Janice et Ambrosia

 La ville de Londres se réveillait, et reprenait, comme chaque jour, son train-train quotidien. Le soleil s'élevait doucement dans le ciel, et éclairait chaque minute un peu plus la ville.

Janice venait de se lever. Comme tous les matins, elle se dirigea vers la boite aux lettres. D'habitude, elle ne trouvait rien d'autre a part des factures et autres prospectus. Mais aujourd'hui...

Une petite lettre blanche attira son attention. Elle portait une écriture qu'elle reconnaissait entre mille. Sur le devant de l'enveloppe, en caracrère d'imprimerie était écrit

Mrs. Janice Quatlane

37 Riverside Drive

LONDON

EC1Y 8SY

UNITED KINGDOM

Toute heureuse, la jeune femme se depêcha de rentrer chez elle et de saisir un ouvre-lettre pour décacheter l'enveloppe. Depuis toujours, Janice, très soigneuse, n'avait jamais ouvert une lettre en la déchirant, même si elle était impatiente.

Elle sortit la lettre, et la lut. Elle était formulée ainsi.

8h00, le 15 Novembre 1969, Dorémont 

                                 Ma chère Janice,

Comment vas-tu ? J'espère que tout se passe bien pour toi, à Londres, et que tu t'es remise de tes émotions. Pour ma part, je vais bien. Il me semble que Rosa m'as dit que tu voulais me voir, mais je n'étais pas là, et j'en suis sincèrement désolé. En effet, comme tu peux le voir, je suis dans la ville de Dorémont, pour aider une des mes amies d'enfance que je n'ai pas revu depuis 17 ans, Marissa Dumont. Elle m'a soumit une énigme des plus fascinantes...Un gentleman masqué, connu sous "Le maître du masque", terrorise la ville avec des prodiges assez stupéfiants que je m'efforce de résoudre. Tu sais bien que je ne laisse jamais une demoiselle en détresse. Emmy et Luke ne sont pas encore levés, mais ils ne devraient pas tarder. Je me demande pourquoi tu voulais me voir, mais ta prochaine lettre répondra à cette question. Je te promets que je viendrai dès que j'aurai fais la lumière sur cette affaire. Je te laisse, mon assistante et mon apprenti se réveillent.                    

Dans l'attente de tes nouvelles,

Hershel. 

La jeune rousse sourit. Le professeur Layton trouvait toujours un mystère à résoudre, elle aurait dû s'en douter...

D'un geste, elle se leva de la table où elle s'était assise et monta se préparer. Elle prit à peine le temps de prendre son petit-déjeuner. Elle avait hâte d'écrire au professeur, et avait une conférence de prévue sur quelque sujet concernant les opéras.

Elle s'assit et commença à rédiger une lettre lorsque le téléphone sonna. Elle décrocha vivement.

-Allo, mademoiselle Quatlane ? demanda une petite voix.

-En personne.

-Excusez-moi de vous déranger, mais votre mère a eu un accident de voiture.

Sur le coup, la cantatrice laissa tomber le téléphone. Avait-elle bien entendu ? Que s'était-il passé ? Elle respira profndément avant d'oser reprendre la conversation.

-Est-ce que...c'est grave ?

-Votre mère a eu une colision avec une autre voiture à un carrefour. Elle est actuellement dans coma, mademoiselle. Nous vous avons prévenue aussi vite que possible.

-Me..Mer...Merci, je... Je passerai la voir.

-Bien, au revoir.

-Au revoir.

Janice reposa le téléphone et regarda la feuille sur laquelle elle avait écrire cinq minutes plus tôt. Maintenant, elle n'en avait plus l'envie, et elle n'osait pas regarder le stylo, de peur qu'il lui donne la nausée. 

Elle regarda dehors. Le soleil avait cédé la place à de gros nuages gris-noirs, et il commençait à pleuvoir. La jeune rousse aurait bien été à la plage pour réfléchir, mais par ce temps...  

Et puis zut. ce n'était pas le moment d'aller à la plage ! 

Janice s'empressa de se rendre à l'hopitâl en priant pour que sa mère aille bien.

C'était le 17 novembre 1969, à 8h00 précises.