Illusion
Bip bip bip, le réveil sonna à 6h00 du matin. Je donnai un coup dessus pour l’éteindre, je me lavé, m’habillé d’un jean et d’un sweat à capuche bleue puis descendis l’escalier et me dirigea dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner, quand je vis le calendrier. Il indiquait samedi.
On est samedi, y a pas cour le samedi, pensai-je, quand ma mère arriva dans la cuisine à toute vitesse
- Dépêche-toi Phoebe, nous allons rater l’avion, mais que fabrique ton père ?
Cette question ne mettait pas destiné, elle repartie à l’étage et je l’entendis hurler « Carter » « Chéri, tu es prêt ? », je la regardé partir l’air consternée.
Je pris un bol dans le placard ainsi que mes céréales et du lait. Je dégustais mon petit déjeuner comme tous les jours vu que c’est le repas le plus important de la journée. Une fois terminé, je rangeais et nettoyais mon repas.
J’ai oublié mes medocs, me dis-je, je dois les prendre en mangeant mais je n’y pense jamais, alors j’ouvris le frigo, en sortie la brique d’orange en pris une gorger au goulot avec le cachet. Et hop, ni vu ni connu. Juste à temps pour voir mon père arriver en trombe dans la cuisine et me dire :
- Ta mère nous attend dans la voiture, aller viens.
Ce que je fis, je ne discutais jamais les ordres parce que je préférais la paix que la guerre et que, avec mes parents, ils n’y avaient pas souvent matière à discussion. Enfin, je n’ai pas à me plaindre, je ne manque de rien, ni d’amour ni de vêtement ni de nourriture ni d’argent, ma mère est avocate et mon père paysagiste. Ils n’ont jamais eu d’enfant à par moi, ma mère ne peut pas en avoir. Elle dit toujours que c’est un ange qui m’a envoyé chez eux, ce soir là.
Je mis, alors, ma polaire couleur moutarde, mon écharpe et mes gants noir, puis monta à l’arrière de la BMW noir. Il y a 1/5 heure de voiture jusqu’à l’aéroport, puis 1h de vol et enfin ¾ d’heure de route (en taxi) jusqu’à l’arrivé, en attendant je mis mon i-pod sur mes oreilles et la musique à peine commencée je m’autorisai une petite sieste.
Une grosse journée m’attendait car, aujourd’hui et tout les 6 mois depuis mon 3ème anniversaire, je me rendais à l’hôpital de Forks, une minuscule ville dans l’état de Washington, pour soigner cette anomalie génétique. Mon médecin, le Dr Cullen est grand, blond et beau à mourir. Avec quelques années de plus j’aurai surement tenté ma chance…
Quoi qu’il en soit, il fallait que je me rende à cet hôpital tous les 6 mois, pour suivre un tas d’examen et avoir ce médicament miracle. Il m’arrive de me demander, pourquoi tout ceci arrive ? J’ignore pour quelle raison mes parents biologiques ont choisi un médecin si loin de chez moi et pourquoi mes parents adoptifs suivent-ils les ordres d’un bout de papier soit disant écrit par mes géniteurs mais en faite, nous en sommes même pas sur.