GreatFascination
"Edward. Je me souviens. De tout."
Les mots de Jacob avaient déclenché en moi comme un flash-back. J'avais vu toute ma vie défiler devant mes yeux à une vitesse hallucinante. Chaque image, chaque détail c'étaient gravés dans mon cerveau. Pourquoi était-ce à Edward que j'avais voulu l'annoncer en premier, je n'en savais rien. Une part de moi m'y avait poussé.
"Je m'appelle Isabella Marie Swan ; je suis la fille de Leah Clearwater et de Charlie Swan. Ma mère était une louve et mon père un humain, dis-je."
"Et tu est aussi un démon, ajouta Sam le chef de meute."
"Un quoi ! hurla Edward."
"Un démon. Elle a été mordu, non ? Je vois la marque d'ici."
"Et si vous nous racontiez la légende, intervint Carlisle. Que nous comprenions mieux."
"Asseyons nous, proposa Esmé."
Je m'assit dans le canapé et edward vint s'asseoir à côté de moi. Lorsque tous furent installés, Sam pris la parole :
"Il y a une légende dans notre tribut, qui dit que de la première des louves, naîtra une fille. Cette fille sera un jours mordu mais elle sera sauvé par nos ennemis. De ce jour, elle sera un démon ; mais ses pouvoirs resteront profondément enfui en elle jusqu'au jour où elle décidera de les libérer. Elle ne pourra les utiliser que contre une seule personne. Selon la personne atteinte, le mal ou le bien régneront sur Terre. Mais le jour où elle utilisera ses pouvoirs, elle en mourra. Or, il se trouve que Leah était la première louve. En fait c'est une sorte de prophétie."
"Et nous ne pouvons rien faire ? interrogea Edward."
Il semblait bizarrement inquiet.
"Non, dit Sam. Nous ne pouvons rien faire du tout. Rien."
"Suivant ce que va faire Bella, ajouta Jacob, elle sauvera le monde ou le détruira."
Je frissonnais.
"Mais le temps n'est pas encore venu, dit Carlisle. Bella je te demande de ne pas utiliser tes pouvoir tant que tu ne le jugera pas absolument nécessaire."
"Vous avez raison Carlisle, dit Sam. Car la légende dit qu'elle deviendra comme vous en mourant... En dix fois plus puissante."
Sur ces mots, les loups se levèrent et partir en direction de la porte.
"Attendez ! criai-je, en me levant d'un bond."
Les loups se tournèrent vers moi et croisèrent les bras simultanément.
"C'est pour ça que vous avez peur de moi, parce que je vais devenir votre pire ennemie ? Dans mes souvenirs vous aviez peur de moi."
"Oui, dit Sam d'une voix grave."
Ils partirent, et un instant plus tard, nous pouvions entendre des hurlements de loups dans la forêt. Je sentis un bras sur mes épaules ; à l'odeur enivrante, je reconnu Edward. bien qu'il soit glacé, son contact déclencha en moi une vague de chaleur.
"Je vois que tu t'inquiète, dit-il. Mais il doit y avoir une solution, et nous la trouverons."
Ce que pensait Edward était faux, complètement faux. Je me dégageais de son étreinte, ramassais le carnet et partis vers ma chambre. En bas, j'entendis Alice dire :
"Laisse là, elle a besoin de réfléchir."
Une fois dans ma chambre, je m'assit au bureau, attrapai un stylo et écrivis :
Ici reprend le journal d'Isabella Swan. Je vis maintenant chez les Cullen, une famille de vampire au moeurs étranges. Ils ne boivent que du sang animal, cela les rends presque humains.
Aujourd'hui j'ai appris la suite de la légende, enfin de la prophétie. Je suis actuellement un démon et le jour où j'utileserais mes pouvoirs, j'en mourrais, et je deviendrais le vampire le plus puissant du monde. De loin, cela peut paraître cool, excitant, mais j'ai peur. En fait, j'ai peur de la réaction des autre s'ils apprenaient que ça ne dérangerais pas d'être un vampire. Je ne sais pas comment ils le prendraient, tant les Cullen que les Quilleute. Bien que je pense que les Cullen y soient moins retissant que les Quilleute.
Edward est vraiment gentil ; il est même plus que ça. Quand il a vu que la révélation de la meute m'avais mise mal à l'aise, il a mis un bras autour de mes épaules. Pourtant, comme dans mon rêve, il semblais distant ; on aurait dit qu'il voulait me dire quelque chose, mais quand même temps, il a peur de ma réaction. Peut-être est-ce dût au fait qu'il ne peut pas lire dans mes pensée. Rosalie me la dit quand on rentraient du centre commerciale. Heureusement d'ailleurs, ça serait très gênant, dés que je ferme les yeux je le vois et mes sentiments son très confus en sa présence.
je lève les yeux vers la fenêtre, le soleil se couche. Dans un arbre, j'aperçois Edward. Il m'observe, il n'a pas l'air de voir que je l'ai vu. Lorsque mon regard se pose sur son visage un frisson me parcours.
Je m'endormit. cette fois encore, je rêvais d'Edward Cullen. Mais cette fois, il ne me fuyait plus ; au contraire, il s'approcha de moi, et me pris la main. Nous marchions sur la plage de la Push, là où j'allais quand j'étais petite. Il leva nos doigts entremêlé vers le soleil couchant, et embrassa ma main.
Ce contact avait l'air si réel que je m'éveillai. Instinctivement, je levais les yeux vers l'arbre, mais Edward n'y était plus. Au souvenir de mon rêve, je souris et repris mon stylo. Mon rêve m'avait donné la réponse à la question qui me taraudais depuis que j'avais rencontré Edward. Mes sentiments se démêlèrent d'un coup. Alors j'écrivis :
J'aime Edward Cullen.