Et si...

Chapitre 3 : Au bout du fil.

4473 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 09:55

Au centre-ville les habitants ne semblaient pas avoir été encore perturbés de l'envahisseur. Dans le bureau tout en haut de la tour centrale l'Hokage travaillait toujours entre les piles de papier chargées et les dossiers non classés. Il ne s'arrêtait pas avant un certain quota qu'il s'était imposé lui-même. Entant que plus haut placé du village il n'avait pas d'horaire fixe, seulement celles qu'il se donnait, mais en contre partie les journées étaient longues tandis que les nuits bien courtes. Bien sûr il n'était pas seul, une équipe bien organisée l'accompagnait depuis déjà 10 ans, pour les jeunes recrus, tout ceci sans compter l'ensemble de la garde militaire jusqu'au plus jeunots qu'il faisait travailler pour le village. Le village c'était lui ou plutôt il était le village de tout son être, son âme n'était que “ village ”.

Il ne s'attendait pas dans son lourd labeur d'être interrompu d'un claquement de porte. Un soldat venait de pénétrer le bâtiment principal et se précipiter jusqu'où siégeait le concerné. Essoufflé et en sueur, Hiruzen devina à cette vue que l'homme n'était pas venu pour rendre un simple rapport quotidien.

     

 

   “ Hokage-sama ! Excusez-moi de débarquer ainsi comme un gougnafier, devant vous." Tout en s'inclinant, il expliqua la raison de cette conséquente scène.

      " Il y a quelques soucies au secteur 2. " En entendant l'officier, le vétéran se releva de sa chaise brusquement auquel s'ajouta une sombre expression. Le soldat compris tout naturellement que son interlocuteur prenait à cœur le sujet. Sans plus attendre le vieil homme récupéra son casque qu'il avait exposé dans son cabinait et puis retira de son socle un bâton fait en bambou laqué orné de dorures incrustées qui faisaient bien de longueur la moitié de sa taille.

       " Poursuivez je vous prie. Le secteur 2  a été perturbé ? 

      –  Oui maître, nous avons entendions un bruit sourd à 21h45 au loin, provenant probablement de la lisière de la forêt au sud. Nous avons ensuite suivi la procédure. Les portes étaient fermées à 21h49, comme prévu.

      –  Il y a eu un bruit sourd, vous dites ? Avez-vous été vérifiez la provenance ? 

      –  Justement nous n'avons pas eu le temps. A peine les portes fermées il y a eu une émeute. Les Uchiha veulent tous sortir maître et Mikoto Uchiha demande à vous parler, m'a-t-on fait savoir par radio, pendant que j'étais en chemin. J'ai juste eu le temps de mettre mes hommes au jus et laisser Nashima aux commandes.

 

– Bien Bashi nous allons retourner là-bas.

      –  Nous ? Mais Hokage-sama je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Vous savez, ils sont surexcités.

      –  Je vois, nous devons d'abord comprendre ce que signifie ces bruits et pourquoi ce sont-ils précipités pour sortir.

Au même instant quelqu'un vient à leur couper dans leurs idées.

      –  Danzo ! désigna Hiruzen non étonnée de l'irruption de son ancien camarade, trop habituer à ses entrées théâtrales.

      –  Mes hommes viennent de me dire que nous avons des perturbations d'onde radio, en clair on fait interférence alors que nous surveillons les lignes ennemis. Demandes que cela cesse ! J'ai bien plus important à faire que tes petites missions. Je t'avais dit qu'il n'était pas bon de leur filer ce genre de matériel sans permission.

      –  S'il y a des perturbations d'onde c'est que la situation est vraiment sérieuse, réfléchissait le général à voix haute.

      –  BIEN SUR qu'elle l'est ! Crois-tu que je m'amuserais à venir jusqu'ici si j'avais à me débrouiller seul ?! 

      –  Le quartier des Uchiha est secoué de bombardements ? Répéta le soldat, entendant Nashima dans l'appareil.

      –  Pourquoi ne pas l'avoir dit plutôt ?! s'offusqua Danzo, pendant qu'Hiruzen regardait discrètement Bashi.

      –  C'est qu'on vient de me l'apprendre Danzo-sama, répondit le jeune soldat, lui-même abasourdie de ce qu'il entendait en simultané.

      –  Fais venir tes hommes Danzo ! Je veux qu'on me mette en contact avec Fugaku.

 

  –  En attendant tu restes ici, ordonna le chef de la racine.

      –  Je vais me rendre aux portes de l'enceinte de police.

      –  C'est hors de question Hiruzen, ils n'attendent que ça !

      –  Pour le moment on n'a jamais prouvé leur implication.

      –  Peut importe tant qu'on ne sait pas ce qu'il se passe, on ne s'approche pas ! 

      –  Mais il faudra que je réponde à l'appel de Mikoto et vite ! Ils ne vont pas rester là à attendre sagement indéfiniment pendant que ça s'agite là-bas.

      –  Cette femme, que te veux-t-elle ? 

      –  Sans doute faire sortir les femmes et les enfants.

      –  Hors de question ! tu restes là!

      –  Danzo voyons... 

      –  C'est hors de question je te dis ! Je te connais et je les connais ! 

      –  Tu exagères... Elle demande à ce que je lui parle et c'est son droit. Je n'ai pas à m'en soustraire, ça fait partie de mes devoirs.

      –  Peut être pourrions nous le faire par radio ? Je porte un casque émetteur. Proposa intelligemment l'officier.

      –  Très bonne idée Bashi ! Je n'aurais pas à sortir de mon bureau de cette façon. "

 Une risette au coin de la bouche il nargua son vieux rival mal luné, qui lui menait la vie dure de ses visions strictes.

Ce petit jeu existait depuis fort bien longuement. D'aussi loin qu'ils se souviennent, Danzo était une sorte de grand frère farouche et lui un jeune impétueux !!

Cependant, s'il y avait une chose qui les distinguait le plus on le trouverait plutôt dans un trait tout particulier de leur personnalité et voir même de leur " Nindô " . L'un étant doté d'une d'empathie certaine, parfois même qui lui valut bien des tours, alors qu'au contraire son opposé avait développé de ses années de guerre une apathie qu'il ne se cachait pas d'afficher même en public, loin de là, il en était même fier. Pour lui c'était là le secret de sa réussite, ce qu'il reprochait à bien des égards à son vieux binôme.

 

 

+++++++++++++++

 

Alors que l'on attendait toujours, en se serrant de plus en plus pour s'éloigner un maximum des débris et du feu qui avait gagné du terrain sur le secteur de police. L'adjuvant Nashima venait de prendre contacte avec l'Hokage par le biais de son supérieur Bashi. Suite aux ordres, il descendit de son perchoir après avoir averti son escouade de rester sur leurs gardes, sans quoi ils risqueraient que quelques malins ne se carapatent sous leur nez.

Ainsi en atterrissant au sol, les individus présents s'écartèrent et le laissèrent se diriger vers Mikoto.

      Il lui tendit le casque qu'il portait sur la tête : " Tenez c'est l'Hokage qui souhaite vous parler. "

      D'une tête étonnée elle prit l'appareil ne s'attendant pas à devoir communiquer à distance malgré tout elle ne fit pas la difficile et enfila l'outil sur sa tête. " Je vous écoute maître Hiruzen. "Pendant qu'elle commençait à expliquer la situation uns des ambus se mit à chuchoter en râlant son constat.

      " Je me disais aussi, je la trouvais bien sûr d'elle tout à l'heure, et voilà qu'elle se montre très familière avec l'Hokage-sama.

      –  Pourquoi tu t'en étonnes Saori ? Interpella l'homme caché sous son masque à tête de cheval.

      –  Oui c'est vrai, j'aurais du m'en douter, continua Saori presque de dégout.

      –  Arrêtez donc de jacasser vous voulez bien !  ordonna le chien. " 

 

Visiblement ils n'étaient pas tous d'accord au sein de l'ambu, chargé à la surveillance des Uchihas. Pour certains ils étaient coupables jusqu'au coup, quand d'autres leur laissaient le bénéfice du doute, ne pouvant aucunement prouver quelconque inculpation à la catastrophe qui s'était produite il y a maintenant huit ans de cela, ayant emportée avec elle le bien aimé Minato Namikaze, Yondaime sous peu nommé et sa charmante épouse Kushina Uzumaki, légendaire jinkuriki de Kyubi le renard à 10 queues. Le cataclysme qu'avait laissé l'incident était tel que depuis une atmosphère lancinante c'était abattue sur l'ensemble du village bien que la mission classée " TOP SECRET ", demandait à la garde rapprochée du l'Hokage une surveillance des plus silencieuses et des plus fines des filatures. Il fallait dire qu'ils ne faisaient pas meilleurs coupables qu'eux. La bête au pelage roux s'était réveillée et avait écrasée sur son passage un périmètre gigantesque, quant à peine arrivé les militaires près du lieu du décès du couple héroïque, avaient aperçus dans les yeux du monstre la marque qui les distinguaient tant !

Sans compter qu'on eu du mal à comprendre cette absence en ce soir de désastre.

 

En contre partie, les accusés avaient donné comme excuse que l'alarme mise à disposition ne s'était pas activée et qui plus est qu'ils se sentaient dupés. Fugaku et Mikoto s'étaient retrouvés plus éloignés du secteur après avoir reçu " une invitation, " étrange. Malheureusement ils n'avaient aucune preuve de leur dire. Rien personne n'avait de preuve, tout le monde se sentait la cible de l'autre. Les uchiha étaient devenus le bouc-émissaire idéal, ce qui compliqua bien la tâche qu'on leur avait aguerrie. Difficile désormais d'exécuter leur autorité sur le village, car tout finissait par se savoir. De leur côté, ils se sentaient victimes d'une conspiration, où ils seraient publiquement les seuls responsables de leur propre mort.

Chacun de son côté, il était alors devenu difficile voir impossible de cohabiter, mais on attendait, on attendait que la cocotte minute n'explose quand certains encore espéraient, c'était le cas d'Hiruzen Sarutobi.

 

 

##########

 

 Noeuf ans plus tard.

 

 

Il était affalé là, près d'un gigantesque arbre qui semblait pleurer de toute son allure, un peu comme si l'arbre c'était retrouvé là juste pour émaner sa peine. Complètement cassé par le fardeau qu'il portait il ne s'imaginait plus qu'une apparition vienne lui rendre visite, mais elle se tenait là, juste devant lui…

 

L'ébène s'était désormais relevé de sa niche, ne la quittant pas des yeux, ne sachant dire qui des deux jouait l'envouteur et l'envoûté. Puis il s'avançait à peine, qu'elle se jetait dans ses bras brusquement ! Elle fermait les yeux pendant qu'elle se blottissait tout contre sa poitrine tandis qu'il passait ses mains dans sa chevelure nacrée. Il l'étreignait contre lui si fort et si délicatement qu'elle n'aurait pu par milliers de mots le décrire. Elle ne savait que dire, si ce n'était qu'après y avoir goutté il lui était devenue une torture de s'en soustraire.

Elle entendait les battements qu'il faisait pendant qu'elle se maintenait agrippée dans son dos, la main passant tantôt sur les omoplates ou dans le coup quand elle ne descendait pas plus bas. Ils étaient si serrés l'un contre l'autre qu'ils se donnaient chaud sans le vouloir, tâtant leur corps d'une pulsation à l'autre. La tête enfouie au creux de sa nuque charnue, la jeune fille le sentait respirer contre sa peau, ainsi elle devinait qu'il inhalait son odeur.

      " Je savais que tu me reviendrais, " chuchotait-il au coin de l'oreille, dans un souffle chaud. 

Alors, elle passait ses mains sur le visage du beau mal et le regardait de nouveau dans les yeux, qu'elle avait si triste. Mais il était sûr d'une chose désormais, elle l'aimait au moins autant que lui...

 

##########

 

Retour au présent.

 

 

      Elle était au bout du fil et entendait enfin la voix de celui qu'elle avait fait mander : " Maître Hiruzen, il y a ici des centaines d'enfants et de femmes pétrifiées. Nous venons de nous faire attaquer et les débris nous assaillent de plus en plus. Nous vous demandons une protection.

      –  Vous êtes bien placé pour savoir que ses mises en place de sécurité ne sont pas de gaité de coeur. Nous avons besoin de savoir : où se trouve Fugaku ?

      –  Il est parti avec ses hommes, au front. Sandaime vous devriez tenter de lui parler par radio, au moins.

      –  Il est vrai, le secteur de police avait à disposition un stockage d'écoute et du matériel avancé, songea Hiruzen à haute voix.

      –  Sandaime, écoutez-moi. Je comprends bien votre méfiance mais j'ai tout à côté de moi mon fils, le dernier de huit ans, tout juste huit ans..."

Elle s'arrêta et souffla, ce qui alourdit d'avantage son discours.

Puis elle reprit d'une voix très grave et appuyée : " Croyez vous que nous serions prêt à nous séparer de la sorte et nous risquer au pire ?

      –  Mikoto...

      –  Ce n'est pas la femme du chef de police qui vous parle, ni la kunoïshi, mais une mère. Tempi si vous ne me faites pas sortir, prenez au moins Sasuke ! Les enfants méritent votre pitiée ; ils n'ont rien avoir avec tout ça ! Ils ne sont responsables de rien..."

Hiruzen regarda Danzo, alors que celui-ci restait fermé. Pour lui tout ceci n'était qu'une comédie, ou n'apporterait que des problèmes. Le balafré baissa la tête longuement, dans un silence qui ne sembla pas finir.

      " Acceptez seulement le garçon de huit ans alors. "

C'était ce qui était convenu après tout, pensa-t-il, en se récapitulant mentalement l'esbroufe qu'il avait manigancé avec Itachi. Il craignait tout de même d'avoir échoué en vue des nouvelles qui lui étaient arrivées. En effet, bien avant que la situation actuelle ne lui parvienne, il s'était arrangé pour que le jeune Itachi Uchiha, tout juste promu à l'ambu, ne se retrouve au coeur d'un des pires complots jamais imaginés. Tout ceci après avoir, non sans carnage dérobé à l'un des meilleurs membres du dit clan, un trésor, qui mènerait selon les croyances jusqu'au saint graal !

Non sans savoir la perfidie de l'être, le jeune adolescent avait dans son désespoir accepté le marché. Il deviendrait le bourreau à sa place, en contre partie de lui promettre la suivie de l'être, qui à ce jour lui était le plus cher, son petit frère Sasuke. Il n'était plus bien sûre qu'Itachi ait respecté sa part du marché. Avait-il était devancé, ou l'avait-il tout simplement trahi ? Les bombardements ne lui ressemblaient guère et il avait l'habitude de faire un travail bien propre, sans aucunes bavures. Rien qui ne lui rappelait le petit génie qu'il avait soigneusement garder à l'oeil, ne lui parvenait aux oreilles, ce qui le contrariait fortement. Qui les attaquait ? 

Danzo avait pris l'habitude d'être des plus méfiants, car il avait été formé dans la plus haute des traditions ninja. Aussi, ses pires ennemis n'étaient autre que ceux qui avaient autant d'entourloupes et de malices en poche que lui. Il n'était pas du genre à croire en l'humanisme et s'il avait dû en croiser, il l'aurait reconnu face à sa mercie.

Hiruzen toujours dans l'espoir d'arranger la situation, était pris entre deux positions qu'il se devait d'avoir. Il aurait été si facile d'ouvrir les portes, mais il ne pouvait se permettre de négliger le reste de la population.

      " Faites sortir les enfants, " insistait Mikoto.

Lorsqu'il entendait Danzo accepter de faire sortir Sasuke, il ne put s'empêcher de songer à l'état dans lequel seraient l'ensemble des enfants, s'il venait à les séparer de leur mère. Bien évidemment pour le Sandaime, il était inadmissible de ne faire sortir qu'un seul individu.

Aux portes du secteur 2, Sasuke regardait sa mère et s'accrochait à elle de peur qu'on ne les séparent vraiment. Il disait de la tête non, pendant que ses yeux suppliaient. Bien entendu, il n'entendait rien de la conversation qui se faisait, mais rien qu'à entendre sa mère, ceci lui suffisait à comprendre quel en était le sujet.

 

Elle de son côté, aurait préférée que le vieil homme soit présent pour les voir. Connaissant la sensibilité du maître, elle avait espéré qu'il assiste à la scène et qu'il prendrait à cette vue en pitié tous les villageois qui se tenaient ici apeurés et perdus. Cependant, s'il n'y avait pas d'autres solutions, il lui faillait sortir au moins Sasuke et elle. La Dame prenait de gros risques, car elle savait que Danzo rodait derrière les écouteurs. Hiruzen se tut pendant quelques secondes qui prirent des allures de sentences. La pression venait de monter si haut que Mikoto transpirait de tout son être.

      C'est alors que Sasuke s'écria, inconscient : " C'est injuste ! Pourquoi devrions nous être séparés ?! Je ne veux pas ! Si je dois partir alors je préfère que ce soit pour défendre tout le monde !

      –  Arrêtes Sasuke ! tu vas sortir et te mettre à l'abri !

      –  Non ! Si papa était là, il m'aurait dit de te protéger. Je ne suis pas un lâche ! Pourquoi ils nous enferment pendant que papa se bat avec les autres ? Je ne veux pas partir alors que tout le monde se bat là-bas !

      –  Sasuke je t'en prie... clam...

      –  Et puis je veux devenir policier... ein..." Finit-il en baissant la tête, tout énervé et essoufflait alors que Mikoto le tenait par les poignées.

Dans l'appareil, on entendait respirait fort, comme si un effort physique avait pris le pas sur le pouls de cette mère interloquée.

Il n'avait que huit ans mais les nerfs de l'enfant c'était décuplés sous la pression d'une rage interne.

      " Je... je m'excuse Hokage-sama, " reprit-elle pendant qu'elle reprenait du souffle.

      " C'est bon, faites sortir les femmes et les enfants."

      " Mais maître ! S'étonna l'officier.

      –  Cet enfant ne veut même pas sortir, insista Hiruzen tout en regardant son binôme. Il fera un très bon soldat plus tard. Je ne changerais pas d'avis, c'est un ordre ! "

 

Les portes s'ouvrirent, tandis de l'ensemble de la peuplade fut menée dans un autre quartier surveillé par l'ambu, entièrement construit pour servir d'évacuation en cas de danger éminent.

Dans la cohue, Mikoto agrippa son fils. Elle tentait de se faufiler pendant que la discorde grouillait de partout dans les rues. En effet, car devant une telle pagaille c'était toute la population du village qui était secouée. Les services de la garde ambu, ainsi que les juunins, avaient eu pour mission de s'occuper de l'ensemble de la sécurité du village, mettant en place le plan " sécurité d'urgence ". Seulement pour l'instant il n'y avait pas de raison suffisante pour faire évacuer la totalité des villageois. Ainsi plusieurs brigades s'étaient vues chargées de passer dans l'ensemble des quartiers et foyers afin de mettre tout le monde en alerte, mais de ne surtout pas quitter leur maison sans la permission de responsables, qui leur avait été imposé. Leur tâche était des plus délicate. Qui, ne serait pas des plus perturbé devant un troupeau décadent au coeur de sa cité ? Il faillait faire face aux questions sans réponses et à la panique, surtout quand il s'agissait là de leur habituelle police.

 

La belle brune, elle se dirigeait à l'opposé. Alors qu'elle avait trouvé le moyen de passer par des ruelles, elle avait dans sa discrétion créée l'illusion d'un clone d'elle et de son fils afin que personne ne remarque leur absence, du moins le temps qu'il lui fallait...

D'un pas rapide et calfeutré, elle continuait sa course jusqu'au bâtiment central, tout à côté des logements qui avaient été fabriqués pour y garder les orphelins de guerre pris en charge, du moins financièrement par l'état. Seulement ce soir, il y avait disposé à la porte et l'intérieur de l'appartement, d'un des tout particulier occupant, une garde rapprochée des plus impénétrable…

 

***************

Laisser un commentaire ?