Sasari Uchiwa

Chapitre 282 : Conciliation d'avant combat

6217 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 13/07/2020 19:56

Taki – 20 Septembre


Kenshin : Ah! Quand je vais raconter aux autres que vous avez des sources thermales dans votre repaire, ils seront verts de jalousie, héhé. Merci encore de nous accueillir.


[Plusieurs ninjas de l’équipe Furûtsu avaient eu la même idée. Malgré l’entraînement acharné à vouloir perfectionner le genjutsu, ils avaient considéré qu’ils méritaient peut-être un petit moment de repos dans l’eau chaude. Elle était à disposition alors, pourquoi n’en profiteraient-ils pas, se disaient-ils?]


Sasari : Elles ne sont pas toujours reposantes. Quand l’on sait toutes les tâches à accomplir, quand l’on sait que nos partenaires, bien ailleurs, n’ont pas cette chance et quand on est habitué à devoir toujours bouger dans tous les sens, se détendre ainsi à un goût… amers.


Kenshin : Maintenant que tu le dis, ce n’est pas complètement faux. Mais c’est important, par moment, de ne pas s’oublier soi-même. Il ne faut pas oublier les autres, c’est un point, mais à trop penser aux autres, on se néglige et ç’a des répercutions sur nos humeurs.


Sasari : Ton partenaire, Tsugito, est partie, il disait.


Kenshin : Oui. Je ne peux pas lui en vouloir, nous n’avions pas prévue ce qui allait se passer en venant ici. Il a toujours aimé voir le monde alors, c’est son moment à lui. En espérant qu’il ramène de bonnes nouvelles de Konoha.


Sasari : Ce serait une première ces temps-ci.


* Silence *


Kenshin : Tu sais si votre chat a ramené de nouvelles informations de l’autre groupe? Des détails en lien avec l’apprentissage du genjutsu? Une technique particulière à utiliser pour arriver à vos fins?


Sasari : Toujours pas, non. Si Inuji nous a presque tout dit, Reïtarô ne pourra qu’avoir les mêmes informations, s’il réussit à mettre la main sur lui. Je crois que malgré tout, on garde une longueur d’avance sur lui, maintenant.


Kenshin : Vous progressez bien, Sasari… toi et les filles. Je suis plutôt content que Chiyuki puisse donner quelques informations à Mifuyi et Kumiko parce très vite, je viendrai à bout des explications que je puisse donner. L’enseignement du genjutsu est plutôt complexe… ce n’est pas un art très concret, mais très abstrait.


Sasari : Akino, Itomi ou même Junko, pourraient apprendre, tu crois?


Kenshin : Je ne connais pas leur niveau exactement, mais puisque vous aviez déjà quelques notions qu’elles n’ont peut-être pas, avec le temps qu’ils nous restent, elles n’apprendront rien qui fasse la différence, à mon avis. Même avec un mois complet, à entendre votre histoire, elles seront certainement plus utile à combattre Reïtarô.


Sasari : C’est une partie importante aussi, oui… * Soupire *


[Sasari ne fit que fermer les yeux pour tenter de se détendre un maximum. Il admettait arriver à quelque chose avec cet entraînement au genjutsu, avec Mifuyi et Kumiko, mais sans repère, tous ses efforts semblaient être complètement inutiles. Combattre Kyûsaku était peut-être une solution plus sensée rendu à ce point.


De l’autre côté du mur qui séparait les garçons des filles, Itomi, Akino, Junko, mais aussi Kumiko avaient pris place sous l’eau elles aussi.]


Junko : Tu vois, Akino, rien à cacher.


Akino : Tu as beaucoup de cicatrices à ce que j’ai pu voir…


Junko : Des blessures de guerres. Je n’ai pas toujours été aussi douée que maintenant, tu sais. J’ai remarqué aussi la marque que tu avais au niveau du torse, t’es pas la seule à avoir reluqué les autres. * Sourit *


* Akino est offusquée et rougie *


Junko : Tu t’es fait ça comment? En tombant bêtement sur quelque chose? Une de tes propres attaques mal placées?


Akino : J’affrontais un type de l’Akatsuki qui m’a transpercé, atteignant presque mon cœur. Par plusieurs facteurs, je ne serais pas là aujourd’hui. Ça te suffit comme histoire?


Junko : Oh… Vous avez un sacré passé avec l’Akatsuki…


Kumiko : Ç’a commencé dans cette région il y a plus d’un an maintenant, pratiquement. Ça n’était pas très longtemps après que j’ai rejoint Sasari et Mifuyi dans leurs aventures. L’Akatsuki était en Taki et… par malchance, sur une mission, on est tombé sur eux et on a dû se défendre avec nos yeux. C’est là qu’Itachi nous a reconnu, d’ailleurs. Si ce n’était pas de ça, nous aussi on ne serait plus là.


Akino : On sait très bien qui est l’Akatsuki désormais… tous des cinglés.


Junko : Comme vous alors. * Sourit * Qui sait ce que les gens pensent de vous.


Kumiko : Que penses-tu de notre groupe, maintenant, Junko?


Junko : J’ai pas envie de répondre à cette question…


Kumiko (Sourit) : Te connaissant un peu mieux, maintenant, je le prends comme un compliment.


Junko : Tss, pas autant que tu ne le crois, vous ne me portez pas tous dans votre cœur. À quoi bon m’intéresser trop à vous?


Kumiko : Tu n’es pas la seule à pouvoir être surprise de qui l’on est, on pourrait s’étonner davantage de qui tu es toi, à partir de maintenant. Certains ont peut-être leurs idées sur toi, pour le moment, mais ça ne veut pas dire qu’ils te connaissent vraiment.


Junko : Mais est-ce que je vous connais réellement tous? Il reste beaucoup de points noirs dans cette histoire. Et si l’on continuait cette conversation que l’on avait en Ame, Akino, Itomi.


Itomi : Hors de question. Je ne t’ai pas proposé de venir avec nous pour ce genre de chose. Je ne veux pas sortir de l’eau maintenant alors, si tu pouvais ne pas être trop désagréable.


Junko : On commence par toi, alors, Itomi! La dernière fois, tu disais avoir appris le suiton en Ame, mais que tu étais originaire de Kiri, une révélation faite par Akino elle-même.


Itomi : Et c’est tout, point à la ligne! Je suis quelqu’un de tout à fait ordinaire, sans particularité intéressante, je n’ai aucune famille et aucun trait intéressant! Je suis juste Itomi!


Junko : C’est faux et ça se voit sur ton visage. Non seulement ça, Sasari disait qu’il restait des choses à dire sur ton cas… des secrets qu’il ne fallait pas dire.


Itomi : Ce qu’il peut-être stupide des fois! Il va me le payer chère!


Junko : Alors révèle, dit ce que t’as à dire.


Itomi : Jamais!


Junko : Allez! Allez! Je te promets de ne rien dire à personne, comme tout le reste.


Kumiko : Tu crois que ça changera quelque chose de le savoir, Junko?


Itomi : Oui! Merci, Kumiko! C’est une information tout à fait inutile.


Junko : Vous mettez tant d’emphase sur le fait que ce soit inutile que c’est forcément crucial. Puis, s’il s’agissait d’une information sans importance, qu’elle honte aurais-tu à le révéler?


Itomi : Dit quelque chose, Akino!


Junko : Non, ne dit rien! C’est son combat. Sasari disait qu’elle serait celle à me révéler sa vérité. C’est en rapport avec Kiri?


[Itomi fuit le regard de la conversation et de cette simple réaction, Junko en compris quelque chose.]


Junko : Alors, c’est en lien avec Kiri… Hmm… * S’étonne * Ta technique que tu as utilisée dans les mines, j’allais l’oublié… Bon sang, c’est un élément si important! Je suis certaine que c’est un indice majeur.


Itomi : Kssh, c’est horrible comme sensation… arrête, Junko…


Akino : Junko. Tu fais la promesse de ne rien dire à personne à ce sujet, comme tous les autres secrets?


Junko : … Je le promets, Itomi.


Akino : Dit-lui… le dire n’aura aucun impact sur qui tu es vraiment, Itomi.


Itomi : Au contraire. À le révéler, j’ai peur que…


Junko : Une peur qui me concerne encore, tss…


* Silence *


Junko (Embarrassée) : …Écoute, Itomi, je vous connaissais mal au tout début et j’admets peut-être, en quelque sorte, dans la possibilité du possible, que j’ai été trop… loin avec toi et cette fois, je ne t’embêterai plus au…


Itomi : Je suis une Hôzuki.


[L’expression d’embarras de Junko se transforma en ébahissement total à la suite de ce qu’elle avait entendu… L’épéiste de Kiri tomba en réflexion profonde sur ce que tout ça pouvait signifier pour elle. Junko avait été curieuse et avait pu faire ses propres déductions de ce qu’allait pouvoir dire Itomi, mais elle n’avait pu voir venir une telle révélation.]


Junko : Non, c’est impos… mais ta technique du suiton… et…


[Junko était forcée de l’accepter maintenant, même si elle n’avait pas de preuves concrète sous les yeux. Habile à lire les émotions des gens, elle savait qu’Itomi n’avait pas pu mentir et il était logique qu’elle ne veuille pas faire savoir, à une membre de Kiri, qu’elle était issue d’une famille qui avait son importance pour sa nation.]


Itomi : Tu vois! C’est exactement la réaction que je ne voulais pas. Ce n’est pas parce que je puisse faire partie de ce maudit clan que ça doit changer quoi que ce soit sur ce que je suis. Je suis Itomi, c’est tout, rien de plus.


Junko : Et puis quoi encore… y’a d’autres trucs de ce genre que je ne sais pas? Akino est en réalité la jeune sœur caché de la Mizukage et tous les autres des descendants cachés aux potentiels infinis?


Akino : Non. Comme Itomi, je suis Akino et c’est tout. Ma mère n’était même pas ninja et mon père… c’était un salaud. Un voleur, lui aussi.


Kumiko : Ton père était voleur?


Akino : J’ai pas envie d’en parler plus qu’il n’en faut… tout ça c’est pour dire que même s’il n’était pas quelqu’un de très respectable socialement, ça ne veut pas dire que moi… enfin, je pense faire les choses juste.


Junko : T’es quand même une nukenin…


Akino : Mon père était citoyen confirmé d’Iwa, ça ne veut rien dire. Il a fait bon nombre de coups tordus à de nombreuses personnes… Même Gikan n’a pas dû faire ce qu’il a fait par le passé. Je n’apprécie pas spécialement le vol pour cette raison. C’était l’une des raisons, aussi, du pourquoi mes parents n’aimaient pas trop l’idée que de leurs enfants deviennent ninjas… Ça affichait trop mon père.


Itomi : N’en parlons plus alors et ne parlons plus de ce que tu viens d’entendre, Junko. J’apprécie que tu puisses être consciente un peu plus de ce que tu faisais, mais je n’ai pas envie que ça change pour ce que je viens de dire.


Junko : …


Kumiko : Ça ne pourra pas se passer comme ça. Que tu le veuilles ou non, ça fait partie de toi, Itomi. Si tu l’accepte davantage, tu arriveras mieux à encaisser ce genre de réactions et ce sera plus simple pour toi de faire changer l’avis des gens sur ce qu’ils pensent de toi.


Itomi : Ouais, ouais… Sasari m’a déjà dit un truc du genre.


Junko : On va reprendre depuis le début alors, Itomi. Tu ne me connais pas et je ne te connais pas. De ce que je peux analyser maintenant c’est que t’es plutôt une jolie fille, propre de ta personne, timide par moment, ricaneuse avec ceux que tu apprécies bien, tu t’y connais bien sur certains sujets, mais qu’est-ce que tu as de plus à offrir?


Itomi (Embrassée, rougie) : Pourquoi vouloir plus me connaitre de toute manière? Je n’ai rien à prouver.


Kumiko : Toi, reprends depuis le début, Junko. Si on en sait un peu plus sur toi, nous serons peut-être plus enclines à vouloir à révéler plus sur nous sans autant d’hésitations et d’embarras. Je n’étais pas consciente la fois où vous avez discuté, en Ame.


Akino : Elle nous a dit qu’elle était une princesse avant l’âge de huit ans, elle ne vient pas exactement de Kiri, mais d’une petite île proche. Junko s’est fait enlever et ces pirates l’ont abandonné plus tard… elle était probablement trop casse-pied.


Junko : Wow… Dit comme ça, ça semble incroyablement banal et merdique comme enfance. Comme quoi, ce devait être d’une facilité déconcertante. N’importe qui aurait pu traverser ce que j’ai vécu, finalement.


Akino : …


Junko : Vous avez probablement toutes vécus pires que moi et que je ne suis encore qu’une princesse qui croit tout savoir mais qui en fait, n’a rien dans la cervelle et n’est qu’une bonne à rien. Junko Kuroichigo, la princesse incapable…


Kumiko : Et c’est vraiment ce que tu es?


Junko : Pourquoi cette question?! C’est ce que j’ai l’air d’être peut-être!? Allez toutes vous faire foutre! J’en ai rien à faire de toutes vos histoires! Vous voulez que j’avoue être moins douée que vous?! Vous voulez que je m’agenouille devant votre talent amplement plus mérité que le miens? Vous voulez que j’avoue n’être qu’une merde?! Parce que je me suis amusée avec Itomi de manière incorrecte, je dois subir le même châtiment mais en pire? Un jour vous semblez m’accorder votre confiance et le lendemain, vous me maudissez du regard souhaitant me voir partir! Qu’est-ce que je suis censé faire moi?! J’ai pas assez fait de preuves pour que je vous paraisse complètement amical dans votre groupe?


* Étonnement de Kumiko *


Junko : Ça ne me détend pas du tout d’être ici! Je vais continuer à m’entraîner seule de mon côté et attendre jusqu’à ce qu’on accomplisse votre tâche, comme ça, après, vous ne me reverrez plus jamais! Je sors!


Kumiko : Attend, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire…


[Bien mécontente finalement, Junko sortie de son confort à l’intérieur des sources d’eau chaude pour laisser les autres filles présentes à elle-même. Kumiko avait des remords sur son approche de sympathiser avec Junko, mais Itomi ainsi qu’Akino également. Cette dernière ne pris pas plus de temps à réfléchir et s’enfonça dans l’eau encore plus.


Le lendemain, Akino, toujours accompagnée d’Itomi, se promenait à l’extérieur, à l’arrière du repaire dans une direction précise. Cette nouvelle journée, comme plusieurs avant, était particulièrement nuageuse et de puissants éclairs frappaient à quelques reprises le sol dans une région voulu. Ce fut dans cette direction, précisément, que les deux filles se rendaient. Elle savait que les nouvelles épées de Junko pouvaient manipuler la foudre ainsi… il ne pouvait s’agir que de l’endroit où elle se trouvait.


Les deux arrivèrent enfin à la rejoindre tout juste après une attaque de Raiton envoyé en direction d’un arbre ciblé. Akino, ni Itomi, ne semblait être sur leur garde à son approche, elles ne faisaient qu’observer pour le moment.]


Junko : N’approchez pas comme ça alors que je m’entraîne. Si je n’étais pas aussi vigilante, vous auriez pu vous prendre l’une de mes attaques…


Akino : Si tu es si douée que tu le dis, impossible pour toi de faire ce genre d’erreur, non?


Junko : Si j’étais aussi douée, je n’aurais pas besoin de m’entraîner… tss, qu’est-ce que vous me voulez? Si c’est pour retourner me détendre dans ces sources stupides, c’est sans moi.


Akino : …


Itomi : On… on… * Soupire * voulait s’excuser pour hier. Ahem… la question de Kumiko n’avait en rien l’intention d’être une attaque, ce n’était que de la curiosité de sa part et une preuve d’intérêt pour toi… Mais nous deux, on a pu être bien plus hostile envers-toi. On va certainement devoir affronter un ennemi ensemble et ce serait peut-être mieux si on l’affrontait sans qu’il n’y ait de conflit inutile entre nous. On ne croit pas que tu sois une incapable ou qu’une remplaçante, tu as dû traverser bien des épreuves pour arriver où t’en es, tout comme nous et on l’admet.


* Étonnement de Junko *


Itomi : Mais qu’on soit claire, être Hozuki pour moi a la même signification que toi d’être une princesse d’un royaume perdu. Je crois qu’être une princesse t’es vraiment égale désormais et c’est la même chose pour moi, tout ça ne change rien à qui sommes maintenant.


Junko : C’est ce que tu penses, toi, Akino? C’est bon maintenant ou tu seras encore méfiante contre moi, demain?


Akino : Tout dépendra de toi.


Junko : …


Akino : On est venu s’entrainer avec toi. C’est une preuve suffisante qu’on souhaite te faire confiance, ça?


Junko : … * Sourit * Montrez-moi ce que vous valez alors.


[Akino ne fut pas la seule à s’être approcher d’une personne dont elle se méfiait, mais aussi Chiyuki, sa sœur, qui avait décidé de s’intéresser au cas de Sasari. Tout du long, l’Uchiwa s’était entrainé à perfectionner sa maitrise du genjutsu avec l’aide de Kenshin, mais puisqu’il arrivait rapidement à terme des conseils qu’il avait à lui donner, Sasari voulu voir ce que Chiyuki pouvait lui donner comme astuces. Certes, cette rencontre servait cet intérêt, mais l’ex-ninja au service d’Orochimaru voulait avoir le cœur net au sujet de Sasari et inversement. Ce dernier voulait en connaitre plus sur la sœur d’Akino.]


Chiyuki : Je ne sais pas ce qu’a pu t’apprendre Kenshin durant cette semaine, mais ça n’a pas de sens ce que vous faites. Habituellement, on développe ce genre de technique pour influencer un esprit adverse… il y a quelque chose de bien concret en bout de ligne. Tsugito avait raison, il y a forcément une technique qui puisse révéler l’objet que vous cherchez, le genjutsu ne fonctionnera pas seul. C’est beaucoup trop vague comme approche.


Sasari : On sait tout ça, mais nous n’avons pas eu d’autres informations à ce sujet. C’est quelque chose de difficile à trouver alors, ça ne m’étonne pas que les moyens pour y arriver soient complexes à apprendre.


Chiyuki : On fait une pause? J’ai besoin d’y réfléchir pour que l’on puisse travailler sur quelque chose de plus concret…


Sasari : On ne peut pas perdre trop de temps à y réfléchir, il ne reste plus beaucoup de jours avant que l’on commence les recherches et ça me déplairait que nous n’ayons pas le niveau nécessaire pour aider à la recherche.


Chiyuki : À quoi ça sert de courir si tu ne sais même pas où tu vas? Tu ne le sais peut-être même pas déjà, mais tout ce que vous avez fait jusqu’à maintenant est peut-être inutile.


Sasari : Ou tout le contraire… Je veux bien attendre si tu as une idée.


[Une pause s’était fait demander et donc, Sasari, comme Chiyuki, s’assit quelque part dans l’aire d’entraînement pour attendre ce que sa partenaire du moment ait trouvé une idée sur la question. Il l’observa un moment, comme ne l’ayant pas fait depuis le début de leur rencontre. À ses yeux, comme pour les autres, Sasari arrivait lui aussi à y voir des ressemblances entre les deux sœurs, mais aussi quelques traits de famille avec Bunji. Malgré que Chiyuki fût bien plus âgée qu’Akino, elle était étonnement très grande, bien plus que la moyenne des filles qu’il avait pu croiser dans sa vie. Il se disait que Bunji serait certainement devenu un homme d’une grandeur bien similaire et probablement aussi doué que ses sœurs.


Toute cette histoire lui revint à l’esprit et il regrettait encore comment elle s’était terminée. Sasari ne se serait jamais douter que son vieil ami puisse avoir une telle famille et encore moins qu’il puisse faire leur rencontre ainsi, quelques années plus tard.]


Chiyuki : Ce n’est pas en me fixant comme ça que les idées sortiront plus rapidement.


Sasari : Tu savais qui j’étais? Je veux dire… plus jeune… Bunji mentionnait souvent qu’il avait des soucis familiaux, mais jamais il ne me parlait directement de vous.


Chiyuki : Oui, je savais qui tu étais. Je sais certaines choses sur toi. Je me souviens de cette femme qui s’occupait de toi, je me souviens de ce qu’a dit mon frère lorsqu’il t’a vue le premier jour, j’ai déjà pu te croiser dans les rues sans que tu ne sache qui j’étais. Akino, tout pareil. Il te considérait réellement comme son meilleur ami.


Sasari : …


Chiyuki : Je me demande vraiment comment une personne comme Akino a pu te pardonner ainsi ce que tu as fait à mon petit frère. Surtout avec le caractère qu’elle a maintenant.


Sasari : Je lui ai prouvé que je ne mentais pas et qu’il s’agissait que d’un accident.


Chiyuki : J’ai su plus tard qui était vraiment les démons aux yeux rouges. J’ai pu voir Sasuke Uchiwa à plusieurs reprises. Ce garçon… ton frère… il est animé par la haine et n’agit que pour sa vengeance, qu’il a finalement eut, si les rumeurs sont vraies. Il en a fini avec Orochimaru et Itachi. Combien de personnes ont eu le malheur de croiser le chemin de Sasuke et qu’ils y sont passé que parce qu’il était animé d’un sentiment de colère? Combien d’autres y passeront maintenant?


* Étonnement de Sasari *


Chiyuki : Je sais que ce qu’on racontait à propos de la démone aux yeux rouges n’étaient que des inventions dû à de la jalousie de certains, mais au-delà de ça, est-ce qu’il y a des traits récurent dans votre famille? Est-ce que je dois croire ce que tu me dis à propos de Bunji ou ce jour-là, étais-tu plutôt en colère?


Sasari : Mifuyi était présente elle aussi.


Chiyuki : Sauf qu’elle est Uchiwa, elle aussi.


Sasari : La colère?... Je n’ai pas d’autres arguments. Tu as pu m’observer pendant plusieurs jours et il reste encore plusieurs jours pour le faire. Tu pourras alors savoir si je suis comme Sasuke ou non.


Chiyuki : … Kenshin semble t’apprécier, mais ma sœur aussi. J’ai plus de raisons de te croire que non… * Soupire * Désolé d’avoir dit tout ça, mais c’est que, comme moi j’ai été au service d’Orochimaru pendant un moment et qu’Akino l’était pour un autre type dangereux, il y a certaine chose qui semble être de famille par moment.


Sasari : De famille? Qu’est-ce que tu entends par là?


Chiyuki : Si Bunji avait autant de problèmes avec sa famille, c’était certainement à cause de notre père. C’était un criminel, et un notoire par-dessus tout ça.


* Étonnement de Sasari *


Chiyuki : Il a volé et piller un bon nombre village. Lui et l’un de ses cousins faisaient équipe pour accomplir tous les coups imaginables, comme profaner des tombes durant les guerres, semer encore plus le chao dans des villages pour créer des opportunités de vols, il a certainement dû tuer quelques personnes innocentes… Il a fait plusieurs choses peu respectable qui en dégouterait plus d’un… une forme de lâcheté pour certain. Il ne se souciait pas de la répercussion de ses actes. C’est à peine s’il m’avait voulu comme enfant… j’ai été involontaire et il s’amusait presque à me le rappeler en permanence. C’était pas la joie dans notre famille.


Sasari : Fukami ne m’a jamais rien dit précisément, mais elle devait savoir… Je ne me serais jamais douter.


Chiyuki : La petite Fukami, elle était la fille du cousin de mon père, les deux se trouvaient à Nendo. Nos mères étaient sœurs.


Sasari : Vraiment?! Et Bunji ne le savait pas? Il aimait vraiment Fukami à la fin.


Chiyuki : Il ne le savait pas, non. Ma mère et ma tante avait une relation plus amicale que familiale… ça devient complexe à expliquer.


Sasari : Pourquoi vouloir me dire tout ça?


Chiyuki : Je crois que tu mérites de savoir après tout ce temps. Tu dois savoir un peu d’où vient ton meilleur ami et d’où vient Akino. C’était pas la joie à la maison, mais lorsque mon frère s’est mis à fréquenter l’Académie, ça suffit à remettre de la vie dans son regard et je crois que tu as pu aider à tout ça. * Sourit *


Sasari : …


Chiyuki : Akino aussi… t’as pu mettre un peu de gaieté dans notre famille à l’époque et je te considère comme une bonne personne, malgré tout. Ma sœur n’est pas devenue ce que je suis devenu et mon frère ne serait certainement pas devenu une copie de mon père en ta compagnie. J’imagine qu’il y a plus que la génétique pour déterminé le tempérament d’une personne.


Sasari (Étonné) : Oui, forcément, oui… tu as raisons. Tous ceux qui m’entourent ont pu m’aider à devenir qui je suis.


Chiyuki : Si ça peut te soulager, je n’ai jamais parlé de votre existence, à Mifuyi et toi… Ni Orochimaru, ni Sasuke ne m’auraient cru de toute manière.


Sasari : Merci, Chiyuki, j’apprécie.


* Silence *


Chiyuki (Rougie, embarrassée) : Bon! Ahem… j’ai peut-être une idée qu’on pourrait essayer. Je vais lancer un genjutsu sur toi. Ma technique tentera d’influencer ton esprit pour me faire disparaître de ton champ de vision, comme devenant invisible. Avec tes propres connaissances en genjutsu, tu devras tenter de me retrouver sans briser ma technique… Cette histoire avec le parchemin n’est peut-être pas la même, mais on peut au moins s’entraîner comme ça.


Sasari : Ça me semble une bonne idée. On fait comme ça.


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Vallée aux hurlements - 28 septembre


[Il restait maintenant moins de dix jours avant la téléportation du tonneau d’Inuji. Il restait encore bien du temps pour faire des préparatifs et discuter de l’approche voulu lorsque la plus part d’entre eux iront à l’ouest de Konoha, mais maintenant, les invités d’Inuji avaient fait demander une rencontre avec leur hôte pour avoir une discussion avec lui. Encore, jusqu’à maintenant, aucun d’eux n’avait encore l’information de la localisation du parchemin du panda Daiki.]


Inuji : Ça fait un moment que je n’ai pas pu tous vous voir. J’imagine que vous avez dû tous progresser à votre manière depuis, n’est-ce pas?


Taizô : Ça avance bien de notre côté, Fusazô arrive à contrôler enfin le senjutsu en lui et à le stabiliser pour qu’il ne prenne pas le dessus sur lui. Durant les prochains jours, on va devoir travailler son style de combat et voir ce qu’il pourra faire avec cette nouvelle puissance. Heureusement, Fusazô a le même élément génétique que le miens. Je pourrai lui enseigner quelques de mes techniques que j’utilise avec le senjutsu.


Teruki : Mais qu’est-ce qu’il peut faire, maintenant, concrètement? J’avoue que je n’ai pas trop suivit tout ton entraînement ces derniers temps, Fusazô.


Fusazô : C’est simple, Teruki, j’arrive à absorber l’énergie naturelle autour de moi et à la réutiliser pour toute sorte de choses. Ce chakra est bien plus performant que mon propre chakra et son utilisation ne m’épuise pas.


Teruki : Vraiment?! Et pourquoi vous ne m’avez rien dit alors? J’aurais voulu apprendre moi aussi, si c’était pour devenir plus fort!


Azuko : T’aurais rien réussit, l’Ôtsuka. Il faut savoir se détendre dans ce genre d’apprentissage et faire preuve d’une très grande patience. Fusazô a plutôt apprit rapidement, il faut l’admettre, mais ils ont dû mettre beaucoup d’efforts pour y arriver, c’est certain.


Teruki : Hmph… je m’en fiche de toute manière! J’ai pu entraîner Gikan et maintenant, il est presque aussi fort que moi! Ça aussi ça en a valu la peine!


Gikan : Pas aussi fort, mais je me suis améliorer, je le sens! On doit pas lâcher maintenant, il me reste du travail à faire. J’ai commencé à utiliser le bouclier de Kisa et il me reste encore un moment avant d’être certain de pouvoir l’utiliser comme arme.


Kisa : Et il te reste aussi ton armure. Avec les écrits que vous m’avez prêté, Inuji-san, j’apprends bien plus vite que je n’aurais pu l’espérer. Il y a moyen que je puisse finir cette armure avant notre départ.


Mitsumi (Sourit) : Et vous, Azuko-san, vous avez pu progresser?


Azuko : Ça, tout dépendra de ce qu’Inuji-san aura à nous dire à ce sujet. Il nous faut plus d’information, Inuji-san, il ne reste plus que quelques jours avant le 7 octobre. Où se trouve le parchemin du panda Daiki?


Inuji : …


Azuko : Pourquoi hésitez-vous autant à nous révéler l’emplacement de ce parchemin? À quoi aura servi tout ce qu’on a fait si vous refusez de nous dire cette dernière information?


Inuji : * Soupire * Je vais vous dire où il se trouve. Mais d’abord, la tâche la plus importante pour le 7 octobre sera d’écarter mon tonneau le plus rapidement possible des mains de Kyûsaku. Il ne devra pas réussir à entrer ici et il ne doit surtout pas obtenir toutes les informations qu’ils souhaitent car sans cela, tous vos efforts durant ce dernier mois auront été vains et vous aurez perdu votre avance sur lui. Il pourra lui aussi se lancer à la recherche du parchemin et vous l’aurez davantage dans les pattes. Azuko-san, de préférence, il vous reste encore du temps pour améliorer vos aptitudes au genjutsu et je crois qu’il est important que vous le preniez. Même avec la localisation du parchemin, il se peut que vous mettiez du temps à obtenir le rouleau.


Azuko : Dites-nous…


Inuji : Bon… à vrai dire, hum… le parchemin peut se trouver à plusieurs endroits. Je… je ne sais pas exactement où il se trouve, mais j’ai toutes les coordonnées des possibles endroits où il pourrait y être. Heureusement, tous ces endroits ce trouvent dans un même secteur… Ame. Le parchemin se trouve en Ame.


Hirosuke : Vous allez les inscrire sur l’une de nos cartes? Combien y’a-t-il de points possibles?


Inuji : Cinq… peut-être six même. Je vais vous les inscrire, oui. Depuis l’époque, il se peut que quelques de ces endroits soient en ruines aujourd’hui, mais ça ne changera rien. En ruine ou non, le parchemin y sera toujours.


Kisa : L’un de ces endroits se trouve à l’intérieur du village? Vous vous souvenez?


Inuji : J’ai un doute, mais des endroits que je suspecte, je crois que oui… Qui ira à la recherche du parchemin? Vous avez décidé d’équipes déjà?


Azuko : Je fais évidemment partie de l’équipe de recherche et puis après…


Mitsumi : Fusazô-san, vous devriez accompagner Azuko-san dans cette recherche. Certes vous vous n’êtes pas entraîner au genjutsu, mais ce parchemin est celui que votre père et vous avez cherché durant tout ce temps. Vous le connaissez mieux que quiconque parmi nous.


Fusazô : … J’aurais bien aimé, mais je crois que je serai plus utile avec l’équipe qui ira à la rencontre de Reïtarô. Je ne dois pas gâcher mon nouvel apprentissage, je vais pouvoir faire une réelle différence là-bas, maintenant. Je dois combattre. De toute manière, je ne suis pas le seul parmi nous à connaitre le parchemin, Sasari connait les signes lui aussi. Si Azuko-san et les autres le trouvent, vous arriverez certainement à l’invoquer sans moi.


Inuji : À l’invoquer!? Il n’a jamais été question de l’invoquer!


Azuko : Si nous trouvons le parchemin, que vous voulez-vous donc que l’on en fasse? Si on le garde avec nous, ce type s’en rendra certainement compte tôt ou tard et c’est après nous qu’il en aura.


Inuji : Il vous suffit de le cacher à nouvelle endroit que je ne saurai pas et qu’il ne pourra pas trouver. Le but est qu’il ne l’atteigne pas! Jamais!


Azuko : Avec le bon souhait, on s’assure réellement que lui ou que n’importe qui d’autre puisse mettre la main dessus.


Inuji : Vous voulez détruire le parchemin avec un souhait? Non, on ne peut pas faire une telle chose non plus! C’est une création beaucoup trop importante pour être effacer de cette manière! Une créature comme celle-ci est à étudier!


Shizu : Personne ici ne souhaite devenir le gardien d’un objet aussi dangereux. On ne sait pas ce qu’on pourra faire contre Reïtarô, si on arrivera enfin à l’arrêter, mais même si on arrive à complètement l’écarter, rien ne dit qu’il n’y aura pas un autre type de la même trempe que lui pour le remplacer. Ce parchemin n’est bon dans les mains de personnes.


Inuji : Bon! Peu importe! Tout ce que je vous demande, ultimement, c’est que lui ne l’ait pas, vous ne devez pas laisser Kyûsaku m’atteindre et atteindre le parchemin.


Taizô : C’est peut-être pour le mieux, Inuji-sama.


Hirosuke : J’irai en Konoha, avec l’équipe d’attaque. Mitsumi-san, vous devriez rejoindre Azuko-san… Kisa aussi tu devrais les accompagner.


Mitsumi : * Secoue la tête * Non, je vais y aller, moi. J’ai besoin d’aller à ce face à face. J’ai moi aussi fait des progrès durant ce mois d’entraînement et je dois faire cette rencontre, elle m’est importante. Je dois réussir à affronter Reïtarô et les autres pour qu’ils comprennent que ce n’est pas bien ce qu’ils font. Hirosuke-san, accompagnez Azuko-san, vous voulez bien?


Teruki : Sans vouloir te vexer, Hirosuke, je t’apprécie bien, mais il faut tout mettre les chances de notre côtés et il nous faut le moins de gêne possible durant cette rencontre. Je crois que Mitsumi-san est peut-être plus appropriée. Toi, ton rôle majeur dans tout ça, sera de planifier notre arriver. On doit réfléchir à tout ça.


Hirosuke : …


Azuko : Non seulement ça, mais il y a aussi que nous ne savons pas encore précisément si nous auront tous le bon niveau en genjutsu pour trouver le parchemin. S’il manque de talents dans le domaine, je crois que tu es le plus susceptible ici à pouvoir nous aider là-bas.


Hirosuke : Dans ce cas, je vous accompagnerez, vous et Kisa.


Taizô : Alors les équipes sont formées? Azuko-san, Hirosuke et Kisa partirons ensemble en direction d’Ame tant dit que tous les autres, y compris moi-même, iront au point de téléportation à l’ouest de Konoha.


Shizu : Il reste à prévenir les autres, ils n’iront certainement pas tous en Ame. Nous aurons probablement l’aide d’Akino et Itomi.


Hirosuke : Dans ce cas, indiquons maintenant les emplacements où le parchemin pourrait se trouver et ensuite, envoyons l’information aux autres.


Fin du chapitre 282

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