Tibette or not ?

[Domicile de Bette]

malgré l'heure tardive, le sommeil n'avait pas encore gagné la doyenne qui préféra s'avancer dans son travail plutôt que tenter une conversation avec Jodi, installée à coté d'elle, celle ci n'attendait qu'une chose, comprendre son éloignement et sa façon d'éviter chacun de ses regards,

le mac sur les genoux, Bette percevait effectivement l'attention persistante de sa compagne et se sentait terriblement lâche de ne pouvoir lui parler. après avoir lâché un soupir de contrariété, Jodi sortie du lit brusquement puis commença à se rhabiller, Bette leva enfin la tête vers elle :

- qu'est ce que tu fais ?

- je rentre chez moi !

Bette posa les papiers qu'elle avait en main afin de signer librement :

- qu'est ce qui te prend ?

- je te retourne la question ! Visiblement je ne suis plus la bienvenue ici, j'aurai aimé qu'on en parle, mais tu n'as pas l'air de vouloir aborder le sujet alors ... je préfère m'en aller ...

quelques affaires sous le bras, Jodi sortie de la pièce. Un essai de rattrapage manqué pour Bette qui, dans sa précipitation fit tomber lourdement son ordinateur portable.

- eh merde !!!! Jodi attend !

Évidement, qu'elle ai eu la faculté d'entendre ou non, la fuyarde n'aurait pas fait marche arrière. Elle quitta rapidement la maison en claquant la porte, que Bette ne réouvrit que bien trop tard.


[Le Planet]

les regards furtifs et timide de Shane et Molly en était presque touchant, la conversation n'avait pas grande importance et Molly se risquait même à plus de contact physique, que Shane ne refusait, évidement, pas. Vers la fin de la soirée, le rapprochement était presque total, leur visage n'étaient plus qu'à quelques centimètres, les coups d'œil insistant de Shane sur les lèvres de Molly semblaient ne plus la mettre mal à l'aise, bien au contraire...


[Domicile de Cléa]

contrairement au cas précédent, l'ambiance ici était assez maladroite, assise sur le canapé, Alice jetait un regard à cette pièce où l'avait invitée Cléa ; un salon plus grand qu'elle ne l'aurait imaginé, décoré de couleur flachi, à la limite du kitch. Revenant de la cuisine, cette dernière s'efforçait de cacher sa nervosité.

- je ne sais pas si tu aime le thé menthe.... c'est tout ce qu'il me reste....

- oh ! Ça me vas très bien merci !

la tasse brulante dans les mains, Alice se pressa de la déposer sur la table basse en ravalant un « outch » à peine articulé

- je suis vraiment désolée j'aurai du te prévenir....

- ce n'est rien ne t'en fais pas....

depuis leur entrée, l'hôte ne cessait de s'excuser à la moindre maladresse, ce coté sensible et touchant était totalement à l'opposé du caractère de Tasha, Alice s'en fit la remarque en la dévisageant. Elle se dit enfin, qu'après tout, même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne pouvait lutter plus longtemps. Elle se leva lentement pour s'avancer vers Cléa, pétrifiée celle ci n'osa faire un geste que pour la serrer contre elle au contact de ce baiser tendre qu'elle lui donnait enfin avec sincérité. Comme elles l'avaient d'ailleurs pressentie ce geste en enchaina bien d'autres, la fougue remplaçant la tendresse, la chambre fut l'option choisit par les deux femmes incapable de se lâcher et entre déshabillage et orientation à l'aveugle, Cléa faillit plus d'une fois chuter, la seule fois où Alice ne fit rien pour la rattraper était quand elle fut au dessus du lit. Se laissant tomber ensuite sur elle, c'est déjà pratiquement nue qu'elles reprenaient leur activité...Entrez votre texte ici