Zenitia, ou l'île de la consécration (Arc 1)

Chapitre 13 : Huit ans de perdus

3442 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/07/2017 18:24

Huit ans de perdus 


Précédemment : L’agent John essaye de sauver les prisonniers, mais l’accès au toboggan est bloqué par ce fameux mot de passe. En même temps, Cassandra, Mickael et Sacha vont sauver Elizabeth et retournent du côté de John. Ils voient alors Aqua et Burn qui leur annoncent que Xenos n’est pas ici-bas. A Grupala, Jenny se prépare à une nuit blanche après des découvertes accablantes sur Xenos, mas elle est arrêtée par un mystérieux officier.


— Xenos ! s’écria Jenny, qui bizarrement n’avait plus peur. Vous, ici !

— Exact, c’est bien moi. Tu voulais me parler… ?

— Euh… oui.


L’inspectrice de police repoussa l’homme devant elle, juste à côté de l’homme d’affaire. Ce n’était pas l’entrevue qu’elle s’était imaginée... Là, elle était en situation de faiblesse…

— Vous ne m’avez pas répondu, reprit-elle en croisant les bras. C’est qui ce gars-là ?

— Tu n’as pas à savoir son vrai nom, décida-t-il, son regard entrouvert fixé sur elle. Son nom de code est Primus. Tu ne me portes pas dans ton cœur à ce que je vois…


Soudain, ils entendirent des bruits de pas qui venaient vers eux : Les deux gardes qui surveillaient Jenny revenaient de sa chambre et sortaient tout juste de la cage d’escaliers ! C’est ce qu’elle en déduit, car elle ne les voyait pas avec l’ombre. Par contre, eux devaient les voir. En témoignèrent l’arrêt de leur pas.


— Qui êtes-vous ?! beuglèrent-ils de loin.

— Va t’occuper d’eux Primus, décida Xenos dans un soupir.

— Non ! s’exclama Jenny. Qu’allez-vous…


Xenos détourna subrepticement son regard vers elle, et vint plaquer sa main violemment contre son cou, avec une poigne d’une force… inhabituelle. Qu’allait faire Primus à ses deux policiers ? Hiérarchiquement, c’était ses hommes ! Elle ne pouvait le laisser leur faire du mal !


— Que sais-tu de moi ?

— Suffisamment pour vous mettre en prison jusqu’à la fin de vos jours !

— Non, ça c’est ce que tu penses savoir.

— Heu…

— C’est bien ce que je pensais, ricana-t-il. C’est mieux pour toi. Je n’aurais pas besoin de te tuer.


A ce moment là, deux gros bruits se firent entendre. Ensuite, deux corps vinrent vers elle à la vitesse d’une balle de fusil, et passèrent à ses côtés en pulvérisant la porte vitrée ! Les deux gardes avaient été projetés à une vitesse folle ! Jenny regarda derrière elle et vit leurs corps râper le sol sur une dizaine de mètre dans une rue vide de monde, avant de s’arrêter, inertes. Quel genre d’être humain pouvait avoir une telle force… !


— Qu’est-ce que… articula Jenny.

— Primus, doucement, ordonna Xenos. Pas besoin de faire trop de vagues.

— Mes hommes… ! dit-elle dans un souffle.

— Oui, ils sont très certainement morts, anticipa Xenos sur le ton de la discussion. Bon eh bien… moi qui pensais que tu pouvais être dangereuse… !

-Vous êtes un monstre… ! cria-t-elle folle de rage.

— Tu ne crois pas si bien dire ! rétorqua-t-il d’une voix rocailleuse.


o0o


Du côté de Sacha, mille lieux sous terre, Aqua et Burn venaient de faire leur entrée. D’après leurs dires, Xenos n’était pas ici… Dans la salle, tous les prisonniers désormais libérés étaient surpris, mais semblaient les connaître[s1] 


— Qui sont ces femmes ? s’enquit l’agent John.

— Nos ennemies ! s’exclama Cassandra. Riolu !!!


Le Pokémon s’éleva en l’air vers les deux femmes, et décocha deux coups de pieds dans leurs visages. Aqua tomba en arrière, les deux mains jointes sur son nez, au contraire de sa pseudo-jumelle : Burn avait esquivé in extremis et attrapé Riolu à la jambe. Elle s’apprêtait à le lancer sur sa dresseuse, mais cette dernière avait plusieurs coups d’avance : Cassandra s’était élancée vers son ennemie et la plaqua au moment où elle se retourna vers elle. Les deux femmes tombèrent toutes deux en roulés boulés dans le couloir large aux airs de château. 


— Cassandra connait cette femme ? s’étonna Sacha.

— Cassandra et Elizabeth ont longtemps travaillé avec nous pour votre gouverne, cracha Aqua avec rancœur, après s’être relevée. Xenos les a sauvé, leur a tout donné, mais en échange… !

— Tout ce qu’il m’a donné, c’est la force pour le vaincre !!! hurla Cassandra.

— De toute façon, c’en est fini ! Cette base souterraine n’a plus lieu d’être ! Elle va s’écrouler dans quelques minutes !!! Et Grupala se trouve à plusieurs dizaines des kilomètres d’ici !!!

— Quoi ?!

— Plus que cinq minutes… !


Sacha eut alors une énorme boule dans son ventre… Il retrouvait le désespoir des jours précédents, de ses aventures passées, celles où il n’avait aucun moyen de s’échapper… Il avait du mal à s’empêcher de trembler. Terminé son aventure, il allait être enterré vif, dans une île qu’il connait à peine ? Non. Il s’était promis de sauver Elizabeth et son amie Cassandra. Il s’était promis de récupérer son Pokémon et ceux de Mickaël son ami. Il s’était promis de survivre et de faire payer ce Xenos : Et il n’avait pas encore rempli cette dernière tâche ! Cassandra continuait de se débattre avec Burn à mains nues. Maintenant, c’était à lui de se réveiller ! Mais il y avait encore un autre problème…


— Sacha, il faut retrouver la Team Rocket !!!


C’est vrai… C’était avec eux que Mickaël était venu ici. 


— Ils ne sont plus ici-bas non plus, les prévint Aqua en les regardant de haut. En fait, ils sont déjà à Grupala ! Tout ceux qu’il reste, c’est les personnes dans cette pièce.


Le sang de Sacha ne fit qu’un tour, et son cerveau un bond dans sa boîte crânienne. Mickaël était arrivés avec la Team Rocket il y a une bonne demi-heure, mais ces derniers étaient déjà à Grupala… ? Il y avait donc un moyen de retourner à cette ville en peu de temps… ! Son regard croisa celui de Cassandra : D’un coup d’œil, c’est comme s’ils s’étaient compris.


— Où vous avez emmené la Team Rocket ?! s’enquit immédiatement la jeune fille en attrapant violemment les cheveux de Burn.

— Je préfère encore exploser ici que de le dire !

— Tu n’auras pas besoin de le dire, clama alors une voix calme et posée.


Tout le monde tourna le regard vers celui qui avait parlé. Il était grand et mince. Ses yeux étaient couverts par un bonnet gris et sale. Seuls étaient visible son nez, ainsi que sa bouche entouré d’une barbe fournie aux poils crépus et bruns, comme ses joues. Un sac à dos kaki et rempli dans le dos, une veste sale, trop large et un pull en dessous. Son pantalon kaki et ses bottes dépravés lui donnait un air de sans-abri. Mais bizarrement, cela n’enlevait rien à cette sorte de charisme qui émanait de lui. Tout le monde s’était calmé en l’entendant et le silence continuait. Mais en même temps, le temps filait vite, très vite.


— Mr le policier, dites à vos hommes de revenir vers Grupala, dit-il alors, toujours calme. Je me charge de nous amener là-bas…

— Qui c’est ce gars… ? demanda doucement Mickaël.

— C’est Noz, répondit Cassandra. Celui dont je vous ai déjà parlé… Fais vite Noz, il ne reste que trois minutes, le temps file !


o0o


Cinq minutes plus tard dans le centre-ville de Grupala. Une rue était soudainement bloquée et les automobilistes s’impatientaient : Devant la mairie, une marée de journalistes s’était positionnés pour une interview avec l’entrepreneur de Pokémon Care retrouvé, Xenos. La police protégeait la marée humaine avec des barrières jaunes. Elle renvoyait quiconque n’avait pas sa carte de presse et utilisait la violence si nécessaire. Xenos regardait cette scène depuis le bureau du maire, du haut du deuxième étage de la mairie.


— Encore un verre Xenos ?

— Ça ira Robert, répondit l’entrepreneur en se détournant de la ville. Merci d’avoir appelé les journalistes.


Robert était le maire de la petite ville qu’était Grupala. Il avait de l’embonpoint, de sorte que sa veste blanche semblait au bord de la rupture, veste de la même couleur que son pantalon. Son crâne était chauve, brillant du fait de la lueur de la chandelle qui éclairait la luxueuse pièce. Cette dernière ressemblait à celle d’un président, avec son tapis rouge brodé d’or, ses fauteuils confortables, ses meubles et peintures, à la différence près que Robert n’en était pas un. Dans le fond était assis Primus.

Il n’avait plus son uniforme de policier. Il avait opté pour un béret qui voilait ses yeux d’une ombre opaque, un pantalon carotte couleur cognac, des brogues noires, et un trench de la même couleur.


— C’est normal, lui répondit le maire. Cette ville a beaucoup trop besoin de vous, vous savez ? Vous allez rester pour la nuit, c’est ça ?

— Oui, acquiesça Xenos. Je vais prendre votre salle des fêtes au rez-de-chaussée pour accueillir mes clients.

— Ceux qui vous achètent les Pokémons que vous volez ?

— Oui, il faut que je me débarrasse du peu qu’il me reste.

— Le peu qu’il vous reste ? Vous en avez perdu dans l’accident de ce matin ?!

— En effet. Un Pikachu ! Notamment, auquel je tenais... Mais aussi quelques autres.

— Mais ? Comment vendre ces Pokémons que vous n’avez plus ?

— Je prétendrais que je l’ai ait transféré par PC Pokémon. De facto, ils ne pourront le vérifier qu’une fois dans un centre Pokémon. Ils attendront donc demain car ils sont tous fermés à cette heure-ci. Et moi, je serais déjà loin… !

— Je vois… murmura Robert en se grattant sa barbe mal rasée. Et les trois énergumènes que vous avez capturés dans votre base souterraine ? Ceux avec un uniforme de police et un Miaouss…

— Ce sont aussi des clients. Ne vous inquiétez pas pour eux, je m’en occupe. La salle des fêtes doit être prête pour dans une heure, voire deux, ajouta alors Xenos en regardant sa montre. Je vais répondre à la cantonade dehors, puis je prendrais trois journalistes pour de rapides interviews. Il faut que je remette le peu de personnes qui doutent de moi après cet incident dans ma poche.

— Je mets mes hommes sur le coup, le rassura Robert d’un ton confiant. Retrouvez-moi à la salle des fêtes après tout avoir fini.

— Primus, surveille le bâtiment ! lança Xenos à l’attention de son lieutenant. Je ne veux aucun intrus qui passe la barrière des policiers !

— Entendu.


Primus alla donc se placer sur le toit de la mairie, caché à la vue des passants par une petite cheminée, des jumelles collés aux yeux. Xenos répondit à diverses questions, esquiva les plus épineuses, et répondit du mieux qu’il put face aux accusations de fraudes qu’il recevait chaque semaine. Ces questions-là le faisaient doucement sourire. Si seulement ils savaient ce qu’il magouillait réellement au quotidien… !


Une fois tout ceci terminé, il était 22h40. Il était content d’avoir fini en un peu plus d’une heure. Xenos se dirigea donc vers la cave afin de discuter avec les trois « énergumènes » comme les appelait le maire. Ils étaient assis contre le mur, les mains attachées dans le dos. La faible lueur d’une chandelle posée sur une cagette en bois devant eux éclairait leurs visages inquiets. Il alluma la lumière sans prévenir et se délecta de leurs exclamations de surprise mêlées de colère.


— Alors, mes chers « clients » ? Bien dormi ?

— Vous entendrez parler de nous… souffla Jessie. Notre chef n’acceptera pas cet affront !!!

— Calmez-vous, je connais très bien votre chef…

— Giovanni ?! répondit-elle étonnée.


Xenos hocha lentement de la tête. Il prit une chaise qu’il épousseta, et s’assit devant eux.


— Ça fait 7 ans qu’il court après un lamentable Pikachu… ricana-t-il, un sourire rare barrant son visage. J’ai beaucoup de peine pour lui. Avoir des agents tels que vous, aussi minables… !

— Mais c’en est fini maintenant ! s’exclama James. Nous allons vous payer le Pikachu volé et tout ira bien, n’est-ce-pas ?!

— Vous savez pourquoi il vous a fait confiance pendant huit ans ? demanda Xenos sans répondre, le regard dans le vide.


James, Jessie et Miaouss se regardèrent, perplexes. La réponse était évidente : C’est parce qu’ils étaient les meilleurs agents ! Mais le regard dur de Xenos annonçait clairement qu’il n’allait pas les complimenter.


— C’est parce qu’il ne reste que vous trois.

— … Com… Comment… ? balbutia Jessie, qui venait de prendre une véritable claque. Bien sûr que non ! La Team Rocket est une grande organisation qui tourne toujours !

— Non, tout cela est fini, répliqua Xenos d’un ton implacable, un sourire narquois sur les lèvres. Il vous a baratiné pour vous garder fidèles à l’organisation. Si vous aviez appris plutôt qu’il ne restait plus personne, vous seriez partis sans risque de représailles.


Personne n’arrivait à prononcer un mot, même Miaouss qui avait d’habitude la langue bien pendue. C’était irréel, mais Xenos n’avait aucune raison de leur mentir. Leur raison de vivre venait de disparaître en fumée. Huit années de leur vie, perdues. Perdues à suivre un sale gosse et son Pokémon à la con. Huit années. Ils étaient maintenant bien adultes. Le sourire de Xenos s’élargit devant leur désespoir. Il sortit de sa veste bordeaux, un flacon fin en ferraille blanche d’une liqueur forte, qu’il porta à ses lèvres.


— Giovanni m’a chargé de vous dire qu’il n’a plus besoin de vous. Vous n’existez plus pour lui.


Ce fut le coup de massue. James sentit comme un poids s’échapper de ses épaules. Il se sentait à la fois libre et aliéné. Tout était fini. Ce n’était pas vraiment une surprise quand il y pensait bien… Ne le savaient-ils pas depuis longtemps ? En tout cas, ça n’enlevait rien à la douleur qui torpillait son ventre. Il n’avait pas senti ses jambes se détendre, sa tête se baisser, ou encore ses larmes couler.


— Il m’a aussi dit qu’il y avait dans le lot un Miaouss qui parle… ajouta Xenos d’un ton implacable.

— Vous ne l’aurez pas ! cria soudain Jessie.

— Non, vous ne l’aurez pas, vous l’entendez !!!

— Je n’en ai pas besoin, répliqua Xenos en les ignorant royalement. Mais… cela explique mieux pourquoi mes hommes vous ont eu dans mon « bunker ».

— Que voulait-vous dire ? insista la femme aux cheveux roses.

— Le mot de passe, que vous avez dû vous efforcer de chercher. Eh bien, c’est une voix de Pokémon. Il faut un Pokémon qui parle le langage humain bien sûr.


Sa réponse laissa place à un silence pesant, à peine troublée par les bruits de circulation sourds au-dessus d’eux. Comment ça… ?


— Un Pokémon qui parle ? Mais Miaouss est le seul au monde qui peut parler… N’est-ce-pas ? Ou alors… vous en détenez ? dit à son tour James incrédule.

— Non… répondit Xenos après un petit silence. Je n’en « détiens » pas vraiment. Je n’en ai pas besoin à vrai dire.

— Vous allez nous laisser partir, n’est-ce-pas ? ajouta-t-il.

— Je ne sais pas. En tout cas, sachez que personne ne viendra à votre secours. Ça fait une heure que j’ai fait exploser mon bunker. Vos amis sont tous morts, et quelque uns de mes hommes avec. Je crois que je vais manipuler un peu ce Miaouss. Quant à vous deux, vous pourrez partir.


Puis, il finit d’un trait sa liqueur, et poussa une grimace avant de se lever.


— Je n’ai jamais aimé cette merde… murmura-t-il en remettant le flacon à sa place.


Soudain, Xenos entendit des bruits de pas dans l’escalier. C’était Primus. Il s’arrêta avant de descendre la dernière marche et le prévint que tous les invités étaient là. Après avoir jeté un dernier regard sans âme à ses prisonniers, sourd à leurs protestations, il suivit Primus jusqu’à la salle des fêtes.

La pièce, spacieuse, était de couleur or et blanche, comme à un mariage. Il y avait quelques petites tables rondes aux nappes luxueuses sur lesquels étaient disposés toutes sortes d’apéritifs. Un grand lustre digne d’un château illuminait toute la pièce, ainsi que les banderoles violettes qui allaient d’un mur à l’autre. Ils étaient une soixantaine d’invités, habillés de manière chic. Costume sobre, ou robe sexy selon les genres. Tous des clients, et donc, tous des collaborateurs potentiels. Xenos s’approcha du maire, qui regardait les discussions de loin.


— Monsieur le maire, merci et bravo pour cette rapidité !

— Allons Monsieur Xenos, laissez-la vos remerciements ! Les Pokémons volés sont derrière la porte au fond de la pièce.

— Très bien, et merci encore.

— Monsieur Xenos ! s’écria alors une voix proche de l’entrée.


C’était un serveur.


— Il y a encore des clients à la porte. Dois-je les faire rentrer ?


Tiens donc… ? N’y avait-il pas tous ses clients dans la salle ? Ces derniers le regardaient d’un air surpris et incertain. Allons, il n’allait pas leur refuser l’entrée… !


— Bien sûr, faites-les donc entrer !


Ils étaient quatre, deux hommes et deux femmes. Une brune aux yeux verts, une métisse au bonnet blanc avec un Pokéball bleu dessinés dessus, un homme aux cheveux noirs et ébouriffés avec une casquette bleue et un Pikachu sur l’épaule, et un métis à l’air espiègle avec un bandeau vert et jaune. Tous portaient un costume pantalon-veste noire. Mais derrière ce vague costume, Xenos les reconnut immédiatement. D’ailleurs, il semblait qu’aucun d’eux ne voulait se cacher, tant ils le regardaient avec haine. Elizabeth, Cassandra, Sacha et Mickaël. Ceux qui étaient censés moisir six pieds sous terre après l’explosion de son bunker. Comment avaient-ils pu… ?!


— Ce ne sont pas mes clients, clama Xenos d’un ton froid. Renvoyez-les !


Un serveur s’approcha alors de Cassandra d’un air incertain. Cette dernière décocha immédiatement un coup de pied dans son menton qui fit claquer sa mâchoire. Puis, avant même que sa tête redescende, elle attrapa son col et le balança au-dessus d’elle.


— Toujours aussi nerveuse Cassandra, sourit Xenos, d’un ton qui lui aussi semblait un peu nerveux.

— C’est ta fin. On va te faire vivre un enfer.


Xenos pinça ses lèvres. Il venait de se faire devancer. Mais la bataille n’était pas finie. En fait, elle ne faisait que commencer.


— C’EST VOUS QUI VENEZ DE METTRE UN PIED EN ENFER !!! hurla-t-il de rage.


o0o



Ouuf ! C'est bon, j'ai fini la construction de mon arc ! Maintenant, c'est show time, place à la Battle Royale !

Le prochain chapitre arrivera le Vendredi 05/05/17


Corrigé par FanficSaiyuki

J'espère que vous avez apprécié ce chapitre ! En tout cas, merci d'avoir lu, n'hésitez pas à émettre un(e) commentaire/critique, et rdv Vendredi !


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