La Cité sous les Mers

Chapitre 15 : Sans mots.

3592 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 03/06/2018 00:13

Dès le lendemain, Law s'était à nouveau rendu aux archives, surveillant du coin de l'œil que le vieillard n'ait pas semblé changer d'attitude à son égard. Mais non, il continuait d'aller et venir entre les bibliothèques, et de prendre sa pause dans une routine que le chirurgien ne supporterait pas à sa place. La vie de pirate avait décidément bien plus de rebondissements et de curiosité que celle des simples civils., là-dessus il ne regrettait pas ses choix.


Enfin, le supernova avait autre chose en tête que de comparer sa vie à celle de l'archiviste. Il souhaitait retrouver la personne ayant peint ce tableau. Bien entendu, elle était morte et enterrée depuis le temps, mais une biographie ou des journaux de l'artiste comporteraient peut-être quelques indices. Jusque là, il avait surtout lu des rapports historiques formels, parfois des faits s'étant transformés en mythes, mais peut-être que le peintre avait mis sa propre vision des choses sur papier.


Ne connaissant pas son nom et le tableau n'étant pas signé, Law consulta tout d'abord le registre des œuvres réalisées pour la royauté, en remontant directement aux dates les plus anciennes. Il trouva aisément l'artiste de son temps qui avait peint plus d'une vingtaine de tableaux pour leur compte, Marelly Laïas. Il fut assez déçu de constater qu'on n'avait pas retenu grand chose de la vie de cette femme, sinon qu'elle était dotée d'un talent inné pour reproduire des scènes qu'elle n'avait parfois qu'entraperçu. Elle avait travaillé longtemps au service du roi de cette époque, Neferith Kartas, picturant la naissance de cette cité.


Dans un ouvrage reportant toutes les miniatures de ses plus grandes œuvres, il pu donc observer le dôme, dix fois plus petit que celui actuel, abritant l'ébauche du palais et de la cité. A cette époque, ils subissaient beaucoup d'attaques de monstres marins, et les plus terribles faits avaient également été déposés sur toile. Quand au Nasuulti en lui-même, ce qui intéressait le plus Law, il n'y avait que deux tableaux à son effigie. Celui du grand hall, et un autre relatant plutôt des personnes vivant à l'intérieur, faisant ressortir une atmosphère sinistre au vu des visages anxieux entourés par les machines.


Soupirant, le brun passa machinalement le doigt sur le détail ayant retenu son attention la veille, difficile à voir sur cette petite reproduction papier. Il y avait quelques commentaires de l'artiste, principalement au sujet du voyage et de l'espoir qu'avait installé la découverte de l'espace idéal pour s'établir, après tant de mois passés sous l'océan. Elle parlait à un moment de son roi, qui n'avait pas flanché de toute la durée de l'expédition sous-marine, mais à aucun moment ne mentionnait la couronne. Peut-être n'avait-elle même aucune idée de ce à quoi elle servait, ou de son importance. Bien que Law pensait qu'il devait s'agir d'une clé centrale dans ce fonctionnement, à la manière dont elle avait été précieusement décorée, sans se contenter du simple code à l'intérieur qui était la véritable source.


Ne dénichant rien de plus dans les ouvrages de la peintre, le brun choisit alors de poursuivre sur cette voie en s'intéressant aux orfèvres. Il y aurait peut-être quelque chose sur celui à l'origine de cette couronne. Reposant le livre à sa place, Law parcourut le rayon sur les artistes du royaume, se saisissant d'un des ouvrages à disposition, il le feuilleta rapidement avant de considérer qu'il lui convenait et repartir s'asseoir.


Toutes les couronnes réalisées pour les souverains étaient répertoriées sur ces pages, ainsi que le nom des créateurs et un historique à leur sujet. Le premier roi n'avait visiblement jamais porté celle qu'il avait amené avec le sous-marin, mais quelques générations après elle revenait sertir les têtes royales. Néanmoins, il y avait peu d'informations supplémentaires à ce sujet. Elle avait été réalisée par le frère de la conceptrice du Nasuulti, orfèvre connu de son temps, cependant décédé avant le début de l'exode sans laisser de commentaire sur sa réalisation. Au final, il doutait même que les souverains la portant durant cette période aient une idée de son utilité.


Le frottement de la porte de pierre sur le sol marbré tira le chirurgien de la contemplation de l'ouvrage. C'est sans surprise qu'il identifia l'entrée d'Azuhla, en vérité peu de monde semblait passer autant de temps dans les archives. Il avait déjà vu Latya y pénétrer une fois, accompagnée de son plus jeune frère dont il ne connaissait pas le nom, et c'était visiblement pour ce dernier qu'ils étaient passés. Il ne les avait pas revu ensuite, et au final ce devait bien être la souveraine d'Adentila qui s'intéressait le plus à son histoire, il la voyait passer prendre des livres presque à chaque fois qu'elle avait du temps libre. Bien que contrairement à lui qui devait rester ici, ne pouvant pas emprunter les archives, elle ne restait pas très longtemps après l'avoir salué. Cette fois néanmoins, il pouvait peut-être essayer d'en tirer quelque chose de plus...


Elle s'approcha en le saluant par politesse, ce à quoi il répondit d'un simple hochement de tête avant d'enchaîner sur ce qui l'intéressait :


« - Toutes ces couronnes ont-elles une signification particulière ? »


Évidemment, il n'allait pas lui dire qu'il faisait des recherches sur un objet leur appartenant clairement, trouvé sur un navire ayant certainement été leur ennemi. Elle jeta un œil à ce qu'il consultait, et il prit soin de laisser l'archive ouverte à la page comprenant l'artefact qui l'intéressait. Il obtint rapidement la confirmation qu'elle ne devait pas en savoir beaucoup plus que ses ancêtres à la réponse qu'elle lui fournit :


« - Pas à ma connaissance, certains souverains aimaient se construire leur patrimoine à leur image.

Nous en avons conservé une partie, mais certaines des couronnes ont été perdues ou enterrées avec leurs propriétaires. »


Si elle n'en savait rien en étant directement concernée de part son statut, cela signifiait que les informations sur l'objet avaient été délibérément cachées. Et tout comme le Nasuulti était désormais égaré, le mécanisme qu'activait cette clé était aussi tombé dans l'oubli. Cela frustrait quelque peu le chirurgien, mais il lui paraissait difficile à présent de dénicher plus de renseignements. S'il n'avait pas l'accès à ce sous-marin antique, il ne saurait sans doute jamais ce que l'artefact en sa possession activait.


Law soupira avant de refermer le livre, Azuhla ne s'en arrêta pas là néanmoins, tirant la chaise en face de lui. Une fois installée avec les manières et la grâce que l'on attendait d'une noble, les mains jointes et la courbure du dos prononcée, elle demanda avec un sourire beaucoup moins formel :


« - Dites-m'en plus, j'aimerais savoir à quoi ressemble votre monde à la surface. »


Il l'observa quelques secondes en silence, sans qu'elle ne le relâche de ses prunelles azur, avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise. Ce n'était pas tant qu'il ne voulait pas lui répondre, mais plutôt qu'il lui était difficile de savoir par où commencer.


« - Qu'est-ce qui vous intéresserait le plus de savoir ?


- Votre système politique.


- Vraiment ? souligna-t-il en étirant ses lèvres d'un sourire sournois. »


C'était la réponse à laquelle on s'attendait, mais il commençait à saisir les nuances entre la façade qui se devait d'être irréprochable, et l'éclat réel que les choses nouvelles pouvaient allumer au sein de ces prunelles. Elle finit par fermer les yeux l'espace d'une seconde, un léger sourire allant flotter sur ses lèvres, avant d'admettre :


« - Non, c'est vrai. Je voudrais savoir à quoi ressemble vos gens, quels produits rares se trouvent sur vos étalages, l'architecture de vos bâtiments... quels genres de paysages dépeignent la surface, sous le « soleil ». »


Elle ne s'était pas départie du ton assuré qui accompagnait la cadence maîtrisée de chacun de ses mots, eux-mêmes certainement choisis avec le même soin qui avait dû accompagner ses leçons. Pourtant le cadre, les raisons, ne concordaient pas avec l'apprentissage trop parfait, presque manipulateur en fait, qui caractérisait la haute société. Il y avait derrière ce que l'éducation ne pouvait pas effacer, ce qui l'avait poussée à l'inviter ici, à le laisser en voir autant qu'elle pouvait lui soutirer. Chaque décision s'accompagnait d'une justification des plus rationnelles, alors qu'au final, et Law le savait très bien, c'était simplement pour satisfaire sa curiosité. La même qui l'avait saisi dès le premier pied posé sur cette cité au fond des eaux, l'enjoignant d'en découvrir plus et d'en retirer ce qui pouvait bien lui servir.


« - Hmm disons que c'est moins... uniforme, répondit-il. Il y a beaucoup de personnes atypiques, de lieux parfaitement uniques, qui échangent entre eux... En fait, il y a tellement de paysages et de cultures très différents les uns des autres, qu'il est impossible de les résumer en un seul.


- D'où est-ce que vous venez alors ? »


Il paraissait plus simple et plus passionnant de dépeindre son lieu d'origine, mais Law marqua un temps de pause. Son regard se perdit dans le vague, alors qu'une étrange mélancolie le prenait soudain, se glissant sournoisement dans sa poitrine.


« - Je viens d'une ville qui doit être aussi blanche que celle-ci pourrait être au soleil...


- Le soleil rend les choses différentes ? »


Il sourit légèrement devant cette question d'une naïveté qui lui rappelait les enfants.


« - Oui, on peut dire qu'il les rend plus pures et plus éclatantes... »


Et même si cela faisait des années, il se souvenait encore de Flevance, inégalable de part sa beauté. Elle était et resterait à ses yeux le plus bel endroit sur terre. Avant que les flammes ne la dévorent et la maladie l'emporte, elle et ses habitants, Lamy...


« - Et vous aviez souvent des visites de l'extérieur ? »


Azuhla remarqua qu'il ne lui répondait pas et plissa légèrement les yeux en le détaillant. Il n'avait pas changé d'expression, conservant l'air détaché qui donnait l'impression de creuser une certaine distance, d'autant plus qu'il n'était pas d'ici. En revanche, son regard, déconnecté de la réalité, en dévoilait bien plus. Ce qui se reflétait dans ces pupilles orageuses, c'était de la peine, une souffrance qui lui laissait deviner que ses questions avaient réveillé de vieilles blessures.


Elle ne savait pas quoi, mais visiblement ses origines avaient été marquées par un drame, dont elle ne comprenait sans doute pas l'étendue. Quelque part, cela la rendit triste, de lire autant de douleur intérieure dans un regard, alors même qu'aucun autre trait n'exprimait autre chose qu'un visage fermé. Ses mains survolèrent les quelques dizaines de centimètres de la table les séparant pour aller saisir avant même y penser celle tatouée et inerte du brun.


Le contact des mains froides sembla le réveiller et le tirer d'une scène lointaine, et Law redressa légèrement la tête. Croisant le regard de la jeune femme, celle-ci retira rapidement ses mains avec embarras, avant de reprendre rapidement contenance et s'excuser avec un sourire formel :


« - Excusez-moi, ce ne sont pas des manières.


- Ce n'est rien. »


N'ajoutant rien de plus, le chirurgien se leva, le visage fermé, avant d'aller replacer l'ouvrage à sa place et quitter la salle des archives en silence. S'immobilisant un instant alors que la porte se refermait lourdement derrière son passage, Law ferma les yeux un instant, chassant les réminiscences du passé que cette discussion avait amenées dans son esprit. Il s'éloigna ensuite d'un pas raide, presque mécanique, qui s'accélérait à mesure que le sentiment de vouloir être seul s'accentuait.


Absorbé par les pensées sombres qui s'immisçaient sournoisement dans son esprit, mélange de haine et de peine, il ne remarqua pas la créature qui se jeta littéralement entre ses jambes. Un petit cri plaintif, animal, résonna alors que le gêneur allait rouler un peu plus loin, tel une boule bleue et blanche. Intrigué, Law fronça les sourcils avant de s'approcher, gardant une certaine méfiance, pour voir s'il ne l'avait pas blessé dans le mouvement.


Le brun détailla un genre d'animal qu'il n'avait jamais croisé jusqu'ici. Cela ressemblait vaguement à un canidé, le museau fin, la tête prolongée de deux longues oreilles coniques, recourbées sur les pointes. Une paire de grands yeux tels des saphirs se fixa sur le chirurgien, avant que la créature ne se redresse soudainement sur ses quatre pattes. La peau s'apparentant à un cuir épais et imperméable était percée de petites griffes d'argent, et son blanc délavé était strié de zébrures bleues, réparties irrégulièrement sur le corps élancé. Une longue langue spiralée pendait hors de sa bouche, alors que sa queue, terminée d'une membrane violacée légèrement transparente, telle un voile, battait dans le vide. Le voyant sautiller sur place, Law interpréta son attitude plus comme un signe de jeu que d'agressivité.


S'accroupissant pour ajuster sa hauteur à la créature ne lui arrivant même pas jusqu'au genou, Law se demanda de quelle espèce cela pouvait bien être et ce que ça faisait là. Aucun garde n'avait semblé s'affoler, et étant donné la discrétion contestable de l'animal, il s'agissait sans doute d'un familier. Entendant des pas précipités dans le long couloir, le jeune homme se redressa pour identifier de qui il s'agissait.


Il vit une jeune fille d'à peine douze ans courir vers eux, les talons plats de ses sandales blanches retentissant sur les dalles. Elle freina brusquement en le remarquant, se stoppant à quelques bons mètres de lui. Law l'identifia sans peine, il s'agissait d'une des sœurs d'Azuhla, dont il se souvenait encore de la chevelure unique en son genre qui la parait. Le carré blanc dont quelques mèches lui tombaient sur les yeux arborait des couleurs irisées tel un diamant aux multiples facettes.


Tandis qu'il l'observait calmement, l'enfant quand à elle se mordilla la lèvre inférieure avec malaise, se retrouver seule face à cet individu ténébreux l'intimidant. Son regard d'un bleu pâle et cristallin allait successivement de Law à l'animal agitant la queue à ses pieds, qui devait visiblement lui appartenir. L'envie de le récupérer se lisait sur les traits de son visage, mais, trop impressionnée, elle était visiblement résolue à ne pas bouger de la distance de sécurité qu'elle conservait entre eux. Déstabilisée par la situation, la jeune fille choisit, en ultime recours, de faire signe à son familier de revenir vers elle. Une paire d'yeux saphir se posèrent sur elle, bien que la créature finisse tout simplement par poser son arrière train sur le sol, et laisser pendre la langue en haletant légèrement, semblant ne pas comprendre du tout ce qu'elle attendait de lui, ou vouloir qu'elle se déplace à sa place.


La moue désespérée qu'afficha la fillette arracha un sourire au pirate, amusé par la situation. Elle semblait toute prête à décamper de son côté, mais ne parvenait visiblement pas à se résoudre à laisser son animal derrière elle, avec un inconnu. Finissant par la prendre en pitié, le brun l'apostropha d'une voix calme :


« - Tu peux t'approcher je ne vais rien te faire. »


Bien entendu, il aurait pu tout simplement partir, mais il n'avait pas envie de lui faciliter la tâcher. Cette situation l'amusait, et une légère pointe de sadisme lui donnait envie de jouer un peu avec sa craintivité. Les prunelles limpides le fixèrent plusieurs secondes, avant de revenir se poser sur l'animal se grattant calmement derrière l'oreille, et qu'elle ne se résigne enfin à faire un pas dans sa direction. Puis un autre, et encore un autre, finissant le dernier mètre par petits pas précipités, alors qu'elle saisissait gauchement l'animal entre ses bras pour reculer vivement.


La jeune fille ne décampa pas tout de suite néanmoins, la tension redescendant quelque peu alors qu'elle constatait que l'homme n'avait pas bougé d'un cheveux. Son familier s'agitant un peu, agacé d'être tenu entre ses bras comme une vulgaire peluche, elle l'installa plus confortablement sans lâcher Law du regard, aucun mot ne sortant de sa bouche.


Le son d'une porte qui claque, résonnant dans le couloir, la fit sursauter et reculer rapidement. Esquissant un sourire malicieux, Law finit par la laisser tranquille, se détournant pour s'éloigner d'une démarche plus détendue. Il fut surpris d'entendre quelques pas timides le suivre, le faisant se retourner. Alors qu'il se retrouvait à nouveau face à elle, la fillette qui s'était visiblement mise en tête de le suivre se figea avec un air de prise sur le fait. Comme elle le fixait sans piper mot, il finit par remarquer, gardant un ton calme :


« - Si tu as quelque chose à me demander, dis-le. »


Elle se contenta de le fixer les yeux toujours grands ouverts, le teint pâle comme la porcelaine, elle avait l'air d'une poupée qu'on avait réalisée dans les plus beaux matériaux et du plus grand soin, qui ne faisait que s'animer sans être capable de prononcer la moindre parole. Elle finit par baisser le regard, conservant ce silence presque agaçant. Il fut rompu non pas par des mots provenant de cette gamine décidément muette, mais par des pas se dirigeant vers eux. Le supernova dévia son attention sur la souveraine qui s'approchait rapidement.


« - Aurinna qu'est-ce que tu fais ? »


La fillette tourna les yeux vers elle, se fendant d'un sourire alors qu'elle semblait immédiatement se détendre. Néanmoins, elle n'articula pas plus un mot en sa présence, bien que cela ne sembla pas surprendre son aînée. La petite recula un peu, les saluant tous deux d'un signe de tête, avant de filer avec son animal dans les bras, la petite robe blanche qu'elle portait voletant en suivant ses mouvements. Dès qu'elle se fut suffisamment éloignée, Law posa la question qui le taraudait depuis quelques minutes :


« - Elle est muette ? »


Azuhla secoua la tête d'un air un peu plus triste.


« - Non... elle ne veut plus parler depuis que... notre père est mort. Enfin, elle parle parfois, et Emeryl dit qu'il arrive qu'elle lui réponde, mais c'est devenu rare.


- Emeryl ? répéta Law.


- Son jumeau. »


Il se souvenait du gamin aux cheveux blancs qui l'accompagnait aux repas, et à présent il pouvait mettre un nom sur le visage.


« - Et cela fait longtemps ? reprit-il.


- Un peu moins d'un an... »


Il sentit qu'elle hésitait à poursuivre, mais elle finit par ajouter :


« - Les médecins pensent qu'elle met juste du temps à s'en remettre... En même temps, peu importe que la garde se soit mobilisée, on n'a jamais retrouvé l'assassin, ni comment il avait bien pu faire pour l'atteindre dans son bureau. Puis après le Conseil a repris les rênes, il y a eu la Sélection... finalement les gens sont passés à autre chose et les questions sont restées sans réponses. »


Visiblement, tout le monde n'était pas passé à autre chose...


« - Mais ? souligna Law en remarquant qu'elle n'avait pas l'air de partager la pensée desdits médecins.


- Je ne sais pas, mais moi j'ai l'impression que c'est plutôt quelque chose qu'elle se retient de dire. »


Elle n'ajouta rien de plus avant de secouer la tête.


« - Enfin... peu importe. Excusez-moi pour tout à l'heure, je vais vous laisser. »


Sans vraiment attendre de réponse de sa part, la jeune femme tourna les talons pour s'éloigner dans la même direction qu'avait prise sa sœur, certainement dans la partie du palais où se situaient leur propres quartiers. Pour sa part, Law rejoignit l'aile réservée aux invités, ayant l'impression d'avoir toujours moins de réponses et plus de mystères...



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N.A. : Bon ben, celui-là était plus long mais j'espère qu'il vous aura plu ! ^^ Et pas paru trop bizarre ^^'''

Breffouilles ! Law finira-t-il enfin par trouver un moyen d'en savoir plus ? Qu'est-ce qui rend Aurinna muette ? Est-ce qu'un jour j'écrirais une romance potable ? A suivre ~


Il est possible que je ne poste pas la semaine prochaine, je suis théoriquement en vacances scolaires mais comme j'ai mon stage j'ai moins de temps pour me pencher sur ma fic comme je veux :/

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