Nobody Like You

Chapitre 4 : Interrogatoire

1310 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/10/2019 13:30

Dix sept heures. La journée de cours est enfin terminée. C'était long. Je sors de l'établissement en compagnie de Kaydel et on se sépare pour que je rejoigne mon chauffeur personnel. Je grimpe en voiture et je soupire en regardant les différentes photos que j'avais prise avec Finn. Les bons souvenirs me reviennent en mémoire alors que je fais défiler les différentes photos sur mon smartphone. Je finis par revenir à la raison et verrouille mon téléphone. On entre dans la grande cour et je sors de voiture pour pénétrer dans l'immense villa où je réside. J'entre dans le salon et remarque que mes parents ne sont pas seuls : des policiers sont venus.


- Voici notre fille Rey fit ma mère en m'incitant à entrer dans la pièce. 

- Bonjour messieurs les saluais je poliment. 

- Ces policiers sont venus faire un bilan de la situation d'hier soir. 

- Oh. 

- Reprenons. Vous n'avez vu aucun des cambrioleurs ? demanda l'un d'eux. 

- Non pas du tout. Quand je me suis levée en ayant entendu des éclats de voix, j'ai directement appelé la police et quand je suis sorti en même temps que ma femme, Rey était là. 

- Vous avez donc vu l'agresseur ? demanda le policier. 

- Non. Je suis sortie de ma chambre car j'ai entendu du bruit mais je n'ai vu personne. 

- Bien. 


Les policiers partent et je monte dans ma chambre. Pourquoi avais-je menti ? Bien sûr que j'avais vu un des cambrioleurs - ou du moins ses yeux - et entendu sa belle voix. Mais pourtant, je n'avais rien dit à ce sujet. Je n'avais même pas évoqué que j'avais aperçu l'homme ayant tenté de nous cambrioler quelques heures avant le début de l'infraction dans le quartier avec une petite bande. Probablement ses complices. Je me change rapidement et je vais fermer mes rideaux. Instinctivement, je regarde si il y avait la bande de cambrioleurs d'hier. Je regarde plusieurs fois la rue mais il n'y avait personne. Je devrais me sentir soulagée mais au contraire, je me sens toujours aussi angoissée. J'ai encore peur. Mon cœur battait à mille à l'heure et j'ai l'impression que je vais mourir. Je ne sais même pas si je vais réussir à dormir. Je me glisse sous mes draps et tente de trouver le sommeil. Les images du cambriolage me revenaient sans cesse à l'esprit. Je me tourne dans tous les sens, évitant d'y penser mais je n'y parviens pas. Je ne parviens pas à me chasser de l'esprit les bruits de pas, quand j'ai vu cet homme dans le couloir, quand nos regards se sont croisés, que je n'ai pas réagi alors que j'aurais dû, qu'il m'a dit qu'il ne me voulait aucun mal et qu'il m'a dit de ne pas avoir peur. Je savais que j'aurais dû réagir. Il aurait pu profiter de mon manque d'inactivité pour faire ce qu'il voulait de moi : me voler, me kidnapper pour peut être me violer voire même me tuer. J'ouvre violemment les yeux avant de me redresser. Je soupire bruyamment. Ce n'était qu'un rêve. J'essaye de me calmer et de penser à des choses plus positives comme mes moments avec Kaydel ou avec mon ex-petit ami afin de sombrer dans de doux rêves. Quelques heures plus tard, je me réveille. Une nouvelle matinée de cours m'attendait. Je descends dans le salon et comme à leur habitude, mes parents avaient déjà quitté le domicile familial pour aller travailler. 


- Bonjour mademoiselle fit Blanche en apportant mon petit-déjeuner. 

- Blanche, vous savez que quand mes parents ne sont pas là, vous pouvez me tutoyer et m'appeler Rey. Je ne trouve pas ça correct fis je en mangeant.

- Bien Rey. Ta mère m'a dit que tu devais être rentrée pour dix-sept heures. Les Dameron vont passer suite à votre tentative de cambriolage. C'est monsieur qui a beaucoup insisté. 

- Je serais rentrée. Je présume que c'est monsieur Dameron, le père, qui a beaucoup insisté ?

- Non pas du tout. C'est le fils Poe je crois. 


Je regarde Blanche, perplexe. Alors comme ça Poe voulait absolument nous voir ... enfin plutôt moi ... suite à cette tentative de cambriolage. Je veux bien qu'il doit y avoir un minimum "d'amour" à notre mariage mais quand même ... vas y molo mon gars. Je monte dans ma salle de bain m'habiller, me faire un petit brushing et direction le lycée d'Endor. Ma matinée se passe relativement bien et avec Kaydel, on a choisi de faire un petit repas au parc communal de Coruscant pour discuter des garçons. 


- Donc avec Finn c'est officiellement terminé ? demanda-t-elle. 

- Ma mère ne l'acceptera jamais. Même si d'ici quelques semaines, il deviendrait extrêmement riche. 

- C'est pas ta mère qui devrait décider avec qui tu dois terminer ta vie. Peu importe la situation de ton copain ... 

- Kay' ... je t'ai pas tout dit. Y'a une raison pour laquelle j'ai de nouveau quitté Finn alors que notre système de se voir en dehors du lycée fonctionnait bien. 

- Laquelle ? 

- Dès que j'ai obtenu mon baccalauréat, je vais me marier ... 

- Te marier ? Mais avec qui ? demanda-t-elle choquée. 

- Poe Dameron, le fils de la deuxième famille la plus riche de la ville. 

- Une idée de ta mère je parie pour être sûre que tu ne finisses pas avec Finn.

- Ouais.

- Et il est comment ce Poe ? 


Je lui tends mon téléphone pour lui montrer les pages internet évoquant mon futur époux. Elle fait défiler la page pour regarder les différentes photos. Elle me rend ensuite mon téléphone sans rien dire. Je pense qu'elle a été prise de court et qu'elle ne sait pas trop quoi dire. 


- Ca va il est quand même beau. Il n'est pas repoussant. Enfin ce n'est pas mon style mais pourquoi pas fit elle soudainement. Le mariage est prévu pour quand ? 

- Certainement le mois d'août. Tu viendras ?

- Mes parents seront probablement invités donc oui. Finn est au courant ? 

- Non. 

- De quoi aviez-vous parlé alors hier ? 

- Il voulait des explications ... je lui ais juste dit que c'était à cause de ma mère et ... on s'est échangés un dernier baiser. 

- Je vois. 

- Mince fis je en voyant l'heure. Mes parents m'attendent. Les Dameron viennent dîner ce soir. On se voit demain ?

- Oui. 


Je quitte le parc d'un pas rapide et je rejoins mon chauffeur pour rentrer. Comme je suis un peu en retard, nous sommes obligés de faire un détour par le quartier de Niima, le quartier le plus dangereux de la ville. C'est là où résident les délinquants et honnêtement, je ne m'y aventure jamais de peur de me faire agressée. Je regarde les bâtiments HLM à travers les fenêtres teintées de ma voiture. Soudainement, je vois un groupe de jeunes adossé contre un bâtiment et parmi eux, un retire mon attention. Je reconnaîtrais entre mille celui que j'ai vu peu de temps avant la tentative de cambriolage et celui qui m'a aussi parlé dans les couloirs de ma maison avant de me bousculer violemment. Je ne peux pas m'empêcher de le regarder et je ne sais pas si il me voit mais en tout cas, je l'ai bien vu regarder dans ma direction.





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