Née sans étoiles

Chapitre 16 : Buggys chez les Cullen

2227 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/12/2018 13:47

Charlie, Bill et Carlisle partirent dans le bureau de Carlisle, un cognac à leur main.

Ça promettait !

 

Alice revenait de la cuisine avec le café.

« Ça te dis de voir les aménagements extérieurs que nous avons fait ? » Elle sauta sur place.

Je fermais les yeux. Trop speed cette fille. Je finis par rouvrir les yeux en lui répondant « Euh, oui ! » J’engloutis mon café et Je me levais regardant Jacob qui se leva aussi. Cette fille me faisait flipper ! Elle était toujours si enthousiaste si électrique.

 

Nous partîmes tous les jeunes laissant les parents en pleines conversations dans le bureau.

« On prend deux voitures ! » cria Alice. Elle me fit sursauter. Dieu, c’était quoi son problème !

Pourquoi crier alors qu’on était tous autour d’elle !

Je montais dans la voiture de Rosalie avec Alice. Je serrais les dents.

Edward pris sa voiture avec Jacob, Emmett et Jasper. Il tirait encore la gueule. Ben voyons,  

 

Pourquoi prendre des voitures si c’est le terrain de la maison ! Ça ne devait pas être si loin ?

Je compris en voyant jusqu’ou le chemin menait, plusieurs terrains aménagés et un lac immense avec 5 bungalows, une immense non gigantesque terrasse avec une cheminée centrale et une piscine naturelle sur le coté avec une petite cascade en pierre naturelle et une espèce de toboggan en béton.

 

Étais-ce réelle, au moins ? Apparemment, ils avaient en tout 1000 hectares, autant dire la surface de Forks. Que pouvaient ‘ils faire d’autant de terrain, je ne comprenais pas !

 

« Waouh ! Comment on peut avoir tout ca ? Même chez mon oncle ce n’est pas aussi grand ! » Fis-je aux filles, la bouche grande ouverte.

« On a tout fait nous même ! Enfin, on a été aidé par Jacob, son père, le tien et des jeunes de la Push. En contre partie ils peuvent venir passer des week-ends de temps en temps !

Et le terrain est un héritage du père de Carlisle qui était lui aussi un grand neurochirurgien.

Les terrains ne coûtaient pas chère à l’époque surtout dans cette région !. »

« Oh, je vois ! » Des lumières clignotaient dans ma tète, c’était Noel ! Irréel !

 

« Viens, on va dans le hangar, on a des buggys ! Tu en as déjà conduis ? »

J’étais sous le choc. « Non, je ne connais que les motos et les voitures ! » en trottant derrière elle. Mes jambes faillirent se dérober sous le sol quand je vis 5 buggys, des motos, des Quads et des jets ski. Et un bateau ? Bon sang ! C’était la fête foraine. J’étais abasourdie !

 

« On va faire une course de buggys sur le circuit, tu veux en faire ? »

« Nan, Alice, je ne connais pas du tout ! » je fis une grimace en reculant doucement.

« Ce n’est pas grave, tu montras avec l’un d’entre nous ? Et ce n’est pas compliqué à conduire !» Elle me sourit.

 

Le problème est que je paniquais si ce n’était pas moi qui conduisais en courses. Je n’avais aucune confiance, à part bien sur en Nicolas. C’est lui qui m’avait tout appris. Mon cœur se serra et mon estomac fit un looping. Ce n’était pas possible !

« Je pense que je vais juste vous regarder » Ma respiration s’arrêta complètement paniquée.

« Je t’ai connue plus téméraire Bella ! Allé, on va bien rire ! » Supplia Alice.

« Euh, ok ! » fis-je doucement. Je n’avais pas trop le choix. Et je ne savais pas quoi répondre.

 

 

Les garçons sortirent les buggies en les alignant sur le départ du circuit. Ils discutaient entre eux, j’essayais de trouver une planque tout en reculant doucement. Et bien sur je me cognais l’arrière de la tète contre le torse d’Edward. Que faisait ‘il la celui la ? Il me surveillait ou quoi ?

 

Il se pencha et avança lentement son visage vers le mien. Trop prés, bien trop prés pour ma bulle de sécurité, je reculais mon visage me penchant en arrière. Je rougie violemment. Il eut un sourire en coin.

 

« Je réitère ma phrase, ou crois tu aller comme ca ? » soufflant un autre sourire en coin.

Se moquait ‘il de moi ? Je fermais les yeux prenant une inspiration, les rouvraient !

« Euh, je ne veux pas monter en buggys, je ne connais pas mais Alice insiste ! » Tripotant mes doigts, me reculant doucement en baissant la tète.

« Monte avec moi ?» l’air sérieux. Je levais la tète d’un coup.

« NAN ! » Criais-je. Complètement paniquée. Edward éclata de rire.

 

Dieu, ce n’était pas possible Je mordais ma lèvre inférieure, mes joues rouges et mal à l’aise

Je ne voulais pas me faire conduire et il m’impressionnait. Et ce n’était tout simplement pas possible ! Comment pouvais-je expliquer toute cette merde de Tocs et de phobies qui géraient ma vie depuis 4 ans !

 

« Euh, écoute ! Ce n’est pas contre toi, com.. Comment te dire sans que tu me…prennes pour une folle ! » Je prenais une grande inspiration « J’ai comme des sortes de phobies, on va dire ! Ce que je veux dire c’est que si ce n’est pas moi qui conduis, j’ai des crises de panique ! Voila ! Et… je…je ne connais pas ses engins ! » Je soufflais nerveusement.

« Ce n’est pas grave Bella ! Tu n’as qu’à te mettre au volant, je monte avec toi et je t’expliquerais ! Pas de soucis ! On ira doucement au tour de chauffe ! »

Il avait une voix si douce, comme Esmé qui mettait en confiance. Finalement, il avait l’air gentil. Enfin, quand il ne faisait pas la gueule. J’acquiesçais doucement, n’étant pas sûr.

 

Nous partîmes nous installer dans les buggys. C’était des super Buggys, Boost explorer de 82cv allant jusqu’à 130km/H, seulement. Emmett monta avec Rosalie, Jasper avec Alice et Jacob ben tout seul. Edward me mit la ceinture de sécurité. Je fermais les yeux quand il se pencha pour clipser la ceinture entre mes jambes. Dieu, il sentait bon.

 

J’avais déjà senti son odeur dans sa voiture mais la, il était très proche. Trop proche.

Il fallait que je me ressaisisse, je n’allais pas me remettre la honte une énième fois !

Il prit place à coté de moi et commença à m’expliquer. En faite, c’était plutôt simple, plus simple qu’une voiture. Je me remémorais les courses de côtes et sur circuit avec Nicolas.

 

Le top départ fut donner pour le tour de chauffe, je roulais doucement partant la dernière en visionnant chaque détail du circuit, les bosses, les virages, les distances. Dans mon malheur de déficience, j’avais un plus ! Je pouvais enregistrer les moindres détails du parcours et le refaire les yeux fermés. Finalement, j’avais un petit sourire. Edward leva un sourcil.

« Ca va aller Bella ? Tu ferras attention, Ils vont démarrer comme des fous furieux ! »

« Oui, ca devrait aller! » en faisant semblant de souffler. Je riais intérieurement.

 

Le départ fut donné et je démarrais à fond, je ne freinais même pas en arrivant au premier virage, je donnais juste un coup de frein à main pour que le buggy dérape en crabe dans le virage. J’accélérais de nouveau à la sortie du virage en riant comme une folle.

 

Edward se cramponnait, une main sur le tableau de bord et l’autre main sur l’arceau quand je fis décoller les 4 pneus du buggy sur la première bosse et sur toutes les autres.

Je riais à pleins poumons, je suis sur qu’il serrait les fesses et qu’il faisait de l’huile !

 

C’était ma petite vengeance sur ce qu’il m’avait fait dans le jardin. Et en faite, ben personne ne m’avait doublé. J’étais contente de moi.

« T’es sure que tu n’as jamais fait de buggy ? » me cria Edward. Je lui fis non de la tète, et je suis certaine qu’il essayait de freiner avec ses deux pieds au plancher. J’étais morte de rire.

Je freinais en dérapage au frein à main à l’arrivée pour voir ou les autres étaient. On avait le temps !

 

« La prochaine course, tu la fais seule dans le buggy, je monterais avec Jacob ! » Il était blanc le garçon. J’explosais de rire. Il me fixa sans sourire. Je me calmais dans la seconde.

« Désolée Edward, c’est juste que tu m’as très bien expliqué ! Après, la course reste la même que ce soit en voiture, en moto ou en buggy ! » Soufflais-je.

« Tu apprends très vite, je ne connais personne capable de ca ! » reprenant des couleurs.

« Ça fait un moment que je fais des courses, question d'entrainement ! » lui répondant doucement.

 

Les autres arrivèrent pliés de rire.

« Ben alors, vous avez pris le café ? » fis-je avec un petit sourire.

« Oh, Bella, je voulais te dire un grand merci pour nous avoir fait rire comme ca ! En faite, on n’a pas pu accélérer après le premier virage en voyant la tète d’Edward ! On est parti dans un fou rire ! » Fit Jasper se tenant les côtes en descendant du bolide.

Ils continuaient tous à rire. Jacob était à genou ainsi qu’Emmett prés de leur Buggy.

Edward faisait la gueule, encore ! C’était quoi son problème, sérieusement !

 

Alice vint me voir et me tira par le bras « Viens avec moi, je vais te montrer les cottages prés du lac !

Tout le monde suit !! » Cria t’elle. Ce n’était même pas une question. Et je commençais à paniquer.

 

On avait pris les buggys sauf que je me retrouvais avec Alice qui était au volant. Ça n’allait pas être possible, pas du tout ! Et je n’avais même pas pu faire quoique soit ! Edward non plus !

 

Elle démarra en trombe et tous les autres suivirent. Je commençais à paniquer en tremblant.

« Alice, moins vite, je t’en pris ! » Elle riait. Et bon sang, j’étais au bord de la crise de panique avec ses coups de volant pour ne pas écraser une fleur ou une bestiole minuscule.

Elle était trop flippante cette fille. Elle me faisait peur.

 

Je d’éclipsais la ceinture et fini par sauter du buggy en route en roulant au sol. J’entendis des coups de freins et dérapage. Et la je me mis à trembler comme une feuille replié sur moi-même au sol.

Bon sang, ce n’est pas possible d’être aussi fragile, d’avoir autant de problèmes. Je me détestais à ce moment là. Je voulais disparaître.

 

J’entendis Jacob hurler mon nom. Au bout de quelques secondes, je sentie ses bras me prendre contre lui.

 

« Respire Bella, respire ! Ne t’évanouie pas, je t’amène à pied ! » il est marrant lui, comme si je pouvais gérer ca ! Et je m’en voulais de leur faire subir mes problèmes !

 

Pourquoi ca devait arriver maintenant. En plus devant les Cullen, et deux fois en une journée alors qu’en trois semaines, j’avais réussi à me cacher lors de mes crises au lycée.

Je voulais juste mourir, ou rentrer chez moi.

 

J’avais réussi à cacher ça pendant trois semaines et c’était une question de quelques semaines pour que cela passe et que ce soit moins violent, juste le temps de m’habituer.

Mais il fallait que ca m’arrive aujourd’hui !

 Je m’en voulais de ne pas être plus forte, de ne pas pouvoir gérer mieux que ça ce problème.

 

Je sentie Jacob me soulever. Je tremblais et j’étais amorphe.

 J’entendais tout le monde lui demander ce que j’avais.

« Rien, elle vous expliquera si elle en a envie ! » cracha Jacob, inquiet.

 

Au bout de quelques minutes Jacob me déposa sur un canapé.

Bravo Bella, décidément t’es abonné au canapé !

Laisser un commentaire ?