GreatFascination
Décidément tout cela était bien étrange. Du jour au lendemain, je me retrouvais amnésique, adoptée par une famille de vampire. D'après Carlisle j'avais quelque chose d'étrange, d'inhabituel en moi. Mais quoi ? Là était la question. Qui avait-il de si différent en moi pour que je sois poursuivi par cette Victoria que je ne connaissais que de nom. Rien ne me rattachais à mon ancienne vie que je ne connaissais plus excepté ce nom : Charlie. Celui d'un père dont je ne me souvenais pas. Mais qu'avais-je fais au ciel pour que l'on me vol ainsi mon passé. Voilà en résumé c'était ça, je n'avais plus de passé et mon avenir ce résumait à un futur proche sombre et flou. Un léger coup à la porte me tira de mes pensés.
Alice apparue dans l'encadrement de la porte tel un petit lutin noir et blanc. Elle traversa la pièce rapidement, le pas aussi gracieux et léger que celui d'une ballerine.
"Je ne te dérange pas ? demanda t-elle d'une voix soucieuse. J'ai l'impression que tu à besoin de parler."
"Non, tu ne me dérange pas, répondis-je. Assied toi."
Elle s'assit et me dévisagea comme si elle cherchait à desceller une quelconque information sur mon visage crispé.
"Ca va ? s'inquiéta t-elle. Tu a l'air ailleurs."
"Qui suis-je Alice ? demandai-je tout d'un coup."
"J'avoue que tu me pose une colle, répondit-elle. Je ne sais pas. Mais on va t'aider, tous. Jusqu'à il n'y a pas très longtemps moi aussi j'ignorais tout de mon passé. Je ne l'ai découvert que très récemment après notre première confrontation avec James. C'est à cause de lui que je suis comme ça."
"Raconte dis-je avec empressement" Le ton d'Alice avait éveillé ma curiosité.
"J'avais 19 ans, commença t-elle. Je venais de me faire interner dans un hôpital psychiatrique. Mes parents avaient découvert que j'avait des visions prémonitoires. J'étais à coup sur destiné à une mort certaine. Mais ce jours là j'ai rencontré deux personnes qui on changé ma vie le premier c'était un vieux vampire médecin ; le deuxième c'était James. Tout les deux on été attiré par mon odeur, à une différence près : le médecin voulais faire de moi un vampire afin d'avoir une compagne et James voulait boire mon sang. Le médecin ma sauvé en me transformant, mais James qui n'a jamais aimé être contrarié l'a tué. Mon premier souvenir en tant que vampire est d'avoir vous les Cullen. Sans eux Dieu seul c'est ce que je serais devenu. Ma deuxième vision concernais Jasper. Ensemble nous avons été trouver les Cullen qui nous ont accueilli à bras ouverts."
"Qui ont surtout frisé la crise cardiaque, intervint Emmet que je n'avais pas vu entrer dans la chambre. Imagine un peu Bella, un petit lutin et un grand blond taciturne qui débarque sans prévenir et demande où il peuvent s'installer."
"Je les est entendu moi, dit Edward en entrant dans la chambre. Ils pensaient un peu fort."
"Il n'empêche que ça se fait pas de débarquer en terrain conquis chez de parfait inconnus, répliqua Emmet"
"Un peu de tenu les garçons, dit Esmée qui venait d'arriver. Vous allés donner une mauvaise impression à Bella."
"Ne vous inquiétez pas Esmée, dis-je. Tout va pour le mieux."
Ou presque pensais-je en mon fort intérieur.
Le docteur Cullen entra dans ma chambre.
"Tout est réglé, dit-il." Il se tourna vers moi. "Nous avons pensé que tu devrais aller au lycée afin d'avoir une vie sociale ; le temps que l'on lève le voile sur ton passé et que l'on trouve une solution à tout nos récents problèmes."
"Je suis désolée, murmurais-je."
"Tu n'as pas à l'être, répondit Carlisle. Tu fais désormais parti de la famille et nous devons te protéger."
"Merci" fût tout ce que je trouvais à dire tant l'émotion me prenait à la gorge.
"Tu iras au lycée avec les autres je vais m'arranger pour que vous aillez des cours en commun. Nous ne pouvons pas nous permettre de te laissé seule. Il ne faut pas faciliter la tache à l'ennemi. Je pense que tu pourras commencer les cours la semaine prochaine."
Le docteur Carlisle avait une fois de plus réussi à me mettre en confiance. Un sourire traversa mon visage et je regardais les Cullen, ma famille. Je remarquais que seul Rosalie manquais à l'appel. Devinant que j'étais troublé par l'absence de Rosalie, Carlisle dit :
"Ne t'inquiète pas. Elle a besoin de temps pour s'adapter à notre nouvelle situation"
"Oh ! s'écria Esmée. Excuse nous tu dois avoir faim."
En effet cela faisait presque une journée que je n'avais rien avalé.
"Il faut que nous allions au supermarché, dit Esmée. Que mange tu d'habitude ?"
"Je ne sais pas répondis-je"
"Oh, désolé j'avais oublié, s'excusa t-elle l'air désolé"
"C'est rien"
"SOS Pizza ! hurla Emmet en tirant un portable de sa poche."
Emmet avait l'air d'être de cette sorte de gens qui savent détendre l'atmosphère en un rien de temps.
Un quart d'heure plus tard, je dégustais ma pizza assise dans l'immense canapé blanc du salon en compagnie d'Alice, qui me regardais manger comme si j'eus été une attraction.
"Excuse moi dit-elle. On ne vois pas souvent des gens manger par ici."
"C'est pas grave dis-je avec un sourire. Où est Esmée ?"
"Elle est partie faire des courses avec Rose. Elle essaye de la raisonnée."
"Ah..."
"Ne t'inquiète pas dit Alice. Rosalie est toujours comme ça avec ce qu'elle ne connaît pas."
"Je ne m'inquiète pas du tout mentis-je."
"Tu ment mal Bella."
"Bon d'accord. Je m'inquiète a mort et Rosalie me fait flippé. Contente ?"
"Plus ou moins. Excuse moi, Jasper m'attend pour chasser."
"C'est pas grave. Vas-y."
Alice avait à peine franchit le seuil qu'une mélodie s'éleva derrière moi. Je reconnu le "Clair de lune" de Debussy. Je me retournai et vis qu'Edward était entré dans le salon à mon insu et c'était installé au piano. Portée par la mélodie qui m'était étrangement familière, je m'approchais.