Kotor 1 « Sombre Disciple »

Chapitre 4 : Taris

4268 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/08/2019 15:06

Krill se réveilla d’un bond, puis regarda les alentours, il se trouvait sur un lit dans un appartement minable quelque part dans le quartier Est de la ville haute de Taris, il faisait des rêves étranges depuis quelque temps mais la réalité était moins complexe a comprendre dans certains cas, il se leva et fit quelque pas dans cette chambre pourrie, Renoly était rangée sur un baudrier accrochée dans le mur, Carth était là aussi entrain d’appareiller son Blaster, le contrebandier prit son arme et l’examina de prés, la cellule d’énergie a grillé, sans parler de la culasse qui est dans un piteux état.


— Vous êtes réveillé ? Demande Carth en rangeant son arme


— Je ne dors plus en tout cas ! Fit Krill en revêtant sa veste.


— Je m’appelle Carth, je suis un des soldats de la république qui se trouvaient sur l’Endar Spire. Nous étions ensemble dans la capsule de sauvetage, vous vous souvenez ?


— Ouais je me souviens. Dit Krill en faisant une grimace, je me souviens aussi de m’être embarqué dans votre rafiot minable, que les Sith nous ont fait voir plein la gueule, que j’étais censé conseiller vos bleusailles sur la manière d’échapper aux barrages de sécurité, mais le hic dans tout ça, c’est qu’a la dernière minute on me bassine une consigne inattendu dans mon contrat, risquer ma peau pour une nana Jedi avec pour prime cent mille crédit, et cent mille crédits sont des clopinettes pour la grosse baston que j’ai eu avec les Sith.


— Tout doit être un peu embrouillé dans votre tête. Essayez de vous détendre, nous somme en sécurité pour le moment.        


— Pourquoi j’ai la tête comme un compteur a gaz ? Dit Krill en grimacent de douleur.


— Vous avez reçu un sacré choc lorsque la capsule c’est écrasé, Heureusement que j’étais moins blessé que vous. J’ai pu vous transporter loin du lieu du crash en profitant de la confusion général, je suis tombé sur cet appartement abandonné, quand les Sith sont arrivés nous avions déjà filé en douce.


— Je vous donnerai une médaille. Dit Krill en souriant froidement.


— Je me suis renseigné pendant que vous étiez dans le coma, à cause de la bataille dans l’espace, la ville est sous la loi martiale, et la capsule de Bastila c’est écrasé dans la ville basse, impossible d’y aller a cause des nouvelles mesures de sécurités placés par les Sith, ils surveillent tout ceux qui montent et descendent, nous devons trouver un moyen de s’y rendre.


— Il y a un truc que je ne percute pas, dit Krill gravement ; si votre amie est une Jedi, pourquoi elle a besoins de deux gars ordinaires comme nounou, a ma connaissance les Jedi sont de bon castagneurs, qu’est ce qu’elle a de si extraordinaire votre Bastila ?


— Bastila est la clé dans notre conflit avec les Sith, explique Carth, elle possède un don rare, la méditation de combat. Avec ce pouvoir elle peut changer l’issue d’une bataille en donnant du courage aux alliers et le désespoir aux ennemis, vous comprenez maintenant pourquoi il est si important de la trouver ?


— Ouais je comprends, dit Krill avec froideur, c’est votre clé de voûte contre les Sith, et vous dites que sa capsule se trouve dans la ville basse c’est ça ? Qui vous dit qu’elle n’est pas déjà morte ?


— Si elle est morte c’en est fini de nous tous et les Sith détruiront la république, je préfère partir du principe qu’elle est toujours en vie.


— Ouais ! Et bien bonne chance a vous.


Krill se dirigea vers la porte mais la voix puissante de Carth l’arrêta.


— Ne soyez pas stupide ! Taris est bouclée, aucun vaisseau ne peut sortir de la planète, vous voulez rester moisir dans ce trous ?


— Je suis déjà venu sur Taris ! Dit Krill sans se retourner, et le coin est assez sympa, je peux y rester aussi longtemps que je veux ça ne me gène pas.


— Ce que veut dire que vous avez des contactes sur cette planète et que vous connaissez la ville, dit Carth vivement, raison de plus pour nous aider à trouver Bastila.


— Pourquoi je ferais ça ? Dit Krill en le foudroyant du regard, moi ma peau je la risque pour personne d’autre que moi, ma part du contrat est terminé, vous êtes sur Taris avec votre amie, je vous dis bonne chance et a un de ces quatre.


— Vous vous fichez que les Sith détruisent la république c’est ça ? Gronda Carth furieusement, cela vous est égale qu’ils massacrent des innocents ?


— C’est la république qui a engendré ces Sith ! Dit Krill gravement. Ce n’est pas une force étrangère venue d’une autre galaxie, je dirais que la république se fouette elle-même, et moi dans tout ça je ne fais que survivre.


— Quoi que je vous dise vous ne changerez pas d’avis c’est ça ? Demande Carth avec gravité.


— Votre amie à des ennuis beaucoup plus grave que les Sith, la ville basse est un nid de vermine sous forme de parias, des marchands d’esclaves, sans oublier le plus grand syndicat de crime appelé l’Echange, sans parler aussi des gangs de Swoop bourrés a l’épice. Vous voulez vraiment mettre le pied dedans ?


— Je suis un soldat ! Dit Carth d’une voix puissante, et je ferais mon devoir jusqu’au bout.


Krill croisa les bras et réfléchit un moment puis :


— J’accepte de vous aidez, mais a certaines condition.


— Je vous écoute. Dit Carth troublé    


— Je veux cinq cent milles crédit sur un compte un banque numéroté de Télérath, si je dois risquer ma peau pour votre Jedi autant le faire dans les règles qui sont les miennes.


— Et c’est tout ?


— Non ! Coupa Krill froidement. Je ferais les choses à ma manière et autant vous prévenir que ce ne sera pas joli du tout, va falloir jouer serré si vous voulez retrouver votre amie en un seul morceau.


— Je vais peut-être le regretter mais j’accepte ! Aidez-moi à trouver Bastila et vous aurez votre argent.      


— Merci ! On y va ?


 Les deux comparses sortirent de l’appartement, mais une fois dans le couloir ils virent une fête sous forme de descente surprise d’une patrouille Sith, un type et deux droïdes de guerre, le gars ressemblait a une petite frappe de Nar Shadaa, mais vu la manière qu’il regardait les deux Durosiens, on pouvait facilement deviner qu’il était raciste.


— Allez contre le mur, la vermine extraterrestre ! Dit-il d’une voix méprisable.


— Pourquoi vous nous embêtez ? Réplique le Durosiens avec énergie, ont a rien fait du tout.


La petite frappe l’abattit froidement en ricanant.


— Voilà comment on traite la vermine de votre genre chez les Sith, contre le mur, j’ai pas que ça a faire.


L’officier aperçu Krill et Carth qui le regardaient gravement.


— Qu’est-ce que vous regardez ?


— Ta sale gueule enfarinée ! Répondit Krill.


— Ce sont les fugitifs… Dit l’officier en paniquant.


Mais avant qu’il ne finisse sa phrase, Kentride lui lança son stylet dans la cuisse, et Carth sortit rapidement ces deux pistolets Blaster et désintégra rapidement le deux robots. L’officier gisait au sol en tenant sa jambe, Krill frouilla ses poches et trouva des crédits qu’il prit aussitôt.


— Bon, déclare Krill en arrachant son stylet de la cuisse du gars, écoutes moi bien, tu vas me rencarder sur tout ce que tu sais, et peut être que tu vas vivre un peu plus longtemps.


— Ok ! Dit l’officier en grimacent de douleur, tu veux savoir quoi ?


— Tout ce que tu sais sur la deuxième capsule qui s’est écrasée dans la ville basse. Dépêches avant que je ne m’énerve.


L’officier garda le silence et Krill lui envoya une droite qui lui bousilla les lèvres.


— C’est curieux mon ami, je n’entends rien quand tu me parle, tout a l’heure que je t’ai balancé une lame dans la guibole, j’ai visé un poile plus haut.


Krill planta méchamment son stylet dans l’entre jambe du gars, ce dernier hurla comme une fille, Carth allait protester mais se rappela le contrat, regarder et fermer sa gueule pour le bien de la mission. tout de même ! Se dit le militaire, émasculer un homme même si c’est un Sith, est le plus cruel traitement qui existe.


— Si tu continues à me prendre pour un cave, là je vais vraiment faire le méchant. Grinça Krill d’une voix meurtrière.


— Ils ont envoyé une équipe dans la ville basse ! Dit l’officier en pleurant, c’est tout ce que je sais. Ne me tuez pas.


Krill ramassa un pistolet Blaster Sith et l’examina de prés.


— C’est tout ce que tu sais ? Demande Krill.


— J’ai reçu l’ordre de chercher des soldats républicains qui ont pu se tirer et c’est tout.


— Ok.


Krill l’abattit froidement en pleine tête, puis jeta le Blaster, le Durosiens le remercia et lui promit de cacher les corps, Krill répliqua dans la même langue qu’ils devaient aussi nettoyer le secteur, Carth pour sa part fixait le contrebandier avec froideur.


— Vous lui aviez promis la vie sauve ! Fit remarquer Onasi.


— Ouais ! Répondit Kentride en essuyant son stylet.


— Pourquoi l’avoir tué dans ce cas ?


— J’ai menti ! Répondit Krill avec un large sourire, si ce lascar dit vrai, la patrouille à déjà commencer à ratisser la ville basse.


— Il faut se dépêcher alors.


— Pas de panique, c’est un vrai labyrinthe et je ne pense pas qu’ils vont la trouver facilement, et puis pour descendre il nous faut des armes neufs et des tas de crédits.


— Et ou comptez-vous trouver tout cela ?


— J’ai ma petite idée ! Venez.


Carth le suivit a contre cœur, au fond il regrettait déjà d’avoir demandé l’aide a cet homme.


Sur Taris, si on sait ou chercher les bidules on trouve toujours de quoi remonter la ponte, même avec trois cent crédits aux poches. Krill aperçut un vendeur d’arme dans le couloir des appartements, le type était un Twilek avec une peau d’épinard. Le sourire qu’il faisait aux clients était plus que trompeur, Kentride lui fit signe de lui montrer tous les pistolets Blaster qu’il avait en réserve, le vendeur ne se fit pas prier.


— J’ai un déchiqueteur et même un Blaster lourd, faites votre choix.


— Non merci je veux juste rafistoler ma Renoly ! 


Carth fronça le sourcilles quand Krill se mit a démonter tout les pistolets Blaster du marchand, ce dernier l’observa sans oser répliquer, le contrebandier posa Renoly et puis enleva la cellule d’énergie grillée, et la remplaça par celle du déchiqueteur, puis remplaça la culasse par un canon lourd, puis équipa son arme par un trait de tire invisible, et emporta plusieurs chargeurs qu’il cacha dans sa ceinture, puis referma le tout et examina son arme de prés, elle était encore plus lourde mais la puissance de son tir est capable de détruite un crâne comme une pastèque.


Le contrebandier emporta également tout un assortiment d’explosifs, comme les détonateurs thermiques, mais aussi des détonateurs à charge électro-statique, très utiles contre les droïdes,   des détonateurs flashs, surtout utiles contre les espèces sensibles à la lumière ; des mines de proximité, pour couvrir ses arrières ; des explosifs de petits à moyen calibres, afin de faire sauter tout obstacle et créer des pièges.


— Combien ! Demanda le contrebandier en examinant son arme.


— Trois cent crédits ! Répondit le marchand avec un large sourire.


— Ce n’est pas bien cher pour un arsenal pareil ! Dit Carth surpris.


Kentride regarda froidement le vendeur :


— Tu te fous de moi ?


— Quatre cent crédits ! Dit le vendeur vivement.


— Là tu te fous de ma gueule ! Gronda Krill en colère.


— Cinq cent crédits ! Cria le vendeur mort de trouille.


Carth regarda le Twilek sidéré, s’il continuait d’augmenter le prix, le contrebandier finira par le tuer.


— Sept cents crédits ! Dit le Twilek d’une voix brisée.


Le contrebandier colla le canon de Renoly sur le crâne de l’alien.


— Je vais te faire la peau !  


— Mille deux cents crédits ! C’est tout que j’ai.


— Alors aboule le blé ! Ordonna Krill d’une voix sinistre.


Le vendeur sortit les crédits et les donna à Krill qu’il glissa dans ses poches, Carth de son coté croisa les bras en regardant le vendeur et Kentride complètement secoué par cette scène grotesque. Le soldat suivit ensuite le contrebandier qui s’était déjà éloigné à grande enjambée.


— Vous ne manquez pas de culot, non seulement vous piquez des pièces de rechange pour votre Blaster mais en plus vous ne payez pas, et comme ça ne suffisait pas vous lui piquez son argent ?


— Ouais ! Dit Krill en haussant les épaules.


Carth s’interposa et le regarda dans les yeux :


— Ecoutez-moi ! j’ai accepté de jouer votre jeu mais a une certaine limite, je ne veux plus que vous rackettiez c’est compris ? Plus de ça avec moi.


Krill croisa les bras et pencha la tête de côté en le regardant avec curiosité. Ce gars est une espèce en voie de disparition, un vrai dur idéaliste, un moment le contrebandier fut tenté de lui exploser le la tête, mais rejeta l’idée, après tout il faisait partie de ces gars honnêtes qui secourent la veuve et l’orphelin, il faut dire que ce genre d’homme est exposé dans le musée d’histoire, plus personne ne se comporte honnêtement avec la montée des Sith.


— Ok mon pote ! Je ne rackette plus, mais autant que vous sachez que le temps nous manque, et faire la quête dans les rues me parait un peu long.


— Je vous demande de ne plus dépouiller des gens honnête.


— Ce Twilek était loin d’être honnête, d’où vous croyez qu’il détenait ces armes avec le blocus Sith ? Directement du marché noir.


— ça ne change rien et puis cela ne vous donne pas le droit de dépouiller un commerçant qui essai de gagner sa vie même en faisant des affaires avec le marché noir ! répliqua Carth d’une voix puissante


— Bon ok jouons carte sur table, c’est quoi votre problème ?


— Pardon ? !


— ça ne fait même pas deux plombes que je suis avec vous, et je remarque déjà que vous êtes le genre de gars qui s’endort avec une arme au dessous de l’oreiller, je me trompe ?


— Disons que je préfère éviter les mauvaises surprises par sécurité, et d’ailleurs j’ai pas mal réfléchis sur les derniers événements de l’Endar Spire, et il y a des choses qui ne collent pas, peut être devriez vous me dire ce qui s’est passé de votre point de vue.


— Je n’étais pas en position de savoir ce qui se passait.


— Moi non plus pour vous dire la vérité, je n’étais que conseiller, et nous avons perdu la flotte et les hommes, et tout ça pour quoi ? Parce qu’on espérait que les pouvoirs Jedi nous sauveraient ? Mais voila le problème, Bastila n’a pas eu de temps d’agir, nous n’avons pas choisi de combattre et pourtant les Sith nous on tombé dessus, je suis même surpris qu’il reste des survivants.


Carth croisa les bras et regarda Kentride avec gravité :


— D’ailleurs que j’y pense, c’est assez surprenant que vous soyez ici. Quelle était votre fonction exacte dans la flotte de la république ?


— Je suis recherché dans quatre systémes stellaires pour contrebande ! Répondit aussitôt Kentride, et les forces de sécurité n’ont jamais réussi a me mettre la main dessus, pour une raison que j’ignore on m’a contacté sur Durbillion, ils voulaient m’engager pour mes dons de ressentir les ennuis, en contre partie je recevais une prime et une partie de mon ardoise effacée, j’ai accepté et je me suis embarqué pour l’Endar Spire, et aussi savoir qui est la personne qui m’a localisé sur Durbillion. Voila l’histoire.


— ça parait logique ! Réplique Carth en croisant les bras, ce qui l’est moins c’est qu’un contrebandier qui a rejoins l’équipage a la dernière minute fasse partie des survivants.


— C’est étrange oui ! Dit Krill en le regardant froidement, mais ou est le problème dans tout ça ?


— Il n’y avait que vous, de plus c’est Bastila elle-même qui a demandé votre transfère.


Krill leva un sourcille, voila une news très intéressante.


— C’est votre Jedi qui a demandé mon transfère ? Vous en êtes sur ? Je ne savais pas.


— Les Jedi ont exigé tellement de chose quand il sont arrivé, dit Carth gravement, ils ont pris le contrôle du vaisseau et sachant que vous êtes proche de Bastila et des Jedi, volontaire ou pas… j’admet que votre présence est pratique, je fais peut être des histoire pour rien, mais j’ai appris a me méfier des apparences, disons que je préfère éviter les mauvaises surprises.


— Que voulez-vous dire par là ?


— J’essaye de prévoir l’imprévisible par sécurité.


Cette fois c’en était trop, le contrebandier aboya comme un chien Kath enragé.


— Hé mon pote ! Je te signale que c’est toi qui as demandé mon aide pour trouver ta copine Jedi, moi je voulais te quitter mais tu m’as bassiné pendant vingt minutes, et moi comme un crétin j’ai accepté de t’aider et tu essayes maintenant de me faire porter le chapeau ? Si ça te pose un problème autant annuler notre contrat et partir chacun de notre coté.


— Doucement ! Dit Carth calmement, je ne voulais pas vous vexer, ça n’a rien de personnel, je ne fais plus confiance à personne et j’ai mes raisons.


— Génial, dit Krill d’un souffle. Et pourquoi ?


— Inutile d’en savoir plus ! Dit Carth avec froideur, je n’ai pas envie d’en parler, nous avons des choses plus importantes à faire.


Une légende vivante de la flotte républicaine ne faisait confiance à personne, pourquoi Carth ? Qu’est ce qui t’es arrivé ? Et pourquoi cette hostilité envers tout le monde, Kentride voulait lui poser la question mais préférait jeter l’éponge pour le moment. Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, les rues de Taris reflétaient ses lumières devant eux, il était huit heurs du soir et la soirée venait juste de commencer, il y avait des soldats Sith qui patrouillaient dans les rues mais la vie continuait son cour comme si ne rien était.


Kentride réfléchissait déjà à un plan pour descendre dans la ville basse, mais il devait exister un moyen de passer la sécurité Sith sans être grillé, et de plus il devait trouver un autre comparse. Faire équipe avec Carth, qui ne faisait que regarder par-dessus son épaule était trop risqué, surtout s’il devait s’aventurer dans la ville basse, il n’avait qu’un Blaster et quelques explosives. Carth savait tirer avec deux pistolets et le gus visait bien, mais affronter la ville basse sera bien plus ardu qu’il n’y parait et Krill avait quitté Taris depuis six mois.


— Que savez-vous sur ce monde ? Questionne Carth.


— Taris ? Toute cette planète n’est qu’une ville gigantesque, expliqua Kentride, dont les heurs de gloire ne sont qu’un lointain souvenir.


— Comment ça ?


— La découverte de nouvelles routes commerciale a sonné son déclin, et l’arrivé des Sith n’a pas arrangé les choses, les riches occupent ces hautes tours que vous voyez, et les pauvres gens croupissent dans la ville basse qui est un vrai dépotoir, plus on descend, pire c’est.


— Comment comptez-vous procéder pour descendre dans la ville basse ?


Kentride arriva devant un terminal et commença à consulter l’ordinateur, Carth le regarda faire sans broncher.


— Je connais une voleuse ! Expliqua le contrebandier, une vraie fouineuse qui n’a pas sa longue dans sa poche, mais c’est une craque en informatique et elle connaît la ville basse comme sa poche.


— Comment l’avez-vous rencontré ?


— Son ami est un Wookie ! répondit Krill en tapant rapidement sur le clavier, il s’est fait prendre par des esclavagistes et je l’ai aidé a le délivrer, la boule de poile m’a contracter une dette de vie, pour m’en débarrasser je lui ai ordonner de demeurer avec sa copine et la protéger jusqu'à mon retour.


— Je vois ! Soupira Carth. Et vous faites quoi ?


— J’essaie de localiser la fréquence de son Comlink, avec un peu de chance espérons qu’elle l’a gardé.


Krill trouva enfin la fréquence et lança un appel sécurisé, pendant ce temps dans la ville basse, une Twilek à la peau bleue courrait à vive allure, elle avait des Duros qui appartenaient aux blacks Vulckar a ses trousse. Mission Vao regardait ses poursuivants amusée et tourna brusquement vers la gauche, il y avait une bouche d’aération ouverte, avec souplesse elle sauta et glissa comme une sourie a l’intérieur, puis poursuivit la course, les Duros s’arrêtèrent puis continuèrent leurs traques, mais Mission souriait et semblait s’amuser comme une folle, elle avait volé des crédits a l’un d’entre eux mais le voyou avait vite pigé, il faudrait qu’elle améliore ses prouesse de pique poquet, et l’idiot de Zaalbar qui se goinfre dans la cantina, jamais là quand elle avait besoin de lui.


Son Comlink sonna, regardant les alentours elle aperçu une caisse a ordure, sans hésiter elle sauta a toute vitesse et renfermant le couvercle, les Duros passèrent devant et ne virent que du feu, heureusement que la boite était vide. Mission sortit aussitôt et rependit rapidement.


— Zaalbar tu n’es qu’un crétin ! Dit-elle d’une voix boudeuse.


— Hé Mission ! Dit une voix familière, tu t’es encore frictionné avec les Vulckar ?


— Ce sont mes oreilles qui sifflent ou je croix entendre ce bon vieux Krill Kentride ? S’écria-t-elle avec joie.


— Ouais c’est moi !


— ça alors ! Mais qu’est ce que tu fiches dans le coin ?  


— C’est trop long à t’expliquer mais il faut absolument que tu me rencardes sur la dernière fournée.


— Je t’écoute.


— Tu as entendus une rumeur qui circule sur une capsule qui s’est écrasée dans la ville basse ?


— Ici et là mais ce ne sont que des rumeurs, dernièrement on croise souvent les Sith qui descendent dans les bas fonds.


— Et les rumeurs ne disent rien sur ce qu’ils ont trouvé ?


— Ils disent qu’ils n’ont rien trouvé du tout, ou bien les esclavagistes ont tout dépouillé ou bien les monstres ont tout dévorés.


— J’ai peut-être un travail pour toi et pour ton ami la grosse poile, dit Krill rapidement, cent mille crédits a la clé, tu es partante ?


— Et comment ? Dit elle avec un large sourire, avec cette somme je pourrais peut être m’offrir un appartement dans la ville haute.


— Retrouve moi dans la cantina de la ville basse, je te retrouverais dans une heure, je t’expliquerai le nouveau job en détail.


— J’y serais, mais juste par curiosité comment tu vas passer les gardes Sith de l’ascenseur ?


— Hé tu connais ma devise ?


— On improvise.


— On s’adapte.


— Et on domine, oui je sais. Dit-elle avec un soupir, bonne chance mon vieux.


Mission coupa la communication mais Krill regarda l’ordinateur sidéré :


— Je ne suis pas vieux !


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