GreatFascination
Le regard d'Alice se brouilla, et un instant plus tard, "La Marseillaise" résonnait dans sa tête. C'était la méthode qu'elle utilisait pour que je ne puisse pas lire ses pensées.
"Alice ! tonnai-je. Qu c'est-il passé ?!"
Elle hésita un instant de trop ; ce qui confirma mes craintes, cela concernait Bella.
"Que lui est-il arrivé ? criai-je en secouant Alice par les épaules."
"Rien de grave Edward. Calme toi, elle va bien. Elle a juste fait un drôle de rêve éveillé. D'ailleurs, elles arrivent dans cinq minutes. Elle va pouvoir te raconter."
Ces cinq minutes me parurent durer des heures, des jours, des semaines. Ignorer ce qui se passait me rendait fou. Et Alice qui c'était remis à "La marseillaise" pour me cacher ce qu'elle pensait. Enfin, j'entendis le moteur presque silencieux de la voiture. Le temps qu'elle n'apparaisse dans mon champs de vision, trente secondes s'écoulèrent ; et le qu'elle ne s'arrête enfin devant la maison, une minute entière c'était écoulée. Je me précipitai vers la voiture, mais Alice me retint par le bras.
"Hep ! Edward, dit-elle. Laisse la se remettre de ses émotion."
"Alors c'est grave ! m'écriai-je."
"Non, dit Alice. C'est un élément de réponse à l'énigme qu'est Bella."
Je m'apprêtais à demander des explication, lorsque Bella sortit de la voiture, soutenu par Rosalie. Lorsqu'elle me vit, un sourire illumina son visage. Elle esquissa un pas dans ma direction, mais Rosalie la retint. Le sourire de Bella se crispa et elle se contenta d'un petit geste de la main dans ma direction, auquel je répondis par un sourire. J'entendis des pas derrière moi, je me retournais et vis arriver Carlisle, Jasper et Emett. Carlisle nous fit signe de le suivre et notre petite troupe se mit en marche vers le salon. Je m'installais dans le canapé et Bella vint s'asseoir d'elle même à côté de moi. Lorsque nous fûmes tous installés, Carlisle prit la parole.
"Et bien, dit-il. Raconte nous ton rêve Bella."
"Ce n'était pas vraiment un rêve, commença Bella. Plutôt un flash, une sorte de vision. J'était chez moi, dans mon ancienne maison, à Seattle. Il y avait mon père, et... ma mère. Ils m'ont dit que je suis et que seul ce qu'il y a d'écrit dans le journal que j'ai tenu pourra me sauver. C'était très énigmatique."
Elle leva sa main gauche afin que nous puissions tous voir ce qui y était écrit.
"Ils m'ont donné cette adresse. Je pense que c'est celle de la maison."
"Rosalie m'a dit au téléphone que tu a écris cette adresse pendant ta vision, dit Carlisle. Je pense que tu as eu un flashback. Dans tout les cas, il faut que nous récupérions ton journal au plus vite."
"J'y vais, dis-je en me levant d'un bond."
"Je t'accompagne, renchérit Alice."
Carlisle se tourna vers Bella et dit :
"Je pense qu'il vaut mieux que tu n'y aille pas Bella. Ce serai prendre un risque inutile. Mieux vaut éviter que le traqueur ne repère ta trace."
"Je comprend, murmura t-elle."
Elle avait au contraire l'air de ne rien comprendre du tout.
"Je pense qu'il faut que vous y alliez maintenant, dit Carlisle. A pied, il vaut mieux éviter que l'on repère la voiture."
Nous partîmes à toute vitesse vers Seattle. Un quart d'heure plus tard, nous nous trouvions devant une maisonnette au charme désuet et aux volets bleus turquoise. Alice ouvrit brusquement la porte qui n'était pas fermée. Elle fronça les sourcils, puis me fit signe de la suivre. Lorsque j'entrais dans la maison une forte odeur me frappa.
"Ouah, ça empeste le loup, m'écriai-je."
"Je pense que ça chambre est à l'étage, dit Alice."
"J'y vais, dis-je. Tu n'as cas fouiller le rez-de-chaussée."
Je trouvais le carnet assez rapidement. Il était simplement rangé dans un tiroir de la table de nuit. Alice entra en trombe dans la chambre en m'annonçant qu'il n'y avait rien au rez-de-chaussée. Sous l'effet de surprise, le journal m'échappa, et tomba ouvert sur le sol. Lorsque je me baissai pour le ramasser, un mot attira mon regard. Intrigué, je lus tout le paragraphe.
Je crois que maman est en colère contre moi. Parce que je n'ai toujours pas muté. Papa m'a dit que c'est à cause d'une légende de la tribut de maman. La légende dit que la première des louves donnera naissance à une descendance non-loup, qui se transformera en démon le jour où... Maman a interrompu papa à ce moment comme si elle avait peur que je sache. J'ai demandé a mon cousin qui a muté depuis longtemps qu'il me raconte la légende mais il n'a pas voulu. Comme les autres, on dirait qu'il on tous peur de moi. J'aurais aimé qu'il me raconte la légende, pour que je puisse savoir ce qu'il y a de différent en moi. Pourquoi je ne suis pas un loup comme maman.
Alice m'interrompis dans ma lecture.
"Hé ! Edward ! c'est pas le moment de faire la lecture."
Je lui jetais le journal.
"Oh mon dieu ! Il faut qu'on rentre, qu'on parle à Carlisle, et qu'on aille voir les Quileutes !"
Puis sans attendre de réponse, elle me jeta le journal et parti en courant. Je n'eus aucun mal à la rattraper et arrivais même à la maison avant elle. Les autre nous attendaient au salon. Pour ne pas m'embarrasser avec des explications je tendis le journal à Carlisle, qui lut le paragraphe à haute voix. Lorsqu'il eu fini, un silence pesant régnait dans le salon. Bella
était stupéfaite. Carlisle se saisit de son téléphone et parla avec quelqu'un pendant cinq bonne minutes. Lorsqu'il eut raccroché, il annonça :
"Les loups arrivent."
"Je ne savais pas que tu avais le numéro de l'Alpha dis-je."
"C'est pour les urgences comme celle si."
Une dizaines de minutes plus tard, cinq hommes imposants entrèrent dans le salon et reculèrent aussitôt, effrayés.
"C'est la fille de Leah, hurla Sam l'Alpha."
Le dénommé Jacob fit un pas vers Bella.
"Bella ? murmura t-il. C'est moi Jacob, ton cousin."
Bella poussa un hurlement et s'effondra au sol. Je pu voir à travers l'esprit d'Alice qu'elle avait un nouveau flash.
Jacob, mon cousin. Je me souviens. De tout.
Une série d'image défilèrent, trop rapidement pour que je puisse les distinguer.
Bella ouvrit les yeux, et je l'aidait à se remettre debout. Alors, elle se tourna vers moi et dit :
"Edward, je me souviens."