Les supernovaes

Chapitre 8 : Présentation

4768 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/10/2017 13:24

Chapitre 8 :


Je suis dans le port où tous les regards sont braqués sur l’énorme bateau qu’on aperçoit au loin.


Il y a plus de demoiselles hystériques que de personnes venant dire au revoir aux supernovaes. Je souris quand un groupe de filles parle d’un des commandants. Je ne dois pas écouter les conversations des gens, c’est très mal poli de ma part. Je plaide coupable, mais qu’à 50 pour cent vu qu’elles ne sont qu’à quelques mètres de moi et que leur voix portent assez bien. J’entends le chuchotement de mon frère, mon poing se serre tout seul. Ma vengeance va être terrible pour toi Ace !


-Il va ma le payer, chuchotais-je.


J’augmente un peu le vent pour qu’il arrive plus vite, et quand le navire est au port, je remarque que toutes les voiles étaient dépliées. Je fronce les sourcils de mécontentement quand je comprends qu’il m’a utilisé pour l’amener plus vite au village. Ma rage augmente quand je vois la tronche de mon « précieux » petit-frère. Je me retiens d’aller l’étriper et de le balancer dans la mer tout sourire. Déjà, il faut que je me fraye un chemin à travers cet attroupement de groupies existées. Franchement il y a quoi d’existant là-dedans ? Rien !


Mon frère est suivi par des personnes très différentes, comme un mec avec une coupe en forme de banane et un autre avec une coupe d’ananas. Le groupe de filles hurle des noms incompréhensibles à mes pauvres oreilles. Dommage que je ne porte pas de scotch sur moi. J’avance dans cette foule de fans hystériques puis je me trouve enfin devant le grandiose Moby Dick. Je tourne mon visage vers les pirates de la pire génération et de l’équipage du Yonkou.


-Où vas-tu ? , questionna le Maire de la ville.


-À la recherche de ma sœur, Monsieur le Maire, lui répondit mon frère, en partant dans la foule.


Je me concentre de nouveau sur le majestueux navire à tête de baleine, et je murmure à voix très basse :


-Donc, c’est lui le Moby Dick. Qu’est-ce qu’il est immense ! Il est plus grand que notre ville ! Il force le respect, c’est clair !


Je jette un dernier coup d’œil sur ma droite où tout le monde papote, enfin presque tout le monde. Un collègue de monsieur Portgas paraissait ennuyé par la situation, ou bien peut-être qu’il en avait rien à faire, c’est dur de déchiffrer son expression. En même temps il n’en exprime aucune. On dirait une statue.

Bref ! Je retourne à ma première occupation qui était le bateau.


-C’est mon occasion ! Je vais visiter le bateau, et prendre ma vengeance. Avant cela, j’irais dire bonjour à l’équipage et au capitaine bien-sûr, déclarais-je.


Mes jambes commencent leurs actions, j’atteins enfin la rampe avec un peu de difficulté parce qu’il y a certaines personnes qui veulent faire comme moi. Je m’arrête devant cette gigantesque et belle rampe en bois massif, je plains la personne qui à du la construire. Cela a dû lui prendre environ trois mois !


Je m’engage alors en effleurant des doigts de ma main gauche la rambarde en bois elle aussi. Au quart de celle-ci, j’entends quelqu’un crier un nom. Je me stoppe quand mon nom me parvient à l’oreille. Je me retourne tout doucement n’aimant pas être le centre de tous les regards qui m’assaillissent dans mon dos.


-Ace ?! Sakura est sur la rampe, répéta la même voix.


Quand je suis face à toutes ses personnes, j’identifie la voix de l’homme. Cet homme porte un chapeau de paille avec une cicatrice sous son œil gauche, et un franc sourire étiré ses lèvres. Une veine apparait sur mon front, elle palpite dangereusement. J’hésite encore une fois à tuer l’un de mes frères. Je soupire pour apaiser mes pulsions meurtrières, et souris pour rester calme et ne pas prendre mes jambes à mon cou pour me casser vite fait bien fait.


Je ne peux plus m’enfuir de toute façon, vu que le commandant Ace revient sur ses pas et au pas de course. Zut ! Mon corps s’incline, après avoir dit toute petite voix mais assez fort pour que tout le monde m’entende :


-Bonjour à vous.


Mais avant que je ne comprenne ce qu’il m’était arrivé, mes fesses touche quelque chose d’assez dur. Ça fait un mal de chien ! Si c’est Luffy je le noie directement. Mais l’odeur de fumée et de braise titille mes narines. Un de mes sourcils se lève tout seul mais que je ne parviens pas à dire la moindre chose … Un homme lui cria dessus :


-Tu aurais pu nous attendre quand-même, Ace.


Je me suis rendue compte que l’air me manquait mais je réussis à parler en utilisant les dernières bouffées d’oxygène encore présentes dans mes poumons.


-Tu m’étouffes…


Deux paires de bras l’enlèvent de mon cou, et l’air parvient à mes douloureux poumons, me provoquant une brûlure atroce dans la trachée et l’œsophage. Je tousse pour faire passer cette douleur qui me tiraille et ma main se pose sur ma gorge.


-Désolé ! , me dit mon petit-frère.


Après une dizaine de minutes à reprendre une respiration régulière, je me remets sur mes jambes et mon regard croise le sien.


-Je suis heureux de te revoir, Onee-chan ! , s’exclama-t-il.


-Je vois ça ! Tu voulais même m’étouffer après quatre ans de piraterie, tu es pire que Luffy, déclarais-je.


Je remarque son sourire et ses yeux me scrutent de haut en bas, comme si il cherchait quelque chose de suspect.


-Qu’y a-t-il ? , questionnais-je poliment.


Son regard s’arrête sur mon visage, je vois que tout le monde attend que moi et mon frère reprennent notre monter.


-Rien. Tu es devenue ravissante. Tu vas faire tourner l’équipage à la baguette, rajouta-t-il.


Je ne préfère même pas répondre à sa réplique, j’attends que l’amour me tombe dessus. Je ne suis pas comme certaines filles qui sautent sur chaque homme qu’elles trouvent joli. Je sens des yeux des yeux scrutateurs sur moi, et trouve le coupable qui n’est d’autre que la personne qui n’a aucune expression faciale.


-C’est donc elle ta grande-sœur, enchanté mademoiselle, confia l’homme à la coiffure d’ananas.


Je mets quelques secondes à reconnaitre le son de la voix.


-Vous devez être Marco le Phoenix, enchanté, dis-je avec le sourire.


Un micro sourire apparait sur son visage, et je me mets à détourner le regard par la gêne qui m’envahit. Pourquoi suis-je gênée devant un commandant ? C’est déroutant ! Il faut que je me ressaisisse. Je me reprends vite mais mon cœur bat toujours aussi rapidement, je ne comprends strictement rien. Mon regard se focalise sur Dadan, Makino, Monsieur le Maire et mes précieux amis qui vont terriblement me manquer. Je déteste ça ! Mais quand on n’y est obligé, il faut y aller avec le cœur qui se serre encore plus à chaque pas que vous faites.


-Je dois leur dire au revoir, puis je vous rejoins, marmonnais-je.


Je redescends en n’oubliant pas de ne pas croiser les yeux du commandant Marco. J’active ma cadence de marche pour atteindre ma famille en quelques secondes.


-J’aime pas les au revoir, comme certaines personnes ici présentes, donc je vais être brève. Je vous dis un grand merci et j’espère vous revoir le plus tôt possible. Bye tout le monde, et encore merci ! , Hurlais-je la dernière phrase en partant.


Je rebrousse chemin prête à pleurer. Je me retiens de faire cela ou sinon les autres vont sûrement me suivre et je m’en voudrais. Quand mes pieds arrivent au parquet en bois du pont avant, je reste une bonne minute dos à mon village natal puis quand je suis sûre que la rampe est bien enlevée, je me retourne. Mes yeux fixent tous ces gens qui ont été gentils avec moi depuis ma tendre enfance, surtout Makino, la Dadan family et le Maire que je considère comme ma propre famille même si ils ne le sont pas.


Je sens que le bateau recule et commence à tourner pour quitter l’attraction de l’île. Alors je me dirige vers l’arrière ou je peux continuer à les voir jusqu’à ce qu’on soit assez loin. Le navire avance plus vite montrant que toutes les voiles sont ouvertes, mais moi je continue à regarder l’île quand une main se pose délicatement sur mon épaule gauche.


-Sakura ? , me demanda le propriétaire de la main.


-Oui, j’arrive, dis-je alors que l’île me paraît toute petite.


Je regarde encore un peu plus ce point noir au loin puis je suis l’homme qui est gentiment venue me chercher. Quand j’atteins le pont avant où les supernovaes discutaient avec les pirates du Shirohige, je pense qu’il ne manque plus que ma présentation. Je sens la peur se mélanger à la timidité, cela grandissait en moi à chaque de me pas. Mon cœur monte dans les tours minute, et je sais comment je vais réagir. Je me plante ou m’incruste dans le groupe de pirates quand j’entends une voix rauque derrière mon dos m’intercepter.


-Tu dois être Sakura ?


Un silence s’installe. Mon corps refuse de bouger et ne parlons même pas de ma bouche qui reste close comme si on m’avait cousue pour qu’aucun son n’en sorte. Je me mets à regarder l’impressionnant parquet, je déteste cette partie de moi. Je veux être comme les autres, et surtout être moins timide envers cet équipage qui a gentiment accueilli mon petit-frère Ace. Le ricanement de mes deux frères résonne dans le silence et je vois de mon œil droit qu’Ace s’approche de moi avec douceur et calme.


-Il ne te veut pas de mal, n’aie pas peur d’eux Onee-chan, me chuchota-t-il à l’oreille.


Je hoche automatiquement la tête, puis me retourne vers cette personne, toujours le visage braqué vers le plancher en tenant la main de l’allumette ambulante.


-Oui, Shirohige, m’exclamais-je toute intimidée.


-Ne soit pas timide, on ne te fera rien. Je te le jure ! , me déclara-t-il.


Je veux y croire mais ma timidité est trop grande pour que je le regarde droit dans les yeux. Cela m’énerve à un point inimaginable. Dans mon champ de vision j’aperçois une paire de chaussures d’une grandeur inimaginable. Par instinct je me recule mais quelque chose m’impose de ne plus bouger.


-Non, marmonna Luffy


Je remonte doucement mon visage vers l’homme. Quand j’arrive à son visage dans un reflexe inconsidéré, j’écarquille les yeux. Je m’y reprends à plusieurs fois pour le regarder de toute sa longueur. Nom d’une carotte il fait au moins six mètres de haut !


-Tu peux me lâcher Luffy, déclarais-je.


-Compris, fit-il à mon encontre.


Il me lâche, mais ensuite je ne sais pas pourquoi mais je me sens toute petite. J’espère qu’ils ne sont pas tous aussi immenses que mon commandant Ace. Je tourne sur moi-même et là, tout se confirme pour moi. Je suis naine avec mon petit mètre soixante. Je soupire, quand je tilte que j’ai manqué de respect au capitaine du navire.


-Veuillez m’excusez pour mon manque de confiance, et mon manque de respect envers vous Shirohige, m’exclamais-je en baissant mon buste.


-Tu ne m’as pas manqué de respect, me releva le capitaine.


Je sens quelqu’un me prendre la main, je sursaute et me tourne avec rapidité vers la personne.


-Bonjour mademoiselle, dit-il en baisant ma main.


- Euh… Bonjour monsieur, répondis-je.


Je le regarde attentivement et son visage me dit quelque chose. Mais qui ? Voyons voir ! Grand, fort, poli avec les femmes et à une chevelure en forme de banane… Mes neurones se mettent en route, après quelques secondes son nom me revient.


-Monsieur ? Appelle-moi …, fut-il coupé par mes soins.


-Satch, le quatrième commandant de la flotte de Barbe Blanche. On vous surnomme, le coureur de jupons ou l’étalon de la gente féminine, le coupais-je sans le vouloir.


-Exact ! , me répond-il avec le sourire.


-Est-ce que je peux reprendre ma main ? , demandais-je.


-Bien-sûr, fit Satch en relâchant ma main.


Je lui souris chaleureusement. Maintenant que j’y pense, je n’ai plus peur d’eux et cela me réconforte beaucoup. Je me positionne devant l’homme à la coupa d’ananas et le remercie de tout mon cœur pour Ace, et il me répond poliment qu’il n’y a pas de quoi.


Je fais le même discours au capitaine du vaisseau, avant de fixer inconsciemment sa moustache. C’est vrai qu’elle n’est pas vraiment pas normale, mais il doit être né ainsi. C’est bizarre tout de même ! Il me répond la même chose que son second, et avant que je m’y attende un homme en kimono me demande :


-Comment as-tu fait pour savoir qui était avec son frère ?


Je sens le regard du capitaine sur moi et je commence à paniquer, cela a dû se voir parce que Ace et Luffy viennent me prendre dans leurs bras.


-Ne te force pas, je comprends si tu ne veux pas en parler pour l’instant, déclara Barbe Blanche.


Un faible sourire apparaît sur mes lèvres, montrant que le sujet est sensible et que je n’aime pas en parle comme monsieur taches de rousseur me l’avait conseillé.


-Merci de votre compréhension.


-Mais de rien ma fille, me répond-il.


Quelque chose fait tilt quand le capitaine me répond. Sur le coup je me suis sentie gênée qu’il me nomme ainsi mais ensuite je me suis souvenue qu’il appelait tout le monde « fils » ou « fille ».


-Cela ne dérange pas j’espère ?


-Bien sur que non ! Cela me touche beaucoup, que vous m’appeliez comme cela.


Je lui donne un faible sourire avant de me tournée vers mon petit-frère Ace, qui me tient encore par le bras et lui demande :


-Ace ?! Est-ce que tu peux me les présentés, s’il-te-plaît.


-Avec plaisir Sakura-nee-chan.


Il m’amène devant le premier commandant après que Luffy m’a lâché, et quand je croise ses prunelles mon visage s’enflamme pour rien. Je détourne mon visage comme si je ne voulais pas que le Phoenix voit mes rougeurs apparaitre. 


Bref ! Mon frère, me fais passer devant le coureur de jupons et je remarque qu’il a deux sabres, qui suivent ses jambes parallèlement. Et à force de s’entraîner, il est arrivé à s’entailler du front jusqu’à sa joue gauche.


Suivi ensuite un dénommé Joz, qui est un peu bizarre avec cette armure rouge et cette barbe en forme de trois traits. On dirait un robot avec ses épaulettes noires accompagnées de vis. Il a mangé un fruit du démon grâce auquel il peut recouvrir son corps de diamant. Son visage exprime la fatigue ou le manque de sommeil d’après les cernes sous ses yeux. On peut distinguer de la froideur mais je suis sûre que ce n’est qu’une impression. Et il a une coupe très particulière qui sort de l’ordinaire ….


Puis un dénommé Vista, qu’on surnomme « Vista à l’épée fleurie ». C’est un homme qui porte une moustache très bizarre en soi, il faut l’avouer, mais qui porte aussi un chapeau haut-de-forme comme mon petit frère Sabo. Il porte deux sabres qui on fait de lui un pirate de renommée mondiale parmi les épéistes. Et je remarque aussi qu’il sourit tout le temps comme si il prévenait son adversaire du danger potentiel.


Maintenant c’est au tour d’un dénommé Blamenco, qui est… euh… très corpulent et pas très joli avec ses deux sacs cousus sur son menton ou son cou. Je n’arrive pas à les différencier, et il porte une salopette violette ou bleu avec un logo de cochon en tête de mort. C’est trop marrant ! Et il a mangé un fruit du démon, et en fait ce n’est pas deux sacs cousus mais des poches ou il range un marteau dont il me fait une petite démonstration, c’est fascinant ce que peuvent faire les fruits du démon avec le corps humain ! Et, il porte un chapeau frappé du sicle de barbe blanche.


Suivi ensuite Rakuyou, qui est normal sauf ses cheveux qui sont très drôles. On dirait des dreadlocks, c’est marrant. Il porte un bandana avec le logo de l’équipage, et il a mangé un fruit du démon. Il se bat avec un fléau, d’après mon frère. Je ne sais pas ce que c’est exactement mais ce doit être un outil de combat. Il a aussi trois traits sous ses yeux, comme le vaudou des cartes.


Le suivant, c’est un homme-poisson. C’est la première fois que j’en vois un. On n’arrête pas de dire du mal sur eux, et qu’ils sont moches, etc.…. Et bien, ils sont tous sauf ça. Je n’ai rien à dire sur lui, à par qu’il s’appelle Namur. Si ! J’ai trouvé quelque chose à dire, sa tenue vestimentaire… Elle laisse vraiment à désirer. Parce que s’habiller tout en bleu, alors qu’on a la peau bleue et bien je n’adhère pas franchement. Et sur son haut, il y a une étoile rouge recousue de la droite vers la gauche. Bref, passons au suivant.


Le prochain commandant se nomme Blenheim, il porte une épée accrochée à sa ceinture puis il a une énorme barbe grise et des cheveux attachés en tresse. Il a le tatouage de barbe blanche sur le bras droit, au niveau de l’épaule et il est vachement grand par rapport aux précédents commandants que j’ai vus. Oh ! Je ne viens que de remarquer qu’il avait le même sur l’autre bras ! Par contre il montre toujours ses dents comme si il retenait l’explosion de ses sentiments. Ce n’est que mon point de vu mais chacun le voit différemment.


Puis suivit un dénommé Curiel qui est très bizarre comme la plupart des personnes dans ce monde de brute. Je m’inclus dans cette classe bien évidemment. C’est un grand fan du vert d’après sa tenue vestimentaire, et le haut rose ou violet je ne sais pas. Collés à son dos je remarque deux bazookas que j’aimerais apprendre à utiliser sur mes petits cobayes qui ne sont autre que les serviteurs de mon grand-père. Et si quelqu’un me casse les noisettes, il aura droits à une pluie de missile aux fesses !


Et bonjour le silence !


Bien-sûr je m’attends à des représailles en bonne est due forme mais ce n’est pas grave. Revenons à mes moutons ! Bon il possède deux pistolets, mais il est cool ce garçon à avoir autant d’armes sur lui. Bon mis à par son chapeau qu’il porte sur sa tête avec son casque pour protéger ses oreilles du froid ou du boucan environnant. Là je parle, de la musique d’Apoo que Kidd ne cesse de fusiller des yeux.


C’est au tour d’un prénommé Kingdew, et il me fout les jetons avec ses anneaux sur les avants bras. Ne parlons même pas de son visage qui m’inspire la crainte surtout quand il fronce les sourcils. Je me recule d’un pas par automatisme, mes yeux se posent sur les deux anneaux qui sont collés ou cousus sur les pectoraux et qui retiennent la longue cape marron. Le point positif sur lui c’est qu’il ne porte pas de t-shirt et que son pantalon est assorti aux anneaux des avants bras. Ils se composent de rayures jaunes et noires, comme les abeilles même si je ne suis pas fan des abeilles.


Maintenant vient le tour d’Haruta … euh … c’est un garçon ou une fille ? Je prends le temps de bien le regarder avant de me faire une idée. Je penche plus pour un mec, mais peur de faire comme mon frère et d’être mal vue par les autres, je le lui demanderai un peu plus tard. Je n’aime pas l’espèce de col qu’il porte ainsi que son haut. On dirait une personne qui aime amuser à la galerie mais je ne pense pas que se soit son cas. Donc je vais y aller en douceur avec lui. Il porte une épée attachée à sa ceinture qui doit être sous son haut et je peux voir aussi une lance.


Par contre il a de jolis yeux, ils sont comme les miens. Bleus. Il a un pantalon patte d’éléphant avec des chaussures aussi, et bien je n’ai plus le mot en tête. Ace me dit qu’Haruta, peut couper des objets en acier. C’est bien au cas où monsieur Eustass m’envoie des boulets de canon !


Passons au commandant Atmos, qui a un casque avec des cornes de buffle. Il a une énorme barbe noire qui lui arrive vers le milieu du buste, et ses longs cheveux et touffus qui eux lui arrivent vers le milieu du dos. Je vois deux épées ceinturés à l’espèce d’armure où il y a une bande jaune or. Sur sont bras on remarque le même positionnement du tatouage que chez Blenheim et son visage ressemble à un buffle dans une colère noire. On distingue deux dents qui lui sortent de la bouche, ça le rend drôle. Il a de petites jambes par rapport au reste du corps. Je crois que je dois continuer de suivre mon frère.


Voici le quatorzième commandant si je ne me trompe pas dans mon calcul, et bien il est chelou parce qu’il est comme un gladiateur mais avec plus de vêtements… Je vous le jure ! Il porte un bouclier avec une lance, je ne sais pas si c’est ça. Il a un amour fou pour le violet, on ne voit que ça à part le tablier qui est blanc avec le logo de barbe blanche en violet encore une fois. Je rembobine les paroles de mon frère pour me souvenir du nom du monsieur et si j’ai bien entendue il se nomme Speed Jiru.


Le suivant c’est Bossa … Non pardon, Fossa. Je peux vous dire que je ne l’aime pas. Je recule derrière mon frère parce qu’il ne m’inspire pas confiance. Mon frère rit à ma façon de réagir et je me retiens de lui encastrer mon poing sur son crâne d’œuf. Je ne sais pas pourquoi à vrai dire. Peut-être à cause de son expression faciale ou la froideur que dégagent ses yeux à mon encontre. Bref ! Il a un cigare scotché à sa bouche. Dans sa main droite, je peux voir qu’il avait une épée. Je distingue une cicatrice qui part du cuir chevelu en passant par le nez pour rejoindre l’extrémité de la mâchoire gauche.


Et maintenant le dernier commandant qui porte un kimono violet avec deux pistolets, je peux dire avec certitude que ça lui va très bien les kimonos. Il doit avoir d’autre habits et si on fait une escale sur une île, je le kidnappe pour qu’il m’aide en choisir un. Ace m’a dit que… euh… Izou était le plus terrifiant et terrorisant des commandants mais il est aimable avec les personnes qu’il apprécie énormément. Je veux bien le croire parce qu’on ne dirait pas qu’il peut être une personne terrifiante comme ça. Et sous l’un de ses tissus, j’aperçois une épée.


Quand d’un coup je vois mon petit-frère Luffy tirer son grand-frère vers l’intérieur du Moby Dick, je pense que son appétit à pris le dessus.


-J’ai faim, hurla le plus jeune des frères D


Je soupire quand Ace part en courant accompagné de son homologue. Je me retourne quand la voix de Satch atteint mes tympans.


-Oh non ! Un autre glouton sur le navire, ils vont nous ruinés pour de bon ! Dis-moi Sakura, tu n’es pas comme eux j’espère ?


Ma bouche s’ouvrit pour répondre mais avant qu’un seul bruit ne sorte, Kidd et Law me devance.


-Non, répondirent en chœur les pirates


-Elle est très serviable et compréhensive, mais par contre Bonney…, fut couper Trafalgar 


-Est comme eux. Donc elle, tu peux la rajouter à ta liste de glouton, rajouta la tulipe


Je remarque que maintenant, qu’il manque le vaudou au joueur de carte.


-Ouf ! On n’avait peur, qu’elle lui ressemble, s’exprima Izou


Je lui souris chaleureusement avant que celui-ci me renvoie le même. Je me sens à l’aise avec lui comme si on était de la même famille.


-Ne vous inquiétez pas, pas pour ça. Je n’aime pas faire les quatre cents coups comme mes frères, mais par contre j’aime les remettre sur le droit chemin.

Pendant notre traversée vous n’aurez pas autant de coups bas de la part de ces deux là, je vous le promets. Bon ! Je dois ramener le groupe d’affamés qui va dévaliser votre réserve de provision, m’exclamais-je.


Je me retourne encore une fois et m’avance de quelque pas. Je m’arrête à environ dix pas de la porte qui mène à l’intérieure. Je tourne mon regard vers mon capitaine pendant la durée du trajet, je croise les doigts pour qu’il accepte ma requête.


-Shirohige ? , l’interpelais-je


-Oui ma fille ? , me répond-t-il le sourire aux lèvres 


-M’autorises-tu à utiliser l’une de mes techniques, et je vous promets de m’entraîner encore plus durement, argumentais-je


-Je t’en pris ma fille, et appelle moi « Père ». Cela vaut pour vous aussi, même si cela refroidit certains d’entre vous, déclara le capitaine en regardant Kidd et Law.


Je souris car les deux concernés n’aiment pas trop recevoir d’ordres. Je suis sûre que leur fierté d’homme et de pirate en a prise un coup. Ils doivent ravaler leur salive pour ne pas terminer dans une barque au milieu de tous ces monstres marins affamés mais bon c’est leur affaire après tout ce n’est pas moi qui vais les emmerder avec ça.


-D’accord père. M’exprimais-je 


Les autres hochèrent simplement la tête pour réponse, ayant peut-être peur que leurs langues ne fourchent. Je m’accroupis puis pose ma main droite sur le parquet en bois, cela me permet d’utiliser tous mes sens et mes deux hakis.


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