Evan-escence

Chapitre 7 : Atlantis soumise et conquise

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Dernière mise à jour 08/11/2016 07:07

 

Chapitre six
 
Atlantis soumise et conquise
 
 
Une alarme assourdissante retentit dans la cité endormie. Elisabeth se retourne dans son lit et glisse sa tête sous son oreiller à la recherche d’un répit bien mérité. Le bruit est légèrement étouffé mais il persiste et s’acharne à la tirer de son sommeil. Dans un râle de dépit, une tête ébouriffée émerge de la chaleur réconfortante du coussin. Un œil s’entrouvre, un peu, juste ce qui est nécessaire pour regarder l’heure au cadran lumineux. Celui-ci clignote sans aucun état d’âme pour la pauvre femme qui peine à accommoder sa vision.
3H12
- Flûte ! Juste deux heures de sommeil. Qu’est-ce qu’il se passe encore ? 
La question reste en suspens lorsqu’un appel radio emplit toute sa chambre de sa douce sonorité.
- Le docteur Weir est demandé d’urgence à l’infirmerie !! 
Pour le coup, le docteur en question se réveille brutalement et complètement. Sans prendre la peine de se recoiffer, Elisabeth enfile en vitesse une paire de chaussure et fonce rejoindre l’antre de Carson.
Sheppard ou Lorne ?
Lorne ou Sheppard ?
Mais quand est-ce que ces messieurs lui accorderont un peu de tranquillité d’esprit ?
Ah si les Anciens avaient eu la bonne idée de faire d’Atlantis une cité d’Amazones, la vie serait vraiment plus simple.
 
 
Elisabeth parcourt les couloirs qui la séparent de l’infirmerie avec un sentiment d’oppression grandissant.
La petite clarté qui émane des parois lumineuses de la cité a un côté rassurant. Mais au bout du couloir, une lumière vive et violente attire le regard. Comme si cela en soit ne suffisait pas à intriguer le docteur Weir, un bruit, d’abord comme un chuchotement puis maintenant comme un lointain brouhaha de hall de gare, apporte une étrange sensation d’irréelle.
Que se passe-t-il dans cette infirmerie ? Que va-t-elle trouver au bout de ce satané chemin ?
Plus ses pas la rapprochent du lieu tant animé, plus elle souhaiterait être loin d’ici et se replonger dans ses paisibles songes nocturnes. De quoi rêvait-elle déjà ? Ah…oui…de Simon. Bon, allez, finalement, présent ou passé, réel ou imaginaire, ici la frontière entre les mondes est parfois imperceptible.
Nous sommes à Atlantis et rien n’est comme partout ailleurs. Ici, c’est…
 
La vision qui s’offre brutalement à Elisabeth est loin de ce qu’elle avait redouté. Elle est bien pire.
 
Ici, c’est le chaos !
 
 
 
***
 
 
 
Un petit vent frais se pose sur sa peau, glisse le long de son corps puis s’échappe en se glissant dans son cou. La caresse légère et sensuelle le fait doucement frissonner. Une petite secousse qui réanime la conscience de soi avec la tendresse d’un baiser maternel.
- Où suis-je ? 
Le souffle de l’air pour seule réponse. Un vent mêlé d’un discret et lointain cliquetis. John accroche sa pensée à ce bruit parasite qui évoque des souvenirs agréables. Gardant les yeux clos mais l’esprit bien ouvert, le militaire se laisse porter par ses sens.
De l’air. De l’eau. Il est dehors. Cette affirmation s’accorde aussitôt avec la sensation de froid qui le saisit brutalement. La fraîcheur de la nuit le cueille avec la délicatesse d’un bulldozer. Des souvenirs, des sensations, des perceptions, tout ce qui a fait de ces dernières heures un cauchemar éveillé revient à la surface le temps d’une inspiration... et disparaît avec l’air qui s’échappe des poumons.
Sheppard ouvre les yeux. Un plafond d’étoiles, noir, mortel, mais si magnifiquement beau. John se redresse et admire la vue sublime qui s’étale devant son horizon.
Là, devant lui, Atlantis fait sa belle.
 
L’homme est assis à l’extrémité d’une des jetés. Il réalise qu’en deux ans, c’est la première fois qu’il contemple Atlantis plongée au cœur de la nuit. Jamais la cité n’avait semblé si grande et majestueuse. Les mètres paraissent des kilomètres et au bout d’un bras grand comme l’univers s’étend un arpège de métal et de lumière.
Sheppard est troublé. Il se sent merveilleusement bien, en accord parfait avec la cité. Il voudrait que ce moment perdure pour l’éternité. Mais parallèlement il sent en lui un profond malaise, l’impression non d’être en symbiose avec Atlantis, mais d’être possédé par elle.
Assis, les jambes repliées contre son torse, Sheppard pose sa tête sur ses genoux, légèrement de côté, le regard perdu dans la ville endormie.
 
Ses pensées tentent de se restructurer mais le colonel est complètement perdu. Avec application mais sans aucune précipitation abusive, il cherche à remettre de l’ordre dans ses souvenirs.
D’abord, l’infirmerie. Le couvre feu imposé par le docteur Beckett. L’avait-il respecté ? Il ne s’en souvient pas. Juste un profond malaise à l’évocation du lieu médicalisé.
Lorne ensuite. John se souvient être allé le voir. Pauvre major Lorne, plongé dans un si étrange coma ! Tout en se disant cela, le colonel se souvient avoir parlé avec Evan. Comment cela est-il possible ? Décidément, son cerveau est bien capricieux. Impossible de poser des éléments concrets sur ces dernières heures. Et à y bien réfléchir, impossible de définir quoique ce soit de tangible sur sa vie elle-même. Tout n’est que sensations et vertiges.
Effrayant ?
Le comble c’est que cela devrait être bien plus qu’effrayant mais en vérité, le temps de poser cet état de fait et la notion même de peur disparaît. Peur de quoi ? De quoi parlons-nous déjà ?
Beaucoup d’hypothèses vont et viennent dans l’esprit du militaire. Des séquelles de son coma, des troubles de la concentration, de la mémoire à court terme… Autant d’hypothèses qui disparaissent aussitôt formulées. Oh et puis à quoi bon, puisque rien ne tient et rien ne s’inscrit dans ses neurones à la capacité de poisson rouge…autant se laisser aller et profiter de la vue.
Les lumières d’Atlantis sont magnifiques. Une aile s’illumine de mille feux. Tiens il doit y avoir de l’agitation à l’infirmerie ?
Un souvenir. Des hommes. La mort.
Tristesse, chagrin, culpabilité…le vent souffle et emporte avec lui la raison.
 
 
 
***
 
 
 
Carson court d’une civière à une autre sans faire attention à Elisabeth. L’entrée du docteur Weir aurait pu surprendre, voire choquer, mais la situation est telle que la relative transparence de sa nuisette, négligemment jeté sur un bas de pyjama en coton, passe totalement inaperçue.
- Je veux plus de sédation par ici ! Et dépêchez vous, celui-ci convulse ! 
Elisabeth n’en croit pas ses yeux. Ce n’est pas possible, elle est sûrement encore sous sa couette. Un infirmier passe à côté d’elle et la bouscule légèrement. Non, tout cela est bien réel et c’est bien une antenne médicale de guerre, un camp d’urgence qui s’étale jusqu’au milieu du couloir d’Atlantis.
 
Tacatacatacatac! Des tirs en provenance d’une autre aile.
La lumière de tout Atlantis s’allume comme si la cité elle-même souffrait de tant de violence.
Elisabeth attrape le bras du docteur Beckett.
- Carson ! Que se passe-t-il ? Pourquoi ne pas m’avoir appelez plus tôt ?
- Parce qu’il n’y a pas eu de plus tôt ! Tout vient juste de commencer. Cela fait à peine cinq minutes que les blessés affluent de partout. Je ne comprends rien ! Il y a des blessures par balles, d’autres par armes blanches, c’est un vrai carnage…et il en arrive encore ! Elisabeth, certains ont tous simplement cherché à s’entretuer, d’autres ont l’air d’avoir voulu mettre fin volontairement à leurs jours.
- Comme le major Lorne ?
- Exactement.
- Alors c’est une épidémie et le mal qui a touché le major est hautement contagieux. Il faut mettre la cité toute entière, ainsi le Daedale, en quarantaine ! 
- Ce sera inutile docteur Weir. 
Une voix incertaine et penaude, celle de Rodney McKay. Si la voix du scientifique tremble, ce n’est pas parce qu’il a été réveillé par la lumière qui inonde Atlantis, mais bien parce que le spectacle de l’infirmerie le trouble au plus haut point.
- Elisabeth, s’il s’agissait d’un virus ou de quoique ce soit de contagieux, la cité se serait protégée, comme la dernière fois.
- Que suggérez-vous alors ?
- Une attaque. Je ne sais pas de qui ou de quoi, mais il y a trop de coïncidences. Quelques soient mes hypothèses, j’arrive toujours à la même conclusion. Il y a dans la cité une présence qui ne nous veut pas que du bien. Elle a analysé et étudié notre réseau informatique puis a pris connaissance de la base de données des Anciens avant de tout verrouiller. Je ne sais pas ce qui est à l’origine de tout cela, mais il y a évidement un rapport avec ce qui est arrivé au major Lorne. 
Elisabeth examine les locaux puis se tourne vers le docteur Beckett qui tente d’organiser au mieux la prise en charge des patients.
- Où sont passés Sheppard et Lorne ?
- Je l’ignore. Je venais juste de me rendre compte de leur disparition lorsque le branle-bas de combat a commencé.
- Avez-vous des théories docteur ?
- Aucunes ! Pour l’instant on va parer à l’urgence en soignant les conséquences. Pour ce qui est des causes, on verra cela plus tard. Maintenant si vous voulez bien… 
 
Elisabeth quitte l’infirmerie avec McKay.
Ce qui était, il y a quelques minutes, une cité en sommeil, s’est maintenant revêtu de tous ses atours. Les couloirs sont aussi vivants qu’en plein jour. Des hommes et des femmes courent de droite à gauche, sillonnant Atlantis comme une ville assiégée. Des militaires qui investissent la cité comme on arrache un objectif stratégique des mains de l’ennemi. Surprise, Elisabeth regarde la cité échapper à son contrôle. Une voix masculine et chaude semble diriger les opérations. Elisabeth et Rodney pénètrent ensemble dans la salle de contrôle de la cité. Là, le colonel Steven Caldwell dirige d’une main de maître la gestion de ce qui pourrait être une psychose généralisée.
- Deux hommes sur chaque passerelle ! Personne ne quitte ou n’entre dans une zone autre que celle où il a été assigné. Je ne veux plus aucun déplacement. Signalez tous comportements étranges envers autrui comme envers soi-même.
- Colonel Caldwell…
- Un instant docteur Weir. Tout le personnel médical du Daedale doit rallier l’infirmerie et porter main forte au docteur Beckett. Renforcer également la surveillance externe. Qui sait si tout cela n’est pas une manigance pour distiller notre pourvoir de défense. Elisabeth, je suis à vous. Désolé mais il fallait agir vite.
- Et vous avez très bien fait. 
Il serait difficile de savoir qui est le plus surpris par cette remarque. Le docteur McKay, qui n’a jamais caché son animosité pour le colonel Caldwell, ou le colonel lui-même qui connaît l’aversion du docteur Weir à son égard ?
 
- Colonel Caldwell, vous êtes le plus à même pour rétablir un semblant d’ordre. Savez-vous ce qu’il se passe ?
- Il semblerait que des membres d’Atlantis soient pris de comportements étranges et particulièrement agressifs. Je suis navré de devoir vous l’annoncer mais certains des vôtres y ont laissé la vie. Ils ont été tués par mes hommes. Avant toute chose, je tiens à vous exprimer mes regrets mais les soldats étaient en état de légitime défense. Quand je parle de comportements étranges, je sous-entends également, extrêmes. Les maîtriser est particulièrement difficile et ils n’hésitent pas à retourner leurs armes contre eux-mêmes.
- Oui, le docteur Beckett m’a déjà fait part de ces constatations. McKay pense qu’il y a dans la cité une présence à l’origine de tout cela.
- Ce ne serait pas un virus ? 
Rodney s’approche du colonel et exprime pour la première fois ce qu’il a vraiment en tête.
- D’une certaine façon, le mal qui nous touche fonctionne bien comme un virus qui se propage indépendamment de son point initial, mais celui-ci est sélectif. Je m’explique. Rappelez-vous du virus informatique wraith qui avait infiltré le Daedale à notre retour de Terre. Il s’agissait en fait d’une intelligence artificielle qui évoluait et agissait en fonction de nos réponses. Je pense que l’on a à faire à une entité qui agit de la même façon. Elle a infiltré Atlantis et cherche maintenant à prendre possession de ses membres.
- En les faisant s’entretuer ?
- Pas tous. Je suis prêt à parier que ceux qui ont le gène ATA ne sont pas atteints. 
Caldwell est en expectative mais Elisabeth intervient de suite.
- Vous voulez dire que cette chose ne s’en prendrait pas à ceux qui ont le gène des anciens ? Il faudrait donc isoler tout les autres  avant que la contamination, quelque soit son mode d’action, ne se propage ?
- En fait, j’extrapole un peu en disant cela, mais avant que l’ordinateur ne m’éjecte brutalement, j’ai pu constater que des dossiers du personnel avaient été visités. Il s’agissait exclusivement des détenteurs du gène. Je ne parle pas de ceux qui comme moi, ont subi une génothérapie. Je pense qu’effectivement, notre ennemi a sélectionné ses proies. Je suis autant en danger que vous docteur Weir.
- Il faut prévenir le docteur Beckett de vos soupçons.
- Me prévenir de quoi ? 
Surpris, Elisabeth, Steven et Rodney se retournent pour faire face au médecin. Celui-ci paraît avoir pris dix ans d’un coup. Ses traits sont tirés et ses yeux creusés par une fatigue non physique mais nerveuse.
McKay entame ses explications mais Carson l’interrompt.
- J’ignore si vos hypothèses sont fondés ou non Rodney, mais je crois avoir trouvé le mode de contamination et je peux tout de suite vous rassurer, vous ne risquez absolument rien.
- Comment pouvez-vous en être certain ?
- Je ne le peux pas. Ecoutez, je suis d’accord avec vous, il n’y a aucune personne naturellement porteuse du gène, parmi les blessés. D’un autre côté, nous ne sommes pas assez nombreux pour pouvoir faire des statistiques fiables. Quoiqu’il en soit, tous présentent une caractéristique physique commune. Une plaie, comme une entaille, soit au creux de la main, soit à la base du cou. De rapides examens ont déjà permis de trouver un lien avec le major Lorne. Une hypersidérémie. 
Pas de commentaire, mais des regards interrogateurs.
- C’est une augmentation du fer circulant dans le sang. La contamination est donc sanguine. Cela signifie qu’elle nécessite un contact rapproché, un corps à corps avec un blessé. Avec l’aide du colonel Caldwell, tous les membres apparemment atteints ont été isolés. La propagation de la folie devrait être maîtrisée.
- Sommes-nous certains de ne pas être porteur sain ou au stade de l’incubation ?
- Je vais faire des prélèvements à tout le monde. Inutile de faire la grimace Rodney, vous n’y échapperez pas ! Bon, je vous laisse. Maintenant que j’ai un point de départ pour mes recherches. Espérons que l’on trouvera rapidement la solution. Colonel Caldwell, j’aimerai avoir accès à vos ordinateurs pour analyser mes prélèvements.
- Usez de tout le matériel et de tout le personnel du Daedale à votre convenance docteur. Par contre, j’exige que tous vos déplacements soient accompagnés par deux hommes. C’est une question de sécurité. Si les élucubrations du docteur McKay sont justes, notre ennemi cherchera peut-être à vous nuire. Vous êtes naturellement porteur du gène, mais vous êtes aussi celui qui permet au non-initié de l’acquérir. Qui sait si cela ne fait pas de vous sa prochaine victime ?
-Ah ? Bien, merci colonel. 
Sur ces mots chargés d’angoisse, le docteur quitte le centre de contrôle d’Atlantis pour rejoindre patients, bilans et examens.
 
 
 
***
 
 
 
- Elle est belle n’est-ce pas ?
- Où étais-tu ? 
Evan est apparu, comme un fantôme ou une création de l’esprit. John y voit un trouble supplémentaire à ce qu’il est. Qu’est-il d’ailleurs ? Franchement il l’ignore complètement. Ce que John aime en lui, est sa nouvelle capacité à aimer sans retenue. Aptitude qui s’accompagne d’un extraordinaire pouvoir d’abstraction. Qu’est-ce que des cris, des pleurs, en comparaison de la beauté de sa cité. Atlantis sa belle, son amour, s’offre à lui sans aucune réserve. Evan ressent exactement la même chose. Entre eux, nul besoin de parole.
Un moment de triomphe. Dieu jubile.
Evan est entièrement sa proie. Le peu qui subsiste de lui est si docile qu’il se laisse porter par le plaisir avec autant d’aisance que l’autre. L’autre, c’est le colonel Sheppard. Dès que le Divin  a lu ses rapports de mission, il a su. Dès cet instant, Pégase, la Terre, tout cela est devenue si… insipide.
Sheppard l’objet de sa magnificence. Lorne, son catalyseur.
Dieu regrette presque l’homme qui luttait pour garder une emprise sur son corps. Mais les actes de ces dernières heures ont eu raison de sa force psychique. Lorne a cédé à peu près au moment où ils ont ensemble attaqué le premier soldat. Car c’est bien ensemble qu’ils ont mis Atlantis à genou !
Evan guidait Dieu vers les proies qu’il avait sélectionnées puis il leur faisait don du nectar. Quelques gouttes de sang et voila le fleuron de la flotte militaire d’Atlantis réduit à l’état de petits toutous dociles. Sheppard avait été plus difficile à contrôler. Il avait en lui le souvenir de la possession et sans l’aide d’une bonne et subtile médication, il aurait résisté bien plus longtemps qu’Evan lui-même. Quant aux autres… surpris dans leurs sommeils, ils avaient à peine réagi. Dans leurs esprits primaires, formatés pour obéir, l’ordre de destruction avait enflé et dévorait maintenant tous les impies d’Atlantis. Rares seraient les survivants, ceux dont le sang méritaient d’être conservé.
Evan et John font partis de ceux-là. Evan et Dieu ne forment déjà qu’un. Quant à John, Dieu a pour lui un grand projet dont l’accomplissement nécessite l’attente. Qu’il est dur de lutter contre le désir de posséder et de s’unifier avec un tel esprit.
En attendant, sa future proie reste suffisamment embrouillée pour être manipulé sans trop de difficulté. Il faut se dépêcher car sous peu le combattant reprendra le dessus et il sera moins aisé de quitter la planète. Hors, la destinée de Dieu commence ailleurs.
Laissons la cité se purger de ses parasites. Quand Dieu reviendra, Atlantis lui tendra les bras et ils l’accueilleront avec amour.
Atlantis la belle s’agite.
Atlantis la farouche lutte avec énergie.
Atlantis soumise et conquise.

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