Le Secret D'Aya

Chapitre 5 : Préparation

2220 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/11/2015 21:45

 

Ce matin là, ce sont les rayons du soleil qui me réveillèrent en douceur. Après une bonne douche et un bon petit déjeuné, je retournais dans ma chambre et fouillais dans mon armoire pour me préparer.

Ce soir aura lieu cette fameuse réception tant attendue. Je dut fouiller l'armoire entière avant de me rendre compte que je n'avais aucune robe adéquate à mettre pour ce soir.

Depuis quelques jours, c'est vrais que beaucoup de choses sont arrivées.

La compagnie WWWC qui se spétialise dans la protection de la nature a souhaité notre aide pour avoir un domaine de recherche plus large concernant des malfrats ou des animaux en danger ainsi que pour avoir accès à de nouveaux équipements pour mener à bien leur tâche.

Sachant notre mère attachée à cette cause, j'ai accepté de les aider contre un bénéfice très modeste. La cause en valait bien la peine selon moi et je savais que cela jouerait en faveur de la bonne réputation de l'entreprise.

Avant même que j'y pense, Yuki me conseilla de prendre un bras droit pour me faciliter le travail ce soir et pour que mon entreprise soit représentée par un comité plus soutenu. J'avoue que je n'en avait pas réellement vue l'utilité jusque maintenant.

Alors que Yuki me donnait quelques informations utiles sur les firmes qui seront présentes telles que leur domaine de recherche et leur rayon d'action, la personnalité dirigeante ou encore les affiliations, un nom m'intrigua immédiatement au plus haut point.

Mishima Zaïbatsu.

Malheureusement, je n'ai pas eu le temps d'accorder au document que Yuki me présentait toute l'attention qu'elle mérite.

Depuis mon arrivée, j'ai le vague sentiment d'être observée mais qui depuis quelques jour commence à se faire de plus en plus pressant. Je me suis dit au début que cela était normal, que le groupe G cherchait sans doute à recueillir des informations sur chacun des groupes qu'il allait rencontrer mais plus le temps passait, plus j'avais l'impression qu'il s'agissait là d'une affaire personelle. Ce sentiment me hante tellement à présent que je regarde par dessus mon épaule à chaque fois que je tourne à l'angle d'une rue ou d'un simple couloir.

Pour ma part, j'ai recommencé à travailler comme avant, paperasse et réunions allant aussi de paire pour un " oui " ou un " non " concernant une petite décision dans l'entreprise.

Pour prendre en charge le groupe japonais, j'ai nommée l'employée Kaori Ito au poste de chef de ce groupe. Elle m'aide ainsi à gèrer certains chantiers d'étude et s'occupe parfois de me représenter dans les réunions quand je ne peux vraiment pas m'y rendre, Yuki étant déjà préposée à la paperasse !

Avec mon amie Xiao, nous avons remi en ordre le vieux dojo de maman. Elle et moi nous entraînions désormais ensemble et cela a contribué à nous raprocher d'avantage malgré " qui " j'étais et ce que je dirigeais.

De plus, elle m'a beaucoup parlé d'elle, de ses ami partit étudier à l'étranger, éparpillés aux quatre coins du monde, son grand père et son animal domestique restés en chine, et bien sûr de son ami, celui qui était là, au japon et qui semblait, aux vues de comment elle me l'avait décrit, en proie à une maladie incurable imposée par le destin ou transmise par ses aïeux comme un héritage empoisonné. Mais elle n'a jamais mise de nom sur celui-ci. Elle se contentait alors de le nommer " mon ami ", " lui " ou encore " celui qui se erre ".

Quant à moi, je n'ai cependant pas osé lui dire que j'étais une Kazama, mais je n'ai pas tout a fait mentit en donnant le nom de Chihiro... Je lui ait cependant, après quelques verres, raconté quelques anecdotes avec mère, alors que nous étions toutes deux assises sur le tatami, la vue pas claire, en sueur après notre séance d'entraînement.

Une de ses phrases, en revanche, me tourmente un peu :

" Ca peut paraître stupide ce que je vais dire mais tu as les mêmes prunelles que lui, j'ai parfois l'impression de le voir lui en te regardant... Après, ce n'est que physique, hein ? "

Un bruit de coups frappés à la porte me tira de ma rêverie.

 

- Qui est-ce ? fis-je, les mains pleines de vêtements.

- C'est moi, répondit Yuki derrière la porte.

- Entre.

Elle ouvrit la porte coulissante et la referma avant de se retourner vers moi, un sourire à la fois amusé et désespéré aux vues de ma situation.

- C'est pas drôle, couinais je dans mon coin - Quel enfant, me taquina elle, Avec tout ce qu'il y a dans cette armoire il n'y a rien qui vous aille encore pour cette soirée...

- C'est que j'aimerai mettre quelque chose de convenable, enfin tu comprends, dis je en rangeant les vetêments qui trainaient sur le sol

- Aller viens, dit elle en faisant coulisser la porte à nouveau, on va faire les magasins, puisque c'est le plus urgent.Je m'en réjouis. Nous allons alors vers la sortie quand en passant devant le mirroir de l'entrée je me rendit compte que j'étais encore en pyjama et que ma tignasse partait en tout sens. Je rebrousse alors chemin et soupira :

- Tu aurais pu me prévenir.- Pourquoi ça ? ria Yuki.

 

*

 

Il tournait en rond depuis un quard d'heure, l'esprit rudement échauffé dans son bureau de travails. Soudain, une femme entra et referma délicatement la porte. Il releva soudainement la tête, l'oeil brillant, le regard prédateur. Il allait peut être enfin avoir des réponses.

- Alors, fit il en scrutant la première page du dernier rapport qui lui a été apporté.

-  Son hôte est arrivé depuis près d'une semaine. Pour tout vous dire, je ne vois même pas ce qu'elle peut avoir qui l'interesse à ce point, si bien qu'il compte la rallier à lui elle et ses firmes, fit-elle en s'arrêtant devant son bureau, Il est vrais que ses firmes touchent des domaines avancés, mais il n'y a pas de quoi ameuter quelqu'un d'aussi puissant que Kazuya Mishima.

Il réfléchit un instant. Cela ne peuvait être que...

-  A mon avis, ce serai plutôt... L'hôte lui même qu'il compte rallier, fit il une fois parvenu au bout de ses réfléxions, tenant machinalement le dossier dans sa main droite.

- Tu penses vraiment que cette fille là recelle quelques chose... fit elle en le regardant fixement, les bras croisés, adossée contre un mur.

Il réfléchit encore. Décidément, ils étaient bien lents à comprendre. Il devait prendre une décision... Et elle fut vite prise.

- Tu es au courant qu'il y a une réception ce soir, au siège même de la G-Corporation ?

La femme acquièsca en silence.

- Elle y sera. Je veux que tu y aille, que tu t'introduise parmi les invités et que tu en sache un peu plus sur elle.

- Mais si l'ennemi nous découvrait ? Je pense qu'il serai préférable d'enquêter au péalable avant de...

Il releva la tête et lui lança son regard le plus froid :

- Tu as peur, Nina ?

Il eut un sourire en coin.

- Ne te moques pas de moi, Jin. je n'ai plus cinq ans et je ne crois plus à ces vieilles histoires de peur.- Très bien, assez parlé. Si Kazuya veut faire alliance avec ces firme, dit il en se levant pour aller vers la sortie avec elle, c'est qu'il a un plan malsain derrière son crâne chevelu. Je veux un rapport ce soir, ou demain matin au plus tard.

Après un salut militaire, elle s'éclipsa. Jin passa lui aussi la porte et se tourna vers la droite pour contempler le couché de soleil.

Jin se demandait sérieusement ce que pouvait bien préparer Kazuya, surtout depuis la disparition d'Heihachi et la capture récente du Dr.Bosconovitch. Kazuya était resté discret depuis ces évènements mais voilà qu'il refaisait surface avec la volonté d'absorber des firmes ne venant même pas du Japon.

Et cette fille, qui est-elle ? Que lui veut il réellement ? Qu'a elle qui puisse bien l'attirer à ce point ? Comment pourrai elle alors l'aider à reprendre le contrôle de la Mishima Zaïbatsu si telle est son ambition ?

Sur le coup de l'impuissance, Jin frappa dans le mur à deux reprises. Soudain, une forme d'énergie s'éveilla en lui, brutale, implacable, et il courut se réfugier dans son sous sol, là où il ne pourrai faire de mal à personne...

Pourquoi, bon dieu, a il une famille aussi anormale ?

Pourquoi faut-il qu'il soit hanté par toute ces questions ?

 

*

 

On a passé la fin de l'après midi à me choisir une robe et tous ce qui va avec. J'avais opté pour un complet de soiré blanc, une robe légèrement ouverte sur le côté, laissant voir ma jambe, un décolleté droit finit par deux bretelles et l'arrière de la robe était ouvert jusqu'en bas du dos. Des motifs en forme d'oiseaux noirs ornaient ma robe. J'aimais beaucoup ce contraste.

Mes cheveux étant très long, je me suis fait une natte noire qui déscendait jusqu'en bas du dos.

Yuki, quant à elle, avait renoncé à se mettre en valeur malgré mes protestations et mes tentatives pour la convaincre. Elle se contenta d'une robe courte qui restait au dessus des genoux et n'avait même pas renoncé à sa queue de cheval haituelle.

La nuit était tombée. J'apris au dernier moment, tout comme les chefs d'entreprises, que la réception aurait lieux sur le "Colon Noir", un Yatch amarré dans la ville voisine près de la côte. Yuki fut très rapide, en un instant elle trouva une voiture à louer, et elle fit preuve de bon goût: Non pas une grosse berline pompeuse mais un coupé GTR-35, parfaite pour les sportives que nous sommes. Je laissais à Yuki le plaisir de la conduire.

Le Yatch n'était pas difficile à trouver: C'était le plus long, le plus gros, le mieux éclairé et celui devant lequel s'amassait le plus de voitures de luxe. Un parking a même été aménagé et un major d'homme assez jeune, ses cheveux coupés en carré, attendait les derniers conviés à la réception, accompagné d'un videur de boîte.

Le hall de réception était bondé. Etrangement, lorsque j'arrivais, bon nombre de regards convergèret dans notre direction. Je restais droite malgré tout, adoptant ma conduite " mature " au possible. Je les ignora et prit aussi mon air fier.

Déjà, la soirée promet.

 

 

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