Après 5 ans

Chapitre 5 : Blessure

3887 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:29

Après 5 ans

Chapitre 4

- Vous l'avez laissé entrer ?

Le blond se tourna vers la silhouette affolée de Chopper qui venait de s'incruster dans son champ de vision. Posté en amont de la rue où se trouvait le bar de l'équipage ennemi, il était censé les prévenir, lui et Ussop des arrivées possibles de renforts ou de pirates suspects. Au vu de la tension du médecin, Sanji se plaqua contre la vitre depuis laquelle il espionnait la taverne, voyant de nouveau le pirate aux cheveux rouges qui venait d'y pénétrer.

- Attends, c'est un de ceux de ce matin ?

- Je l'ai affronté ! Je croyais pourtant l'avoir mis hors d'état de nuire, mais il doit avoir une technique de… régénération, je ne sais pas ! En tous cas, il nous a tous vus, Nami y compris, et quand il va la reconnaître, ils vont la séquestrer !

La peluche s'arrêta, à bout de souffle, tremblant d'appréhension. Derrière eux, Ussop s'approcha, l'air grave.

- On n'a pas le choix. Il faut faire sortir Nami, même si l'on doit tous les affronter.

- Un équipage entier… c'est de la folie, souffla le blond.

Il était désemparé. Non seulement il avait perdu de vue Zorro depuis longtemps, mais en plus il devait sauver la jeune femme qui distrayait à merveille les pirates attablés à l'intérieur. C'était à lui que revenait la protection de ses deux nakamas qui avaient pris le plus de risques en allant directement au contact de l'ennemi.

Il n'avait plus foi en ses capacités. Il ne se croyait plus capables de vaincre ses ennemis. Ils avaient perdu une fois. Les autres combats étaient voués à l'échec.

Cette certitude d'être incapable de défendre ses amis, il la ressentait clairement, à nouveau. Avant, quand l'équipage était complet, ils étaient sûrs de leur avenir victorieux. Et puis il y avait eu cette défaite, l'ordre de Luffy qui avait privilégié une dernière fois ses compagnons plutôt que lui-même et son rêve de gloire. Quand Sanji avait fui avec ses nakamas encore libres, il avait eu ce sentiment de désespoir face à la fatalité, à sa faiblesse, à son manque de puissance.

Ils s'étaient réfugiés le plus loin possible du champ de bataille, lui, le lieutenant, la navigatrice, le médecin, le tireur et le musicien. En pleine nuit, il avait constaté que le vert était parti. Seul. Pour une tentative désespérée de sauvetage aussi bien de son capitaine que de sa conscience. Sanji n'avait pas trouvé la force de le suivre.

Et puis il avait attendu. Deux jours et deux nuits. Sous une pluie diluvienne, il avait vu la forme ensanglantée de l'autre qui revenait, sa jambe brisée mal maintenue par un bandage de fortune. A ce moment-là, il s'en était voulu. De sa lâcheté. Déjà contre Bartholomew Kuma c'était Zorro qui s'était sacrifié. Encore une fois. Les Mugiwaras ne lui avaient rien demandé. Il n'avait rien dit. Sanji avait ressenti une douleur immense, aussi grande que sa désillusion.

- C'est bon, on y va.

Les yeux clos, le blond expira longuement, chassa ces souvenirs dramatiques de sa mémoire. Dans le bar, l'atmosphère avait changé. Les pirates jetaient des coups d'œil stupéfaits et furieux à la rousse. Devinant le changement de situation, Nami avait attrapé et vivement déplié son Climat Tact attaché à sa cuisse par une lanière de cuir. Ussop et Chopper déjà transformé acquiescèrent, brûlants. Sanji prit son élan et brisa une partie du mur avant de faire irruption dans la salle dans un nuage de poussière dégagé par les gravats.

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- Et ce n'est pas fini.

Le prostitué se pencha sur sa proie sous l'emprise de la drogue, agitée de légers spasmes nerveux. Les yeux sombres dilatés du pirate étaient écarquillés de surprise et, semblait-il, d'incompréhension. Savourant sa victoire facile sur le capitaine présumé de l'équipage, le vert toucha du bout des lèvres la gorge découverte, livrée, la suçota un instant avant de laisser sa marque, un petit hématome bleu-violet, délicatement exécuté.

- J'en étais… sûr, articula le blond aux longs cheveux étalés autour de lui.

- Il fallait te défendre, alors, ne pas me laisser faire, susurra avec délectation l'homme borgne.

D'après la respiration saccadée et les muscles des ses mains agités, Zorro devinait clairement la lutte intérieure que l'homme livrait au poison qu'il avait injecté dans ses veines. L'ancien bretteur le saisit par les épaules et le poussa sans aucun tact contre la tête du lit, le maintenant dans une position assise, plus pratique pour l'avoir à sa hauteur et l'interroger. Ses avant-bras où les arabesques fines de ses tatouages s'enroulaient lui bloquèrent les épaules.

- Maintenant, tu va tout me dire.

Les yeux du blond brillèrent à ces mots. Ses muscles se contractèrent plus violemment. Son bras bougea enfin de sa propre volonté, au prix d'un effort physique que peu de personnes pouvaient fournir. Il frappa de toute sa force disponible, qui était bien réduite en comparaison à celle qu'il possédait en temps normal. Le vert eu le souffle coupé en sentant le poing frapper son ventre vulnérable. Il chuta au sol et glissa à l'autre bout de la pièce. Qui était cet homme ? Même diminuée à l'extrême, sa force était colossale.

- Alors c'était pour ça ? Tu veux me soutirer des informations ?

Vacillant, il s'était mit debout, se retenant d'une main au mur tapissé de la chambre. Zorro secoua la tête, retrouvant ses esprits et se redressa, prêt à esquiver la prochaine attaque qu'il devrait subir. La dose qu'il lui avait injectée était-elle trop faible ? L'avait-il mal fait ?

L'homme aux muscles saillants fit quelques pas encore tremblants vers un coffre imposant dont il extirpa une arme qui ressemblait à une faux dans la lumière réduite des lampes de l'hôtel.

Le vert grogna, se jeta littéralement sur l'autre, arrachant la lame des mains hésitantes mais terriblement puissantes du pirate. Il la lança à l'autre bout de la pièce, n'en tenant aucune utilité vu son impuissance actuelle à se battre avec des armes. Le blond se tourna vers lui et tendit sa main agitée de soubresauts vers sa gorge. Le prostitué frappa le poignet tendu, déviant avec facilité la poigne mortelle, avant d'envoyer son genou abîmé d'une vieille cicatrice directement dans l'estomac nu de son adversaire.

Celui-ci se courba en deux, plus par le vertige lié à la drogue et augmenté par le déséquilibre de l'impact que par la puissance du coup. Zorro ne laissa pas passer une occasion si belle. Il joignit ses mains et frappa à nouveau, rencontrant la nuque musclée mais vulnérable du pirate. Sous le choc, celui-ci tomba à genoux, son cerveau anéanti ne pouvant plus faire bouger ses membres.

Le souffle court, Zorro le repoussa contre le mur, constatant les réactions réduites à néant de sa proie. Les deux hommes encore nus après les deux affrontements qu'ils avaient livrés se toisaient, essayant vainement de lire leurs intentions respectives dans leurs deux regards sombres.

- Pourquoi as-tu fait suivre les Mugiwaras ?

- Ils engagent des prostitués pour faire le boulot, maintenant ? ricana le pirate.

- C'est moi qui pose les questions !

Il envoya son poing serré dans le ventre de l'autre, qui émit un râle imperceptible. Il n'avait plus de drogue. Il allait falloir faire avec le peu d'effets qu'elle avait fourni au blond. Pourtant, devant le sourire moqueur que celui-ci affichait, le vert douta de sa propre force physique, bien qu'il doive l'utiliser rapidement. Les prunelles dilatées le fixaient, frémissantes. Zorro fouilla dans le coffre de métal à proximité et en tira plusieurs couteaux aux lames plus ou moins longues et effilées, mais toutes tranchantes.

Il serra ses doigts sur le manche d'une lame aigue. Toujours incapable de réagir, le blond le regarda faire, aucune peur ne se lisant dans son regard de pirate rompu à tous les aspects du métier. Le mugiwara s'avança, posa le couteau contre la peau presque aussi mate que la sienne des abdominaux développés, appuya lentement, atteignant une veine, la tranchant, laissant s'écouler une trainée de sang.

- Pourquoi ?

Les yeux flous du blond qui n'avaient pas quitté son visage un seul instant ne trahirent pas un soupçon de douleur. Seule la drogue qui coulait en lui réussit à lui faire ouvrir la bouche.

- Ordre du capitaine.

Zorro accentua la pression, méditant un instant sur l'information donnée. La pointe tranchante soigneusement affûtée se déplaça latéralement, ouvrant doucement la peau veloutée du ventre du blond. Il y a quelques instants, il la caressait. Maintenant, il aurait été capable de la lacérer. Peut-être prenait-il trop à cœur la mission que lui avait confiée Nami. Pourtant, il éprouvait une jouissance terrible à voir couler le liquide vital d'autrui. Et ce, depuis bien plus de cinq ans. Bien avant qu'il soit pirate, même.

- Qui est le capitaine ? Et qui es-tu, toi ?

Il retira le couteau. La dernière fois qu'il avait assisté à une scène comme celle-ci, il était le torturé. Maintenant, il prenait un plaisir étrange à reproduire les gestes qu'avait effectué le Marine aux pouvoirs de l'Aigle le jour de la défaite des Mugiwaras. Le prostitué contempla le torse quasiment parfait du blond. Il entailla à nouveau, la ligne du cou cette fois. Toujours pas de réponse. La lame descendit naturellement, chercha une autre veine, traça un virage, se teintant d'un rouge luisant.

- Réponds.

- Tu suce comme une pute et tu torture comme un pirate.

Sans se retenir, l'homme balafré enfonça profondément le couteau. Aucun gémissement de douleur.

- Le Kid a dit qu'il fallait bien son lieutenant pour retrouver et ramener morts ou vifs les cinq Mugiwaras encore libres.

- Son lieutenant ? Toi ?

Réitération du sourire provocant du blond. Le visage aux traits fins de son interrogateur se crispa, la fine cicatrice lui fermant un œil se plissant.

- …Killer ?

- On se connait ?

La lame trancha la peau sans aucune hésitation, autant à cause de la récente crispation de son propriétaire que par son inquiétude dédoublée. Nami était au milieu d'un équipage de pirates des plus puissants du Nouveau Monde ! Et même s'ils s'échappaient, ils ne pourraient pas facilement leur filer entre les doigts.

- Lequel des Mugiwaras suivais-tu ?

- Le blond et… la fille.

- Depuis quand ?

- Des mois.

Zorro ne l'avait pas reconnu. Il n'avait pas reconnu le masque bleu et blanc qu'il tenait à la main en montant dans la chambre. Pourtant, même vieilli, Killer « le massacreur » avait quasiment toujours la même apparence physique, qui était sûrement due au fait que l'on ne voyait jamais les traits de son visage. Et lui, qui avait couché avec lui, drogué et torturé ? Si un jour il se faisait retrouver par Eustass Kid ou son équipage, il ne donnait pas cher de sa peau. Son exécution serait sans doute immédiate, vu son incapacité totale à se battre avec ses anciennes armes.

Le vert se retourna vivement. Plusieurs ombres étaient visibles, mouvantes, sous la porte.

Il avait ses informations. Maintenant, il savait que Sanji et Nami ne pourraient pas reprendre leurs vies habituelles.

Ne restait plus qu'à partir d'ici, les retrouver, et fuir. Vite, loin. Le capitaine Kid n'avait pas lésiné sur les moyens pour retrouver les quasiment mythiques pirates au Chapeau de Paille, et il ne comptait sûrement pas s'arrêter là.

Zorro frappa la base du cou de Killer du plat de la main. Il s'écroula, inconscient, autant à cause de la drogue que de la saignée en règle que le vert venait de lui faire. Du sang s'écoulait encore lentement des blessures ouvertes du blond. Zorro s'éloigna de la forme nue du pirate, ramassa et revêtit son pantalon qu'il attacha avec des mains tachées de sang autour de sa taille mince avant d'enfiler son débardeur. Il allait devoir vaincre les pirates devant sa porte avant de fuir.

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Sanji frappa sans visibilité les corps mouvants qui se pressaient autour de lui. Ses jambes rencontrèrent des flancs, des têtes, des bras qui essayaient vainement de parer ses coups puissants. Il sortit ses mains de ses poches, les posa au sol et s'en servit comme appui pour exécuter une vrille parfaite qui fit s'écrouler un bon nombre de ses assaillants. Cette technique, c'est le vieux qui lui avait apprise. Zeff. Cela faisait si longtemps.

- Où est Zorro ?

La voix du blond porta jusqu'à Nami qui maniait rapidement son Climat tact, faisant s'élever une grande quantité de nuage sombres qui s'aggloméraient au plafond en une masse menaçante. Il s'inquiétait de la voir se battre au milieu d'ennemis si redoutables, mais avait foi en ses techniques dévastatrices. Près d'elle, Chopper, avec son Arm Point bien plus puissant que dans les souvenirs du blond, abattait ses poings sur les pirates qui avaient le malheur de l'approcher.

- En haut, avec Killer !

- Killer ! C'est pas possible !

- Et pourtant… c'est l'équipage du Kid que t'es en train d'affronter.

Le cuisinier dispersa ses assaillants en quelques coups et se fraya un passage jusqu'à l'escalier qu'il grimpa quatre à quatre. En haut, d'autres pirates l'attendaient. Où était Zorro ? Que pouvait-il faire contre un puissant supernovae, lui qui ne pouvait plus tenir ses sabres fétiches ? Une angoisse qu'il avait déjà éprouvée, et qu'il ressentait quelques instants plus tôt refit surface. Un instant, il vit Zorro ensanglanté, comme les deux fois où il n'avait pas pu le suivre dans les affrontements déments qu'il avait menés.

Pas encore. Une blessure à vif le brulait sur le bras, il n'avait pas fait attention au pirate qui l'avait touché avant de dévaler l'escalier en sens inverse, inconscient. Pourtant cette blessure nouvelle lui semblait tellement insignifiante. La peur qui lui nouait le ventre était bien plus douloureuse.

Quatre hommes armés de pistolets et de sabres étaient plaqués contre une porte, tentant de découvrir ce qu'il se passait à l'intérieur. Non qu'ils avaient peur pour leur chef, dont ils connaissaient la puissance, mais ils voulaient savoir où était passé le prostitué qui était arrivé en même temps que la fille rousse.

Sanji en saisit deux par les épaules, les tira en arrière, assenant deux coups fulgurants dans l'estomac des deux autres. Faisant volte-face instantanément, il se glissa de côté pour éviter la lame brillante, assez pour faucher et assommer le pirate porteur d'une arme à feu. Il termina rapidement le travail en parant l'objet tranchant, touchant aussi rapidement que violemment la base de la tête de l'autre, qui tomba lourdement au sol, hébété.

- Zorro ?

Peu importe si Killer pouvait l'entendre. Il voulait retrouver son nakama, et se tirer d'ici vite fait. Le bar de luxe s'était transformé en véritable piège pour les cinq anciens pirates. Il frappa la serrure de la porte qui lâcha avec un claquement sonore. Il s'apprêtait à réitérer son attaque pour l'ouvrir quand il la vit être tirée en arrière, rapidement.

- C'est bon, on a tout ce qu'il nous faut.

Zorro se glissa dans l'ouverture, prenant soin à ce que le blond ne voie pas la chambre où ses combats avec Killer avaient eu lieu, ainsi que l'atmosphère empreinte de luxure et de violence qui y flottait.

- Tu as réussi à le … ?

- Tu me sous-estime, je crois.

Le cuisinier lui coula un regard où se mêlaient le soulagement et la curiosité. Il ne voyait pas bien comment Zorro, dont le physique était considérablement moins impressionnant qu'avant, avait pu vaincre le lieutenant du Capitaine Kid, sans arme. Il remarqua les bras fins de son nakama qui étaient couverts de sang.

- Niveau torture, tu es plus doué que moi, fit-il en laissant échapper un rire qui sonnait faux.

Le vert le regarda rapidement de son œil sombre avant de se diriger vers l'escalier qui menait à la salle du bar, ou le combat acharné de ses trois amis faisait un vacarme conséquent. La façade qui menait à la rue avait été entièrement transpercée, ouverte par les assauts répétés des attaqués sur leurs agresseurs qui s'étaient regroupés. Le fond du bar était brûlé, victime des éclairs dévastateurs de Nami.

- Après toi, dit Zorro en s'effaçant pour laisser Sanji rejoindre leurs compagnons.

Il frotta rapidement ses bras, horrifié de la couleur qu'ils avaient pris. Ecarlates. Sans parler de l'odeur écœurante qu'avait le sang de l'homme qu'il avait torturé. Sur le moment, il y avait pris plaisir mais maintenant, il était troublé par le liquide rouge qui lui rappelait tant de batailles…

Il rencontra le regard clair de Sanji, déjà descendu. Celui-ci se détourna cependant, rejoignant la mêlée. L'ancien épéiste se sentait sale. Il donnait pourtant son corps sans état d'âme quotidiennement, pour son travail. Mais cette fois, il avait l'impression ravivée d'avoir trahi ses compagnons. Il grogna, frappant de ses poings nus les pirates qui s'approchaient. Le blond restait à ses côtés, sans justifier sa présence.

- C'est bon, Zorro est là !

Ussop lança trois graines aux motifs colorés devant lui. Elles se muèrent une seconde plus tard en une barrière végétale munie de griffes acérées. A coup de masses, des pirates du Kid l'entamèrent immédiatement. Un treillis de ronce la renforça. Ayant gagné assez de temps, le tireur laissa la place à la navigatrice.

- Thunder Charge.

Elle précipita son Perfect-Climat Tact vers le sol, libérant une décharge électrique rejoignant de nouveaux nuages sombres. Avec un crissement assourdissant, l'énergie électrique contenue se déchargea sur ceux qui se trouvaient derrière la barrière végétale, la détruisant au passage. Les cinq nakamas, essoufflés, s'élancèrent par la brèche de la façade du bar.

Derrière eux, une épaisse fumée se propagea, ainsi que des réminiscences de l'attaque, courant électrique doré qui enveloppait la taverne en mauvais état. Le contraste entre les flammèches jaunes et le ciel noir de la nuit était saisissant. A peine au bout de la rue, les mugiwaras, courant de front, entendirent les hurlements furieux des pirates de l'équipage du Kid, déjà lancés à leur poursuite.

- On doit se tirer de l'île en vitesse, lança Sanji à ses compagnons.

- Droit au port.

Eux qui, il y a trois jours avaient eu tant de mal à parvenir dans cette ville, usant de tous les moyens pour pénétrer par Red-Line dans le Nouveau Monde, étaient déjà contraints de repartir. Et cette fois, ils fuyaient des ennemis plus que puissants, ne pensant plus qu'à leurs vies.

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