Une volonté cachée

Chapitre 8 : Amitié

797 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 07/11/2018 13:42


-Dis moi Kyu ? C'est quoi ton nom ?


Il eut l'air d'être surpris par la question mais se reprit aussitôt.

-Je ne vois pas de quoi tu parle. Je suis le puissant démon Kyubi-no-hoko. Je n'est pas besoin d'un nom.

Il se releva de toute sa hauteur pour montrer à quel point il était honorable et majestueux.

Je cligna des yeux puis pencha ma tête de côté tout en m'avançant légèrement.

-Comment ça, pas de nom ? Tu dois bien avoir un nom. Le Rikudô Sennin doit bien t'en avoir donné un, non ?

Il me fixa longuement avant de répondre :

-Tu crois à ses légendes ? 

 Je hocha la tête pour lui montrait que oui.

-Il doit bien avoir existé non ? Et toi tu dois l'avoir connu. Je connais pas toute l'histoire mais je sais que c'est grâce à lui si toi et tout les autres Biju sont là.

Il me regarda, intrigué.

-Qui t'a dis ça ?

Je souris.

-Avoir comme grand-père ( de cœur) le Sandaime Hokage est très utile. Tu sais.

Il soupira, puis continua de sa voix puissante et caverneuse.

-Dans ce cas, sache que c'est vrais. Le Rikudô Sennin à lui aussi existé. Et nous, en tant que Biju sommes ses débiteurs.

-Et il vous à aussi donner un nom chacun ! continuais-je toute excitée.

-Oui. Fit sa réponse.Mais tu n'as pas besoin de le savoir. Tu n'en es pas digne.

Je fis la moue. Et puis quoi encore ? Je n'en suis pas digne ? Pourquoi ?

Je soupirai.

-Dans ce cas laisse moi le deviner.

Il parut quelque peu impressionné par la détermination de la petite. Il s'allongea en boule, ramenant ses queues devant lui et allongeant sa tête sur ses pattes.

-Fais ce que tu veux.

Je souris puis commença toute une série de nom en K. Simple intuition.

Auquels il répondait par un grognement pour signifié que ce n'était pas ça.

- Kagari, Kagami, Kegetora, Kagi, Kahei .....  

et ainsi de suite.  

Après un long temps passé à chercher des noms, je commençais à fatiguer sans m'endormir. Et alors, je recommençais à tomber dans la lassitude.

Une fois que j'en eu marre, je me leva de ma position assise et marche jusqu'à me retrouver juste devant la cage. Sous l'œil attentif de Kyubi.

-Dis Kyu, est-ce que je suis un monstre.

Celui-ci me toisa de la tête aux pieds.

-Non. Gamine, tu n'est qu'une faible humaine.

Me répondit sa voix roque. Je lui lança un sourire triste.

-Dis Kyu, est-ce que tu veux me tuer ? 

Il parut surpris.

-Que.... bien sûr ! Si j'avais eut le choix sa ferait longtemps que tu ne serais plus de ce monde ! 

Je marcha encore un peu avant de franchir les derniers mètres qui me séparer de la cage. Kyubi était très attentif et regarder le moindre de mes gestes. Il était toujours allongée mais avait légèrement levé la tête.

D'un pas, je franchis la cage. Me retrouvant à l'intérieur.  

Kyubi eut un très léger mouvement de recule presque imperceptible.

Je me rapprocha jusqu'à être juste devant sa tête. Je pencha légèrement ma tête sur le côté.

-Pourquoi tu ne me tue pas ? Je suis juste là pourtant. 

Il n'y avait aucun ton ironique dans ma voix. Juste de l'incrédulité et de l'innocence.

Je me rapprocha encore jusqu'à pouvoir toucher son cou. Sa tête m'avais suivit pendant mon trajet. Je lui fit un léger sourire et vint caressait son doux pelage roux. Ma couleur préférée. Il frissonna.

La tristesse vint me submerger. Je n'avais pas de parents. Presque aucun amis, Jiji n'avais pas le temps de s'occuper de moi. J'étais seule.

Seule. 

Se fut le mot déclencheur. 

Je me mis à pleurer. Chose qui n'était pas arrivée depuis très longtemps. Kyubi me regardait mais ne disait rien. Je tomba à genoux et vint coller ma tête dans le pelage du renard. Je le sentis tressaillir une fois de plus. Se qui me fit un peu plaisir. Il avait dû être seul lui aussi. Sans amis. Sans rien.

Je me plongea encore plus dans sa fourrure. Il était chaud. Et doux. Vraiment doux.

Je me sentis happée de plus en plus par le sommeil. Mes pleure s'arrêtèrent. On entendait que le bruit régulier de nos respiration. Il soupira et vint m'entourer de sa tête. 

-Kurama. C'est mon nom.

Me dit-il.

 Et avant que de complètement sombrer dans les ténèbres qu'est le sommeil. Je souris.



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