’allait pas.]


Reon : Takumi… Tu penses beaucoup trop à toute cette histoire. Reïtarô à raison, il va falloir plus qu’un seul perturbateur dans le groupe pour que son plan ne fonctionne pas. J’ai le sentiment qu’il va réussir à attraper Inuji.


Takumi : …


Reon : Tout ce mois de septembre risque d’être d’un ennui mortel… * Soupire * Je peux te dire un secret, Takumi?


Takumi (Surprise) : Reon-san?


Reon : Je te le dit seulement car je t’apprécie bien, Takumi, et que j’ai envie que tu ailles bien… C’est moi. Si le tonneau à disparût, c’est de ma faute.


Takumi : Quoi? Non, je ne te crois pas.


Reon : Si, c’est pourtant la vérité. Personne n’y est pour quelque chose hormis moi. J’ai l’impression que les choses se corsent un peu plus maintenant, tu ne trouves pas? * Sourit *


Takumi : Arrête, Reon, ne dit pas ça. Ce n’est pas la vérité, je le sais, j’en suis certaine. Pourquoi dis-tu cela?


Reon : Tu n’as pas à te soucier pour moi, il ne m’arrivera rien du tout. Reïtarô ne me fait pas peur un seul instant… Je le connais bien maintenant.


Takumi : Reon-san…


Reon : Tu vas le dire à quelqu’un, Takumi?


Takumi (Étonnée) : Je ne dirai rien, car je n’y crois pas! Il n’a rien à y dire.


Reon : Parfait. Je sais que je peux te faire confiance, Takumi. Même si je trahissais réellement tout le monde ici, j’ai le sentiment que tu resterais de mon côté, Takumi. Ça me réconforte d’avoir une valeur aux yeux de quelqu’un.


* Étonnement de Takumi *


Reon : Si tu venais qu’à être une traitresse aussi… je crois que je resterais aussi toujours de ton côté, Takumi. Retient le bien.


[Un autre long silence s’installa dans la pièce où Takumi venait de subir un important choque suite à ce que venait de dire Reon. Une nouvelle pensée venait à s’ajouter aux nombreuses qu’elle avait. Takumi ne savait pas quoi en répondre, elle n’arrivait pas à comprendre ce que tout cela pouvait réellement dire! Elle venait même qu’à douter de Reon.]


Reon : * Soupire * Bon, j’en ai marre de cette journée, je vais dormir. N’y réfléchis pas trop, Takumi… Tout ira bien pour moi et pour toi.


Fin du chapitre 272

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