Recueil de one Shot

Chapitre 14 : II.VI. Beelzebub

1193 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 01/11/2020 16:22

II.VI. Beelzebuth


C'est vrai j'avais oublié. Désolée. Par ma défense, j'ai eu pas mal de travail et de préparatifs que se soit à l'école ou au travail. Avec une serveuse malade et les devoirs qui n'en finissent pas en vue des examens de premiers trimestre. Cela dit, lui ! Et lui seul ne pouvait oublier une invitation à manger. Qu'est-ce que j'avais en tête ? C'était l'avatar de la gourmandise. Un ventre sur patte. Si tant est qu'il n'a pas un trou noir à la place de l'estomac. Je me ressaisis alors et regarde avec inquiétude le beau démon au corps sculpté et grand. Il ferait envié les plus beaux mannequins où encore les dieux du stade. Mon inquiétude s'envole. L'envie de bavé presque viendrait si il n'affichait pas un air aussi mignon alors qu'il déguste les plats avec délice. Il ferait presque fuir les clients, et un coup d’œil dans la salle m'indique qu'il les a fait fuir.


« Vu qu'il n'y a personne, je peux travailler seule si tu veux MC. » Je la regarde un peu étonnée puis me rappelle que je n'étais là en tant qu'aidante.

« Heu ... Tu es sûre ? Enfin il y a ... Bon d'accord. » Déçue, je me dirige vers les vestiaires. Ma collègue m'enjambant le pas.

« Sinon, tu prends cette journée-ci et je prend ton jour prochain ? J'ai drôlement envie de voir mon copain donc. »

« Oh, tu ferais cela ? »

« Je ne le fais pas que pour toi. J'ai vraiment envie de le voir et ce que tu sais. »


Elle me fis un clin d’œil auquel je roulais des yeux. Que trop bien ma foi ! Cependant, je suis tellement contente que je m'en fiche. Au diable cette merde qu'elle prépare, au moins je reste plus longtemps avec Beel. Je suis plus qu'heureuse que nous sommes un jour de semaine et donc peu de monde qui arrive dans le HMC. Alors que je salue ma Hécate qui fuit presque tête dans son DDD afin de prévenir son petit ami de son congé, je regarde un moment la porte par laquelle elle est passée. Je me surprend à soupirer. Un petit ami, si le glouton qui se trouvait assis dans le salon était moins concentré sur ses plats et peut-être plus sur moi ... Non, Beel est ce qu'il est. Il serait différent, je ne pense pas que je le regarderais pareil.


« MC ! »

« Oui monsieur, j'arrive ♥ »


Une fois dans le salon du HMC, je le regarde toutes sourire, presque sautillant vers lui. Je le vois presque rougir alors qu'il me temps une de ses assiettes vide. Un coup d'œil sur la table et je remarque que toutes les assiettes sont vides. Je lui souris alors et le vois baissé la tête.


« J'ai faim. »

« De suite, qu'est-ce qui te feras plaisir ? »

« Jambon de drakon, cheescakes, hamburgers, parfaits et ... non, ce sera tout. »

« Tu es sûr, Beel ? »

« Je veux bien avec le plat spécial HMC ? »

« Oh ! Pour toi je veux bien Beel. Cela prendra un petit moment. Je t'apporte le plus rapide ce que je peux. »


Je le vois hocher la tête gêné. Ah, il ne sait pas ce que c'est et je parie que cela là intrigué. Bon je lui apporte dans un premier temps des parfaits, hamburgers et cheescakes. Pour ce qui est du jambon de Drakon au vue du poids, je vais avoir du mal. Alors que je tente de le faire glisser sur le chariot voilà que je perds l'équilibre.


« Whaaaaa ! » La panique de ma voix devient alors palpable.


Mon dos cogne sur quelque chose de dur, dur mais moelleux à la fois. Une paire de bras rentre dans ma vue et je sens mes joues se chauffer plus fortement que je ne l'aurais voulu. L'assiette a été rattrapé et posée sur le chariot. Je sens alors un souffle chaud à mon oreille, me faisant encore plus rougir et faisant jaillir des papillonnement dans le bas de mon ventre.


« Est-ce que ca va, MC ? »

« Oui, mer... merci Beel. C'est très gentil. »


La chaleur quitte mon dos après que j'ai repris l'équilibre. Laissant un sentiment de froid et aussi de ... frustration. Je vois le cuisinier passer la tête par la petite fenêtre de réception avec une tête de panique.


« MC ?! »

« Ca va, ca va, désolée Uphir. »

« Pas de cela. Si tu te blesse le patron va pas être content. » Je le vois jeté un coup d’œil à Beel. « Oh, merci Beelzebub, d'avoir pris soin d'elle. »

« Pas de quoi. »


Je les regarde alors à tour de rôle jusqu'à ce que je vois notre cuisinier retourner en cuisine non sans marmonner un « Je comprends pourquoi on a tant de commandes. » et Beel retourner à sa place apparemment soulager. Je me reprends alors et regarde le chariot... Chariot ? Il était pourtant là et ... Je regarde Beel qui attaque déjà son Jambon. Et bien ... Et mon service ? Il ne sait pas attendre. Si cela se trouve c'est ce qu'il voulait vraiment. Je rougis un peu le regardant et touchais alors mon oreille pensant à son souffle. Je sursaute lorsque le cuisinier m'interpelle me donnant les ingrédients nécessaires à la spécialité du HMC. Je cours aller chercher le chariot afin de mettre le tout dessus et me dirige vers la table à Beel. Je commence alors à cuisiner devant lui tout en y mettant l'art et la manière du HMC c'est à dire en faisant une sorte de prestation. Bien sûr, Beel mange tout en m'observant curieux mais déglutissant de bave à l'envie de manger. Il a l'air content et cela me fait vraiment plaisir. Je mets alors plus de joie dans ma présentation.


Une fois finis, je le sers alors. Notre spécial Udon sauce de l'enfer et ses divers accompagnement, dont j'avoue ne pas connaître le nom de tout les ingrédients. Après tout c'est un plat qui pour moi est typique du Devildom mais pas pour le monde des humain. Je soupçonne qu'il contienne du poison. Cependant cela plaît tellement aux démons que je ne vais pas dire quoi que se soit sur cela. Pendant le reste de mon service, je me surprends à observer Beel presque amoureusement mais me reprend dès que je sens qu'il tourne la tête vers moi et regarde ailleurs. Bref un évitement de regards intensifs. Suivis de quelques discussions principalement centré sur ses commandes. Pas grave, ce temps est pour moi aussi précieux que ma vie. J'en suis plus qu'heureuse. Il m'attend même à la fin de mon service pour que l'on rentre ensemble. Bref, ce fut un de ses jours que j'aimerai le plus.

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