Les humains sont la cause à effet

Chapitre 5 : Retour à la case départ

Chapitre final

7385 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/07/2018 14:30

Chapitre 5 : Retour à la case départ










PDV Extérieur : 






Des cris et des hurlements se faisaient entendre dans tous le camp. Le groupe revenant d’Atlanta sorti de la voiture précipitamment. Une vingtaine de rôdeurs étaient éparpillés parmi les voitures, les tentes et leurs proches, dont certains d’entre eux ne savaient pas se servir d’une arme. L’enfer continuait sous leurs yeux. Le groupe s’élança à la poursuite des rôdeurs afin de libérer le camp. Rick et T-Dog partirent à droite, en direction de trois morts, qui s’avançaient dangereusement d’une voiture où se trouvait Carole et sa fille. Merle et Daryl s’attaquaient aux deux créatures qui leurs faisaient face. Selia couru vers Dale qui se débattait au corps à corps avec l’une d’elle. En une minute, le rôdeur tomba raide. Dale la remercia d’un hochement de tête, repris son fusil tombé à terre pendant le combat, et parti en direction d’Andréa, qui pleurait sur un corps inerte, qu’elle reconnu comme étant Amy. Il y aura sans doute d’autres morts ce soir pensa cette dernière. Tous se battaient contre ces monstres en essayant de sauver les plus faibles, Selia chercha son major du regard. Ce dernier tenait le fils du shérif dans une main, et son M16 dans l’autre, tirant dans les rôdeurs qui lui barrait le chemin. L’enfant semblait comme tétanisé, sans doute trop jeune pour assister à tout cela. Elle monta sur le toit du camping-car de Dale, pris son arc, ajusta une flèche, et tira sur tous ce qu’elle pouvait atteindre de sa hauteur. Elle sauva de justesse la fille de Morales. Ce dernier pris son enfant dans les bras en pleurant, relevant la tête dans sa direction, dévoilant ainsi une morsure dans son cou. Elle put apercevoir une femme qui gisait à ces pieds. La petite fille se mit elle aussi à pleurer. Selia ne revenait pas de ce qui se passait devant elle, la femme de Mprales inerte. Une partie de son visage manquait à l’appel, sa joli robe blanche était immaculé de sang frais, et ses yeux toujours ouverts laissant voir un regard totalement vide. Daryl arriva sur son perchoir, muni de son arbalète, et tira sur tout ce qui bougeai trop bizarrement à son goût. Selia se remis à faire de même, malgré le voile de tristesse qui lui bouchait la vue. Des larmes commençaient à perler le coin de ses yeux. Elle se concentra sur sa tâche, tout en faisant abstraction de ce sentiment négatif qui remuait ses entrailles. L’image du corps de cette femme, de cet homme condamné et de cette petite aux cheveux noir, ne voulait pas la quitter. 


Dale : « Plus rien de mon côté ! »


Shane : « Par là aussi c’est dégagé ! »


Chacun de son côté hurlais aux autres l’absence de danger. Le groupe se dispersa, tout en rejoignant les proches pour les serrer dans leurs bras, ou pleurer leur morts. La vision d’Andréa sur Amy toucha tout le monde. Dale assis près des deux femmes pleurait également. Rick avait rejoins Lori pour la serrer dans ces bras. Tyler leur apporta Carl pour compléter la photo de famille. Ils étaient réunis tous les trois dans un monde post-apocalyptique, on pouvait dire qu’ils avaient de la chance ces trois là. Ce dernier se recula pour observer ces retrouvailles chargés d’émotions. 








PDV Selia :







En voyant Tyler donner Carl à ses parents, je lâcha mon arc sur le toit du véhicule, et fondis sur lui. J’avais besoin de le sentir contre moi, de vérifier qu’il était bien vivant et qu’il allait bien. Je ne voulais plus bouger de ses bras, je sentais sa chaleur se déposer sur mon corps malgré nos vêtements. Une larme m’échappa, était ce la joie de l’avoir retrouvé ? Où la tristesse des corps que nous allions avoir à enterrer après ? Je ne savais même plus ce que je ressentais, tout était confus dans ma tête. Tout ce que je savais à cet instant, c’est que les bras de Tyler qui se resserrait doucement sur moi, m’apportais la plus grande sécurité. 


Moi : « Dis moi que t’as pas été mordu j’ten pris . » lui demandai-je d’un ton suppliant. 


Tyler : « Je n’ai pas été mordu, ni griffé Selia. » me lâcha t-il dans un murmure. 


Je resserra un peu plus mon étreinte, afin de lui faire comprendre mon soulagement. Les autres commençaient à s’affairer autour de nous. Il y avait le camp à remettre en ordre, les corps de rôdeur à mettre plus loin, j’entendis Rick dire qu’on devrait même les brûler, ce que je ne trouvais pas bête du tout. Et bien sûr, il y avait nos morts à enterrer. Même avec ce bordel, je voulais garder le respect de l’enterrement pour ceux qui on combattus jusqu’à leur dernier souffle, et visiblement, je n’étais pas la seule à le vouloir. Shane, Daryl, Rick et Merle passèrent devant nous avec des pelles. Shane s’arrêta à ma hauteur, me tendant une pelle que je pris volontiers. Tyler me la pris des mains, me faisant comprendre que de m’occuper des cadavres de rôdeurs serait moins physique que de creuser. Je ne dis rien et partis en direction du camp pour rejoindre les autres à cette tâche. Je passais devant Andréa qui pleurait toujours, Amy était morte, elle allait se réveiller d’une seconde à l’autre. La blonde tenait un couteau près de la tête de sa sœur, elle attendait son réveil pour en finir. Je m’avança vers elle doucement, et posa une main sur son épaule. Cette dernière me fusilla du regard. 


Andréa : « Si vous n’étiez pas partis récupérer ce connard, elle serait encore là ! » hurla t-elle.


Moi : «Et si ce monde n’avait pas viré à l’envers, elle serait toujours là. Tiens, ça sera plus digne.» Lui dis-je en lui tendant mon M16. 


Elle leva son regard vers moi, étonné de ce que je lui proposais. Elle le pris et murmura un vague merci. Je partis rejoindre les autres pour donner un coup de main. Mon cœur se serra à l’image de cette femme qui venait de perdre sa dernière famille. Je savais parfaitement ce qu’elle ressentait, un être abominable qui vous enlève votre sang, votre deuxième parti de vous, comme s’il n’était rien dans ce monde. Mais nous nous devons de continuer à avancer pour eux, ces gens qui se trouvaient en face de moi à déplacer ces corps afin de faire un feu de joie à l’indienne. On doit continuer pour les vivants, il le faut, sinon notre race s’éteindra, et les rôdeurs prendront la suite. Sur ces pensées, une soudaine envie de frapper m’envahis, mais la lutte étant fini, je dus me contenter de brûler des cadavres en décomposition avancé. L’après midi était passé à une vitesse incroyable, Rick nous appela pour venir faire hommage à nos morts. Je suivi donc Carole, T-Dog, Lori et Dale pour le recueillement quand un coup de feu retenti près du véhicule de ce dernier. Je m’avança rapidement vers la source du bruit, et vis Andréa, toujours pencher sur sa sœur, pleurant toutes les larmes de son corps. Je m’accroupis à ses côtés, récupéra mon arme et entoura mes bras autour sa nuque tout en lui murmurant :


Moi : « Continus de te battre comme elle le faisait. » Et je partis sur ces paroles, laissant une Andréa en pleurs. 


Je m’enfonçais dans la forêt, où les hommes avaient creusés les tombes. Les trous se trouvaient en dessous d’un arbre très imposant. Il y avait quatre corps entourés de draps blanc afin de cacher l’horrible spectacle qui devait reposer en dessous. Se faire dévorer par ces choses, devait être non seulement atrocement douloureux, mais aussi, horrible à regarder une fois fini. Les tâches de sang présentes sur le blanc qui entourait les corps me donnait raison. Daryl et Rick prirent le premier corps et le lancèrent le plus doucement possible dans le premier trou. Au vue de la réaction de Carole et Sophia et de son absence depuis un bon moment j’en conclu que ça devait être Ed. Je ne le connaissais pas, je l’entendais seulement hurler constamment sur sa femme, Ed n’avait rien du mari et du père aimant. Les autres corps se suivirent, mais il restait un trou vide, je compris qu’il était pour Amy. Personne n’osait s’approcher d’Andréa tant elle pleurait sur le corps de sa sœur. Dale s’approcha de Rick et lui dit qu’il allait ramener Amy afin que l’on puisse lui faire nos adieux. Le vieil homme avait l’air sûr de lui, moi je n’aurais pas tenté à sa place, mais Dale avait l’air d’être proches des deux femmes à mon arrivée. A ma droite se trouvait Morales, transpirant à grosses gouttes, tenant sa fille contre lui. sa femme n’était plus là, se trouvant parmi les corps qu’on venait d’enterrer, il l’avait perdu, et il n’allait pas tardé à mourir lui aussi. L’image du cadavre de sa femme me revenait en pleine figure, si meurtri, comment pouvait on faire ça à un humain ? 

Dale revint vers nous suivi d’Andréa qui tenait sa sœur dans les bras. Elle avait un regard dénoué de tout sentiment, Dale n’avait pas l’air très à l’aise à côté. Elle s’avança vers le trou qui était désigné pour être la tombe d’Amy. Rick s’avança vers elle, une main compatissante vint se poser sur l’épaule de la jeune blonde, qui visiblement, ne réagissait plus du tout à ce qui l’entourait. Rick lui fis mettre sa soeur au sol afin de l’entourer elle aussi d’un drap. Tous se faisait dans le plus grand des silences pour le respect de la défunte. Quelques têtes plus loin, j’aperçus Lori qui pleurait à chaude larmes, ainsi que Carl. La jeune femme devait être apprécié, je n’ai pas eu l’occasion de lui parler, mais elle avait tout de l’adolescente heureuse de vivre. Rick et Andréa commencèrent à déposer le corps dans le trou, cette dernière pris une pelle à sa gauche et commença à y déverser la terre. Tous étaient apparemment étonné qu’elle ne fasse pas de discours ou autres, mais tout le monde respecta. Une fois le corps de sa sœur recouvert, Andréa balança la pelle dans un mouvement de rage, et partis en direction du camp. Les autres faisant de même dans le calme. La situation de Morales me revint soudainement à l’esprit, je couru en direction de Rick afin de l’en informer. J’avais plus de considération envers ce dernier qu’envers Shane. Pour moi il était plus logique que le shérif prenne le groupe en main. 


Moi : « Rick, attends ! »


Rick se retourna brusquement vers moi, et fis signe à Lori et Carl de partir devant. Il savait que je ne parlais pas pour rien dire. Et au son de ma voix, il avait du comprendre l’urgence. Shane, T-Dog et Daryl s’avancèrent, ce qui ne me dérangea aucunement. 


Moi : « C’est Morales, il à été mordu. »


Cette révélation tomba comme une bombe. Comment dire à un homme, qu’il était condamné, et que pour la survie du groupe, il fallait l’exécuter. Rick me regarda nerveusement face à cette nouvelle, ouvrit la bouche mais ne dis rien, il était encore sous le choc de tout ce qui venait de se passer depuis notre retour d’Atlanta. Ce qui laissa le temps à Shane de prendre les devants une fois de plus.


Shane : « Faut le buter. » Lança t-il sans appel. 


Moi : « Tu n’as donc pas de cœur putain. Il s’agit d’un homme, d’un père de famille et non d’un animal. »


Shane : « Et toi ? Tu pensais ça, quand on te donnais un nom, et que tu partais en mission colonel Trust ? »


Les regards fusaient en ma direction, apparemment, tous s’attendaient à une explication de ma part. Et celui qui voulait savoir depuis le début, ne tarda pas pour se manifester. 


Daryl : « Ca veut dire quoi ? On t’donnais des noms pour faire quoi ? » me demanda t-il, soupçonneux. 


Rick : « Selia, réponds ! » commença à s’énerver le shérif. 


Shane jubilait de cette situation, dans laquelle il venait de me mettre, et ce, devant les bonnes personnes en plus. Le monde partait en cacahuètes, logiquement, je n’étais plus vraiment militaire, donc plus sous secret professionnel.


Moi : « Ok, on à tous eu une vie avant non ? Bah moi, j’étais militaire dans une unité spéciale, qui consistait à éliminer des gens, proprement et sans laisser de traces. Des personnes qui parlaient trop et gênaient le gouvernement. Voilà, d’autres questions ? Mon plat préféré, mes passions ou autres ? Non personne ? On peut donc en revenir à Morales maintenant ? » Demandais-je, sous les regards choqués de mes compagnons. 


Shane esquissa un sourire, à la vue des autres qui me regardait d’un air qui se faisait méfiant. Après cette révélation, Rick fut le premier à briser la glace. 


Rick : « Très bien, merci de ta franchise, même si j’avoue que c’est troublant. Mais tu nous as prouvés qu’on pouvais te faire confiance, donc ça restera entre nous. »


Moi : « Merci Rick. »


Rick : « Je suppose que Tyler faisait lui aussi partit de l’unité ? » Me demanda t-il sérieusement.


Je fis un léger hochement de tête, en signe de réponse. Jouant nerveusement avec mes doigts devant ce nouveau silence, je voulu repositionner mon arc dans mon dos, mais ma main ne fis que brasser de l’air. Merde, où est ce que je l’avais mis celui-là ? Daryl s’approcha de moi en tendant mon bien devant les regards toujours accrochés sur moi. D’un signe de tête je le remercia. Je me sentais tellement bête à cet instant, j’avais laissé mon arc sur le toit juste pour enlacer Tyler, quelle scène à l’eau de rose sérieux. 


Rick : « Il faut qu’on aille parler à Morales, et lui demander ce qu’il veut faire. » Trancha Rick, brisant ainsi ce silence qui me mettait de plus en plus mal à l’aise. 


Tous les regards étaient à présent tournés vers lui, enfin un peu d’air pour moi me dis-je. 


Shane : « Ya pas trente six milles solutions vieux, une balle et on en parle plus. »


Je lançais un regard noir sur Shane, merde, cet homme avais le droit de vouloir allez jusqu’au bout avec nous. Il lui restait encore sa fille bordel. Cette pauvre petite qui allait se retrouver seule, entouré de gens qu’elle connaissait à peine. D’ailleurs, je ne connaissais même pas son prénom à cette gamine. Il va falloir que quelqu’un veille sur elle, peut être Carole, ou Lori. De nouveau, Rick se mit à parler plus fort, me sortant de mes pensées. 


Rick : « Non, on lui laisse le choix. Soit il veut en finir maintenant et on l’aide, soit il ne veut pas et on s’assure qu’il n’est pas le temps de revenir en mort. »


Daryl : « J’trouves ça déjà plus humain. » Dit-il, en lançant un regard mauvais pour Shane. 


Décidément, pas grand monde ne l’aimait celui-là, même Lori ne lui adressait plus la parole. Bien fait pour lui, sa façon de voir les choses et de laisser les gens derrière lui sans aucun scrupule ne présageait rien de bon en lui. Il faut que je reste sur mes gardes avec ce type, sûr qu’il hésiterais pas à me jeter en pintade au rôdeur pour sauver sa peau. 


T-Dog : « Ouais, je suis d’accord. »


Rick : « Selia ? » Me demanda t-il tout en s’approchant de moi.


Moi : « J’trouves ça correct pour lui. »


Rick : « Je veux que tu viennes avec moi pour lui dire. » dit-il en posant une main à moitié tremblante sur mon épaule. 


Moi : « Pas de soucis. » Répondis-je simplement, dans un mumure. 


Shane parti en furie, suivi plus calmement par T-Dog. Daryl restait à côté de nous, ne sachant pas quoi faire de lui même. Rick se tourna vers lui, et lui proposa de nous accompagner, chose qu’il accepta dans un grognement digne d’un ours mal léché. 

Et c’est ainsi que nous nous dirigeâmes vers la voiture où devait se trouver Morales. Ce dernier était assis côté passager, rouge et transpirant. Il avait l’air de déjà beaucoup souffrir. Ces yeux étaient rouges, sans doute avait il pleuré le décès de son épouse. Sa fille se trouvait sur la banquette arrière, les yeux perdu sur le rétroviseur intérieur. Face à la discussion qui allait suivre, je pris les devants avec la petite afin de la faire sortir de la voiture. Elle se laissa faire, guidé par ma main, elle me suivi sans dire un mot. Ma seule idée sur le moment, était de l’amener à Lori et Carole qui se trouvait devant le feu qui avait été fait la veille. Carl et Sophia jouait juste à côté d’elles dans le plus grand silence. Tout en marchant, je lui expliqua que nous voulions juste avoir une discussion de grand avec son père. La petite fille se stoppa un instant et me regarda de ses petits yeux verts. Elle avait des cheveux noirs qui lui arrivait à la nuque, ses yeux me fixait, et ses lèvres tremblait légèrement. Elle ouvrit la bouche un instant, puis la referma. Des larmes silencieuses commençaient à couler le long des ses joues creuses. Je m’accroupis afin d’être à sa hauteur. 


Moi : « Ne pleures pas ma belle, tout va bien se passer maintenant. »


La petite fille : « Ma maman vient de mourir, et je sais qu’on meurt quand on se fais mordre par ces choses, j’ai dix ans, je ne suis plus un bébé. » Me dit-elle, tout en continuant de pleurer silencieusement. 


Cette révélation me fendit le cœur. Comment pouvais t-on grandir dans un monde régis par la peur, la mort et le sang ? La petite continuait de me fixer, attendant visiblement une réponse de ma part. 


Moi : « Comment tu t’appelles ? » Lui demandais-je, pour changer de sujet. 


La petite fille : « Alyssa madame. » Me répondit-elle d’une voix faible. 


Moi : « Ok Alyssa, mais moi c’est pas madame, c’est Selia. Tu va aller rejoindre Carl et Sophia, ils vont bien s’occuper de toi, pendant que nous on s’occupe de ton 

papa, d’accord ? » Lui dis-je, en sortant une barre chocolaté qui traînait dans ma poche depuis deux jours. Je la lui tendis, et eu le droit à un léger sourire en retour suivi d’un merci. Et elle parti en direction des deux enfants qui se tenaient quelques mètres plus loin. 


Une fois assurée qu’elle était bien à leurs côtés, je rejoignis les autres pour une conversation qui allait être beaucoup plus difficile. Morales était sorti de la voiture, se tenant devant Rick et Daryl, qui apparemment avait commencé à lui expliquer les faits. L’homme transpirait beaucoup, et avait du mal à respirer. Seulement deux heures s’était écoulé depuis sa morsure, le virus mettait peu de temps à agir. Cette vision me mit mal à l’aise, c’était comme apprendre à un accusé qu’il était condamné à la chaise électrique. Arrivé à leurs hauteurs, Morales se tourna vers moi. 


Morales : « Si tu n’avais pas tué ce rôdeur, ma fille serait dans le même état que moi. Merci beaucoup. » me dit-il, puisant dans ses dernières forces. 


Moi : « J’aurais voulu faire plus. »


Il rigola légèrement ce qui nous surpris tous, venant d’un homme qui allait mourir dans d’atroces souffrances. Et pourtant, il était heureux que sa fille n’est rien, ce que je pouvais parfaitement comprendre. 


Morales : « J’ai besoin d’une personne digne de confiance pour veiller sur elle. » lança t-il en désignant sa fille qui jouait plus loin avec les autres enfants. « Peux tu faire ça pour moi ? » demanda t-il en me regardant d’un regard suppliant. 


Moi : « Quoi, moi ? J’ai jamais été doué avec les enfants et je... »


Morales : « Il n’y a que toi qui puisses la préserver de cet enfer. » renchérit-il. 


Rick et Daryl me regardais d’un air de dire, « qu’est ce que t’attends pour lui répondre à ce pauvre homme ? ». Je sentis un poids, ou plutôt une pression naître sur mes épaules. Je ne pouvais pas refuser, je n’en avais pas le droit. J’allais donc faire face à ce nouveau monde, avec un enfant à protéger coûte que coûte, qui n’était même pas le mien. Et si je n’y arrivais pas, si elle mourait dévorer devant mes yeux ? Je ne pourrais plus jamais me regarder dans une glace bordel. Finalement, rien ne m’empêchait de refuser, rien, sauf cette voix qui émana de moi, sans que je puisse la retenir :


Moi : « Jusqu’à mon dernier souffle ! » Répondis-je comme une évidence. 


Morales sourit, vraisemblablement soulagé, mais ce ne fut pas mon cas. Le poids naîssant sur mes épaules venait de s'abattre d'un coup.


Morales : « Laissez moi jusqu’au coucher du soleil, le temps de faire mes adieux à ma fille. » lança t-il à Rick. 


Mal à l’aise, compte tenue de la discutions, Rick acquiesça et parti, sans doute rejoindre sa famille. L'homme malade se réinstalla dans la voiture et ferma les yeux pour essayer de masquer sa douleur face à nous. Sur ces dernières paroles, je pris la direction de ma tente afin de tout remettre en ordre dans ma tête. Le long de la route jusqu’à celle-ci, je sorti une cigarette de ma poche et parti la fumer sur ma souche d’arbre fétiche. A peine avais-je tiré dessus, que je partis dans mes pensées. 






PDV Daryl :





Morales était vraiment mal en point, heureusement qu’il voulait seulement attendre jusqu’à ce soir et non demain. Pas sûr que je l’aurais laissé dans la tente avec sa fille et les autres autour. Selia partit brusquement au fond du campement, sans doute vers sa tente. Elle venait d’accepter une sacrée responsabilité, mais comment aurait-elle pu refuser face cet homme si soucieux de son enfant. Au vue de sa première réaction, elle n’avait pas l’air d’être à l’aise avec les mômes, et étant pareil, je ne voudrais pas être à sa place. Dans tout ce bordel, avoir un gosse, était pire que d’avoir un boulet au pied et avancer avec sur plusieurs kilomètres, coursés par ces cadavres ambulants. Le ciel commençait à s’assombrir, la nuit allait tombé dans moins de trois heures. J’avais une folle envie de me dégourdir les jambes, une partie de chasse me traversa l’esprit. Rick discutait avec Lori et Dale devant le camping-car de ce dernier. Je partis le retrouver pour lui faire part de mon désir de partir chasser avant que la nuit ne tombe. 


Moi : « Rick, j’pensais partir chasser, histoire qu’on mange autre choses que des boîtes ce soir. »


Rick : « Très bonne idée Daryl, merci. Par contre, je ne penses pas que partir seul soit très prudent après ce qui vient de se passer. Prend quelqu’un d’expérience avec toi. »


Moi : « Ok, mais qui veux tu que j’prennes ? Il n’y en a pas un qui s’est chasser ici. »


Dale : « Erreur, il y a Selia, Tyler m’a dit qu’elle chasse depuis qu’elle à sept ans. » interrompit l’homme au chapeau. 


Rick : « Parfait, prends Selia avec toi alors, et mettez vos querelles de côtés pour une fois hein ? » me demanda t-il en attendant une réponse de ma part. 


Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais grandement confiance en cet homme. Il était droit et sérieux, on sentait qu’il était bon, pas comme son collègue flic. Lui 

c’était tout le contraire, il était pas clair ce mec, et j’attendais le moindre faut pas de sa part pour en terminer une bonne fois pour toute. Rick se révélait comme un vrai chef de groupe, protecteur, et sa façon de demander l’avis des autres avant de prendre des décisions me réconfortait dans l’idée de lui faire totalement confiance et de le suivre là ou il irait. 


Moi : « Tu peux conter sur moi mec. »


Rick : « Merci beaucoup Daryl, vraiment. » Me dit-il, en mettant une main sur mon épaule tout en la serrant légèrement pour faire passer son message. 


Dale : « Rentrez avant la nuit et restez bien sur vos gardes. » 


Moi : « Moi aussi je chasse depuis tout p’tit, vous inquiétez pas pour nous. » lançais-je au vieil homme en partant. 


Je partis donc chercher Selia, elle était sur sa souche d’arbre, une clope à la bouche, visiblement en pleine réflexion. Plus j’avançais vers elle, plus je pouvais voir que ses mains tremblais sur sa cigarette, et qu’elle fumait le filtre. 


Moi : « T’sais que c’est pas bon de fumer le filtre ? » Lui dis-je, la faisant sursauter.


Selia : « Putain, ne me refais plus jamais ça. » Hurla t-elle, mettant une main sur sa poitrine.


Moi : « Ne baisse jamais ta garde Rambo, ça t’joueras des tours sinon. »


Selia : « C’est mignon, tu t’inquiètes pour moi ? J’supose que t’es pas venu juste pour me dire ça ? Qu’est ce qui me vaux le plaisir beau brun ? » 


Moi : « C’est le moment de me faire voir c’que tu vaux en chasse. »


Selia : « Enfin un peu d’actions ! » Dit-elle en se levant d’un bond.


Elle jeta son mégot au sol, vérifia ses flèches, et attrapa sa veste qu’elle enfila par dessus son débardeur kaki toujours autant recouvert de sang. Elle avait du voir que je regardais ce haut immaculé de rouge. 


Selia : « J’suis tellement prise, que j’ai toujours pas eu le temps de me changer. »


Moi : « J’te laisse cinq minutes pour le faire. »


Selia : « Oh, monsieur Dixon est trop bon. » lâcha t-elle en se penchant dans sa tente. 


Elle attrapa une pile de vêtements, sans doute ceux qu’ils avaient récupérés à la boutique d’Atlanta. Ce qui me fis penser, que j’avais également des vêtements propre qui m’attendait, mais je n’étais pas gêné et sale au, point de changer, tandis qu’elle si. Mes yeux toujours fixé sur ce débardeur crasseux, mais de dos cette fois-ci, je la vis le retirer d’un coup. Dorénavant, mes yeux fixais le derrière d’un soutien-gorge noir, et un serpent tatoué qui commençait de sa nuque et descendait, disons plus bas que le pantalon, ce qui ne me laissait pas voir la tête du serpent. Quelques cicatrices ornaient son flan droit, comme une griffure. Je sentis comme une bouffée de chaleur m’envahir à la vue de ce corps si parfaitement exécuté. Ça commençais à faire un bail que j’avais pas eu de femme aussi prêt de moi et aussi peu vêtu. Je ne pus en voir plus, Selia réajustait le nouveau haut sur ses épaules. Une petite chemise à carreaux noir et blanc se fondait sur elle ce qui lui donnait une allure de cow-boy. Elle se retourna vers moi, tout sourire, visiblement pas consciente de la scène que je venais d’avoir sous les yeux. 


Selia : « Vu qu’on va chasser, je changerais mon pantalon après. Et vivement qu’on trouves une rivière que j’puisse enfin prendre un bain. »


Moi : « Un bain ? »


Selia : « Bah oui, rivière égale bain. J’ai plus de chance de trouver ça, qu’une douche qui fonctionne. » Me dit-elle, en désignant le paysage autour de nous. 


Elle n’avait pas tort, cependant, on allait chasser pour ramener à manger, par pour faire trempette à la première flaque venue. Elle me frappa légèrement l’épaule de son poing.


Selia : « Allez, en route Dixon ! » 


Décidément, cette partie de chasse, allait être bien différente de toutes celles que j’avais connues jusqu’à maintenant,surtout avec cette brune au caractère de feu. 







PDV Extérieur : 






C’est ainsi que les deux chasseurs partirent en quête de gibiers. S’enfonçant de plus en plus dans la forêt, Selia marchait devant son coéquipier, tout en scrutant le sol, à l’affût de la moindre trace. Daryl faisait de même de son côté, histoire d’être sûr que la chasseuse ne passait pas à côté de quelque chose. Cela faisait maintenant une bonne heure que les deux archers marchaient, et seulement deux maigres écureuils et un lapin, pendaient à la ceinture de l’homme à l’arbalète. Il faisait très chaud, les chasseurs commençaient à être fatigués de l’absence de gibiers. Selia se stoppa d’un coup, d’un regard anxieux, elle fixait le sol aux alentours. 


Daryl : « Qu’est c’que t’as vu ? »


Selia : « Regarde ces traces ! »


L’archer s’avança dans sa direction et s’accroupit à ses côtés. Il dégagea quelques feuilles qui cachait d’autres empreintes. 


Daryl : « C’est pas des pas d’humains, ça c’est sûr. Un groupe de rôdeurs est passé par là, et ya pas longtemps. Ils doivent êtres nombreux vu les empreintes qui s’emmêlent. »


Selia : « Tu dirais combien à peu près ? »


Daryl : « Au moins une quarantaine, sauf s’ils se sont fais des copains sur la route. »


Selia : « C’est pas très loin du camp quand même, on devrait changer d’endroit. »


Daryl : « Ça c’est pas nous qui décidons j’te signale ! »


Selia : « Faut rentrer et vite alors, ça fait trop de rôdeurs en peu de temps, c’est pas bon pour nous. »


Daryl : « Ouais, d’toute façon, ya que dalle à chasser ici. » 


Les deux chasseurs reprirent donc leur marche en sens inverse. Ils restaient tout de même à l’affût de tout indices. Daryl était concentré dans ses recherches, quand il percuta sa coéquipière de plein fouet, tout en beuglant. Selia le fis taire aussitôt, lui plaquant une main sur la bouche et l’amena derrière l’arbre qui se trouvait sur leur gauche. Leurs respirations se bloquèrent quelques instant, Daryl compris le danger et ne bougeait plus d’un cil. Des grognements se rapprochaient de plus en plus, donnant des sueurs froides à la jeune femme. Une bonne centaine de cadavres décomposés entamaient une marche dans leur direction. Selia restait persuadé qu’ils ne les avaient pas vu, elle avait été assez rapide pour disparaître derrière cet immense chêne, qui allait sans doute leur sauver la vie. 


Selia : « Il faut monter dedans. » Dit-elle en désignant l’arbre qui les cachais pour le moment.


Daryl acquiesça et lui fis la courte échelle.


Selia : « Non, toi d’abord, t’es trop lourd, j’arriverais jamais à te hisser d’en haut. » Lui dit-elle dans un murmure. 


Les rôdeurs se rapprochaient rapidement d’eux, au son de leurs beuglements, ils devait se trouver à une centaine de mètres, ce qui ne leurs laissaient que peu de temps. Avec l’aide de Selia, Daryl se hissa en haut du chêne. Ce dernier se prépara à la réceptionner, malheureusement ces cadavres ambulants se rapprochaient dangereusement, il vis Selia prendre son arc et s’éloigner. 


Selia : « On se retrouves au camp, restes planqué ! » hurla t-elle, commençant à tirer sur ceux qu’elle pouvait atteindre. 


Sur ces dernières paroles, elle partit en courant, ne pouvant faire face à autant de rôdeurs. Des morts rampaient à terre, tellement ils étaient regroupés, des boyaux ressortaient chez certains, des morceaux de bras arrachés sur d’autres, une fin du monde vraiment morbide. Les arbres défilaient devant ses yeux, elle ne savait pas où aller. Tout ce que Selia su à ce moment, c’est qu’elle ne pouvait partir en direction du camp sans condamner tout le monde. La jeune femme pris donc une direction opposé, en hurlant sur les morts qui venaient juste d’apparaître au loin. Elle devait les amener ailleurs, il le fallait peu importe ce qui suivrait. C’est ainsi, que Selia se retrouva avec une centaine de cadavres traînant derrière elle, visiblement affamés. Elle ne cessait de courir et de hurler afin d’obtenir toute leur attention. Une vision qui en aurait effrayé plus d’un, avoir toutes ces choses rôdant derrière vous rien que pour vous bouffer, pourtant Selia était porté par la motivation de sauver ces gens qui se trouvaient au camp. Ces hommes qui veillaient sur eux nuit et jours, ses femmes qui faisait tout pour avoir un semblant de vie normal, et ses enfants dont l’innocence avait été soudainement arraché. Il fallait éloigné cette meute inhumaine quoi qui lui en coûte. 







PDV Daryl : 






Une fois monté assez haut, mais pas trop pour récupérer Selia, je la vis se reculer et commencer à lancer des flèches vers la horde. Il était trop tard pour qu’elle monte sans qu’on se fasse coincer. J’assistais à un début de combat, entre cette femme et la centaine des ces choses, impuissant. Elle hurla sur les rôdeurs une phrase qui m’était destiné :


Selia : « On se retrouves au camp, reste planqué ! » 


Et elle partit en courant, sans que je ne puisse dire quoi que ce soit. Les rôdeurs défilaient au pied de l’arbre sans se douter de ma présence. Désormais, ils avaient une nouvelle proie. Une demi heure s’écoula avant que je ne puisse descendre de mon perchoir. Une fois en bas, je couru en direction du camp afin de prévenir les autres de notre départ imminent. Le sang me montait à la tête, tellement ma course devenait folle. Il fallait que je fasse au plus vite, tout n’était qu’une question de temps désormais. Au fond de moi, j’espérais y retrouver Selia en arrivant. Je commençais à reconnaître le devant du campement, mes jambes commençaient avoir du mal à me porter, mais l’adrénaline en moi, allait me faire tenir autant de temps qu’il le faudrait. Au loin, Dale annonça mon retour. Je couru en direction du vieil homme. 


Moi : « Où est Rick ? Faut qu’on dégage au plus vite ! » Hurlai-je, dans tout le camp, afin que tout le monde s’apprête au rangement. 


Dale me regarda choqué, comme si je venais d’annoncer leur fin à tous. Rick débarqua derrière moi, visiblement déconcerté par l’annonce que je venais de faire. 


Rick : « Que se passe t-il Daryl ? »


Moi : « Une bonne centaine de rôdeurs, voilà c’qui se passe. Il venaient vers nous, j’ai eu le temps de me planquer dans un arbre, mais pas Selia. Elle voulait les attirés loin du camp, mais je sais pas si elle a réussi Rick, je sais même pas où elle est putain ! » 


Ces derniers mots me faisaient mal au cœur. Moi j’étais là, en sécurité, et Selia se trouvait avec une centaine de rôdeurs à ses fesses, je me sentais sale. Tyler venait d’arriver vers nous avec son sac sur les épaules, apparemment il avait compris ce qui se passait. Il regardait autour de nous, et à l’absence de son colonel, tourna un regard noir vers moi. C’était pas vraiment le moment pour une embrouille, même si je devais avouer, qu’il avait toutes les raisons de m’en vouloir. 


Rick : « On peut pas attendre que Selia revienne, c’est trop risqué. » Lança t-il à l’attention de Tyler. 


Moi : « Ya une rocade à environ 9 km, allez là-bas, attendez autant de temps que vous pourrez, moi je reste pour l’attendre. »


Rick : « Hors de question, trop risqué, tu viens avec nous ! »


Moi : « Elle vient de tous nous sauver les fesses j’te signale Rick, je l’attends ici et c’est pas négociable. »


Tyler : « Je reste aussi. »


Rick : « Quoi ? Toi aussi ? Et on fait comment si la rocade est envahie et qu’on ne peut pas y rester ? 


Tyler : « On vous retrouvera Rick, t’en fais pas pour nous, on est entraîné pour ça . »


Je dois dire que ce type n’ouvrait pas souvent la bouche, mais quand il le faisait, c’était pas pour dire des conneries au moins.Et le fait qu'il m'inclut dans le nous me toucha de la part d'un militaire gradé.


Rick : « Ok, vu vos têtes, ça sert à rien que j’essaye de vous convaincre. On fera tout pour vous attendre le plus possible. »


Tyler : « Il fera sûrement nuit quand on reviendra Rick, pensez à vous faire un périmètre de sécurité avec des tours de garde. »


Rick : « Il va falloir amener Morales avec nous aussi. » dit-il tristement, en voyant l’homme en question et sa fille réunir leurs affaires.


Tyler : « Oui, mais il faut absolument que ça se fasse ce soir, dans l’état qu’il est maintenant, il ne passera pas la nuit. »


Rick : « T’inquiètes pas, je m’en chargerais le moment venu, hors de question de prendre des risques inutiles. » trancha t-il.


Shane,Dale, Lori et Carl s’avancèrent vers nous, sacs en main. 


Shane : « On à plus que ça à charger. Toutes les voitures sont prêtes, on peut y aller Rick. »


Moi : « Perdez pas de temps, on vous rejoins au plus vite. »


Shane : « Parce que vous restez ? »


Rick : « C’est grâce à Selia que la horde n’est pas encore là, Daryl et Tyler vont l’attendre. Ils nous rejoindrons après sur la rocade. »


Shane : « On pars d’ici pour aller squatter sur une route ? T’es pas sérieux vieux ? »


Moi : « Parce que t’as une meilleure idée peut être ? »


Shane : « Oui, tout sauf une route, non mais c’est quoi ce plan ? » dit-il, de nouveau à l’attention de Rick. 


Rick : « La rocade se trouve à seulement 9km, Daryl,Tyler et Selia pourront nous rejoindre facilement à pied. Comme ça on a toutes les voitures pour loger tout le monde. »


Shane : « Vous pensez vraiment là voir revenir, vous êtes pas sérieux là ? »


Tyler s’avança brusquement vers Shane pour lui faire face de toute sa hauteur. 


Tyler : « Si ça avait été toi, sûr que je ne t’aurais pas attendu, vu qu’il n’y aurait eu aucune chance que tu reviennes. Mais là, c’est du colonel Trust qu’on parle, et elle reviendra. Maintenant prend ta caisse et barres toi. » hurla t-il en le poussant.


Shane voulu protester, mais Rick mis fin à la dispute avant même que celle-ci ai eu le temps de commencer. Ce dernier nous souhaita bonne chance et nous pria de revenir au plus vite entièrement. Je vis Merle s’avancer vers moi en traînant sa moto à côté de lui. 


Merle : « Mon p’tit doigt me dis que tu ne viens pas avec nous p’tit frère, j’me trompes ? »


Moi : « On attends Selia et on vous rejoins. »


Merle : « Putain, j’en reviens pas, tu me lâches pour une gonzesse, j’espère pour toi qu’elle sera te récompenser au moins. »


Je sentis Tyler se tendre à mes côtés au dire de mon frère pas très plaisant sur son colonel.


Moi : « Merle, fermes-là, et tire toi. »


Merle : « P’tit con ! »


La moto parti dans un bruit assourdissent, ce qui lança le départ pour les autres et c’est ainsi, qu’en l’espace d’une minute, tout le camp disparu, ne laissant derrière lui que les traces de pneus et les rondins de bois que nous avions installés jadis. Il n’y avais plus rien, nous n’avions plus d’endroits où nous poser. Six personnes avaient été enterrés l’après-midi même, et Selia courait dans cette immense jungle avec une centaine de rôdeurs à ces trousses. Mes yeux parcourait ce hameau de forêt vide, c’était un retour à la case départ. 



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