La vie n'est plus la même...

Chapitre 41 : Non mais qu'est-ce qui va pas chez toi?

2475 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:59

Moi : -la regarde- Cet homme est le meilleur ami de mon mari. Et mon meilleur ami.

?? : Il est gentil.

Moi : Plus que gentil. –la regarde- Dites moi, à tout hasard, vous savez s’il y a un coiffeur dans le coin ?

?? : Je suis coiffeuse, enfin j’étais...

Moi : Super ! Il paraît que j’aurai besoin d’un rafraîchissement capillaire.

 

La jeune femme examina mes cheveux, et me dit d’un air un peu surpris qu’en effet, une coupe ne leur ferait pas de mal. Je la suivais jusqu’à chez elle, et elle me demanda d’enlever mon t-shirt pour mettre une serviette de toilette sur mes épaules.

 

?? : Vous avez un très joli tatouage.

Moi : Merci.

?? : Wow...

 

Etonnée, je me demandais ce qu’il se passait, quand je sentis sa main effleurer ma cicatrice.

 

?? : Quelle horreur...

Moi : Un problème ?

?? : Morsure ?

Moi : De chien, oui. Quand j’étais jeune.

?? : Ça a du être horrible.

Moi : J’ai failli y passer, mais je suis toujours là.

 

Elle s’avança devant moi, et souleva son t-shirt pour me montrer une petite cicatrice sur ses côtes.

 

?? : Morsure de vipère venimeuse. 

Moi : Waouh. 

?? : J’ai survécu.

 

Sans savoir vraiment comment, je commençais à me lier d’amitié avec cette femme. Et au fur et à mesure qu’elle me coupait les cheveux, je me laissais aller à discuter de leur vie à Alexandria, tout en prenant soin de me rappeler chaque détail important qui pourrait me servir. Une bonne heure après, dès qu’elle eut fini, elle me tendit un miroir pour me demander ce que je pensais du résultat.

 

?? : Vous avez une tête fine, j’ai pensé que les cheveux courts vous iraient bien.

 

Et puis vu la masse de cheveux abîmés, ils en avaient bien besoin. Examinant le résultat, je me révélais étonnement contente. Un peu de changement, ça ne fait pas de mal. La remerciant chaleureusement, je sortais de chez elle, trouvant mon mari sur le chemin, qui m’accueillait chaleureusement.

 

Shane : C’est bien ma femme que je vois là ? Ou est-ce que c’est une illusion d’avoir un ange en face de moi ?

Moi : Arrête ton baratin. –ris-

Shane : T’es magnifique comme ça. –m’embrasse- Merci.

 

De retour dans la demeure, nous étions tous là, sauf Rick et Carl. Une fois que nous nous étions rempli le ventre, la nuit fut vite arrivée. Et cette fois encore, elle fut agitée pour quelques uns d’entre nous. Rick se tenait debout devant la fenêtre, tandis que j’étais assise à ses côtés, et Michonne se réveilla à son tour, nous rejoignant, et admirant la clarté que la Lune nous offrait. 

 

Michonne : Deanna ne m’a pas encore donné de job.

Rick : Tu en veux un ?

Moi : Je n’en ai pas non plus. 

Michonne : -à Rick- Oui. Et toi ?

Rick : C’est comme signer un contrat. C’est dire oui, voilà ce que c’est. 

Michonne : Tu as peur de faire ça ?

Rick : -la regarde- Pas toi ?

Michonne : Non. Et je ne pense pas être la seule. –me regarde-

Moi : Ça ne me fait pas peur, loin de là. 

Rick : Alors pourquoi est-ce que nous sommes tous les trois réveillés ?

Moi : -me relève et pose ma main sur son épaule- Parce que nous ne sommes pas chez nous. Et qu’il nous faut un temps d’adaptation, comme pour tout le monde. 

 

Rick nous regarda toutes les deux, et prit la décision de sortir faire un tour dehors.

 

Moi : Je t’accompagne. 

 

Une fois sortis, vestes chaudes sur le dos, nous marchions silencieusement dans le lotissement, dans le noir complet, ce qui ne nous effrayait pas, étant donné que la noirceur de la nuit avait été l’une de nos compagnes les plus fidèles durant ces dernières années.

 

?? : Vous êtes Rick.

 

Une voix d’homme, qui visiblement, ne m’avait pas aperçue.

 

Rick : Oui.

 

Un homme se trouvait assis sous le porche d’une maison, petite lampe à ses côtés. Il toisait Rick du regard, et ne m’adressait même pas un mot. Sympa.

 

?? : Ma femme vous a coupé les cheveux.

Rick : Oui. 

?? : Bienvenue à Alexandria. Vous et votre amie.

 

AH BEN QUAND MEME ! 

 

Moi : ... Merci.

 

Rick reprit sa marche sans dire un mot, et je le rejoignais directement. Trouvant une cigarette dans la poche de ma veste, je l’allumais aussitôt, profitant enfin des délices du tabac et de la nicotine.

 

Rick : Tu n’as jamais pensé à arrêter de fumer ?

Moi : -le regarde- Ouh non, je suis pas prête d’arrêter. Demande à Shane d’arrêter de me regarder quand je suis là, et il te répondra par un poing dans la gueule.

 

Rick se mit à rire, et quand j’eus finie ma cigarette, nous rentrions à la maison. Shane était allongé par terre, sac de couchage où il m’avait gardée une infime place. Me glissant comme possible, je sentais encore la chaleur de ses bras s’enrouler autour de mon ventre. Le lendemain matin, alors que les rayons de soleil éclairait la pièce, Shane me réveilla avec de tendres bisous dans le cou, pour finir par m’embrasser. Une fois levés, je rejoignais Carol et Daryl sous le porche, priant pour que ce dernier ait des cigarettes. Manque de bol, je tombais sur sa période de déche. Il remettait son arbalète en état, et Carol était debout devant lui. 

 

Carol : -à Daryl- Il est temps de pointer et de faire la cuisine.

Daryl : -la regarde- Quoi ?

Carol : Faire à manger pour les personnes âgées, les mères qui ont besoin d’une pause, et les personnes qui ne peuvent cuisiner. Et rencontrer plein de voisins en même temps.

 

Daryl me fixa.

 

Moi : J’attends qu’on me donne mon job, rien de plus. 

Daryl : -pouffe- Tout à fait. 

Carol : -à Daryl- Tu as pris une douche ?

Daryl : Mmh mmh.

 

MENTEUR ! Tu pues !

 

Carol : Va prendre ta douche, je vais laver cette veste. Nous devons faire bonne impression, même toi.

Daryl : Hé, je ne commence pas. 

Carol : Je vais te laver dans ton sommeil.

Moi : Y’aurait du salace dans l’air ? –ris-

Daryl : Tais toi, Wi... Walsh. –rit- Va falloir que je m’y fasse. –à Carol- T’as l’air ridicule. 

Moi : Sérieusement, Daryl, va te laver, tu pues l’opossum à plein nez.

Daryl : -me regarde- Ça excite les femmes, c’est connu.

Moi : -ris- Si exciter les femmes, c’est sentir comme un troupeau de rats crevés, eh ben purée, je peux te dire que moi, je suis un mec en ce moment même.

Daryl : Tu caches trop bien tes couilles, je te l’ai toujours dis. –rit- Au fait, jolie, la coupe.

Moi : Merci.

 

Au loin, Glenn sortait de la maison de Deanna, et me fit signe de le rejoindre. Tara et Noah se joignirent à nous, pour aller à la rencontre de deux hommes, dont l’un était Nicholas, qui semblaient nous attendre.

 

Glenn : -à l’homme- Tu es le fils de Deanna ?

?? : C’est ça. On m’a dit que tu avais de l’expérience dans les excursions.

Moi : On en a tous. 

Glenn : J’ai vu votre garde-manger. Vous avez l’air de bien vous en sortir. 

?? : Ouais, j’ai été entraîné avant... tout ça. J’étais réserviste. J’étais presque lieutenant quand cette merde est arrivée.

Moi : Moi, je suis lieutenant depuis que cette merde est arrivée.

 

L’homme me toisa d’un regard froid, avant de reprendre. 

 

Noah : Mon père était réserviste.

?? : Il n’a pas survécu ?

Noah : -hoche la tête- Nope.

?? : Je suis désolé. Je suis beaucoup désolé ces temps-ci. –à Tara- Viens, je voudrais te mettre au parfum.

Tara : -le regarde- On va faire une excursion aujourd’hui ?

?? : Juste un essai. Vous montrer le terrain derrière les murs, voir comment vous vous débrouillez. Histoire de se jauger un peu, tu sais ? 

Tara : Non, mais ok. 

Glenn : Et pour les armes ?

?? : Oh, oui. On a sorti des bons trucs pour aujourd’hui. –montre Nicholas-

 

Nicholas nous sortit à tous des armes de poing, mais vu le regard que Tara me lançait, elle savait que quelque chose n’allait pas.

 

Moi : Où est mon fusil ?

?? : Tu n’auras pas de fusil aujourd’hui.

Moi : -toise l’homme- Alors, tu peux bien aller te faire foutre. –le fusille du regard-

?? : Ce n’est pas parce que tu es une femme, que je ne peux pas te coller une baigne.

 

Alors là, s’il pensait me faire peur, il s’était mis le doigt dans l’oeil.

 

Noah : -à l’homme- J’éviterais si j’étais toi.

?? : -à Noah- Si elle croit que son mec va me défoncer, elle se goure.

Moi : -à Noah- Laisse, ce mec me fait pas peur. –à l’homme- Va me chercher mon fusil, ou démerdes toi.

?? : Va te faire foutre.

 

Sur le poing de faire tourner la situation en bagarre, une personne courrait vers nous au loin, fusil dans les mains, et cette personne n’était autre que Deanna.

 

Deanna : -me regarde- Je suis désolée. –me tend mon fusil- J’aurais du vous le redonner hier. Mais il fallait que je l’étudie, c’est tellement rare de voir des fusils aussi perfectionnés dans les bras de femmes.

Moi : Demandez à Sasha, nous avons le même type de fusil.

Deanna : Je m’en vais. –à l’homme- Aiden, calme tes ardeurs, tu veux ? 

 

Elle s’en alla, et Aiden me toisait du regard, dégoûté de l’air satisfait que j’arborais. 

 

Noah : –discrètement- Il faut éviter de les provoquer. 

Moi : -le regarde- -chuchote- Si il croit que c’est parce qu’il a une paire de couilles qu’il va me faire peur, il se goure.

 

Une fois tous sortis, et en direction de la forêt, aucun rôdeur ne se fit voir à l’horizon. Chose bizarre étant donné que ces derniers aimait se rassembler dans les forêts. 

 

Aiden : Nous avons agrandi notre secteur un mile à la fois, en s’étendant autour de la ville. Nous l’avons déjà fait sur 53 miles. 

Moi : Impressionnant. 

Nicholas : Nous nous sommes répartis en deux groupes. Si ça dérape, on envoie une fusée de détresse, et un groupe va chercher l’autre. 

Tara : C’est un bon système.

Nicholas : Ça l’est. 

Aiden : Et pourtant, vous êtes là car nous avons perdu quatre personnes le mois dernier. 

Glenn : Que s’est-il passé ?

Aiden : On était en raid, et des morts sont arrivés, et ils n’ont pas suivi les règles. 

Nicholas : C’était des gens bien. 

Aiden : Ouais. Mais ils avaient peur. Écoutez, je sais que je peux jouer au gros dur, et je sais que je suis un connard.

Moi : Ça, tu l’as dit.

Aiden : Mais quelqu’un doit décider de comment cela se passe ici, et ce quelqu’un, c’est moi. Si vous êtes dans cette équipe, vous suivez mes ordres. 

Tara : Désolée que vous ayez perdu des gens. 

Aiden : On a aussi nos pertes. 

Nicholas : On a réussi à attraper l’un des morts qui les ont tués.

Moi : Quoi ? –choquée-

Nicholas : On l’a accroché là bas.

Moi : Nom de dieu... –regarde Glenn-

Glenn : Quoi ? Pourquoi ? 

Nicholas : On a un petit rituel.

Moi : Ça me plait pas ça. 

Nicholas : Pour se mettre dans le bain. Pour nous rappeler à quoi on fait face. 

 

Arrivés en recul de la forêt, il ne restait qu’un lambeau de peau parsemé de mouches.

 

Aiden : Fils de pute ! Aidez moi à le trouver.

Nicholas : Regarde moi ce bordel. 

Aiden : Le sang n’est pas sec. Il n’est pas loin.

 

Armes en mains, pour ma part fusil braqué, nous explorions les environs. Aiden se mit à siffler pour le faire venir, ce à quoi nous répondions tous défavorablement.

 

Moi : -à Aiden- TA GUEULE !

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