Les supernovaes

Chapitre 9 : Visite inattendu

5448 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/02/2018 18:53

Je suis impardonnable d’avoir mis du temps à poster mon chapitre 9, j’espère qu’il vous plaira !


Bonne lecture !


Chapitre 9 :


La bleutée s’accroupit puis posa délicatement sa main sur le parquet en bois. Elle ressentait tout grâce à ses deux hakis. Elle s’était entraînée plusieurs années toute seule, donc pour elle c’était comme une évaluation de ses capacités, voir si son entraînement avait porté ses fruits. Elle leva ses yeux bleu azur vers le quatrième commandant qui lui la fixait avec des yeux emplis d’amour mais il savait que ce n’était pas réciproque.


-Commandant Satch ?, l’appela-t-elle.


-Pas commandant Satch pour toi, mais Satch au sinon je vais me sentir vexé, répliqua-t-il.


-D’accord ! Excuse-moi ! Satch ?, rectifia alors la bleutée.


-Que puis-je faire pour toi ?, s’enthousiasma le commandant.


-Où est-ce que se situe la réserve sur le navire ?


-A l’arrière du bateau, juste à coter des cales, lui répondit l’homme coiffé d’une banane.


-Merci du renseignement, remercia-t-elle en souriant.


Elle étendit son pouvoir qui forma une bulle invisible sur tout le bateau. Mais avant de l’activer, elle avait à reprendre sa petite revanche sur ses frères qu’elle n’avait pas oubliée.


-Est-ce que tous les détenteurs d’un fruit du démon sont sur le pont ?, questionna-t-elle.


-Oui, dit le premier commandant.


Elle se concentra de nouveau sur ses futures victimes. La température baissa pour provoquer de l’humidité dans l’air. Une grosse nappe de brouillard enveloppa le Moby Dick, quand Sakura murmura :


-J’espère le contrôler.


Mais comme les phénix son réputer avoir de bonnes oreilles, cela n’échappa pas au premier commandant.


-Comment ça ?, s’interloqua le blond.


-Quoi donc mon fils ?, demanda Barbe Blanche.


Tous les regards se tournèrent vers le blond qui lui fixait attentivement la jeune femme en face de lui.


-Elle va essayer de maîtriser la technique qu’elle va nous montrer, lui répondit calmement Marco.


-Est-ce vrai?, s’exclama Edward en se tournant vers la bleutée.


-Oui et non ! J’arrive à contrôler les bases de mon fruit du démon, mais après je ne m’entraînais qu’avec les animaux de la forêt. Je ne suis pas comme eux qui ont eu le temps de s’entraîner tous les jours avec des personnes. Je me suis rarement confrontée à des personnes vivantes qui avaient mangé un fruit du démon, donc je ne sais pas comment va réagir la technique que je vais invoquer, confessa la Monkey D.


-Même pas avec ton grand-père ?, questionna Satch.


-Si ! Et j’utilisais que deux ou trois techniques à chaque fois qu’il débarquait avec son escadron de Marine. Je m’amusais à chaque fois, qu’ils s’activaient comme une fourmilière mais je n’y allais jamais sur le front de bataille, sourit-elle avec mélancolie.


-Le vice-amiral ne te disait rien ?, questionna Marco le Phoenix.


-Non pas du tout. Il m’encourage même à continuer. Au moins je m’entraîne et j’entraine son équipage en cas d’attaque pirate. A vrai dire j’utilise toujours les mêmes techniques, donc à force ils doivent être habitués. Et il voit ça comme un futur entraînement de Marine, sauf que je ne veux pas devenir une marine et que je veux juste rester une simple habitante de Goa, expliqua Sakura.


-Je comprends.


La nappe de brouillard avait épaissi et, quelque chose de vivant se promenait là-dedans. Un matelot sortit de la cabine ou était tous les escargophones, puis se mit à courir vers le pont avant en tenant fermement un bout de papier. Il ouvrit la porte donnant sur le pont, la porte claqua contre le mur en bois et automatiquement tous les visages se tournèrent vers lui.


-Pardon., s’excusa l’homme en se dirigeant vers l’un des commandants.


Quand l’homme arriva devant le commandant en second, il lui tendit le papier que le blond s’empressa de prendre. Le Phoenix le lut avec intérêt et un petit soupir s’échappa de ses lèvres. Maintenant c’est à son tour de le tendre à son capitaine derrière lui. Il le lut et rit à la fin.


-Il a intérêt à apporter un bon saké, comme celui de la dernière fois.


Sakura fixa rapidement Marco avant de reporter son attention sur Barbe Blanche, et un sourire s’afficha sur ses lèvres quand ses oreilles entendirent le mot « Saké »


-Le saké est incontournable dans la piraterie, se dit-elle à elle-même.


-Exactement !, lui répondit Marco.


Ses yeux s’ancrèrent dans celui du commandant. Puis ils revinrent à leur place respective, qui était de fixer la porte menant à l’intérieur. Elle se concentra encore une fois sur son objectif, puis vida son esprit de toutes pensées, se déconnectant pendant quelques secondes du monde réel. Edward Newgate fronça les sourcils comme si cela lui rappelait quelque chose. Alors il se mit à chercher dans ses souvenirs les plus lointains. C’est alors que deux visages le frappèrent de plein fouet, et un petit sourire en coin apparu sur son visage.


-Donc vous avez eu une fille. Je suis ravie de la rencontrer pendant mon vivant, pensa le capitaine.


Dans l’épaisse couche de brouillard, des choses se mirent à bouger comme des serpents et cela n’échappa au regard du Captain Kidd qui se frotta les yeux plusieurs fois en moins d’une minute. Mais la chose vivante s’était arrêtée de bouger donc le Supernovae hocha les épaules, puis la douce voix de la sœur d’Ace et Luffy raisonna dans le silence.


-Rùto, déclara-t-elle.


-Racines ?, redit avec perplexité X-Drake.


Tout le monde pensait la même chose que l’ancien Marine. Surtout, quand on n’est en plein milieu de la mer de tous les périls. Mais dans la mer d’East-Blue, on trouvait des algues marines mortes avec des sédiments des animaux marins en plus grands nombres.


-Quelque chose à bouger dans le brouillard, hurla le mec dans la vigie.


Tous les pirates se tournèrent vers la bande de brume, remarquant plusieurs choses fines et longues qui se tortillaient dans celui-ci. Dans un premier temps ils étaient sur le qui-vive en cas d’attaque surprise du vice-amiral Garp, mais ils se détendirent quand des bouts de racines sortirent les unes après les autres. La tulipe fronça les sourcils pendant quelques millisecondes, et se remémora les évènements passés en se sentant soulagé de ne pas avoir rêvé et surtout de ne pas avoir besoin d’aller voir un psychologue ou encore pire d’aller voir l’idiot de toubib à coté de lui.


-Il y a bien des racines qui sont sorties du brouillard, alors que nous sommes en pleine mer ?! Pincez-moi ! Je dois rêver !, s’étrangla Eustass Captain Kidd.


Le capitaine du sous-marin jaune canari ne tarda pas à faire ce qu’on lui avait demandé, même si il savait que ce n’était pas une demande pour lui. Un fin sourire vint naître sur ses lèvres, sachant très bien comment allait réagir la cerise à coter de lui. En plus il adorait ou aimait le tac-au-tac et le répondant de celui-ci. Dommage qu’il ne l’ait pas rencontré avant l’Archipel des Sabaody.


-Eh !! Non mais ça va pas de faire ca, espèce de chirurgien du dimanche, vociféra Kidd.


-Tu me l’as gentiment demandé, sourit-il en tournant un peu son visage vers son voisin, alors tu n’as qu’à t’en prendre qu’à toi-même !


-Pardon ?!, hurla l’homme aimant.


-La ferme ou tu termines en rondelles, petite fraise, ricane Law devant la tête que faisait Kidd.


-Je vais t’étriper ….


Une veine avait fait son apparition et palpitait dangereusement sur son front déjà bien ridé par la colère. Trafalgar ne fut nullement atteint en renchérissant encore un peu plus, et une chevelure rose entra dans son périmètre de vision. Chevelure rose appartenant à une femme qui les recadra tous les deux en leur donnant un coup de pied dans un endroit assez sensible pour la gente masculine.


-Taisez-vous tous les deux !, fulmina Bonney.


Les deux garçons ne pouvaient répondre à cause de la forte douleur qui les tiraillait entre les jambes. Toutes les personnes se trouvant dans un périmètre de trois mètres reculèrent automatiquement en protégeant leurs bijoux de famille. Et surtout ils ignoraient comment allaient réagir les deux Supernovas quand la douleur aurait disparu.


-C’est déjà mieux, marmonna la rosée.


Mais les deux compères pensaient qu’à deux choses pour l’instant : de une faire passer la douleur, et de deux en faire baver à cette jeune femme pour Law ou de dresser cette folle à lier voire de la tuer en la transperçant avec un bout de métal pour Kidd. Sakura ricanait en voyant les mimiques des pirates de Barbe Blanche. Maintenant ils savaient à quoi s’en tenir pour ne pas recevoir un coup de pied.


-Tu sais à quoi t’en tenir dorénavant Satch, s’exprima le seizième commandant en tapotant son épaule.


-Oui. Il ne faut surtout pas de l’énerver cette jeune femme, lui répondit le concerné.


Un franc et long soupir de son frère lui répondit, montrant qu’il était désespérant et borné par la même occasion. La détentrice du fruit du démon se tourna vers son amie en lui souriant, celle-ci le lui rendit en se concentrant de nouveau sur ses futures proies. Les racines étaient arrivées à la porte d’entrée, et elles s’y faufilèrent tel un fantôme.


Les deux frères arrivèrent devant une grande porte blindée en acier qui se trouvait dans la cale à l’avant du bateau. Ace se mit à fouiller ses nombreuses poches pour en sortit une clef qu’il mit dans la serrure qui tourna dans un bruit familier.


-C’est ouvert, dit-il joyeusement.


-Dépêche-toi Ace ! J’ai extrêmement faim !, s’impatienta le petit frère.


Et à ce moment-là, son ventre appuya son argument. Alors le brun aux tâches de rousseurs s’activa à la tâche vu que lui aussi avait faim et que son estomac répondait aux gargouillements de celui de son petit-frère. Le vaudou s’amusait avec ses jolies cartes pour passer le temps. De toute façon, il ne faisait que ça depuis son atterrissage sur l’île de Dawn. Maintenant il prédisait leur chance de réussite. Quand un franc sourire apparut sur son visage, montrant le peu de réussite de la mission nourriture des frères D.


-Non merci ! Moi, je n’ai pas faim, rajouta Basil.


Les deux D s’arrêtèrent à l’entente de la voix masculine et non féminine. Luffy venait tout juste de comprendre son erreur.


-Que fais-tu ici le vaudou ?, demanda le plus grand des D.


Le blond regardait attentivement le Chapeau de paille suivi de son frère qui se mit à le regarder.


-Luffy ?


-Et bien … J’ai dû prendre Basil à la place de Bonney, se justifia-t-il. En plus ils étaient à côté. Et dans la précipitation du moment, je n’ai pas regardé quelle main je venais de prendre.


-Exactement Chapeau de paille, confirma-t-il les dires du jeune garçon.


-La prochaine fois regarde ce que tu fais ! Heureusement que l’on n’était pas attaqués par des Marines. Imagine si tu avais pris malencontreusement l’un d’eux en voulant protéger quelqu’un… Il aurait pû te mettre des menottes en granite marin, et on serait venu te secourir à Marineford. C’est ça que tu souhaite ?, hurla Ace.


-NON !, répondit Luffy du tac-au-tac.


Il y eut un léger flottement avant que le commandant n’ouvre enfin la porte du garde mangé. Les deux pirates suivirent Ace quand il entra dans la pièce. Ceci fait, les deux bruns s’attelèrent à rassasier leurs estomacs qui leur criaient famine depuis quelques minutes. Le Supernova les regardait se goinfrer de nourriture jusqu’à qu’ils aient terminé leur casse-croûte du matin. Il était aussi resté pour ne pas se perdre dans ses dédales de couloirs et de marche.


-Zoro se serait pommé depuis longtemps, confia le joueur de carte.


Le Mugiwaras se mit à rire à l’énonciation de la phrase que venait de dire son acolyte, le commandant sourit ne comprenant pas pourquoi son frère rigolait autant à l’énoncé du pirate.


-Pourquoi ?, questionna l’homme au chapeau orange.


-Zoro n’a pas un bon sens de l’orientation, donc tu dois toujours prendre l’inverse de ce qu’il te dit, expliqua Luffy qui en rigolait toujours.


-J’en suis pour preuve …, renchérit le pirate.


-C’est un cas.


Ils reprirent ou ils en étaient. Le vaudou crut entendre un bruit de quelque chose qu’on venait de casser.


-C’était quoi ce bruit ?, questionna le blond.


-Quel bruit exactement ?, lui répondit le commandant.


-Quelque chose qu’on vient de casser …, s’exprima l’homme.


Un silence lui répondit quand un fracassement se fit entendre, tous les regards étaient dirigés vers la porte. Et quelle ne fut la surprise de Hawkins quand ses yeux croisèrent des racines. Il fit les mêmes gestes que la tulipe en se frottant plusieurs fois ses yeux.


-Il faut qu’on m’explique pourquoi il y a des racines devant la porte, dit le supernova.


-Oh non …, murmurèrent les deux frères.

-Quoi encore ?

-On est foutus, lui répondit l’homme à la cicatrice.


Les racines s’avancèrent et s’enroulèrent doucement aux chevilles de Basil, l’empêchant de prendre la fuite quand il se retrouva la tête en bas. Il essaya d’enlever les liens à ses chevilles mais son corps fut vite enroulé dans d’autres racines, l’empêchant de se débattre encore plus. Ace recula d’un pas avant d’utiliser son fruit du démon. Cela lui permit de gagner quelques secondes et de quitter la pièce avec son frère Luffy derrière lui. Mais ils ne savaient pas que s’il utilisait le feu sur les racines, elles se dédoubleraient automatiquement en jeunes pousses, se régénérant depuis les racines cramées. Du côté du pont avant, Sakura souriait de voir que son frère avait utilisé le pyro-fruit sur ses racines en ressentant des vibrations en elle.


-Je me suis amélioré avec mon fruit donc trouve une autre tactique d’attaque Ace, chantonna la bleutée.


Dans les cales, Luffy fut le deuxième à se faire attraper et saucissonner. Mais le fils de Gol D Roger ne voulait pas finir comme eux alors il prit une hache et coupa les liens qui retenaient Basil et au chapeau de paille.


-Prenez des outils on va régler leur compte à ses racines …, déclara Portgas.


-Oui, répondirent les deux compères en prenant des outils situés sur des cageots de bois.


Les racines avaient bloqué la seule sortie. Les trois compères avancèrent quand Luffy se mit à courir vers la l’amas de racines. Cela surprit Ace dans un premier temps. Il jeta un coup d’œil à Basil, qui fit le même geste que le Commandant et se précipita derrière lui. Sauf qu’ils n’avaient pas remarqué qu’il y a une grande flaque d’eau, et que ça ne faisait pas bon ménage quand le sol venait d’être nettoyer. Ils se cassèrent lamentablement la gueule contre le plancher en bois. Ça les assomma un court instant, assez pour que les racines se jettent sur eux pour s’enrouler autour de leur corps.


Luffy et son grand-frère étaient plus serrés que Hawkins, et on pouvait entendre des « Doucement », des « Aïe » de la part des frères D contrairement à Basil qui lui ne disait rien.


-Elle est différente de nous, affirma Killer.


-Oui. Plutôt d’un D, tu voulais dire ?, rajouta Capone.


-Exactement !


-Pourquoi ?, questionna le moine fou.


-Parce qu’un D est l’ennemi juré de dieux et qu’il y a toujours un objectif qu’il s’est fixé. Alors que Sakura n’en a pas un seul, c’est pour ça qu’elle est différente d’un D, confia Killer.


Les deux personnes à ses côtés hochèrent la tête tout en regardant le spectacle. La jeune fille se remettait sur ses jambes quand au même moment les trois rescapés sortirent du navire.


-Alors comme ça Ace, on veut faire frire des racines ? Tu es un peu démodé en terme d’attaque, tu utilisais toujours celle-là donc j’ai appris à les doubler, fit Sakura.


-Non pas du tout !, mentit-il.


Un sourcil se leva et les racines déposèrent gentiment le vaudou sur ses deux jambes, pendant que Luffy essayait de se détacher de toutes ses racines.


-Je suis désolée si je tes fais du mal, Basil.


-Je n’ai rien, lui répondit le concerné.


-D’accord. Ace aux points ardents ? Tu me prends pour une cruche. J’espère que vous savez bien nager …, sourit-elle.


-Non !, hurlèrent en chœur les deux D.


Les deux corps suspendus se dirigèrent vers la rambarde la plus proche qui se trouvait à leur droite, les surélevant un peu plus pour ne pas qu’ils ne se cognent encore plus la tête. Quand ceci fut fait, elle défit les liens et en une fraction de seconde, un énorme plouf se fit entendre. Ensuite la Monkey D marmonna :


-Annulation.


Petit à petit le brouillard se dissipa comme les racines, laissant la place au soleil, et au ciel bleu azur sans nuage. Elle se retourna vers l’équipage qui la regardait, incrédule devant un tel geste de sa part, donc elle prononça d’une voix toute à fait banale :


-Quoi ?!


Retournons sur l’île de Dawn :


Quand le bateau était sorti de l’estuaire, les personnes commencèrent à s’éparpiller pour rentrer chez elles ou aller travailler. Deux groupes discutaient, l’un à propos des commandants et les pectoraux. L’autre groupe discutait de l’absence de leur amie d’enfance, Sakura.


-Elle va me manquer, s’exprima monsieur le maire.


-Moi aussi Monsieur le Maire. Mais dites-vous que c’est pour une courte durée … enfin j’espère, lui répondit la tenancière.


-Comment ça, j’espère ? Si elle ne revient pas, j’irais la chercher moi-même par la peau des fesses, fit le vieil homme.


Makino et la family Dadan rigolèrent à la tirade de l’homme à la canne, quand au loin se dressa un navire bien particulier. Cela n’échappa à l’œil aguerri de Monsieur le Maire, mais il prit quelques minutes avant de dire à voix haute à qui appartenait le navire en vue.


-Et zut !, s’injuria l’homme.


-Qui y-a-t-il ?, demanda la rousse.


-Le bateau de Garp, répondit Makino.


-Oh non !, se désespéra Dadan, apeurée.


Le bateau de guerre du Monkey D approchait à vive allure de l’île, toutes les voiles étaient déployées, chose peu commune chez le Vice-Amiral quand il venait rendre visite. La tension était palpable et explosive en même temps, les personnes qui restaient pour le départ des pirates de la pire génération attendaient avec impatience la venu de Garp. Sur le bateau c’était l’effervescence tout en évitant d’énerver encore plus le Monkey D. Cela allait faire maintenant cinq jours que son humeur était morose. Il était venu voir sa petite-fille pour lui expliquer la disparition de son jeune frère Luffy, et pour qu’il prenne un peu de bon temps avec elle.

Mais à chaque fois son second venait le voir pour lui dire que l’Amiral en Chef , voulait que celui-ci rentre au plus vite au QG de la marine pour une réunion de dernière minute ou on ne savait pour quelle raison. Mais là c’était pour une réunion prévu depuis au moins 3 mois ; alors le D lui répondait d’un ton monotone :


-Dit-lui que je suis occupé, ou que je fais la sieste.


-D’accord !, lui répondit son second.


Le silence revient coupé par les pas des Marines qui s’activaient au travail. L’air sur le navire était très pesant pour l’équipage et ils leur tardaient d’y arriver avant que Garp ne demande quelque chose d’inconscient. C’était pour ça que Sengoku lui téléphonait tous les jours, c’était pour savoir s’il n’avait pas pété une durite. Il avait expressément demandé que son bateau soit préparé au cas où que cela arriverait, mais rien n’était prévu dans les objectifs du vieux Monkey D. Une quinzaine de minutes plus tard le vaisseau de la Marine entra dans le port, trois personnes se tenaient à l’emplacement favori de Garp.


Les marines jetèrent l’ancre avant de balancer les longues cordes aux personnes présentes sur le port, celles-ci l’attachèrent aux bites d’amarrage puis la rampe fut sortie. Le brun avait un sourcil levé de mécontentement et de surprise en arrivant sur le ponton. Ses yeux scrutèrent le village et quelque chose lui parût clocher devant le calme qu’inspirait le village, d’habitude plus actif que cela, ensuite l’attroupement de personnes au port. Il s’avança de sa démarche assurée et sans peur, mais à l’intérieur de lui, il était ravagé par ses sentiments.


Le marine était prêt à affronter des représailles de la part de Dadan et il ne riposterait dans aucun cas, montrant qu’elle avait raison de son acharnement. Monsieur le Maire ainsi que Makino et Dadan arrivèrent à sa hauteur, le premier à lancer les hostilités fut le Maire :


-Bonjour Garp. Comment allez-vous ?, demanda ce dernier.


-Bonjour Monsieur le Maire. Ça peut aller ! Je suis ici pour rendre visite à Sakura qui doit être morte d’inquiétude par la disparition de Luffy, lui répondit le concerné en continuant sa route.


Pendant ce temps-là, le second de Garp hurlait des ordres à l’équipage. Un petit groupe était affecté à aller chercher des provisions sur l’île, s’il devait repartir vite fait. Comme il en avait l’habitude depuis son escapade de la Marineford, et comme à chaque fois que le bateau s’arrêtait sur une île, un petit groupe de garçon les regardaient travailler.


Un peu plus loin, deux marines discutaient entre eux :


-Tien ! C’est drôle qu’on n’ait pas eu la visite des racines, déclara le premier homme.


-Maintenant que tu y fais allusion, c’est vrai…. Je sens mal la tourne des évènements. Je pense qu’on devrait se dépêcher de monter toutes les vivres sur le bateau, acquiesça le second homme en portant une caissette de fruit exotique fraichement cueillis.


Ceci fait, les deux Marines allèrent aider leurs camarades au village. Du coté de Garp, la tenancière avait demandé une audience en privée avant que celui-ci ne découvre que sa petite-fille était partie.


-Cela ne peut-il pas attendre ?, fit l’homme habillé tout en blanc.


-Non Garp-san, avoua Dadan.


L’autre sourcil prit la même tournure que son jumeau, alors de la main il autorisa l’audience privée qu’elle avait demandé. Après être entrée dans le bar, la brune allait s’asseoir à la même table qu’elle avait prit avec la bleutée. Quand cela fut fait, un silence plana dans le bistro seulement coupé par le petit vent qui passait entre les barreaux des portes battantes.


-Voilà ! J’aimerais que vous restiez calme à l’annonce que je vais vous faire part, et que vous ne fassiez pas de bêtise, informa la propriétaire du bâtiment.

-Je vais essayer de faire de mon mieux, mais ce n’est pas garanti, confia le Monkey D en fixant un par un les personnes en face de lui.

Les personnes hochèrent la tête simultanément pour accepter, sachant très bien qu’il n’allait pas apprécier ce qu’on allait lui annoncer.


-J’ai une mauvaise nouvelle à t’apprendre …, commença le Maire.


-C‘est-ce que j’ai crû comprendre, alors ne tourne pas autour du pot, s’impatienta Garp.


-Sakura vient tout juste de partir avec les Supernovae, sur le bateau du Youkon Shirohige, s’exclama vite fait le vieil homme.


Le patriarche ne bougea plus et tous les sentiments qui le rongeaient de l’intérieur explosèrent en mille morceaux tel un feu d’artifice, et son corps bougea tout seul en se levant d’un seul coup de sa chaise. Celle-ci atterrit sur le parquet en bois. Dadan et Makino le regardaient avec un peu de surprise sur le coup mais elles savaient comment il allait réagir donc elles reprirent contenance.


-Pardon ?!, hurla-t-il.


-Elle n’est plus ici, Garp, redit la rousse.


-J’avais compris … Tu es entrain de me dire que mon petit-fils était ici depuis plus d’une semaine ?, se sentit-il soulagé.


-Euh … Oui !, confirma-t-elle.


La maman de substitution tourna le visage très surpris vers Makino et le maire, qui eux aussi furent très surpris.


-Je vais aller les reprendre, convient-il avec lui-même.


Un silence lui répondit, et la brune reprit ses esprits et se positionna devant lui les bras grand ouvert, lui faisant barrage de son corps fin.


-Non ! Tu ne peux pas aller les récupérer, parce qu’ils penseront que tu vas les jeter en prison. C’est ça que tu cherche ?


-Je ne veux pas qu’ils aillent en prison. Que me proposes-tu Makino ?


-Tu devrais les suivre jusqu’à l’Archipel des Sabaody, et la ramener ici. Ce sera beaucoup mieux et au moins tu auras un œil sur elle, et sur Luffy en cas de pépin, conseilla la tenancière en descendant doucement ses bras.


Le grand-père réfléchit à la proposition que venait de lui faire la petite Makino, et le pour prit l’avantage sur le contre.


-C’est une bonne idée, renchérit-il en posant sa main sur son épaule gauche.


-Merci, sourit-elle.


-Mais avant de partir, tu n’aurais pas deux tonneaux de bière brune et un tonneau de saké ? Dadan !, appela le Marine.


-J’en ai, dit la tenancière avant de partir à l’arrière boutique.


-Oui, répondit la rousse.


La brigande des montagnes s’approcha du Vice-Amiral, pendant que l’homme à la canne alla aider la brunette à monter les tonneaux commandés par leur ami de la cave située sous le bar.


-Tu ne pourrais pas aller me chercher mes biscuits favoris, s’il-te-plait, s’exclama-t-il en sortant une bourse de son manteau.


-J’y vais de ce pas. Mais combien en veux-tu ?, questionna-t-elle.


-Deux cartons. Et demande à un Marine de venir t’aider à les transporter…


-D’accord !, acquiesça la rousse avec le sourire.


Elle quitta l’établissement et prit le premier Marine qui lui passa sous la main, pendant que du coté du bateau toutes les cargaisons furent montées dans la cale.


-Toutes les marchandises sont dans la cale, fit un marine au second de Garp.


-Bien. Vous pouvez disposer !, informa celui-ci.


Les gardiens de la paix se dirigèrent vers le bar de Makino, le seul du petit village mais malheureusement pour eux leur chef arriva vers eux. Les soldats se mirent en rang d’oignons quand celui-ci passa devant eux, et leur dit d’une voix rauque mais autoritaire :


-Tous au bateau ! On lève l’ancre !


-A vos ordres vice-amiral Garp, hurlèrent les hommes.


Ils reprirent le chemin du vaisseau en n’oubliant pas les trois barils que transportaient le petit groupe, le Monkey D monta le dernier et avant de partir il leur dit :


-Je vous confie l’île. Je vous ramènerai Sakura en un seul morceau. Et s’il y a le moindre souci, appelle-moi et je serai là le plus vite possible.


-Ok. N’oublie pas la promesse que tu leur as fait Garp, lui rappela la brunette.


-Et je compte la tenir, comme j’essaie de tenir la promesse faite à une personne. Direction l’île des Sabaody, messieurs, hurla le Monkey D à son équipage.


Les trois personnes se trouvant sur le ponton leur balancèrent les cordes qui les amarraient au port. Le bateau à tête de chien s’éloigna doucement puis prit de l’allure. Quand il était assez loin, toutes les voiles sont déployées, le patron se dirigea vers son bureau. Il passa devant son second et lui chuchota, d’une voix calme et poser :

-Rejoins-moi dans mon bureau, dans environ une heure.


-A vos ordre Vice-amiral, marmonna le concerné.


Les jambes du haut-gradés l’amenèrent directement à la pièce où il passait pas mal de son temps, il s’installa dans le fauteuil puis ferma quelques secondes ses yeux pour une mini-sieste avant l’ouragan. Quand il rouvrit les paupières, son bras se tendit pour ouvrir l’un des tiroirs en bois massif, comme le bureau et il sortit son den-den mushi endormi.


-L’escargot réveille-toi, je dois téléphoner.


Le mammifère gluant s’exécuta en se réveillant en douceur, l’exact opposer de son chef. La main du propriétaire du bâtiment naval souleva le cachet téléphonique en composant le numéro du destinataire de l’appel. Garp soupira un bon coup pour se donner un peu de courage. Quand la première tonalité se fit entendre, la personne lui répondit.


-Moshi, Moshi ?, fit une voix d’homme.


-C’est Garp …, s’exclama-t-il simplement.


-Garp ! Enfin tu daignes m’appeler ! Je commençais à me demander ce que tu nous manigançais. Et que surtout tu fasses quelque chose que tu risquerais de regretter. Pourquoi m’appelles-tu si soudainement ?, questionna le mystérieux homme.


-Je voulais te dire que je me dirige actuellement vers l’Archipel des Sabaody, pour raison personnelle et pour raison professionnelle.



-Pour raison personnelle ? Tu te fous de moi ! Tu utilise un bâtiment naval de la Marine, pour une raison aussi futile. Donc maintenant tu vas ramener tes grosses fesses ici, au QG de la marine, hurla-t-il.


-Pour une raison futile, tu dis Sengoku ?, redemanda le D.


-Exactement !, confirma l’amiral en chef.


-Justement non. Je vais récupérer ma petite-fille qui se dirige vers l’Archipel où son petit-frère à disparu. Alors je ne te permets pas de dire des mots aussi durs, surtout si c’est de TA faute Sengoku, avoua-t-il à demi-mot.


Il eu un court blanc, montrant qu’il n’avait pas tord.


-Très bien, mais je veux que tu sois là pour la réunion mensuelle, fit Sengoku.


-J’y serais à ta foutu réunion, soupira le Marine.


-Y-a-t-il autre chose ?


-Non. A la prochaine mon vieil ami, dit-il en raccrochant avant la réponse de l’individu.


 Il rangea l’escargophone à sa place, puis se plongea en pleine réflexion.


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