La vie n'est plus la même...

Chapitre 46 : Sécure. C'est tout ce qu'il faut.

1129 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/02/2016 21:44

?? : Quel fusil utilises-tu, Athena ?

Moi : -regarde en face de moi- J’utilise un PGM Ultima Ratio Intervention. Une très bonne fiabilité, longueur : 1m18, qui vient de Russie.

?? : Et tu as une portée de combien ?

Moi : Ma portée de tir s’élève sur un kilomètre.

 

L’ahurissement général devant ma réponse faisait des envieux.

 

Moi : Un des meilleurs fusils jamais fabriqués. Et j’ai eue la chance de tomber dessus. 

?? : Vous chassez, j’imagine ?

Moi : Je suis presque née avec un PSG1 dans les mains. –ris- 

 

Carol et Rick s’étaient éloignés un peu plus loin, j’allais les rejoindre discrètement, tandis que les autres continuaient à discuter.

 

Carol : Elle est ici, c’est donc vide, alors... 

Moi : Vous voulez que j’y aille ?

Rick : Tu es trop remarquée, Athena. –à Carol- Je vais y aller avec toi. 

Carol : -le stoppe- Non, souviens toi... 

Rick et moi : Invisible. 

Jessie : Rick ! 

Moi : Je te laisse.

 

Cigarette à la bouche, je me dirigeais dehors pour la griller. Sasha arriva à son tour, tout en beauté dans une robe noire qui lui allait à ravir. Elle me déposa un baiser sur la joue avant de rentrer. Ma cigarette était à peine allumée que je fus rejointe par Michonne qui me serra dans ses bras.

 

Michonne : Qu’est-ce que tu fais là, toute seule ?

Moi : Je me grille un morceau d’enfer. –montre ma clope-

Michonne : T’as jamais pensé à arrêter ?

Moi : Demande moi de me faire mordre, ça ira plus vite.

Michonne : T’as perdu deux doigts, je te rappelle.

Moi : T’as ta réponse. –souris-

 

Michonne avait un verre à la main, et elle fixait le petit sabre qui avait servi à orner l’olive qu’elle avait dévorée. Chahutant gentiment, Abraham vint nous rejoindre, l’air quelque peu éméché. 

 

Abraham : Tu changes de l’acier ?

 

Michonne se retourna, tandis que je continuais de fumer. 

 

Abraham : Vivre et mourir par l’épée... Et manger des patates tranchées par elle. 

 

Je ne pus m’empêcher de rire. 

 

Abraham : Prions Dieu pour qu’elle n’ait plus à l’utiliser. 

Moi : Michonne sans son katana, ce serait comme toi sans Rosita. 

Abraham : -à Michonne- Prions Dieu que tu ne perdes pas l’habitude de t’en servir.

Moi : -fume- Je crois pas en Dieu. 

Abraham : Ça te suit... même quand tu ne l’as plus sur le dos. 

Moi : Eh, vous dites si je dérange ! 

Michonne : Mais non... –rit- -à Abraham- Combien de verres tu as descendu ?

 

Abraham se mit à rire avant de répondre.

 

Abraham : Je suis un grand gaillard.

Moi : Je parie que tu dégueules après ta deuxième bouteille de scotch. –ris- 

Abraham : -me regarde- J’ai bu beaucoup de bières pour compenser. –regarde Michonne- Et tu sais quoi ? Par cet acte brave... j’ai réalisé que les choses ont sacrément bien fonctionné pour moi. Et toi ? Qu’est-ce que tu as fait ?

 

Michonne baissa les yeux au ciel avant de se regarder, réprimer un petit rire avant de regarder le sergent.

 

Michonne : -soupir- J’ai mis cette robe.

Moi : Et elle te va à ravir. 

Michonne : Merci, tu es magnifique dans la tienne également. 

Abraham : -à Michonne- Essaye encore. 

?? : Elle est où, ma femme chérie ?

Moi : Oh, un Walsh qui a trop bu. PLANQUEZ VOUS ! 

 

Shane arrivait vers moi, me prenant par la taille et m’embrassant fougueusement, se foutant royalement de ma compagnie.

 

Michonne : On vous laisse.

 

Je levais la main en signe d’au revoir tandis que Shane ne cessait de m’embrasser. 

 

Shane : Viens, mon coeur, on va se coucher, je tombe de sommeil.

Moi : T’es sûr que tu veux dormir ? –ris-

Shane : Non, mais bon, j’vais éviter de faire du zèle ici.

 

Aussitôt, nous partions vers la maison pour passer le reste de la nuit, profitant de l’absence de tout le monde. Le lendemain matin, et comme il était d’usage depuis notre arrivée, Tara et moi nous levions à l’aube pour effectuer notre petit jogging. Une heure... Deux heures passèrent avant qu’elle et moi nous arrêtions devant une maison aux volets fermés. Rick, Carol et Daryl étaient prêts à sortir, quand Daryl me fit signe de le rejoindre, me tendant le bras pour m’emmener avec eux dehors. 

 

Carol : Faites votre choix.

 

Elle sortit plusieurs revolvers de son sac, qu’elle nous tendit à chacun. 

 

Daryl : J’ai réfléchi. –montre les armes- On a vraiment besoin de ça ?

Moi : On sait pas sur quoi ou sur qui on peut tomber. Mieux vaut la jouer sécurité. 

Daryl : Les choses vont mal, bien sûr. On fait ce qu’on a à faire, mais comme tu dis. –regarde Rick- On n’a pas besoin d’eux pour ça. 

Carol : Maintenant, non. 

Daryl : -à Carol- Tu voulais me tester ? Je vais bien. 

 

Rick choisissait son arme, qu’il planqua dans son jean, bien cachée sous son manteau. Daryl fit de même, tandis que je prenais le dernier, et le planquait sous mon jean également. De retour à Alexandria, nous prenions chacun des chemins séparés, bien préparés à tout événement. Spencer me salua poliment depuis la tour, tandis que je filais courir une fois de plus tout autour de la ville, essayant de réfléchir à quel plan serait le plus plausible et le plus simple à exécuter.

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