Illusion
Les jours passèrent, je ne mangeais plus, je ne dormais quasiment plus, j’existais plus, j’étais le fantôme de moi-même. J’étais encore à l’hôpital et je me demandais où j’irai en sortant, mes parents n’étant plus là pour s’occuper de moi, et n’ayant aucune famille, je deviendrais SDF ou alors je finirais en foyer de jeunes, cet avenir ne me convenait pas mais est ce que j’avais le choix ?
Quelqu’un frappa à ma porte de chambre. Une visite, j’avais pourtant précisais aux infirmières que je ne voulais voir personnes.
- Entrez, dis-je absolument pas contente qu’on n’exécutait pas mes ordres
Une jeune femme entra, et je reconnu qu’elle faisait partie de l’étrange bande du docteur Cullen qui m’avait rendu visite quelques jours plus tôt.
- Bonjour, je ne me suis pas présentée l’autre jour, excuse moi, je suis Bella Cullen, tu es Phoebe ?
- Euh … oui, répondis je nerveusement
- Comment vas-tu ?
- Je … je vais bien, merci, tu t’appelles Isabella c’est sa ?
Elle était si belle et si jeune, elle avait les yeux noires tout cernés alors que j’étais persuadée qu’ils étaient pareils à 2 pépites d’or la fois d’avant, j’ai dû faire erreur.
- Oui, oui, je m’appelle Isabella mais juste Bella sa me suffit.
- Ah d’accord car l’autre jour à l’hôpital, c’est un peu flou encore, mais un homme est venu me voir en salle d’attente pour me dire que je ressemblais à sa fille Isabella Cullen. Est-ce que c’est toi ?
Elle me regardait étrangement, et ne répondit pas. Peut être que ce n’était pas elle mais le fait que je lui ressemblais physiquement m’avait interloquée et je voulais en savoir plus sur elle et toute la bande Cullen.
- Phoebe, je dois te laisser, faut que j’aille cha… manger, précisa-t-elle en bredouillant
- A cette heure là ?! Mais il est 15h c’est un peu tôt
- Euh … tu as raison, mais je … j’ai un rendez vous, un truc que je ne peux pas manquer
- Ok, alors à bien …
Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase qu’elle s’était déjà volatilisait, mais bon je suis de nature très curieuse je ferais ma petite enquête plus tard.
Le temps de la présence de Bella m’avait suffit à oublier mon désespoir et ma peine, c’est parole était si douce et sa voix réconfortante que j’avais, le temps de sa présence, pensaient mes blessures.