Stargate: furling

Chapitre 2 : Furling Park

2673 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/02/2016 19:44

Il est encore tôt et les rayons du soleil pointent à peine à travers le dôme mais, il y a déjà de l'agitation sur la place centrale comme peut le voir Roy depuis la salle de conférence. La légère brume causée par la cascade lui rappel les matins quand il était petit alors qu'il vivait au fin fond d'une vallée en Suisse. Une voix le tira de sa rêverie.

"Alors J'ai retrouvé différentes traces d'écritures Furling dans les différents bâtiments,la plupart du temps juste des inscriptions de présentation des lieux, comme un panneau toilettes devant les WC" commença le Dr Brochard," Mais le plus intéressant est une plaque trouvée dans le bâtiment des habitations, avec une adresse gravée dessus et un mot en Furling proche de la notion de lieu de prédilection."

"Il n'y a pas plus d'indications que ce mot?" demanda Roy.

Brochard répondit : "Non malheureusement, comme toute la base de données a été retirée des ordinateurs, je n'ai pas pu approfondir mes recherches, mais si on pouvait envoyer un MALP au moins histoire de voir où cela mène."

Roy demanda alors :" Dos Santos est ce que  l'utilisation de la porte vous empêcherait de finir votre travail sur l'adresse de la Terre?"

Dos Santos répliqua : "Non, j'ai enregistré toutes les données nécessaires depuis le DHD sur un ordinateur, il me suffit juste de finir de les mettre en ordre."

Roy continua: " Bon cela va faire une semaine que l'on est arrivé ici et franchement les progrès ne sont pas flagrants. Pas de ZPM, pas de Furling, la mort de Muller. Il me semble que les recherches ici ne donneront rien de concluant et qu'il va falloir commencer à explorer cette galaxie". Tout le monde dans la pièce sembla acquiescer. "Et pour cette première mission" reprit Roy "on va utiliser les  coordonnées trouvées pas le Dr Brochard."

Plus tard dans la salle de contrôle, le groupe regarde une image sur un ordinateur envoyant les images du MALP. "L'oxygène est respirable, pas de présence de toxines dans l'air, tout semble normal" expliqua un ingénieur. " on a un bâtiment avec une structure similaire à celle ici et sinon une grande jungle

"Un seul bâtiment" fit Roy d'un air déçu, "Herbert est ce qu'un voyage vous intéresse?" demanda-t-il en se tournant vers le Colonel Léonard. Ce dernier répondit du tac au tac " plutôt deux fois qu'une".

"Très bien, prenez Brochard avec vous, au cas où vous ayez des traductions à faire , ainsi que le docteur Di Matteo, Dos Santos à encore du travail à faire ici, ainsi qu'une unité de marines, on est jamais assez prudent".

Devant la porte, alors qu'il est en train de briefer les marines, Léonard rencontre le Docteur Stefania Di Matteo et, comme tous les hommes présents, ne peut s'empêcher de jeter un rapide coup d'œil. Élancée, Stefania avait cette beauté italienne grâce à ses longs cheveux noirs, ses yeux marron et son sourire communicatif.Alors que la porte était en train de composer, l'équipe pu remarquer que l'anneau ne tournait pas comme sur terre mais, que les  symboles s'affichaient comme sur les Portes de Pégase dans un halo d'un vert pomme. Quand la porte s'ouvrit, ils marchèrent donc vers l'aventure.À leur arrivée, la chaleur était intense même si le ciel était couvert, l'humidité faisait penser à celle d'un hammam, ce dont le Docteur Brochard ne s'empêcha pas de se plaindre au grand désarroi du Colonel Léonard. Ils étaient arrivés sur une petite place faite de briques roses identiques à celles de leur planète d'arrivée laissant penser qu'il s'agissait bien d'un établissement Furling. A part le bâtiment devant eux, il ne semblait n'y avoir qu'une vaste jungle tout autour d'eux, mais aussi des colonnes métalliques formant un cercle parfait autour de la porte et du bâtiment. De la jungle jaîssait des bruits attestants de la présence d'une faune aussi bien composée d'insectes, mais aussi d'animaux poussant des cris proches de ceux des singes sur Terre." Il n'y a pas de dôme ici !" s'exclama Di Matteo rompant le silence s'étant instauré depuis leur arrivée."On devrait fouiller le bâtiment " continua-t-elle." Okay allez-y, je vais aller inspecter le périmètre" fit Léonard en faisant signe à deux marines de le suivre pendant que le reste de l'équipe se rendait vers le bâtiment arrivant devant une grande porte tout en bois qu'ils durent pousser pour pouvoir entrer.Léonard se rendit de manière prudente vers les colonnes métalliques pour les inspecter, tapant dessus avec sa main, il entendit un bruit creux. Il calcula que chaque pilier semblait espacé d'une dizaine de mètres les un des autres et faire dans les quatre mètres de hauteur. Il vit une sorte de boîtier de commande sur l'une des colonnes et voulu aller l'ouvrir. Mais il entendit un bruit sortir de la jungle, un grand cri strident à glacer le sang proche de celui que pourrait faire un ours, il vit des oiseaux s'envoler apeurés.

Léonard fit signe à ses hommes de se replier marchant à reculons vers la porte, mais il entendit des bruits de végétations qui indiqués que quelque chose se dirigeait vers eux. Il commença donc à courir comme un dératé suivi de ses hommes.Il  vit une grande silhouette sortir de la jungle derrière lui. Il s'agissait d'un animal à l'allure féline, avec un corps noir comme de l'huile et une espèce de crinière jaune et rouge, ses pattes étaient constituées d'une seule grande griffe de la taille d'une épée. Ses yeux étaient d'un rouge démoniaque semblable aux feux de l'enfer, de sa gueule gigantesque sortaient des crocs qui semblaient acérés comme des diamants. L'animal fit un bond à la vitesse de l'éclair et fondit sur l'un des marines. Tandis que sa gueule se refermait sur lui, le colonel ouvrit le feu. Mais la bête s'enfuit dans la jungle emportant avec elle le cadavre du pauvre marine."Tout le monde dans le bâtiment, Maintenant !" s'époumona le colonel tandis que lui et le marine survivant courraient à en perdre haleine vers la grande porte en bois.En arrivant dans le bâtiment, le Docteur Di Matteo capta le signal d'une source d'énergie venant d'une console sur le mur. En l'actionnant, un ordinateur central s'alluma au centre de la pièce, ainsi que des hologrammes qui montraient différents animaux. Le Docteur Brochard remarqua alors une grande inscription en Furling :" cela veut dire zoo ou safari" traduisit-il.

Ils entendirent alors un cri puis des coups de feu venant de l'extérieur. Ils virent le Colonel et un des marines revenir vers la porte en courant." On s'est fait attaquer par un animal, il a pris Stepanov" dit Léonard en reprenant son souffle. "On est dans un genre de zoo Furling, certains animaux ont dû survivre et prospérer après l'abandon du site. Il faut repartir, on n'est pas en sécurité Colonel" fit Brochard."Retourner à la porte et actionner le DHD nous mettrait trop à découvert, c'est dangereux de s'aventurer dehors sans savoir de quoi il en retourne" répliqua le ColonelDi Matteo expliqua alors que : " d'après l'ordinateur, le bâtiment et la porte étaient protégés à l'origine par un champ de force formé par les colonnes extérieures. Le reste de la planète étant le lieu d'habitation des animaux. J'ai téléchargé la base de données, mais elle ne contient absolument que des informations sur des animaux."

"Pourquoi le champ de force ne s'est pas remis en route comme le reste du bâtiment?" questionna Léonard.

 Di Matteo répondit : " Il s'agit d'un système autonome, surement en cas de panne, il faut le mettre en route de façon manuelle à partir d'une boite de commande qui se trouve au pied d'une des colonnes. Cela nécessite aussi un voyage à découvert.""Di Matteo cherchait dans la base de données l'animal qui nous a attaqué, il s'agit d'un genre delion noir avec une crête  rouge et jaune. Quand vous aurez trouvé, Brochard vous traduirez. D'ici là, on attend l'appel de la base qui se fera dans six heures s'ils n'ont pas de nouvelles de nous !" conclut Léonard.Quelques instants plus tard, alors que le Di Matteo et Brochard travaillent sur leurs tablettes, ils bondirent de leur coin et Di Matteo s'exclama : " J'ai trouvé l'animal dans la base de données et le Docteur Bouchard a pu traduire les informations. Il s'agit d'un animal carnivore à l'instinct territorial très développé, solitaire et hermaphrodite."Colonel Léonard grommela : " C'est normal personne ne doit vouloir s'approcher de lui !". Il regarda par la porte et vois que peu à peu la lumière du jour s'estompait. Au loin, on entendit le cri de l'animal.Brochard d'un air inquiet : "C'est comme une mise en garde pour une future attaque, d'après ce que je peux lire"."Est-ce qu'il est fait mention de sa vision nocturne ?" demanda le Colonel.Brochard toujours effrayé : "Non rien".

Léonard : "Bon je vais aller réactiver le champ de force en espérant que mes lunettes nocturnes me donneront un avantage."" Mais Colonel..."commença Di Matteo visiblement inquiète.Léonard l'interrompant :" Il reste près de trois heures avant un appel et on ne peut pas risquer une nouvelle attaque de la bête."À la nuit tombée, Léonard se faufila en dehors du bâtiment et partit vers la boite de commande. Alors que l'équipe le regardait partir, un bruit les fit sursauter, cela semblait venir d'une pièce à côté. Les marines commencèrent à avancer et appelèrent les deux docteurs. Ils étaient tombés nez à nez avec un étrange animal, d la taille d'un chat, il ressemblait étrangement à un hippopotame, sa peau semblant aussi rugueuse, mais de couleur bleu marine, sa tête était terminée par une petite truffe formant une petite trompe qui reniflait l'air en direction de l'équipe. "D'après la base de données, il n'est pas dangereux, il est herbivore, et même considéré comme un animal de compagnie par les Furlings" fit Brochard.Di Matteo se mit à genoux et sortit une barre de chocolat de sa poche, la trompe de l'animal se rapprocha et senti l'aliment avant de l'attraper et de le mettre dans sa bouche. La chose due lui paraitre exquis, car il commença à se coller à Di Matteo alors que celle-ci le caresser."Trop mignon !" s'exclama-t-elle.

Pendant ce temps, le colonel arrive à la boite de contrôle et l'ouvrit, il s'agissait ni plus ni moins qu'un simple levier à actionner. Il entendit alors un bruit venir de la jungle juste en face de lui, et il vit des yeux rouges l'observer entre les plantes, il eut juste le temps de lever le levier quand la bête lui sauta dessus. Le champ de force se remit quasi instantanément en action, la bête se trouvait dans son champ d'action et se retrouva découpé en deux, donnant au Colonel une vue assez écoeurante d'entrailles et de sang, mais lui sauvant la vie.Quelques instants plus tard, alors que l'équipe est autour du DHD, Léonard sort d'un air dépité : "Une fois de plus on a rien rien trouvé d'intéressant ! "Di Matteo répondit : " Je ne suis pas d'accord ! J'ai trouvé un nouvel ami." Alors que son nouvel ami semblait la suivre partout.""Vous ne comptez pas le garder quand même ?" fit d'une moue interrogative Léonard." Je l'ai appelé Francesco, comme mon ex mari !" dit elle dans un sourire à faire craquer n'importe qui.

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