Sans retour

Chapitre 14 : Textos

3858 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 24/12/2015 23:19

Salut à tous, je suis de retour avec ce chapitre quatorze (ça commence à faire hein…). Vous trouverez la suite du pseudo-bonus à la fin. Pas grand-chose se passe dans cette scène, je l'ai plutôt focalisée sur l'avancée de la relation entre Toto et Azamie… Chapitre un peu différent, j'y ai placé un petit passage sur le point de vue d'Azamie, puis s'ensuit le bonus etc. Enfin vous verrez par vous-même… Bonne lecture à toutes et à tous !

L'oiseau descendit vers moi en flèche, puis se posa sur mon épaule et me frappa trois coups secs sur la tête, en bon pivert qu'il était.

« Toc toc toc.

Il se fit plus insistant.

- Toc Toc Toc !

- Mmmh…, grognai-je en mettant la tête sous mon oreiller.

J'entendis un soupir.

- Toto je vais au travail et ton père ne va pas tarder à partir pour l'aéroport.

- Mmhh et alors ? marmonnai-je

- Il est midi passé.

J'émergeai totalement du pays des rêves avec le drôle de pivert. J'avais dormi plus de quinze heures.

- Je me lève, je me lève.

J'attachai mes cheveux, sortis de mon lit et ouvris la porte sur ma mère.

- Tu as beaucoup dormi dis donc ! Tu es sûre de t'être vraiment couchée à vingt heures ?

- Sûre et certaine ! baillai-je.

Elle me fit une petite étreinte.

- J'ai déposé Saki et Michio chez mamie, ils reviendront demain en fin d'après-midi.

- D'accord, murmurai-je endormie. Et toi tu vas faire quoi ce week-end ?

- Je pars pour l'hôpital jusqu'à vingt-et-une heures, mais je suppose que tu ne seras plus là quand je reviendrai.

- Sans doute pas…

Elle croisa les bras.

- Ton père m'a dit pour ta sortie de ce soir. Je suis contente que tu te fasses des amis.

Puis elle ajouta plus doucement.

- J'ai peut-être été un peu dure quant à tes punitions, tu devais avoir tes raisons pour faire ça. Mais tu restes punie pour quelques temps, cette soirée que tu as reste exceptionnelle.

- Oui, fis-je en baissant la tête.

- Bien…

Petit instant de silence.

- Bon, je…j'y vais, dit-elle.

- D'accord.

- A demain ma chérie, n'oublie pas de prendre tes clés pour rentrer cette nuit !

- Oui ! A plus mam's ! »

Elle agita la main. Je l'entendis claquer la porte d'entrée quelques instants plus tard. Je descendis les escaliers en trainant la patte, fis un câlin à mon papa pour lui dire au revoir et retournai dans ma chambre. Mon père travaillait en tant que chercheur dans un centre très réputé, et à la pointe de la technologie. Il était plutôt doué, et faisait souvent des voyages pour des conférences, qu'il en soit le représentant ou un simple spectateur. Je lorgnai mon lit une minute puis allai me coucher. Je voulais dormir encore un peu. Bien sûr je n'oubliai pas de mettre un réveil pour seize heures, on ne sait jamais si je ne me réveillais pas avant par miracle.

J'émergeai tranquillement de mon lourd sommeil. J'avais bavé sur l'oreiller et sur ma joue, signe que j'avais fait un bon dodo. Je m'essuyai du revers de la main et m'étirai, puis attrapai mon portable sur ma table de nuit. Il était quinze heures. Je me rendis dans la salle de bain avec lenteur, me déshabillai puis sautai dans la douche. Je ressortis bientôt, toute propre, maquillée et séchée. Je retournai dans ma chambre, un peu plus réveillée, et cherchai de quoi me mettre sur le dos dans mon armoire en me grattant la tête. J'enfilai un jean slim noir – de toute façon tous mes pantalons étaient des slims noirs… – et un tee-shirt vert sapin à manches longues avec petit décolleté en V. J'attachai mes cheveux en une simple queue de cheval haute. Il faut dire que vu la longueur de mes mèches actuelles, mon habituel chignon serait tombé en ruine. J'écartai mes jambes et les tendis, puis descendis mes mains vers le sol. Je posai mes paumes à plat sur la surface dure, et sentis l'arrière de mes genoux tirer. Ça faisait du bien. Je posai ensuite mes fesses sur mon bureau afin de m'atteler à mon travail. Il était quinze heures quarante-trois.

Réfléchir permit à mon cerveau de se raviver complètement, et au bout d'une bonne heure je ressentis rapidement une envie de bouger me parcourir les veines. Je fermai mon cahier dans un bruit de claquement puis descendis à l'étage du bas sans oublier de jeter un coup d'œil sur mon portable. Je grognai en remarquant qu'il n'était que dix-sept heures. Je ne voulais pas faire de footing maintenant, mes affaires de sport ayant mystérieusement disparues – il ne faut pas oublier que je m'étais réveillée nue dans mon lit hier matin – et je devrai prendre de nouveau une douche ensuite, ce qui serait du gaspillage d'eau. Non que cela m'importe tant que ça à vrai dire. Biiip bip-bip. Petite sonnerie stridente me faisant sursauter. J'empoignai mon téléphone en soupirant.

De Azamie : « Coucou ! :) Je peux venir une heure plus tôt ? Donc pour 19h… On risque de manquer de temps sinon. »

Tient tient, la petite Azamie. Je répondis sans plus de cérémonie :

De Toto : « Ok »

Sans même aucune ponctuation. Eeeh oui ! Je reposai mon portable sur la table de la cuisine, ce dernier semblant d'ailleurs me regarder d'un air accusateur. Je fixai mes mains, ne sachant que faire.

« Ah ! Je peux regarder un peu la télévision ! m'exclamai-je tout haut.

J'empoignai la télécommande qui était posée sur le canapé, allumai la télé et déchantai rapidement. Je zappai toutes les chaînes sans succès il n'y avait absolument rien de bien à regarder. Je poussai un soupir à fendre l'âme.

« Et merde, fis-je en claquant la langue de mécontentement.

Je me redressai et courus presque pour chercher mon portable. Mon « Ok » à l'attention d'Azamie n'était pas des plus aimables, je devais me rattraper. Elle n'avait pas encore répondu. Ouf.

De Toto : « Il n'y aura personne chez moi, alors ne sois pas en retard ! »

J'envoyai mon message, particulièrement fière de moi. Allez quoi, j'avais mis un point d'exclamation ! Certes, je n'en étais pas encore au stade des smileys, mais ça arriverait bien un jour. Je retournai m'asseoir sur le canapé en sifflotant et mis la radio avec le son assez élevé. Je relus mon message une deuxième fois, le sourire aux lèvres, toute contente. Puis une troisième fois, d'un air amusé, en imaginant Azamie aux anges d'avoir reçu un vrai message de ma part. Et enfin une quatrième fois, sauf que là mon sourire s'envola bien vite. « Il n'y aura personne chez moi, alors ne sois pas en retard. » « Il n'y aura personne chez moi, ALORS ne sois pas en retard. » Ça ressemblait un peu à… une invitation non ? Ça ressemblait même clairement à une invitation !

« Fais chier, marmonnai-je.

Azamie devait être toute rouge après avoir lu ce message. Je tapai une seconde réponse à la vitesse éclair, tentant maladroitement de me justifier.

De Toto : « Comme ça on pourra mettre la musique à fond. »

C'était déjà fait remarque. Biiip bip-bip. Elle avait déjà répondu. C'était bien ce que je me disais, c'était une fille qui répondait rapidement, donc elle n'avait sans doute pas su quoi dire aux messages précédents. Ce qui signifiait que je l'avait mise dans la gêne.

De Azamie : « Super ! :D C'est sympa de faire un truc ensemble :) J'espère qu'on a les mêmes goûts musicaux ! »

Houlà ! Effusion de smileys ! Trop pour moi. Elle voulait commencer à mener une conversation avec moi là, non ? Depuis combien de mois n'avais-je pas papoté avec quelqu'un par texto ? Je massai mes tempes. Très bien Toto, tu as dit que tu voulais t'ouvrir un peu au monde non ? Je pianotai sur mon clavier.

De Toto : « Sans doute ! Je ne suis pas une originale… »

Et voilà, je rentrai dans le monde des jeunes avec mes trois petits points « … » significatifs.

De Azamie : « Ah oui ? On aurait dit pourtant ! :) »

Elle essayait de me provoquer ?

De Toto : « C'est si grave que ça d'être dans la norme ? »

Je croisai les bras et les jambes, un sourcil arqué. Qu'allait-elle répondre à ça ? Sa réponse fusa.

De Azamie : « Si tu veux commencer à philosopher, selon moi on est tous exceptionnels ! :) »

Et voilà, encore un smiley. Elle n'épuisait donc jamais son stock ? Son message me fit néanmoins sourire.

De Toto : « C'est parce que tu es quelqu'un de bien ma très chère Azamie ! »

Oh shit ! Non mais quelle idiote ! Pourquoi est-ce que j'avais écrit une telle connerie ?! D'accord, Azamie est quelqu'un de bien, mais de là à l'appeler « ma très chère Azamie », c'était exagéré. On s'emporte trop dans une conversation par message. Je rajoutai stupidement :

De Toto : « Je rigole »

Avec effarement j'envoyai une nouvelle réponse.

De Toto : « Non que tu sois quelqu'un de mauvais ! Tu es très gentille je t'assure ! »

Je fermai les yeux quelques secondes. Ok. Plus de conversation par portable si c'est aussi dur à mener. Biiip bip-bip. Je regardai mon message du coin de l'œil, à moitié effrayée. Elle avait mis un peu plus de temps à répondre.

De Azamie : « …Merci :) »

J'eus l'impression de dégringoler dans un gouffre profond. Tout ça pour ça ?! Vexée, je répondis du tac au tac.

De Toto : « Bon, à plus tard ! »

De Azamie : « A tout à l'heure, bisou ! »

« Bisous » ? J'avais oublié cette formalité. C'est comme ça qu'on se dit au revoir maintenant.

J'expédiai un dernier message rapide en grognassant, puis me giflai intérieurement d'avoir de nouveau appelé Azamie par son prénom. Je m'enfonçai dans le canapé moelleux en pestant contre moi-même, et augmentai légèrement le volume de la musique.

Du côté d'Azamie…

La noiraude était allongée sur son lit, les pieds en l'air. Elle avait commencé une conversation avec la jolie Toto, et était tellement pleine d'enthousiasme qu'elle était parvenue à mettre trois « smiley qui sourit » en un seul petit message. Elle se grignota ensuite les ongles suite à ce texto, se demandant si elle n'en avait pas un peu trop fait.

Quatre ou cinq sms plus tard :

De Azamie : « Si tu veux commencer à philosopher, selon moi on est tous exceptionnels ! :) »

Le message venait de s'envoyer. Elle ouvrit des yeux ronds et se mordit l'intérieur de la joue.

« Non mais qu'est-ce qui me prend de dire ça ? Elle va croire que je suis en train de crâner ! »

Elle sentit son visage la picoter, signe qu'une rougeur apparaissait. Tout ce qui concernait Toto l'avait toujours mise dans des états pas possibles, et elle s'en voulait. Elle ne voulait pas paraître faible aux yeux de la belle aux iris émeraude.

De Toto : « C'est parce que tu es quelqu'un de bien ma très chère Azamie ! »

Elle sentit son cœur se serrer, et sa tête devenir de la couleur d'une tomate bien mûre. C'était pas possible, elle le faisait exprès, elle avait dû se rendre compte des sentiments qu'elle nourrissait à son égard non ? Même les amis d'Azamie lui avaient dit que ça se voyait qu'elle tenait beaucoup à Toto bien qu'elles ne se parlent pas vraiment c'était clair comme de l'eau de roche ! Bon, la noiraude savait qu'elle se posait beaucoup de questions. Beaucoup, beaucoup trop. Azamie chuchota :

« Et puis elle n'est sans doute même pas gay…

Elle ne savait pas trop quoi penser. Après tout Toto ne traînait qu'avec des garçons quand elles s'étaient rencontrées, elle était agressive, et un peu masculine sur les bords. Mais ça c'était avant justement, qu'en était-il de maintenant ? Maintenant… Toto était toujours un peu sauvage, mais nettement moins, et elle était sincère. C'était ça qu'Azamie affectionnait particulièrement chez elle, sa sincérité. Elle parlait sans prendre de pincettes, sans détourner les yeux, et ce même si la vérité pouvait faire mal.

La belle noiraude était tellement heureuse de s'être rapprochée de Toto, et ce en si peu de temps. Cela avait soudainement ravivé ses sentiments qui s'étaient enfouis petit à petit. Elle s'était tant escrimée à devenir son amie ! Mais elle en était certaine, ces efforts en valaient la peine. Il y avait bien eu un court moment, au tout début, où elles avaient eu un semblant de relation amicale… Mais pour raconter cela il faut remonter deux ans en arrière. Azamie faillit tomber de sa chaise en voyant le dernier message de Toto.

De Toto : « Bisou Azamie ! »

Elle aurait voulu hurler de joie. Après tout, cette conversation n'était-elle pas un grand pas pour l'humanité ? A force de s'agiter elle en fit tomber sa pile de cahier située au bout de son lit, et sa mère toqua à sa porte en lui demandant si tout allait bien. Ce à quoi Azamie répondit par un grand oui.

/SUITE BONUS/ (rappel : Toto vient d'arriver dans son nouveau lycée)

« Je m'appelle Azamie ! Ravie de te rencontrer !

Elle tendit la main à sa nouvelle camarade de classe. La jeune fille redressa la tête de ses bras et jeta un coup d'œil à la noiraude. Elle serra sa main d'un air las.

« Appelle-moi Toto.

Un éclair de défi passa dans ses yeux et elle s'affala contre le dossier de sa chaise, écartant nonchalamment les jambes comme… « un homme », ce qui eut pour effet de pratiquement laisser entrevoir le début de sa culotte. Azamie ne manqua pas de le remarquer et piqua un fard.

- Je, heu… Tu…

- Quoi ? demanda brusquement Toto.

Cette dernière jeta un coup d'œil derrière Azamie, lorgnant ses deux amies qu'elle avait trimballé avec elle.

- T'as besoin de tes deux potes pour te mettre en confiance ou bien c'est pour le décor ? demanda-t-elle d'un ton méprisant.

La noiraude ouvrit de grands yeux et entrouvrit la bouche.

- Je – non pas du tout ! J'allais te – vous – les présenter !

Toto soupira et se leva de sa chaise, puis posa une main sur l'épaule d'Azamie.

- Désolée ma belle, je vérifiais juste si t'étais venue m'emmerder.

Azamie rougit de nouveau.

- P-pas-pas de problème, bégaya-t-elle.

La nouvelle prit son sac et lâcha avant de partir :

- Ta tête va exploser si t'as autant de sang qui monte dedans. »

Et elle les planta là, comme ça. Azamie se tourna vers ses deux amies, et leur sourit.

« Bon ! Et bien au moins j'aurai tenté une première approche, fit-elle d'un ton léger.

Mais Honami ne l'entendit pas de cette oreille.

- Non mais pour qui elle se prend celle-là ! Ok j'ai rien dit parce que j'étais surprise, mais la prochaine fois je vais l'ouvrir !

Sae intervint :

- Laissons-lui encore le bénéfice du doute. Il faut qu'elle s'habitue, vous avez bien entendu l'école d'où elle vient… Et puis ce n'est pas facile de rentrer dans un nouveau lycée alors que les cours ont déjà débuté.

Honami marmonna dans sa barbe quelques mots inintelligibles avec une mine renfrognée. Aucune des trois filles n'avait remarqué Toto qui écoutait leur conversation d'une oreille distraite à côté de la porte dans le couloir, tout en mangeant son sandwich jambon-crudités.

- C'est vrai, renchérit Azamie. Et puis je pense qu'elle mérite qu'on lui accorde de l'attention.

Ses deux amies échangèrent un regard entendu. Sae baissa la tête pour cacher son sourire derrière ses cheveux, et Honami s'exclama, taquine :

- Tu croyais qu'on n'avait pas remarqué la manière dont tu l'as regardée ? Pas vrai Sae ?

Elle donna un coup de coude à cette dernière.

- Oui, c'est certain qu'elle est intriguée par elle.

- Ha ! s'écria Honami. Tu vas enfin sortir avec quelqu'un !

Azamie agita la main.

- Mais pas du tout arrêtez !

- Il serait temps, je ne t'avais pas vue regarder une personne comme ça depuis Maria.

Honami mit sa main devant sa bouche et rougit.

- P-pardon je ne voulais pas dire ça ! Je –

- Elle dit des trucs idiots quand elle s'emporte trop dans une conversation, la coupa Sae.

Azamie soupira et leur sourit.

- Je sais bien, c'est pas grave. Et puis ça va faire bientôt cinq mois alors… De l'eau a coulé sous les ponts. On a repris contact et –

(Toto soupira.)

- QUOI ?! rugit Honami. Et tu ne nous en as même pas parlé ?!

Sae regardait également la noiraude d'un air catastrophé.

- Je-je suis désolée les filles, c'est un peu compliqué. Mais on essaye de rester amies, je p –

Elle fut une nouvelle fois coupée par Honami.

- Cette meuf est une salope, je t'interdis de la revoir c'est clair ?

La noiraude croisa les bras et pinça les lèvres.

- Non, Honami.

La petite brune parut surprise de recevoir un refus aussi direct et catégorique. Sae s'avança vers elle et posa une main fraîche sur son avant-bras.

- Tu es sûre de toi ? Nous savons toutes les trois que ça pourrait rapidement être plus que de l'amitié entre vous.

- On verra, répondit Azamie avec raideur. Adviendra ce qu'il adviendra.

- Dans ce cas nous n'allons pas te juger davantage, fit Sae en attachant sa chevelure rousse en une queue de cheval, et appuyant chacun de ses mot en regardant Honami.

- Merci, chuchota-t-elle.

- Mais s'il s'avère que les choses se passent de nouveau très mal, je veux que tu me promettes de rester loin d'elle, exigea la brunette.

- Promis. »

C'est ainsi que s'acheva leur conversation. Les trois amies prirent leur sac et sortirent de la salle pour aller manger leur repas dehors. Elles tombèrent d'ailleurs nez à nez avec Toto, qui les fixa, un sourire moqueur pendu aux lèvres. Azamie ne rougit même pas, par contre elle décampa bien vite, Honami et Sae sur les talons.

« Idiote. » marmonna Toto à l'adresse d'Azamie, qui était déjà partie. La châtain leva les yeux au ciel et mordit dans son sandwich jambon-crudités.

Fin de ce chapitre ! Petite info : je pense étaler ce bonus sur encore un chapitre normalement (voire deux). Désolée pour ce manque d'action ! Je pense que la fin du bonus dans la prochaine scène devrait être sympa ! Pour ce qui est de l'histoire principale (dans le présent), le chapitre 16 devrait vous plaire… Merci de me suivre ! Et bonnes fêtes ~ !

Ps : N'oubliez pas de me dire ce que vous pensez ! Cha me ferait un bon cadeau de nöel !

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