TWD : Au-delà de tout

Chapitre 41 : Flash-back 4 : Promenons-nous...

1300 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 12/12/2014 19:28

… dans les bois pendant que les morts n’y sont pas

 

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Des bruits dans le ciel attirèrent l’attention de la jeune fille hagarde. Brooke se releva et son petit frère, toujours endormit contre elle, geignit d’être ainsi bousculé. Des avions s’approchèrent des villes avoisinantes et les bombardèrent.

 

Brooke pleura : Papa !…

 

Il en resta sans voix. C’était la solution ultime. Bombardements.

 

Samuel voyant les flammes : Il faut s’en aller… Il vit le mouvement général. Et vite !

 

Sans un mot, elle remit Élie sur son dos et se saisit des deux sacs à dos. Bob fut logé contre son dos. Leur père prit ses sacs et ils foncèrent dans la direction choisie par Shane. Samuel avait plus confiance dans son jugement que par celui des autres. Et cela malgré sa façon coutumière de s’adresser à lui.

 

Samuel courrant à perdre haleine vers les bois : Brooklyn ?!

 

Brooke à bout de souffle : Je suis là !

 

Samuel à quelques mètres devant elle : Ne t’éloigne pas !

 

Brooke cria pour qu’il l’entende : Je fais ce que je peux !!

 

Son père perdit de vue le flic sauf qu’il ne rata pas les morts qui rôdaient dans les bois. C’était comme s’ils attendaient là comme des cons et qu’ils s’animaient que lorsque la bouffe leur passait sous le nez. Ils rôdaient et marchaient… Des Walkers

 

Samuel fit signe à sa fille de s’arrêter et de faire demi-tour. Néanmoins, lorsqu’il se retourna, il ne la vit pas. Plus de trace de sa fille adorée… La panique le gagna.

 

Samuel consterné par son absence : Brooklyn ?

 

Il scruta la foule qui se bousculait et ne la trouva pas. La panique le submergea. Les Walkers étaient partout. L’auraient-ils prise ?

 

Samuel affolé : Brooklyn ?!?!?! Il y eut un bruissement tout près de lui dans son dos.

 

Il se retourna, armée de son Beretta et pointa le canon de son flingue sur…

 

Brooke se figea :

 

Samuel le rageant : T’étais où ?! Il se saisit d’elle par le bras droit de sa main gauche et l’entraîna dans son sillage. Je t’avais dit de ne surtout pas t’éloigner de moi !!

 

Brooke sous la douleur de sa poigne de fer : Excuse-moi… Élie avait échappé Bob lorsqu’on s’est fait bousculer.

 

Samuel regarda son fils avant de reporter son attention sur l’avant : Ça va mais à l’avenir, laisse tomber cette chose ridicule. Et reste proche de moi !

 

Elle fit signe que oui même en sachant qu’il ne pouvait la voir. Son bras lui faisait de plus en plus en mal. Lorsqu’elle essaya de se dégager, il resserra. Elle gémit mais ne réessaya pas de se libérer. Elle devait tenir Elliot d’une seule main. Ce n’était pas comme s’il risquait de tomber avec ses bras autour de son cou et ses petites jambes faibles lui enserrant sa taille fine. Elle avait dû perdre quelques livres depuis le journal du soir avec toute cette course. Elle en était persuadée.

 

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Alors qu’il forçait sa fille à le suivre, Samuel évitait soigneusement toute forme de vie ou de mort. Il avait rengainé son arme pour pouvoir tirer son couteau de son fourreau. Il avait remarqué que les Walkers étaient attirés par les mouvements, les sons et probablement les odeurs.

 

Il jeta un coup d’œil subtil en arrière et constata que sa fille restait aux aguets. Son fils, quant à lui, pleurait contre elle. Il était des plus inutiles à n’en pas douter.

 

Samuel la tirant vers la droite : Ça va aller trésor…

 

Plus ils coursaient moins les hurlements et les grognements se faisaient entendre. Ils étaient au plus creux de la forêt maintenant. Il sut qu’il pourrait alors souffler. Mais lorsqu’il s’arrêta, il dut soutenir sa fille qui avait les jambes flageolantes

 

Samuel : Pose ton frère.

 

Brooke qui avait du mal à parler : J’essaie…

 

Exaspéré et malgré ses pleurs incessants, il décrocha son fils de sa fille sans trop de ménagement. Elle remarqua qu’il pleurait plus mais…

 

Brooke, les mains sur ses genoux : Il faut qu’il s’assoie. Il a mal à sa cheville.

 

… ne remarqua pas que son paternel en était la cause. Si elle avait sut… Si elle avait remarqué le genre d’homme qu’il était… Les choses auraient été bien différentes pour cette jeune fille. De terribles choses arriveront. Nonobstant, au-delà du cauchemar, une lueur bleutée percera ses ténèbres.

 

Se désintéressant de Elliot qui se laissait tomber sur le sol, il se tourna vers la chose la plus précieuse de sa vie en ce moment. L’aidant à marcher, il la conduisit sur un petit rocher.

 

Brooke une fois assise : Merci…

 

Il ne répondit pas et guetta les alentours. Elle tira de son sac sa bouteille et en but une gorgée.

 

Brooke : Papa ? Il la regarda une seconde seulement. Tu devrais boire toi aussi.

 

Samuel la lui prenant des mains : Merci. N’oublie pas qu’il faut économiser.

 

Elle opina.

 

Brooke alors qu’il lui redonnait la bouteille : Élie.

 

Samuel : Ah oui ! Il la passa à son fils. Une petite gorgée seulement.

 

Il acquiesça et but avant que son père ne lui reprenne l’eau pour la rendre à sa fille. Cette dernière avait remarqué qu’il était plus permissif avec elle.

 

C’est à cause de Élie… Du fait que j’ai dû le porter jusqu’ici…

 

Elle trouvait encore des excuses à son géniteur. Quelle adorable petite chose elle faisait ! Croire que son père se souciait à ce point d’eux. De croire qu’elle pouvait s’hydrater plus que Elliot à cause de ça. Comme si Samuel abreuvait son mulet qui devait porter un poids mort…

 

Toutefois, il aimait ses enfants. Sinon, il ne ferait pas tout ça. Elle avait raison de ne rien voir. Il n’y avait rien à constater. C’était un bon père de famille à défaut d’être un mari convenable. N’est-ce pas ?

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