Bienvenue à Hawkins

Chapitre 14 : Les portails

3746 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/02/2023 20:41

On s'arrête pour la nuit dans un motel. Steve, Eddie, Jonathan, Mike et Dustin descendent de la camionnette avec Elfe, Nancy et Robin 

Je les rejoins avec Billy.


B - On va dormir ici, je suis claqué j'ai besoin de me reposer. On se sépare par groupe de deux. Évidemment je prends Ella avec moi. Les autres débrouillez vous. 


Il passe son bras autour de mes épaules et nous entrons à l'accueil du motel. Il réserve 5 chambres et ressort. 


B - Attrape Steve et distribue les clés entre vous, on se retrouve ici demain matin à 7h. 

Nous montons un petit escalier et entrons dans notre chambre. Il y a deux lits jumeaux, une petite salle de bain avec une douche et un meuble avec une télé. 

Je retire mes chaussures. 


- Je vais prendre une douche. 


Billy s'assoit sur le bord du lit et s'allume une cigarette. 


B - Ok bébé. 


J'entre dans la salle de bain et fais couler l'eau chaude sur mon visage, puis je me laisse tomber et pleure. Toutes ces images tournent en boucle. C'est à cause de moi s'il a réussi à tuer tout le monde... maintenant il est dans la nature et je sais pas comment on va faire pour le trouver...

Puis Elfe ne m'a pas dit ce que elle, elle a vécu dans le projet... 


*on toc à la porte* 


B - Ma puce ça va ? Ça fait un moment que t'es dans la salle de bain... 


Je me relève.


- Oh ! Oui désolé ! J'arrive. 


Je sors, me sèche et attrape un des sweat-shirt de Billy dans son sac. Je le rejoins dans la chambre. 

Il s'est allongé sur l'un des lits. Je me faufile près de lui et me blotti contre son torse. 


B - Tu sais que tu peux me parler ? 


- Oui je sais. C'est juste que je suis fatiguée, ces dernières semaines étaient horribles... On a plongé dans une énorme boîte de conserve appelée

* Projet Nina*.

On y passait des heures et des heures. A replonger dans des souvenirs oubliés... 


Il m'embrasse la tête et me serre fort contre lui.


- Merci d'être venu nous chercher. J'ai fais des cauchemars comme quoi tu étais parti que tu ne voulais plus de moi... surtout après notre nuit... 


B - T'es folle ? Je me suis inquiété pour toi, je tournais en rond, ta mère m'a même donné une photo de toi que je garde dans mon portefeuille... Je t'aime vraiment Ella. 


- Je t'aime aussi Billy, j'ai vraiment eu peur de te perdre... 


B - Allez n'y pense plus et dormons. Demain on a encore de la route. 


Il éteint la lumière et nous finissons par nous endormir... 


- Laisse moi tranquille ! Pourquoi tu fais ça ? J'en peux plus... Je suis épuisée 


Je tombe à genoux, mon corps est écorché, j'ai mal partout... 


H - Tu as vraiment cru que toi, la petite chose fragile tu pouvais me combattre ? Tu es pathétique et faible. 


Je regarde autour de moi, ils sont tous morts comme les enfants au laboratoire. 


H - Regarde tous tes amis, tous morts par ta faute. Onze et toi, vous avez tous perdu. 


J'avance vers Billy. 


- S'il te plaît Billy réveille toi ! Ce n'est pas réel ! 


Il m'attrape par la gorge et me soulève. Va leur dire ce que tu as vu Douze, va et dis leur ce que je vais faire de votre monde... 

Je me mets à hurler CE N'EST PAS RÉEL, CE N'EST PAS RÉEL !!! J'entends son rire diabolique 

ELLA RÉVEILLES TOI !!! S IL TE PLAIT !!! 

J'ouvre les yeux. Billy et les autres sont entrain de me regarder, je peux voir la peur dans leurs yeux. 


Eddie me tient la main, paniqué 


- Tu me fais mal. 


E - Désolé, mais quand Billy nous à dit que quelque de grave était entrain de ce produire on a tous eu peur. 


Steve s'avance


S - Ton corps était suspendu dans les airs, comme dans l'exorciste. Tu t'es mise à hurler. 


Je me redresse, Eddie lâche ma main. 


- Je l'ai vu, vous étiez tous morts, mon dieu tous, il m'a dit qu'il allait tous vous tuer et qu'il détruira notre monde... 


Je cherche onze du regard. 


- Il a dit qu'on était trop faible... 


O - Il ment. Elle s'assoit à côté de moi. Je l'ai vaincu une fois. Enfin non je l'ai envoyé dans le monde à l'envers... tu te rappelles du massacre au laboratoire d'Hawkins ? C'était Henry, je l'ai combattu mais pas tué... On doit le retrouver et le détruire une bonne fois pour toute. 


- Si il est dans le monde à l'envers, ils nous faut trouver un portail... On doit se remettre en route et fouiller les archives. 


Il est plus de quatre heure du matin. On embarque nos affaires et reprenons la route. Je suis fatiguée, j'écoute la musique, puis petit à petit, je m'endors... 

Quand j'ouvre les yeux il fait de nouveau nuit. On a dû rouler toute la journée, je regarde la montre de Billy, elle indique 20h. J'ai dormi seize heure ?! 


B - Oui on a fait plusieurs poses, Steve a même pris le volant pour que je puisse dormir un peu. On est bientôt à Hawkins. 

Tu vas bien toi ? 


- Oui ça va. Ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi aussi bien. Sûrement la fatigue qui m'a beaucoup aidé. 


B - Si tu as faim au soif, il y a tout ce qu'il faut dans le sac à tes pieds. 


J'entends un ronflement et me retourne 


B - Il en avait besoin aussi. 


- Steve est resté avec nous ? 


B - Oui il s'inquiétait pour toi. Il voulait être sur que tu ailles bien pendant le trajet. Je crois qu'il a été traumatisé de te voir léviter. 


Je prends une canette de coca et un paquet de chips, j'ai tellement faim ! 

On discute avec Billy le reste de la route. On fait des projets, qu'une fois le cauchemar terminé on partirait ensemble en vacances. Puis pourquoi pas emménager à deux. Bref des projets d'amoureux... 


BIENVENUE A HAWKINS. 


- Nous revoilà en enfer... 


On dépose Steve chez lui, puis Billy s'arrête devais ma maison. Tout est éteint et la voiture de mes parents n'est pas là. 


- Tu peux rester avec moi ? ... j'ai peur de rester seule.


B - Si tu veux oui. 


Il coupe le moteur et nous descendons de la voiture. J'ouvre la porte, il y a un mot sur le frigo. 


* Partit en mission, si problème joindre le numéro du docteur Owens* 


- Génial ! Bon je crois que je vais être seule pour un bon moment. 


Billy m'attrape par la taille et m'embrasse dans le cou.


B - Tu seras pas seule, puisque je suis là. 


Je me retourne face à lui. 


- Tu ne peux pas passer ton temps juste avec moi. Je sais que tu as des potes etc... 


B - J'en ai rien a foutre d'eux. Toi tu es beaucoup plus importante à mes yeux. Avec tous ce qui se passe. Je te laisserais pas seule. 


Il retire son blouson et ses chaussures. 


B - je peux aller prendre une douche ? 


- Oui bien sur et si tu as besoin, mon père a des jogging et des tee-shirt. 


Il monte à l'étage. Je nous sors de quoi manger et boire et m'installe dans le divan. J'allume la télé mais juste pour avoir un fond de bruit, le silence me stresse. Je n’avais pas vu mais sur la table du salon mes parents ont laissé un dossier. 


* VICTOR CREEL * est écrit dessus. Ça doit être une de leur mission. Je l'ouvre et tombe sur des articles de journaux. Les gros titres parlent d'un père de famille qui a visiblement péter un câble et à tuer sa femme et ses enfants. 

" Horreur à Hawkins, un homme a tué sa famille, il disait que le diable vivait chez lui et l'aurait poussé à faire ça. " 


- Mon dieu c'est horrible ! 


" la mère et la fille avaient les membres cassés et les yeux ont été crevés" 


Je fais tourner les feuilles et tombe sur des comptes rendu de la police. 


" Trois jeunes retrouvés morts à 5 jours d intervalle. 

Membres brisés, yeux crevés, mâchoires cassées. 

Les suspects seraient les membres d'un club selon le quel ils feraient des sacrifices pour Satan. " 

J'entends Billy redescendre. Je me retourne vers lui. Terriblement sexy il a juste enfilé un jogging. Il essuie ses cheveux et pose la serviette sur la table de la cuisine.

Il me sourit et s'allume une cigarette 


B - C'est quoi que tu lis ? 


- Oh ça, on dirait que mes parents sont sur la piste du meurtrier des ado. Mais y a un truc qui ne colle pas. 


Je lui montre l'article sur Victor 


- Tu vois ? 1957 . Ça ne peut pas être lui. Il est trop vieux. 


B - Avec tous ce qu'on a déjà traversés, plus rien me surprendrait. 


- Je sais, mais il est aussi écrit qu'il est enfermé à l'asile d'Hawkins depuis qu'il a essayé de ce suicider. 


B - On devrait peut-être aller le voir ? 


- Je sais pas si ça nous aidera pour notre problème, mais pourquoi pas. On en parlera aux autres demain. 


On s'installe dans le divan et discutons une partie de la nuit, jusqu'à ce qu'on s'endorme. 

La sonnette de la porte me réveille, Billy est plus à côté de moi, je me lève et vais ouvrir. 


- Max, qu'est que tu fais là ? 


M - Billy m'a demandé de venir. J'ai apporté les croissant. 


- Fais comme chez toi. 


Elle entre et pose son sachet sur la table 

Je prépare du café et regarde l'horloge qui indique 7h30. 


- Il est où ton frère ? 


M - Il voulait aller courir, alors il m'a demandé de venir aussi vite que possible. 

Donc me voilà. 


- Tu n'étais pas obligée, je sais qu'il s'inquiète, mais vous avez vos vie aussi. 


M - T'inquiète je n'avais rien de prévu moi, il m'a dit que tu avais trouvé une histoire assez troublante. 


- Oui, le dossier sur la table du salon, lis le. Je vais aller prendre une douche vite fait. 


Je monte à l'étage et laisse Max toute seule. Quelque minutes plus tard, je redescend. Je nous sers un café et m'installe à côté d'elle. 


M - Tu sais ce qui est bizarre, c'est que Elfe à expliqué que tous les enfants du laboratoire était morts les membres retournés et les yeux exploser. Quand je lis le dossier, ça me fait penser à cette histoire. 


- Donc j'avais raison c'est pas possible que cet homme accusé d'avoir tué sa famille soit coupable ! Il a parlé d'un démon qui hantait sa maison et si ce n'était pas un démon, mais vecna ?! 


Je remets en place dans ma tête tout ce que j'ai vécu. Henry, Elfe. Les autres enfants. Le massacre... réfléchis Ella !! 


- JE SAIS. Je sais qui est Vecna. 


M - Comment ça ? 


- Henry m'a raconté une histoire d'un enfant privé de sa liberté. Quand je l'ai aidé et que j'ai retiré sa puce. C'est lui, il n’est pas mort ! Il a survécu dans le monde parallèle ! Monte dans la chambre et appelle les mecs qui nous rejoignent ici. Je vais contacter Steve et Nancy de mon côté. 


Elle grimpe à l'étage. Je compose le numéro de la maison de Steve .


- Allo madame Harrington, c'est Ella, l'amie de Steve. Est ce qu'il est là ? 


- Bonjour Ella, non Steve n'est pas rentré hier. Essaye chez Eddie. 


- D'accord merci madame. 


Je raccroche et compose le numéro d'Eddie. 


D'une voix à moitié réveillée il répond 


E - mmmh ouais c'est pourquoi ? 


- Salut désolée de te déranger mais faut que vous rameniez vos fesses chez moi c'est urgent ! 


E - Ella ? C'est toi ? 


- Bouge toi Eddie ! 


E - OK OK j'arrive !.


Je raccroche et appel Nancy. 


- Maison des Wheeler j'écoute ? 


- Bonjour madame, je voulais savoir si Nancy était là ? 


- NANCY C EST POUR TOI. 

...

N - Allo ? 


- Hey, c'est Ella. Tu peux venir à la maison avec Jonathan ? 


N - Oui bien sur. Qu'est ce qu'il se passe. 


- Pas le temps d'expliquer, ramène toi. 


La porte d'entrée s'ouvre Billy rentre. 


B - Qu'est ce qu’il se passe ? 


- Va prendre une douche les autres vont arriver. 


Je l'embrasse et attrape le dossier pour m'installer sur la table de la cuisine. J étale tous sur la table. Photos et documents. 

Je bois mon café en faisant les cents pas. 

La porte s'ouvre brusquement, Dustin, Mike, Will et Luca et Elfe arrivent en premier 


D - Pourquoi Max a activé le code rouge ?!


- J'attends les autres, mais je crois savoir comment trouver Vecna. 


Quelques minute plus tard j'entends deux véhicules se garer dans mon allé. Steve, Eddie, Nancy, Jonathan arrivent à leur tour. 

Une fois tous le monde installé autour de la table. J'explique ma théorie. 


- Vous comprenez où je veux en venir ? 


N - mais Henry c'était un enfant à l'époque des meurtres. On en parle pas dans les journaux. 


- Nancy, ils ont dit que le garçon était dans le coma, puis ils l'ont déclaré mort une semaine après. Et si c'était un coup de Brenner ? 


E - Tu veux dire, que Henry est le fils de Victor ? 


- Oui je pense que c'est possible, mais pour le savoir faut aller voir Creel à l'hôpital psychiatrique. Le souci c'est de pouvoir y entrer. 


N - Moi j'ai une idée. Étant en étude de journalisme, je peux inventer que j'écris quelque chose sur la malédiction de Victor. 


J - Je viendrais avec toi. Ça fera plus crédible d'avoir un apprenti photographe. 


- Ok, on fait ça. 


Max s'avance, elle a l'air paniqué.


M - Faut que je vous parle d'un truc les gars, j'ai vue Vecna. 


On tourne tous nos têtes vers elle. 


B - Pardon ? Tu l'as vu comment ça ? 


Elle s'assoit . 


M - Tu sais Billy, je n'ai rien dit pour pas créer de problèmes, mais papa il me frappe depuis quelques temps. Il s'est mis à boire et même maman elle en ramasse. Quand je lui ai dit que j'allais t'en parler et qu'on devrait le laisse tomber. Elle refuse et me dit que ça finira par passer... 

Quand Lucas à intégré l'équipe de basket et qu'on s'est séparé. Je suis tombée dans une dépression. Je m'isole pour pas vous déranger. Bref. Depuis quelques jours j'avais des hallucinations, je vois des choses qui n'existent pas. Puis un soir je me suis retrouvé dans un monde bizarre. Au début j'ai cru que j'étais à Hawkins. Puis il y a eu une voix. Il me disait que j'allais bientôt le rejoindre. Je me suis reveillé dans mon lit, j ai donc cru à un cauchemar. 


Elle sort un carnet de dessin et mets des feuilles sur la table. 


M - J'ai dessiné tout ce que je pense avoir vu, mais ça n'a aucun sens. 


B - Je vais le tuer ! 


Il va pour sortir. 


- Billy ! Non, ça ne servirait à rien. Pour le moment faut aller trouver Creel. Nancy et Jonathan allez y. 


Je lui lance un talkie-walkie.


- Dès que tu as des infos, tu nous contactes ! 


D - Et nous ? On fait quoi ? 


- Pour le moment rien. Vous pouvez retourner à vos occupation. Gardez vos talkie-walkie allumés 


Ils quittent tous la maison, Max est répartie avec les garçons. 

Billy m'embrasse, il a quelque chose à faire, mais à promis de faire au plus vite. 

Je ferme la porte et vois que Will est resté dans mon canapé. 


- Ça va Will ? 


W - Pas trop, je peux te parler ? 


Je m'assoie à côté de lui. 


- Bien sûr. Je t'écoute. 


W - Tu as su pour mon enlèvement, qu'on a tous failli mourir dans le monde parallèle.

Bah j'ai toujours cette connexion entre moi et le flageleur mental. Hier soir pendant que les autres écoutaient de la musique et décompressaient, j'ai été faire un tour près du lac et j'ai senti sa présence, comme s'il était là. Je n'ai pas osé en parler aux autres, mais s'il y avait un portail dans le lac ? 

Tu dois me prendre pour un fou... 


- Pas du tout ! Je suis sûrement la plus mal placé pour penser ça. Tu sais quoi, on va aller vérifier. 


W - Quoi?! NON ! Si j'avais raison, on serait en danger. 


- Ok c'est peut-être pas malin de ma part. Laisse tomber. On va attendre que Nancy et ton frère reviennent avec des infos. 


Il se lève. 


W - Je vais aller rejoindre les autres. Tu veux venir avec moi ? 


- Tu peux aussi rester ici. 


W - C'est gentil, on se verra plus tard. 


Il quitte la maison et me voilà seule. Je range un peu, fais la vaisselle, mais son histoire me travail et si il avait raison ? Si un portail était dans le lac ? 

Je monte dans ma chambre attrape un sac, j'y mets une lampe torche, des piles de rechange, une boussole. 

Je redescend et écris un mot sur le frigo. 


* Je suis au lac. Retrouve moi là-bas quand tu vois ce mot. JE T'AIME * 


Je sors et enfourche mon vélo. Je pars en direction du Lac... 

Après avoir roulé une bonne heure. Je pose mon vélo à l'entrée des bois et me faufile entre les arbres. Il fait chaud, je marche une bonne demi-heure et arrive au bord du lac. Je pose mes affaires et m'assoie. Je sors ma boussole de ma poche celle-ci à un comportement bizarre, comme je l'aurais deviné. Will à raison il y a quelque chose dans le lac. Je sais que c'est dangereux, mais c'est plus fort que moi. Je mets la barque à l'eau et avance sur l'eau. La boussole devient de plus en folle quand d'un coup elle perd complètement la raison. Ça doit être ici. Je regard autour de moi. Pile la où un des adolescents est mort. D'après le dossier de la police. Je commence à me déshabiller puis renonce à y aller seule. Je fais demi-tour et retourne sur le bord. Je remets la barque en lieu sur, attrape mes affaires et retourne à mon vélo. La voiture de Billy s'arrête au même moment . Il a l'air furieux. Il sort de sa voiture et claque la porte. 


B - T'es complètement folle ou tu le fais exprès ? 


- Hey ! Ça va ! J'ai trouvé quelque chose ! 


B - Je m'en fou Ella ! Chaque fois que tu es seule, tu risques ta vie ! 


- ARRÊTE DE ME GUEULER DESSUS ET ECOUTE MOI ! 


il se tait et s'allume une clope. 


B - Quoi !? 


- Le lac. Je sors ma boussole et lui montre son comportement. 


B - C'est juste une boussole et elle doit être détraquée. 


- Quand vous êtes partis, Will est resté et m'a parlé de choses qu'il avait peur de dire aux autres. Bref en gros il pense qu'il y a un portail par ici. Je l'ai trouvé 


B - Tu as trouvé quoi ? 


- LE PORTAIL ! 


B - Tu as vue un portail près du lac. 


- Non dans le lac ! Enfin je ne l'ai pas vu, mais au centre, la boussole devient complètement folle. Il faut plonger pour savoir si j'ai raison. 


B - Pas question que tu plonges. Monte dans la voiture, on va attendre que les autres et on avisera ce soir. 


Je pose mon vélo dans les bois et monte dans la voiture de Billy. Nous retournons chez moi. 

Un craquement ce fait entendre dans mon sac. La voix de Nancy me fait entendre. 


N - Hey il y a quelqu'un ? ELLA ? 


- Oui Nancy, tu as du nouveau. 


N - Tu avais raison, Henry est le fils de Victor. Il a piégé son père et lui a fait porter le chapeau pour le meurtre de sa mère et sa sœur. On se retrouve chez toi. 


- Je le savais ! Je ne suis pas folle ! Je me retourne vers Billy. Ce soir je plonge ! 


On arrive à la maison, les autres nous rejoignent. Nancy nous raconte tout ce qu'elle a appris et nous montre la maison de Victor Creel. 


- Ça ne vous dit rien ? 


Ils font tous non de la tête. J'attrape les dessins de Max, je les rassemble et nous avons la même maison. 


N - C'est la qu'on va le trouver. Dans la vieille maison familiale... 


- Oui et je sais comment nous allons y aller.



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