Boulette diplomatique

Chapitre 3 : Il faut parler juste

3613 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/12/2023 23:04

Il ne suffit pas de parler, il faut parler juste [1]


Le jeune capitaine reprit rapidement ses esprits. La responsabilité de Gary ne faisait malheureusement aucun doute. Quant à savoir si la malveillance, la jalousie ou la bêtise – ou les trois à la fois – avait guidé sa main… Jim n’obtiendrait la réponse qu’en interrogeant son pilote en chef. Il ouvrit la bouche pour remercier Spock et lui suggérer de retourner dans la salle de bains, mais quelque chose l’arrêta. Une sensation étrange qui s’insinuait dans son esprit, une sorte d’intuition qui lui intimait de ne pas clore la discussion de cette manière.

Qu’allait penser le premier officier si, une fois obtenu le nom du coupable, son capitaine refusait d’en discuter avec lui ? Cela pourrait signifier qu’il se réservait le droit de traiter l’affaire de la manière qui lui semblerait la plus adéquate, ce qui était son droit en tant que capitaine, mais il lui semblait que cela pouvait être interprété (les Vulcains interprétaient-ils ?) comme une réticence à agir en toute transparence. Il n’était que logique d’inférer que James T. Kirk avait de bonnes (ou de mauvaises) raisons pour traiter cette affaire personnellement. Spock aurait alors tout lieu de croire qu’il chercherait à étouffer l’affaire en raison de sa relation amicale avec Gary Mitchell.

– Monsieur Spock, demanda-t-il enfin de son ton le plus formel possible, de quelle manière sanctionneriez-vous un comportement aussi peu professionnel ?

Si le Vulcain éprouva la moindre surprise en entendant cette question, il n’en laissa rien paraître – mais Jim, aux aguets, remarqua un temps de latence inhabituel avant la réponse du premier officier, qui réagissait généralement au quart de tour, ayant selon toute probabilité un barème inamovible, établi en fonction de critères éminemment logiques, permettant d’établir des sanctions pour n’importe quel manquement à la discipline. Lorsqu’ils faisaient le bilan de leur quart et discutaient des affaires internes du vaisseau, Spock n’hésitait jamais. Il savait toujours qui avait commis quelle infraction, et quelle punition était appropriée en fonction de la gravité de la faute. Il lui fallut cependant deux ou trois secondes pour répondre :

– Il peut s’agir d’une simple erreur. Je me dois de vous rappeler, capitaine, que la présomption d’innocence demeure l’un des droits fondamentaux de l’ensemble des civilisations les plus avancées de la galaxie.

Jim fixa son premier officier avec intensité. Le visage du Vulcain était aussi neutre qu’à l’ordinaire. Impossible d’y lire la moindre émotion, le moindre frémissement de désapprobation. Son détachement semblait total. Semblait.

– Monsieur Spock, je n’arrive pas à comprendre à quel jeu vous jouez.

Le sourcil gauche de Spock s’envola dans sa frange, ce qui, Kirk l’avait compris, trahissait chez lui une profonde incompréhension. Réelle ou feinte, il l’ignorait, mais il s’agissait de l’une des rares expressions faciales que s’autorisait le Vulcain.

– Capitaine ?

– J’ai l’impression que vous cherchez à protéger Gary. D’abord en esquivant lorsque je vous demande de me donner l’identité du coupable, puis en lui trouvant des excuses alors que la logique doit bien vous dire, autant qu’à moi, qu’il ne s’agit pas d’une simple erreur mais d’une malveillance délibérée ! Est-ce parce qu’elle a été commise à votre endroit que vous refusez de l’admettre, ou bien peut-être pensez-vous que je ne punirai pas le lieutenant-commandant Mitchell car il s’agit d’un de mes amis ? Est-ce pour cette raison que vous cherchez à atténuer sa culpabilité, pour me laisser toute liberté de passer sur cet incident ?

Cette fois, Jim vit nettement, quoique fugacement, une lueur passer dans le regard du premier officier. Il n’eut pas le temps de l’analyser, de l’interpréter, de la comprendre correctement, mais il était évident que Spock ne s’attendait pas à un tel discours de la part de son supérieur.

– Vous pensiez que j’allais laisser passer l’offense, n’est-ce-pas ? continua-t-il, certain d’être dans la bonne direction. Parce que la situation n’est pas dramatique, parce que vous n’avez été affecté que par une « légère indisposition » et que cela ne pèse pas bien lourd dans la balance de l’amitié ? Détrompez-vous, Monsieur Spock, la règle est la même pour tous les officiers qui servent sur mon vaisseau. Ceux et celles qui ne le comprendront pas seront purement et simplement rétrogradés, et débarqués si nécessaire, qu’ils soient ou non de mes amis personnels. Je ne tolérerai ni racisme, ni sexisme, ni spécisme à bord de l’Enterprise. De la part de personne. Suis-je bien clair ?

– On ne peut plus clair, capitaine.

La voix de Spock avait imperceptiblement changé. Jim se demanda si son interlocuteur le trouvait totalement naïf et stupide, ou bien au contraire le respectait davantage pour son discours qu’il espérait égalitaire et juste. Si tant est qu’un Vulcain soit capable d’éprouver du respect : s’agissait-il d’une émotion ? d’un sentiment ? d’un ressenti logique ? Depuis qu’il fréquentait Spock au quotidien, le jeune capitaine se posait souvent ce genre de questions. Les verbaliser, cependant, lui semblait totalement impossible. Bien que le règlement de Starfleet n’interdise pas spécifiquement de poser des questions plus ou moins personnelles (disons sans lien direct et explicite avec la bonne marche du vaisseau ou la réussite de la mission) à un Vulcain, il savait que de telles interrogations étaient déconseillées, pour éviter tout malentendu culturel. [2] Gary lui-même avait bien insisté sur ce point…

Gary avait même fermement insisté sur ce point. Et si son but principal n’avait pas été d’empêcher Jim de commettre un impair, mais simplement de l’éloigner le plus possible de son premier officier ?

Jim décida de tenter le tout pour le tout. Tant pis s’il commettait une boulette diplomatique. Après tout, les Vulcains étaient connus pour leur stoïcisme et leur maîtrise à toute épreuve. Si Spock s’offusquait de sa demande, il ne répondrait pas, voilà tout.

– Le lieutenant-commandant Mitchell vous a-t-il déjà manifesté de l’hostilité, de quelque façon que ce soit ?

Le silence, cette fois, dura un peu plus longtemps, mais au moment où Jim ouvrait la bouche pour briser là la conversation, Spock prit la parole :

– Le terme « hostilité » n’est pas approprié pour qualifier l’attitude du lieutenant-commandant Mitchell à mon égard.

A tort ou à raison, Kirk vit dans cette réponse ambiguë une ouverture possible et il s’engouffra dans la brèche.

– Vous voulez dire qu’il s’est montré inamical à votre endroit, mais pas suffisamment pour que vous ayez estimé nécessaire de déposer un recours officiel à ce sujet ?

– Les interactions entre le lieutenant-commandant Mitchell et moi-même demeurent extrêmement réduites et totalement professionnelles, répondit Spock, imperturbable.

Le jeune capitaine soupira. Si cette phrase comportait un sous-entendu, il était incapable de le déchiffrer. Il lui faudrait encore beaucoup de temps avant de parvenir à comprendre son premier officier, s’il y parvenait jamais, ce dont il commençait à douter – or, cette situation le dérangeait. Il avait servi sur trois vaisseaux avant de se retrouver lui-même sur le fauteuil et avait pu observer en diverses occasions la forte complicité qui liait les deux officiers principaux. Le capitaine Garrovick et le commandant Zhang formaient un incroyable duo, se comprenaient à demi-mot et agissaient en parfaite harmonie sans avoir besoin de se concerter. [3] Des rumeurs avaient même couru sur le couple qu’ils auraient pu former. Jim était certain qu’il ne s’agissait que d’un lien d’amitié, extrêmement fort certes, mais sans la moindre once d’attirance physique. An Zhang était pourtant une femme d’une beauté peu classique mais renversante (Kirk lui-même n’avait pas été insensible à son charme, avant de comprendre que rien ne pourrait jamais se passer entre une femme de quarante ans et de cette stature et le petit lieutenant inexpérimenté de vingt-quatre ans qu’il était alors), mais il n’existait entre elle et le capitaine qu’une loyauté indéfectible, une solidarité à toute épreuve, un lien que Jim avait eu hâte d’éprouver à son tour.

Il ne pouvait pas dire qu’il était déçu de la situation. Spock était un excellent premier officier – probablement le meilleur possible – et sans lui, Kirk aurait été largué dans la paperasse et les procédures dès la première semaine de vol ; mais leur relation s’arrêtait là. Ils se voyaient quotidiennement sur la passerelle, puis pendant une heure environ à la fin de chaque quart afin d’évoquer la situation du vaisseau et les éventuels problèmes à traiter. Pour cela, ils utilisaient une petite salle de réunion impersonnelle et froide dont le Vulcain se retirait promptement dès qu’ils avaient abordé tous les points qui se trouvaient sur sa liste. Jim savait que Garrovick et Zhang se retrouvaient souvent dans les quartiers de l’un ou de l’autre, allaient souvent ensemble dans l’une ou l’autre des salles de détente, bref montraient à leur équipage qu’ils étaient non seulement unis dans un même but, mais qu’ils partageaient une réelle camaraderie qui était un exemple pour tous les officiers du Farragut.

De là à dire que James T. Kirk était envieux de son ancien capitaine, il n’y avait qu’un tout petit pas de rien du tout à franchir. Il passait beaucoup de temps avec l’équipage, apprenait petit à petit à connaître certains de ses membres, et se retrouvait souvent avec Gary en salle de gym ou de détente, mais aucune de ses relations à bord du vaisseau ne ressemblait, de près ou de loin, à ce dont il avait été témoin sur son ancien vaisseau. Il regrettait de n’avoir pas pu décider Leonard McCoy à prendre le poste de médecin en chef à la place du docteur Piper, qui aurait été satisfait d’un poste sur l’Exeter ou le Constellation. Bones pensait que son mariage pouvait encore être sauvé, et que fuir pour cinq ans à l’autre bout de la galaxie n'était pas le meilleur moyen de le prouver à sa femme. Un raisonnement logique, aurait probablement dit Spock, et Jim souhaitait évidemment à son ami tout le bien du monde, mais il n’était pas certain que Jocelyn soit d’accord avec ledit raisonnement. [4]

Bref, par moments, il se sentait un peu seul. Seul au milieu de 430 personnes.

– Restons-en là, Spock, soupira-t-il. Je vous assure que je ferai en sorte que cet incident soit le premier et le dernier qui…

Il s’interrompit, en proie à un trouble nouveau.

– Rassurez-moi… c’est bien la première fois que ça vous arrive, n’est-ce-pas ?

Quelque chose d’indéfinissable passa dans les yeux du premier officier, qui se raidit encore davantage et serra les lèvres (peut-être pour éviter que des paroles compromettantes n’en sortent d’elles-mêmes ?).

– Spock, répondez-moi, c’est un ordre. Ce genre de… désagrément vous est déjà arrivé ?

– Affirmatif.

– Avec le même type d’aliment, dans des circonstances similaires ?

Le Vulcain acquiesça.

– Il me semble nécessaire de vous préciser que cela n’est pas arrivé sous votre commandement et que le lieutenant-commandant Mitchell ne faisait alors pas partie de l’équipage.

Ce qui signifiait que l’aversion de Gary pour le Vulcain n’était pas unique en son genre, et que la discrimination existait partout dans l’univers, y compris sur des vaisseaux de la Fédération censés prôner et poser en exemple la tolérance et de la bienveillance envers toutes les espèces intelligentes de la galaxie. Jim se demanda s’il était vraiment naïf, ou tout simplement optimiste, ou carrément stupide d’imaginer que de telles choses ne pouvaient pas se produire au sein de Starfleet. Ce dont il était sûr, c’est qu’elles n’auraient pas se produire.

– Comment vos supérieurs ont-ils réagi ?

– Mes supérieurs n’ont pas été informés de la situation, répondit Spock non sans une légère pointe d’acidité indiquant que sans l’arrivée inopinée du capitaine dans la salle de bains qu’ils partageaient, lesdits supérieurs n’en auraient rien su cette fois non plus.

Kirk prit sur lui pour ne pas manifester l’exaspération qu’il éprouvait à un degré non négligeable, et ce fut d’une voix qu’il espérait neutre qu’il demanda :

– Puis-je savoir pour quelle raison vous n’en avez rien dit à personne ?

– Des erreurs protocolaires ont été commises. Les mettre en lumière n’aurait fait qu’entraver la bonne marche des négociations.

Jim laissa passer quelques secondes pour essayer de mettre de l’ordre dans les informations contradictoires qu’il venait de recevoir, ou, peut-être, de traduire en standard ce que venait de lui dire son premier officier.

– Vous n’avez donc, dit-il avec une lenteur calculé, jamais jugé bon d’avertir vos supérieurs que « des erreurs protocolaires avaient été commises », afin que soient rectifiées lesdites erreurs lors d’un prochain premier contact ?

– Capitaine, je me suis trouvé face à cette situation à trois reprises seulement, en comptant l’erreur qui a été commise ce soir…

Le jeune capitaine, exaspéré, leva la main pour interrompre le Vulcain.

– A trois reprises seulement ? s’étrangla-t-il. Il s’agit de trois fois de trop, Monsieur Spock. La santé des membres de mon équipage n’est pas un sujet de plaisanterie. Et veuillez cesser de parler d’erreur.

Jim se sentait épuisé. Il se dit, avec un certain amusement qui n’était pas dépourvu d’amertume, que la discussion qu’il venait d’avoir avec Spock avait été la plus personnelle qu’il ait jamais menée avec son premier officier, et il avait l'impression d'avoir couru un marathon. Au temps pour la compréhension à demi-mot et la force du partage. Il envisageait presque de se coucher immédiatement, sans même se déshabiller, afin d’échapper à cette journée de merde qui, si elle n’avait pas mal commencé, avait incontestablement fini en désastre, mais il lui restait un point à régler :

 – Veuillez m’excuser, Monsieur Spock, d’avoir fait irruption dans la salle de bains tout à l’heure (et de vous avoir surpris alors que vous étiez visiblement en situation de vulnérabilité, ce qui doit être absolument intolérable pour un Vulcain, ajouta une petite voix sarcastique dans sa tête). Je n’avais pas remarqué que vous aviez quitté le banquet, sans quoi j’aurais bien évidemment frappé avant d’entrer. J’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de ce malentendu (et que vous pourrez passer outre le fait que je vous ai vu en train de rendre tripes et boyaux, ajouta la petite voix dont l’unique but semblait de lui faire comprendre qu’il venait de perdre tout espoir de se rapprocher de son premier officier après l’affront qu’il lui avait involontairement fait subir).

Le Vulcain fit un signe de tête qui pouvait signifier tout et n’importe quoi.

– Capitaine, vous n’avez pas à vous excuser. Il est déplaisant pour vous que vous ayez été témoin de mon indisposition passagère, pour la simple raison que j’aurais dû fermer la porte à clef. Je ne m’attendais pas à ce que vous quittiez le banquet si tôt, sans quoi j’aurais retardé ce moment désagréable.

– Vous auriez… retardé ? répéta Jim sans comprendre. Retardé quoi ?

– Vous ne savez peut-être pas que, pour un Vulcain, le réflexe vomitif n’est pas un réflexe mais un moyen conscient et assumé de débarrasser notre corps d’agents potentiellement pathogènes. [5] J’aurais donc pu attendre que vous soyez endormi pour…

– Vous voulez dire que vous avez le contrôle même sur ça ? le coupa Kirk, abasourdi au point d’oublier toute diplomatie. Wow, c’est impressionnant ! Mais une fois que vous avez commencé à purger votre corps, j’imagine qu’il y a une perte de contrôle… Comment faites-vous alors… Euh… Je veux dire, se reprit-il en se rendant compte à quel point sa curiosité était déplacée, je veux dire que j’ignorais cette particularité physiologique…

Il pataugeait. A quel moment avait-il pensé que discuter avec son premier officier vulcain des caractéristiques physiques intimes propres à son espèce était une bonne idée ? Il ne se souvenait pas bien de ce que préconisait le règlement là-dessus, mais « essayer d’embarrasser au maximum mon subordonné en faisant des remarques spécistes » ne devait pas figurer dans la liste des actions permettant d’instaurer une relation de confiance entre capitaine et premier officier. Il essaya de reprendre pied de la seule et unique façon dont il en était capable : en faisant preuve d’une absolue sincérité.

– Je voulais juste vous dire que je suis désolé de ce qui s’est passé, mais si vous aviez « attendu », ainsi que vous le suggérez, je n’aurais jamais rien su de votre « indisposition » et Gary aurait pu continuer à vous nuire en toute impunité. Spock, je ne sais pas ce que vous pensez de moi, mais je ne suis pas un capitaine injuste. Je souhaite être informé de tout ce qui peut, de près ou de loin, affecter la bonne marche de l’Enterprise ou l’harmonie au sein de son équipage. Que je commette moi-même un impair, que n’importe lequel de mes officiers se mette à dérailler sans que je m’en rende compte, que vous soyez concerné vous-même par le problème, je vous ordonne de me dire tout ce qui vous semble susceptible de causer un potentiel disfonctionnement, même mineur, sur le vaisseau. Je le répète, c’est un ordre, vous avez bien compris ?

– Je comprends, capitaine. Votre raisonnement est parfaitement logique.

Venant de la part de Spock, cette dernière phrase s’apparentait à un compliment. Jim décida de rester sur cette note positive, tout en remarquant qu’à aucun moment Spock ne s’était engagé à quoi que ce soit – il s’était contenté de dire qu’il comprenait l’ordre qu’on lui avait donné. Kirk décida de laisser passer et de revenir à la charge quelques jours plus tard.

– Maintenant que ce point est clair, je vous libère.

Spock fit un bref salut de la tête, qui pouvait et pouvait ne pas être un remerciement implicite, et se dirigea vers la salle de bains. Jim s’assit sur le lit en se frottant les yeux, et sursauta lorsqu’il entendit la voix du Vulcain :

– Capitaine ?

Le premier officier, debout sur le seuil de la chambre, l’observait avec une attention presque dérangeante.

– Qu’y a-t-il, Monsieur Spock ?

– Si mon opinion vous intéresse, je pense que vous possédez toutes les qualités pour devenir un excellent capitaine.

Là-dessus, il entra dans la salle de bains dont il referma cette fois la porte à clef, laissant derrière lui un Jim Kirk ébahi.


[1] Nouvelle citation, un peu moins originale, de Shakespeare, dans Le songe d’une nuit d’été. Je voulais utiliser la citation que je trouve très belle « Mon corps est un jardin, et ma volonté est son jardinier », mais je n’ai pas trouvé la source exacte et en plus cela ne me semblait pas parfaitement approprié à la situation (cela ne concernait que Spock, or ma fic est plus centrée sur Kirk).

 

[2] Je ne fais que spéculer sur les règlement internes de Starfleet. J’imagine qu’ils prônent le respect des coutumes d’espèces différentes (comme par exemple ne pas trop interroger un Vulcain sur ses émotions / sentiments).

 

[3] Encore une fois, pure spéculation de ma part. On sait que Kirk a servi sous le commandement de Garrovick, mais on ne sait rien de son premier officier ; j’ai tout simplement imaginé An Zhang et sa relation avec le capitaine du Farragut.

 

[4] Là, je marche un peu sur des œufs, mais on sait que McCoy a été marié, qu’il a une fille… Dans le reboot, on apprend qu’il s’est engagé dans Starfleet peu après son divorce. Je vais reprendre cette idée ici, mais elle n’est pas canon pour TOS.

 

[5] Ca non plus, ce n’est pas canon, mais ça me semblait plutôt… logique. Les Vulcains n’ont pas le même corps que nous, et je ne pense pas que leurs réflexes physiologiques soient les mêmes non plus. Disons qu’ils sont plus « conscientisés », qu’ils ont un plus grand contrôle sur d’éventuelles manifestations physiques sur lesquelles un humain n’aura quasiment aucune prise. 

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