Et si tout était different ?

Chapitre 3 : CHP 3 : La rencontre.

1427 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/02/2022 14:09

Nous sommes remontés en voiture, parce que quitte à être un extra-terrestre autant que ça serve, Nasedo ayant réparé en 3 secondes chrono ce qu’un garagiste aurait fait en plusieurs jours. Mes idées étaient tellement confuses et pourtant si clair. Un autre monde, une autre vie, je savais au fond de moi que c’était vrai mais le souvenir que j’avais vu était tellement dur et puissant que je me demandais comment j’allais pouvoir aborder le reste. Il existait, nous étions mariés et nous étions morts. Mais pourquoi je ne m’en rappelait pas ? puisque je rêvais de lui pourquoi est-ce que je ne rêvais pas de tout ça ?

Nasedo conduisait à vive allure et vue mes réactions lorsque je me questionne je décidai de faire le tri de mes pensées et de lui confier ce que je pensais.

-       Je rêve de lui. Je le vois dans mes rêves.

-       De qui tu parles ?

-       De Zan enfin Max je le vois dans mes rêves.

Il resta silencieux et se gara dans une allée devant un garage.

-       De quoi rêves-tu ?

-       Je ne sais pas c’est flou mais il me connait je sais que je compte pour lui.

-       Est-ce que tu rêves d’autres choses ?

-       Des fois oui il y a un homme qui me poursuit, il veut entrer dans ma tête. Il dit à chaque fois qu’il me fera tomber.

Il prit un air détaché et me dit.

-       Nous approchons de votre akino donc tes pouvoirs vont se manifester de plus en plus intensément et par la même tes souvenirs vont ressurgir. Il n’est pas impossible que certains souvenirs soit altérés ou même brouillés.

-       C’est quoi un akino ?

-       On verra ça plus tard rentrons maintenant.

Il sortit de la voiture et entra dans la maison blanche qui nous faisait face.

-       Les déménageurs arrivent demain normalement donc pour ce soir ça va être sommaire. On va aller chercher à manger et après je mettrai en route l’électricité. 

Voyant que je n’obtiendrai rien de plus de lui je lui prétextai une envie de sollicitude. Je me chargeai donc du repas de ce soir et du petit déjeuner, nous étions à 5 min d’une supérette et du seul restaurant ouvert dans cette ville. Même si j’étais habituée aux grands espaces cette ville n’était pas si terrible, en flânant dans les ruelles pour arriver aux restaurants les trois quarts des gens que je croisais me saluèrent. Leur mascotte était spéciale mais par contre ils étaient accueillants.

J’arrivai devant le restaurant celui-ci s’appelait le Crashdown, qu’elle ironie. Mais bon soit’, j’entrai et me dirigeai vers le comptoir. Une jeune femme brune et souriante s’approcha et demanda ce que je désirai. Voyant ma détresse devant le menu elle vînt à mon secours.

-       Alors déjà vous voulez chaud ou froid ?

-       Oh bah froid tiens pour faire passer la chaleur.

-       Ensuite sur place ou à emporter ?

-       A emporter s’il vous plaît.

-       Oh tu peux me dire tu, moi c’est Liz.

-       Ah oui moi c’est Tess, désolée je suis nouvelle. On vient juste d’arriver et mon père m’a demandé d’aller prendre le repas de ce soir mais je suis un peu perdu avec les intitulés.

-       C’est pas grave t’inquiètes pas. Plutôt épicé ou doux ?

-       Epicé s’il te plaît.

-       Et bien il y a celui là c’est un sandwich tout ce qu’il y a de plus classique sauf que pour relevé et contraster avec le concombre on remplace le ketchup par du Tabasco.

-       C’est parfait deux comme ça s’il te plaît et puis avec deux Eaux pétillantes et deux milkshake cerise.

-       Effectivement acide jusqu’au bout. Me dit-elle en riant.

Nous échangeâmes des politesses lors du paiement et je sortie avec ma commande sous le bras.

A ce moment je restai figé. Il était là, juste devant moi. Il venait d’ouvrir la porte. Il salua deux ou trois personnes et son regard se posa sur moi. Mes yeux plongèrent dans les siens et j’eu l’impression que tout était noir autour. Lorsque je regardai autour de moi tout était effectivement noir. Il n’y avait que lui et moi. Nous étions seuls dans un espace indéterminé.

-       Je te connais, qui es-tu et qu’est ce qui se passe ? me demanda-t-il affolé

-       Je suis Tess et je sais pas comment…

-       Non tu ne t’appelles pas comme ça, je sais que ce n’est pas comme ça.

Il avait perdu cherchant désespérément mon nom. Comme si c’était vital pour lui.

-       Et toi tu es qui ?

-       Je m’appelle Max, enfin je crois… si c’est Max. Mais je sais que je te connais mais je ne me souviens plus. Tes yeux, je me rappelle tes yeux… et je me rappelle ta bouche.

A ce moment-là il se rapprocha et m’embrassa comme personne ne l’avait fait avant et j’eue l’impression d’être complète à nouveau comme si ce baiser était tout ce qui me manquait pour être moi.

-       Oui c’est vrai ce n’est pas mon nom je m’appelle Ava. Lui glissai-je entre deux fougueux baisers.

La chaleur irradiée de nos deux corps et nous étions en fusion totale. En parfaite communion nos esprits se reconnurent et à ce moment précis je sus que mon âme lui appartenait comme la sienne était mienne.

Nous fûmes ramenés à nous par le tintement d’une clochette. Encore un peu étourdie je fixai mon attention sur le bruit en question pour en chercher son origine. La porte du Crash’down, le monde était de nouveau autour de nous. Il se trouvait toujours devant moi et il me fixait. Des larmes coulaient de ses yeux. Je ne sais pas si elles étaient de joie ou de peur mais je sais qu’elles étaient dû au choc.

-       Pardon je ne sais pas mais … moi c’est Max. me lança-t-il avec un sourire triomphant.

-       Oui je sais, moi c’est Tess. Je lui rendis son sourire.

-       Je suis désolée je t’ai bousculé en rentrant dans le restaurant.

Je le regardai déconcerté. Je rêve, j’étais toute seule dans le brouillard y a 5 secondes ? Allo MAX ?!

Je me retournais, prit ma commande est partie. Lui lançant un regarde mauvais dont j’avais le secret. Tout le long du chemin je le passais à ruminer et râler contre lui. Nous avions partagés quelque chose pendant quelques secondes et lui faisait comme si ça n’avait pas existé. Alors soit j’étais folle ou alors lui un très bon menteur.

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