Une vie avec un sociopathe

Chapitre 2 : Bonjour

1508 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/10/2017 20:53

Le soleil éclairait mon visage, doucement, mais assez pour me tirer hors des bras de Morphée. J'ai horreur de dormir avec une quelconque lumière. Je me suis rendu compte que j'étais allongée, quelques instants après je comprenais que j'étais dans mon lit.


Je bougeais et m'étirais lentement, quand soudainement je sentais les draps lisses sur ma peau, merde...: je n'ai plus que mes sous-vêtements et mon T-shirt de la veille... J'aurai juré m'être endormie avec mon pantalon. Je n'ai aucun souvenirs de m'être déplacé jusqu'ici ou d'avoir retiré mon jean, ça doit être Mon Bel Anglais qui l'a fait pour moi en me couchant.


En pensant à lui, je me tournais pour jeter un œil de l'autre côté du lit, évidement il était vide. Il n'a pas dormi j'en suis sûre, ou du moins pas ici. Comment je le savais ? Simple, son oreiller était toujours à sa place or Sherlock ne dort pas avec, le plus souvent il le lance au pied du lit ou quand il en a le courage il le dépose sur la chaise près de l'armoire. Et c'est moi qui le replace touts les matins.

Après quelques minutes je décidais d'enfin me lever. Avant de quitter la chambre, je retirais mes sous-vêtements et les remplaçaient par un léger pyjama: un petit short en coton noir et pour le haut... Et bien feignante que je suis, je gardais le haut bleu avec lequel j'ai dormi, j'irai prendre ma douche plus tard.


Je m'avançais, encore un peu endormie, jusqu'à la cuisine où je me plantais dans l'encadrement de la porte. Il était là, les yeux fixés dans son microscope, son ordinateur posé à côté de lui. Ses bouclettes brillantes noires tombaient sur le coté de son front, ses mains minutieuses réglaient le zoom pour qu'il puisse voir correctement se qu'il cherchait.

«Bonjour.» Il me saluait sans lever la tête, sans me regarder un instant. Je me demande toujours comment il fait pour savoir que je suis là même lorsque je ne fait aucun bruit. Sa voix était grave, profonde et un peu rauque: il était fatigué. Il ne me le dirait pas mais c'est rien car j'aimais quand il fessait l'effort de me saluer en français avec son accent 'So British'.

« Salut.» Ma voix était plus douce et calme que la sienne.


Je m'avançais dans la cuisine pour prendre une tasse dans les placards dos à lui et posait ma tasse sur la table en passant ma main dans son dos et sur sa nuque tout en déposant un léger bisous sur son front. Je mis l'eau à chauffer et sortait le lait, le sucre, en les mettant sur la table, je vis qu'il n'y avait pas d'autre tasse que la mienne, ni dans l'évier. Je sorti donc une seconde tasse, pour lui, et la posa près de la mienne. Je m'asseyais, versais l'eau chaude et mis un sachet de thé dans chaque tasse, je n'oubliais pas de rajouter un peu de lait et un sucre dans le sien. Je rapprochais sa tasse près du microscope et commençais à tremper mes lèvres dans le liquide chaud. Il leva les yeux un cour instant pour me sourire doucement en guise de remerciement puis retourna presque immédiatement à ses occupations. J'en avais l'habitude, ça ne me dérangeait pas. J'appréciais même de plus en plus ses petits sourires du coin des lèvres, je les préférais à ses sauts d'humeur lorsqu'il était sur une affaire qui lui donnait du fil à retordre. Et je sais que son silence en énerverait plus d'un mais je trouve que ça le rend encore plus attrayant.


J'avais fini mon thé et avait posé ma tasse un peu plus loin sur la table. Je me penchais doucement pour tenter de voir ce qu'il fessait et ce qu'il l'intriguait temps mais évidement, il m'aurait fallu aussi un microscope pour voir ce que contenait la lame qu'il observait depuis bien avant mon réveille. Je me redressais sur ma chaise, avec l'échec de ne toujours pas savoir ce qu'il fessait.

 «Bien dormi ?» Je sais qu'il me le demandait parce qu'il sentait mon regard sur lui.

«Oui, très bien, merci.  Ma vois était plus dégagée que tout à l'heure mais tout aussi calme. Tu n'as pas dormi, n'est-ce pas ? »

Il ne s'attendait pas à cette deuxième partie de phrase, moi non plus d'ailleurs, c'était évident. Son regard était confus et il bégayait en cherchant quelque chose à répondre.

«C'est bon, c'est bon chéri, je sais ne t'en fais pas. Je marque une pause. Au fait, merci de m'avoir mise au lit hier, c'est clair que je n'aurai pas passé une aussi bonne nuit dans le fauteuil.»


Je laisse échapper un petit rire, lui aussi. Je lui souri car je sais que même si son visage est tourné vers son travail, il me regarde du coin de l'œil comme il le fait toujours. Il se redressa et plongea ses yeux bleus tachetés de vert dans les miens et se pencha sur la table, appuyé sur ses coudes. Je souriais comme une adolescente qui allait recevoir son tout premier baiser du garçon dont elle était amoureuse depuis des années. Il posa ses lèvres douces sur les miennes, le bisous ne durait que quelques secondes mais il était tendre, un bisous dont seul lui en a le secret; même si je suis sûre qu'il ne s'en rend pas compte. Il se retire et nos yeux se rencontrent une fois de plus, nous sourions comme des ados une fois de plus et nos joues deviennent rouges, comme si c'était la première fois que nos lèvres se touchaient. Je lui vole un second bisous très rapide avant qu'il ne se lève complètement. Il s'installe dans son fauteuil, face à la cuisine. 


Je me lève également mais part dans la direction opposé, il est temps de prendre une douche... Vraiment temps. Je passe dans la chambre prendre mes affaires pour la journée avant de fermer la porte de la salle de bain derrière moi. Je ne la verrouille pas, c'est Sherlock qui a mis en place cette règle: lorsqu'il n'y à personne d'autre que nous deux dans l'appart la porte ne doit pas être verrouillée. La première fois qu'il me l'a dit il a prétexté que c'est parce s'il m'arrive quelque chose il ne sera que plus lent à pouvoir intervenir. Je suis presque sûre qu'il ne m'a pas dit l'autre partie de la phrase: qu'il avait peur qu'il m'arrive quelque chose ou que je fasse une chose stupide. Et au fil du temps mon esprit à émit d'autres hypothèses à ce sujet, l'une d'elles est qu'il pouvait entrer à sa guise dans la salle de bain lorsque je prenais un bain pour certainement me rejoindre, j'avoue que celle ci à été l'une des premières raisons à laquelle j'ai pensé et elle ne me déplais pas.


-----Plus tard dans la journée-----------------------------------------


  Je rentrai d'une garde calme, la journée à été ennuyeuse, et j'espérai vraiment que Sherlock serait à l'appartement lorsque je rentrerai. Je poussais la porte d'entrée, saluais Mrs Hudson qui passait l'aspirateur et entrait dans l'appart'. Lorsque j'eu fermé la porte, je fus surprise de voir qu'il n'y avait pas un Holmes dans le salon mais deux !

Je dépose mon sac au pied du porte-manteau et accroche l'écharpe que j'avais autour du coup. Le plus vieux des frères, qui avait pris place dans mon fauteuil, s'est immédiatement retourné lorsqu'il à entendu le bruit des clés que je venais de poser sur le sofa.

« -Tiens, bonsoir Wendy. Bonne journée ?»

«- Bonsoir Mycroft, une journée calme encore... Je soufflais, m'avançais vers eux et m'adossais au bureau. Je ne m'attendais pas à vous voir ici, vous venez pour une raison particulière ?»

Mon ton n'était pas charismatique, loin de là, je ne m'attendais vraiment pas à trouver Mycroft en train de jouer aux échecs avec son frère à cette heure. Mais je lui souriais tout de même, je lui souris toujours, il à de bonnes manières, et j'avoue qu'il en manque certaines à Sherlock.

« -Et bien non, pas particulièrement. Visite de courtoisie.» Il détourna son regard pour déplacer une tour sur le plateau. J'ai échangé un regard avec Sherlock: sa réponse n'a convaincu ni mon brillant détective ni moi-même. Le cadet pris la parole, la discussion s'engageai, leur partie d'échec attendra.

« -Mycroft... Pourquoi es-tu Vraiment là ?»



_Au fait, j'aimerais bien savoir qui sont mes lecteurs alors n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire comme ça si vous écrivez aussi j'irai jeter un coup d’œil ;D

-LP_

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